NOMBRES

Chapitre 1 Recensement 

L’Éternel parla à Moïse dans le désert de Sinaï, dans la tente d’assignation, le premier jour du second mois, la seconde année après leur sortie du pays d’Égypte. Il voulait que Moïse, compte l’assemblée des enfants d’Israël, selon leurs familles, les maisons de leurs pères et le nom de tous les mâles. Tous ceux qui avaient plus de 20 ans devaient être recensé. Chaque chef de famille devait être présent avec eux :
Pour Ruben : Élitsur, fils de Schedéur
Pour Siméon: Schelumiel, fils de Tsurischaddaï;
Pour Juda: Nachschon, fils d’Amminadab;
Pour Issacar: Nethaneel, fils de Tsuar;
Pour Zabulon: Éliab, fils de Hélon;
Pour les fils de Joseph, -pour Éphraïm: Élischama, fils d’Ammihud; -pour Manassé: Gamliel, fils de Pedahtsur;
Pour Benjamin: Abidan, fils de Guideoni;
Pour Dan: Ahiézer, fils d’Ammischaddaï;
Pour Aser: Paguiel, fils d’Ocran;
Pour Gad: Éliasaph, fils de Déuel;
Pour Nephthali: Ahira, fils d’Énan.
Tels sont ceux qui furent convoqués à l’assemblée, princes des tribus de leurs pères, chefs des milliers d’Israël.

Moïse et Aaron prirent ces hommes, qui avaient été désignés par leurs noms, et ils convoquèrent toute l’assemblée. On les recensa:
Les hommes de la tribu de Ruben dont on fit le dénombrement furent quarante-six mille cinq cents.
Les hommes de la tribu de Siméon dont on fit le dénombrement furent cinquante-neuf mille trois cents.
Les hommes de la tribu de Gad dont on fit le dénombrement furent quarante-cinq mille six cent cinquante. Les hommes de la tribu de Juda dont on fit le dénombrement furent soixante-quatorze mille six cents.
Les hommes de la tribu d’Issacar dont on fit le dénombrement furent cinquante-quatre mille quatre cents.
Les hommes de la tribu de Zabulon dont on fit le dénombrement furent cinquante-sept mille quatre cents.
Les hommes de la tribu d’Éphraïm dont on fit le dénombrement furent quarante mille cinq cents.
Les hommes de la tribu de Manassé dont on fit le dénombrement furent trente-deux mille deux cents.
Les hommes de la tribu de Benjamin dont on fit le dénombrement furent trente-cinq mille quatre cents.
Les hommes de la tribu de Dan dont on fit le dénombrement furent soixante-deux mille sept cents.
Les hommes de la tribu d’Aser dont on fit le dénombrement furent quarante et un mille cinq cents.
Les hommes de la tribu de Nephthali dont on fit le dénombrement furent cinquante-trois mille quatre cents.
Tels fut le dénombrement fait par Moïse, Aaron et les 12 hommes, princes d’Israël. Ils recensèrent 603 550 personnes.  Les Lévites ne firent pas partie de ce recensement, Dieu ne le voulait pas.

L’Éternel dit à Moïse de remettre aux soins des Lévites, le tabernacle du témoignage, tous ses ustensiles et tout ce qui lui appartient. Ils porteront le tabernacle et tous ses ustensiles, ils en feront le service, et ils camperont autour du tabernacle. Ce peuple était chargé de démonter et remonter le tabernacle partira ou campera et l’étranger qui s’en approchera, sera puni de mort. Les enfants d’Israël camperont chacun dans son camps selon leurs familles, mais les Lévites camperont autour du tabernacle du témoignage, ils en seront les gardiens. 

Chapitre 2 Place dans le rang

 L’Éternel parla à Moïse et à Aaron pour leur dire que Les enfants d’Israël camperont chacun près de sa bannière, sous les enseignes de la maison de ses pères; ils camperont vis-à-vis et tout autour de la tente d’assignation.

À l’orient, le camp de Juda. Là camperont le prince des fils de Juda, Nachschon, fils d’Amminadab, et leurs corps d’armée.
A ses côtés camperont la tribu d’Issacar, le prince des fils d’Issacar, Nethaneel, fils de Tsuar, et leurs corps;
La tribu de Zabulon, le prince des fils de Zabulon, Éliab, fils de Hélon, et leurs corps d’armée.
Total pour le camp de Juda, d’après le recensement: 186 400 hommes. Ils seront les premiers dans la marche.

Au midi, le camp de Ruben. Là camperont le prince des fils de Ruben, Élitsur, fils de Schedéur, leurs corps d’armée. A ses côtés camperont la tribu de Siméon, le prince des fils de Siméon, Schelumiel, fils de Tsurischaddaï, et leurs corps d’armée; puis la tribu de Gad, le prince des fils de Gad, Éliasaph, fils de Déuel, et son corps d’armée.
Total pour le camp de Ruben, d’après le dénombrement: 151 540 hommes. Ils seront les seconds dans la marche.

Ensuite partira la tente d’assignation, avec le camp des Lévites placé au milieu des autres camps: Ils suivront dans la marche l’ordre dans lequel ils auront campé, chacun dans son rang, selon sa bannière.

A l’occident, le camp d’Éphraïm, avec sa bannière. Là camperont le prince des fils d’Éphraïm, Élischama, fils d’Ammihud, et son corps d’armée composé de quarante mille cinq cents hommes, d’après le dénombrement.  A ses côtés camperont la tribu de Manassé, le prince des fils de Manassé, Gamliel, fils de Pedahtsur, et son corps d’armée composé de trente-deux mille deux cents hommes, d’après le dénombrement; puis la tribu de Benjamin, le prince des fils de Benjamin, Abidan, fils de Guideoni, et son corps d’armée composé de trente-cinq mille quatre cents hommes, d’après le dénombrement.
Total pour le camp d’Éphraïm, d’après le dénombrement: cent huit mille et cent hommes, selon leurs corps d’armée. Ils seront les troisièmes dans la marche.

Au nord, le camp de Dan, avec sa bannière. Là camperont le prince des fils de Dan, Ahiézer, fils d’Ammischaddaï, et son corps d’armée composé de soixante-deux mille sept cents hommes, d’après le dénombrement. A ses côtés camperont la tribu d’Aser, le prince des fils d’Aser, Paguiel, fils d’Ocran, et son corps d’armée composé de quarante et un mille cinq cents hommes, d’après le dénombrement; puis la tribu de Nephthali, le prince des fils de Nephthali, Ahira, fils d’Énan, et son corps d’armée composé de cinquante-trois mille quatre cents hommes, d’après le dénombrement.
Total pour le camp de Dan, d’après le dénombrement: cent cinquante-sept mille six cents hommes. Ils seront les derniers dans la marche, selon leur bannière.

Et les enfants d’Israël se conformèrent à tous les ordres que l’Éternel avait donnés à Moïse. C’est ainsi qu’ils campaient, selon leurs bannières; et qu’ils se mettaient en marche, chacun selon sa famille, selon la maison de ses pères.

Chapitre 3 Recensement des Lévites

Voici la postérité d’Aaron et de Moïse, à l’époque où l’Éternel parla à Moïse, sur la montagne de Sinaï.
Les noms des fils d’Aaron: Nadab, le premier-né, Abihu, Éléazar et Ithamar. Ce sont là les noms des fils d’Aaron, qui reçurent l’onction comme sacrificateurs, et qui furent consacrés pour l’exercice du sacerdoce.
Nadab et Abihu moururent devant l’Éternel, lorsqu’ils apportèrent devant l’Éternel du feu étranger, dans le désert de Sinaï; ils n’avaient point de fils. Éléazar et Ithamar exercèrent le sacerdoce, en présence d’Aaron, leur père.

L’Éternel dit à Moïse de mettre la tribu de Lévi au service du sacrificateur Aaron et de ses fils, ils feront le service du tabernacle, ils lui seront entièrement donnés de la part des enfants d’Israël. 

Dieu a pris les Lévites du milieu des enfants d’Israël à la place de tous les premiers-nés, les Lévites lui appartiennent, c’est pourquoi il demande leur recensement, selon les maisons de leurs pères, leurs familles, le dénombrement de tous les mâles de plus d’un mois, en se conformant à l’ordre qui lui fut donné:
Ce sont ici les fils de Lévi, d’après leurs noms: Guerschon, Kehath et Merari. –
Voici les noms des fils de Guerschon, selon leurs familles: Libni et Schimeï.
Voici les fils de Kehath, selon leurs familles: Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel; et les fils de Merari, selon leurs familles: Machli et Muschi. Ce sont là les familles de Lévi, selon les maisons de leurs pères.
De Guerschon descendent la famille de Libni et la famille de Schimeï, formant les familles des Guerschonites. Ils étaient 7500 . 

Les familles des Guerschonites dont le chef était Éliasaph, fils de Laël, campaient derrière le tabernacle à l’occident. Pour ce qui concerne la tente d’assignation, on remit aux soins des fils de Guerschon le tabernacle et la tente, la couverture, le rideau qui est à l’entrée de la tente d’assignation; les toiles du parvis et le rideau de l’entrée du parvis, tout autour du tabernacle et de l’autel, et tous les cordages pour le service du tabernacle.

De Kehath descendent la famille des Amramites, la famille des Jitseharites, la famille des Hébronites et la famille des Uziélites, formant les familles des Kehathites. Ils étaient au nombre de 8600 en charges des soins du sanctuaire. Les familles des fils de Kehath campaient au côté méridional du tabernacle. Le chef de la maison des Kehathites était Élitsaphan, fils d’Uziel. On remit à leurs soins l’arche, la table, le chandelier, les autels, les ustensiles du sanctuaire, avec lesquels on fait le service, le voile et tout ce qui en dépend.

Le chef des chefs des Lévites était Éléazar, fils du sacrificateur Aaron; il avait la surveillance de ceux qui étaient chargés des soins du sanctuaire.

De Merari descendent la famille de Machli et la famille de Muschi, formant les familles des Merarites.  Ils étaient 6200. Le chef des familles de Merari était Tsuriel, fils d’Abihaïl. Ils campaient du côté septentrional du tabernacle. On remit à la garde et aux soins des fils de Merari les planches du tabernacle, ses barres, ses colonnes et leurs bases, tous ses ustensiles et tout ce qui en dépend; les colonnes du parvis tout autour, leurs bases, leurs pieux et leurs cordages.

Moïse, Aaron et ses fils campaient devant le tabernacle, à l’orient, devant la tente d’assignation, au levant; ils avaient la garde et le soin du sanctuaire, remis à la garde des enfants d’Israël.  Tous les Lévites dont Moïse et Aaron firent le dénombrement furent de vingt-deux mille. L’Éternel donna les Lévites à Moïse, tous les premiers-nés des enfants d’Israël et des bétail qu’il devait prendre, serait remplacé par les Lévites et leur bétail. Moïse recensa les premiers-nés parmi les enfants d’Israël, ils étaient 22 273. 

L’Éternel parla à Moïse, et lui dit pour le rachat des 273 qui dépassent le nombre des Lévites, parmi les premiers-nés des enfants d’Israël, il prendra cinq sicles par tête; il les prendra selon le sicle du sanctuaire, qui est de vingt guéras. Il donnera l’argent à Aaron et à ses fils, pour le rachat de ceux qui dépassent le nombre. Moïse prit l’argent pour le rachat; il prit l’argent des premiers-nés des enfants d’Israël: 1365 sicles. Et Moïse donna l’argent du rachat à Aaron et à ses fils.

Chapitre 4 Recensement des Lévites

L’Éternel demanda à Moïse et Aaron de recenser les fils de Kehath qui ont plus de 30 ans et moins de 50, pour les faire exercer quelque fonction dans la tente d’assination.  Voici les fonctions des fils de Kehath: Au départ du camp, Aaron et ses fils viendront démonter le voile, et ils en couvriront l’arche du témoignage; ils mettront dessus une couverture de peaux de dauphins et recouvriront d’un drap entièrement d’étoffe bleue le sanctuaire et les ustensiles. Après qu’Aaron et ses fils auront achevé de couvrir le sanctuaire et tous ses ustensiles, les fils de Kehath viendront, au départ du camp, pour les porter; mais ils ne toucheront point les choses saintes, de peur qu’ils ne meurent. Telles sont les fonctions de porteurs, imposées aux fils de Kehath dans la tente d’assignation. Éléazar, fils du sacrificateur Aaron, aura sous sa surveillance tout le tabernacle et tout ce qu’il contient, le sanctuaire et ses ustensiles.

L’Éternel dit à Moïse et Aaron de ne pas retrancher du milieu des Lévites les familles des Kehathites, pour qu’ils vivent et ne meurent point. Quand ils s’approcheront du lieu très saint, Aaron et ses fils viendront, et ils seront à leur service et à leur charge. Ils n’entreront point pour voir envelopper les choses saintes, sinon ils mourront.

Les fils de Guerschon devaient aussi être recensés, entre trente et cinquante ans pour exercer les fonction dans la tente d’assignation. Ils devaient porter les tapis, couvertures, peaux de dauphins, rideaux, toiles, ils seront sous les ordre d’Ithamar, fils du sacrificateur Aaron. 

Les fils de Merari devront aussi être recenser, entre trente et cinquante ans, entre trente et cinquante ans pour exercer les fonction dans la tente d’assignation

on. Ils devaient porter les planches du tabernacle, ses barres, ses colonnes, ses bases, les colonnes du parvis formant l’enceinte, leurs bases, leurs pieux, leurs cordages, tous les ustensiles qui en dépendent et tout ce qui est destiné à leur service. Sous la direction d’Ithamar. 

Moïse et Aaron comptèrent 2750 Kehathites, 2630 Guerschon, 3200 Merari, ce qui fit un total de Lévites de 8580. 

Chapitre 5 Sort des femmes infidèles

L’Éternel ordonna à Moïse de renvoyer du camp tout lépreux, et ceux qui avait une gonorrhée ou avait été souillé par un mort. 

Concernant les infidèles à l’égard de Dieu, ceux qui voleront devront restituer l’objet en y ajoutant un cinquième. S’il n’y a personne qui ait droit de le reprendre, l’objet ira ainsi que les offrandes appartiendront à l’Éternel, au sacrificateur.

Concernant les femmes infidèle à l’égard de leurs maris: 
Si elle ont un autre commerce avec elle, et que le mari ne le sache pas, et qu’elle lui devient infidèle, même si elle n’est pas prise sur le fait, si le mari est jaloux et a des soupçons, son mari l’amènera au sacrificateur et apportera en offrande pour elle, un dixième d’épha de farine d’orge. Le sacrificateur la fera tenir debout devant l’Éternel, prendra de l’eau sainte dans un vase de terre, prendra de la poussière sur le sol du tabernacle et la mettra dans l’eau. Il lui découvrira la tête et elle devra jurer devant cette eau qu’elle a toujours été fidèle, sinon les eaux de la malédiction entreront dans ses entrailles pour lui faire dessécher la cuisse et enfler son ventre, le sacrificateur écrira les imprécations dans un livre, qu’il effacera avec les eaux amères et il le fera boire à la femme. Le mari sera exempt de faute, mais la femme portera la peine de son iniquité.

Chapitre 6 Naziréat

L’Éternel parla à Moïse:
Lorsqu’un homme ou une femme se séparera des autres en faisant voeu de naziréat, pour se consacrer à l’Éternel, il s’abstiendra de vin et de boisson enivrante; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante; il ne boira d’aucune liqueur tirée des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs. Pendant tout le temps de son naziréat, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, depuis les pépins jusqu’à la peau du raisin. Le rasoir ne passera point sur sa tête, il laissera croître librement ses cheveux. Il ne s’approchera point d’une personne morte; il ne se souillera point à la mort de son père, de sa mère, de son frère ou de sa soeur.

Si quelqu’un meurt subitement près de lui, et que sa tête consacrée devienne ainsi souillée, il se rasera la tête le jour de sa purification, il se la rasera le septième jour. Le huitième jour, il apportera au sacrificateur deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, à l’entrée de la tente d’assignation. Le sacrificateur sacrifiera l’un comme victime expiatoire, et l’autre comme holocauste, et il fera pour lui l’expiation de son péché à l’occasion du mort. Il consacrera de nouveau à l’Éternel les jours de son naziréat, et il offrira un agneau d’un an en sacrifice de culpabilité; les jours précédents ne seront point comptés. 

Le jour où il aura accompli le temps de son naziréat, on le fera venir à l’entrée de la tente d’assignation. Il présentera son offrande à l’Éternel: un agneau d’un an et sans défaut pour l’holocauste, une brebis d’un an et sans défaut pour le sacrifice d’expiation, et un bélier sans défaut pour le sacrifice d’actions de grâces; une corbeille de pains sans levain, de gâteaux de fleur de farine pétris à l’huile, et de galettes sans levain arrosées d’huile, avec l’offrande et la libation ordinaires. Le sacrificateur présentera ces choses devant l’Éternel, le naziréen rasera sa tête, à l’entrée de la tente d’assignation; il prendra les cheveux, et il les mettra sur le feu. Le sacrificateur prendra les offrandes et il les posera sur les mains du naziréen. Le sacrificateur les agitera de côté et d’autre devant l’Éternel. Ensuite, le naziréen pourra boire du vin.  

L’Éternel parla à Moïse:

Aaron et ses fils devront bénir les enfants d’Israël en leur disant:
Que l’Éternel te bénisse, et qu’il te garde!
Que l’Éternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce!
Que l’Éternel tourne sa face vers toi, et qu’il te donne la paix!
C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai.

Chapitre 7 Offrandes des princes

Lorsque Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, il l’oignit et le sanctifia avec tous ses ustensiles, de même que l’autel avec tous ses ustensiles. Alors les princes d’Israël, les chefs des maisons qui avait aidé au recensement, présentèrent leur offrande: Six chars en forme de litières et douze boeufs.

Dieu voulu que Moïse donne les offrandes aux Lévites selon leurs fonctions: Il donna deux chars et quatre boeufs aux fils de Guerschon; il donna quatre chars et huit boeufs aux fils de Merari. Mais il ne donna rien aux fils de Kehath, car selon leurs fonctions, ils devaient porter les choses saintes sur les épaules.

Pour la dédicace de l’autel, Les princes présentèrent leur offrande, le jour où on l’oignit. Chaque princes devaient venir un à un, à des jours différents pour les présenter. Chacun apporta: offrit: un plat d’argent du poids de cent trente sicles, un bassin d’argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l’huile, pour l’offrande; une coupe d’or de dix sicles, pleine de parfum; un jeune taureau, un bélier, un agneau d’un an, pour l’holocauste; un bouc, pour le sacrifice d’expiation; et, pour le sacrifice d’actions de grâces, deux boeufs, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux d’un an.
Celui qui présenta son offrande le premier jour fut Nachschon, fils d’Amminadab, de la tribu de Juda. 
Le second jour, Nethaneel, fils de Tsuar, prince d’Issacar, présenta son offrande. 
Le troisième jour, le prince des fils de Zabulon, Éliab, fils de Hélon.
Le quatrième jour, le prince des fils de Ruben, Élitsur, fils de Schedéur.
Le cinquième jour, le prince des fils de Siméon, Schelumiel, fils de Tsurischaddaï.
Le sixième jour, le prince des fils de Gad, Éliasaph, fils de Déuel.
Le septième jour, le prince des fils d’Éphraïm, Élischama, fils d’Ammihud.
Le huitième jour, le prince des fils de Manassé, Gamliel, fils de Pedahtsur.
Le neuvième jour, le prince des fils de Benjamin, Abidan, fils de Guideoni.
Le dixième jour, le prince des fils de Dan, Ahiézer, fils d’Ammischaddaï.
Le onzième jour, le prince des fils d’Aser, Paguiel fils d’Ocran.
Le douzième jour, le prince des fils de Nephthali, Ahira, fils d’Énan.
Le total des offrandes: Douze plats d’argent, douze bassins d’argent, douze coupes d’or; chaque plat d’argent pesait cent trente sicles, et chaque bassin soixante-dix, ce qui fit pour l’argent de ces ustensiles un total de deux mille quatre cents sicles, selon le sicle du sanctuaire; les douze coupes d’or pleines de parfum, à dix sicles la coupe, selon le sicle du sanctuaire, firent pour l’or des coupes un total de cent vingt sicles. Total des animaux pour l’holocauste: douze taureaux, douze béliers, douze agneaux d’un an, avec les offrandes ordinaires. Douze boucs, pour le sacrifice d’expiation.  Total des animaux pour le sacrifice d’actions de grâces: vingt-quatre boeufs, soixante béliers, soixante boucs, soixante agneaux d’un an. Tels furent les dons pour la dédicace de l’autel, après qu’on l’eut oint. Lorsque Moïse entrait dans la tente d’assignation pour parler avec l’Éternel, il entendait la voix qui lui parlait du haut du propitiatoire placé sur l’arche du témoignage, entre les deux chérubins. 

Chapitre 8 Le temps de service des Lévites

L’Éternel dit à Moïse de faire placer les lampes sur le chandelier, à Aaron, de sorte que les sept lampes éclaire en face. 

Il lui demanda de prendre les Lévites et de les purifier en faisant une aspersion d’eau expiatoire sur eux, qu’ils se rasent partout sur le corps et lavent leurs vêtements. Ils prendront ensuite un jeune taureau, avec l’offrande ordinaire de fleur de farine pétrie à l’huile; et Moïse prendra un autre jeune taureau pour le sacrifice d’expiation. Les Lévites approcheront devant la tente d’assignation et toute l’assemblée des enfants d’Israël poseront leur mains sur eux. 
Aaron les fera tourner de côté et d’autres comme une offrande de la part de l’assemblée, et ils seront au service de l’Éternel. Les Lévites poseront leurs mains sur la tête des taureaux, l’un sera un sacrifice d’expiation et l’autre un holocauste. Ensuite Moïse devra les faire tourner comme Aaron l’a fait, devant lui et ses fils. Après ça, les Lévites appartiendront à Dieu, et feront leur service dans la tente d’assignation car il les a pris en échanges des premier-né qu’ils devaient prendre aux enfants d’Israël, il les donnera à Aaron et ses fils. 

Dieu parla à Moïse en ce qui concerne les Lévites:
Les Lévites de l’âge de vingt-cinq ans et plus entreront au service de la tente d’assignation pour y exercer une fonction et à cinquante ans ils en sortiront et ne serviront plus. Ils aideront ses frères dans la tente d’assignation, pour garder ce qui est remis à leurs soins. 

Chapitre 9 La Pâque

 L’Éternel parla à Moïse, dans le désert de Sinaï, le premier mois de la seconde année après leur sortie du pays d’Égypte. 

Les enfants d’Israël célèbreront la Pâque, le quatorzième jour de ce mois, entre les deux soirs, selon les lois qui s’y rapportent.  Il y eut des hommes qui, se trouvant impurs à cause d’un mort, ne pouvaient pas célébrer la Pâque ce jour-là. Ils se présentèrent le même jour devant Moïse et Aaron; et leur demandèrent pourquoi ils seraient privés de la Pâque à cause d’un mort?
Moïse demanda à l’Éternel qui lui dit que toute personne impur à cause d’un mort ou est en voyage, elle pourra fêter la Pâque en l’honneur de Dieu. 

Le jour où le tabernacle fut dressé, la nuée couvrit le tabernacle, la tente d’assignation; et, depuis le soir jusqu’au matin, elle eut sur le tabernacle l’apparence d’un feu. Quand la nuée s’élevait de dessus la tente, les enfants d’Israël partaient; et les enfants d’Israël campaient dans le lieu où s’arrêtait la nuée. Les enfants d’Israël partaient sur l’ordre de l’Éternel, et ils campaient sur l’ordre de l’Éternel; ils campaient aussi longtemps que la nuée restait sur le tabernacle. 

Chapitre 10 Les trompettes

L’Éternel parla dit à Moïse de se faire deux trompettes d’argent, avec l’argent battu, elles serviront pour convoquer l’assemblée et pour le départ des camps. Si on en sonne deux, toutes l’assemblée devra se réunir à l’entrée de la tente d’assignation. Si on en sonne une, seul les princes se réuniront. 
S’ils sonnent avec éclat ceux qui campent à l’orient partiront, si ça sonne deux fois avec éclat ceux qui campent à midi partiront. Les fils d’Aaron, les sacrificateurs, sonneront des trompettes. Lorsqu’ils iront à la guerre contre l’ennemi qui les combattra, ils sonneront des trompettes avec éclat.
Dans les jours de joie, de fêtes, pour les offrandes, et aux nouvelles lunes, ils sonneront des trompettes. 

Le vingtième jour du second mois de la seconde année, la nuée s’éleva de dessus le tabernacle du témoignage. Et les enfants d’Israël partirent du désert de Sinaï, selon l’ordre fixé pour leur marche. La nuée s’arrêta dans le désert de Paran. Ils firent ce premier départ sur l’ordre de l’Éternel par Moïse.

La bannière du camp des fils de Juda partit la première, avec ses corps d’armée commandé par Nachschon, fils d’Amminadab; le corps d’armée de la tribu des fils d’Issacar, par Nethaneel, fils de Tsuar; le corps d’armée de la tribu des fils de Zabulon, par Éliab, fils de Hélon. Le tabernacle fut démonté; et les fils de Guerschon et les fils de Merari partirent, portant le tabernacle.

La bannière du camp de Ruben partit, avec ses corps d’armée commandé par Élitsur, fils de Schedéur; le corps d’armée de la tribu des fils de Siméon, par Schelumiel, fils de Tsurischaddaï; le corps d’armée de la tribu des fils de Gad, par Éliasaph, fils de Déuel. Les Kehathites partirent, portant le sanctuaire; et l’on dressait le tabernacle en attendant leur arrivée.

La bannière du camp des fils d’Éphraïm partit, avec ses corps d’armée commandé par Élischama, fils d’Ammihud; le corps d’armée de la tribu des fils de Manassé, par Gamliel, fils de Pedahtsur; le corps d’armée de la tribu des fils de Benjamin, par Abidan, fils de Guideoni.

La bannière du camp des fils de Dan partit, avec ses corps d’armée commandé par Ahiézer, fils d’Ammischaddaï: elle formait l’arrière-garde de tous les camps. le corps d’armée de la tribu des fils d’Aser, par Paguiel, fils d’Ocran; le corps d’armée de la tribu des fils de Nephthali, par Ahira, fils d’Énan.

Moïse dit à Hobab, fils de Réuel, le Madianite, beau-père de Moïse: Nous partons vers le pays que Dieu nous a donné. Viens avec nous, et nous te ferons du bien, car l’Éternel a promis de faire du bien à Israël.
Hobab refusa, il souhaitait aller dans son pays, sa patrie. Moïse insista, Hobab connaissait les lieux où camper dans le désert, il pourrait leur servir de guide.  Ils partirent de la montagne, et marchèrent trois jours. 

Chapitre 11 Les cailles 

 Le peuple murmura et cela déplut aux oreilles de l’Éternel, sa colère s’enflamma; un feu s’alluma parmi eux, et dévora l’extrémité du camp. Le peuple cria à Moïse. Moïse pria l’Éternel, et le feu s’arrêta. On donna à ce lieu le nom de Tabeéra, parce que le feu de l’Éternel s’était allumé parmi eux.

Les enfants d’Israël et ceux qui se trouvaient au milieu d’eux, se plaignèrent, qui allait leur donner à manger? En Égypte ils mangeait des fruits, des légumes, des poissons et cela ne leur coutaient rien, maintenant ils n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.  Moïse entendit le peuple pleurait chacun dans sa famille à l’entrée de leur tente, la colère de l’Éternel s’enflamma. 

Moïse peiné demanda à Dieu pourquoi lui avoir mis ce peuple à sa charge, pourquoi il avait conçu ce peuple? où il leur trouverait de quoi manger? Je ne peut être seul pour porter tout ce peuple. Dieu lui demanda de rassembler soixante dix anciens d’Israël et de les amené à la tente d’assignation. Dieu pris de l’esprit qui était sur Moïse et en mis sur eux pour l’aider à porter la charge du peuple et prophétiser dans le camp, mais ils ne continuèrent pas. 
Il y eut deux hommes, l’un appelé Eldad, et l’autre Médad, qui auraient dû aller à la tente et recevoir l’esprit, mais qui étaient restés dans le camp. L’esprit reposa sur eux car ils étaient parmi les inscrits, et ils prophétisèrent dans le camp. 
Un jeune garçon avertit Moïse qu’ils prophétisaient dans le camp. Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse depuis tout petit, lui demanda de les empêcher. Moïse lui demanda s’il était jaloux et qu’il espérait que tout le peuple puisse être composé de prophètes. 

Moïse dit au peuple de se sanctifier le lendemain et qu’ils mangeraient de la viande pendant un mois car ils s’étaient plaint. 
Ils mangeraient de la viande jusqu’à ce qu’ils en soient écoeurés car ils avaient rejeté Dieu. L’Éternel fit souffler de la mer un vent, qui amena des cailles, et les répandit sur le camp. Il y en avait près de deux coudées au-dessus de la surface de la terre. Pendant tout ce jour et toute la nuit, et pendant toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles; celui qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. l’Éternel en colère frappa le peuple d’une très grande plaie. On donna à ce lieu le nom de Kibroth Hattaava, parce qu’on y enterra le peuple que la convoitise avait saisi. De Kibroth Hattaava le peuple partit pour Hatséroth, et il s’arrêta à Hatséroth.

Chapitre 12 La lèpre de Marie. 

Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu’il avait prise. Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l’Éternel parle? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle? L’Éternel l’entendit, il convoqua Moïse, Aaron et Marie à la tente d’assignation. 

L’Éternel descendit dans la colonne de nuée, et il se tint à l’entrée de la tente. Il appela Aaron et Marie, qui s’avancèrent tous les deux. Il leur dit que lorsqu’il y aura un prophète parmi eux, il apparaitrait en vision, dans un songe, mais pour Moïse il lui parle de bouche à bouche, il lui parle sans énigme. Il était en colère qu’ils aient mal parlé de Moïse son serviteur fidèle, il partit et la nuée avec lui. Dès qu’il fut partit, Marie fut frappée d’une lèpre, blanche comme la neige, Aaron demanda à Moïse de l’aider, Moïse demanda à Dieu de la guérir. 
Dieu ordonna qu’on l’enferme sept jours en dehors du camp et qu’après elle pourrait revenir. Après cela, le peuple partit de Hatséroth, et il campa dans le désert de Paran.

Chapitre 13 Les éclaireurs

L’Éternel demanda à Moïse d’envoyer des hommes explorer le pays de Canaan, un homme de chacune des tribus de leurs pères. Moïse les envoya du désert de Paran.  Voici leurs noms.
Pour la tribu de Ruben: Schammua, fils de Zaccur;
pour la tribu de Siméon: Schaphath, fils de Hori;
pour la tribu de Juda: Caleb, fils de Jephunné;
pour la tribu d’Issacar: Jigual, fils de Joseph;
pour la tribu d’Éphraïm: Hosée, fils de Nun;
pour la tribu de Benjamin: Palthi, fils de Raphu;
pour la tribu de Zabulon: Gaddiel, fils de Sodi;
pour la tribu de Joseph, la tribu de Manassé: Gaddi, fils de Susi;
pour la tribu de Dan: Ammiel, fils de Guemalli;
pour la tribu d’Aser: Sethur, fils de Micaël;
pour la tribu de Nephthali: Nachbi, fils de Vophsi;
pour la tribu de Gad: Guéuel, fils de Maki.

Moïse donna à Hosée, fils de Nun, le nom de Josué. Il leur dit de monter sur la montagne, il verront mieux le pays, le peuple qui y vit, s’ils sont nombreux, si le pays est bon ou mauvais, si les villes sont fortifiées ou ouvertes, s’il y a des arbre, si le terrain est facile d’accès.  Ils montèrent, et ils explorèrent le pays, depuis le désert de Tsin jusqu’à Rehob, sur le chemin de Hamath. Ils montèrent, par le midi, et ils allèrent jusqu’à Hébron, où étaient Ahiman, Schéschaï et Talmaï, enfants d’Anak. Hébron avait été bâtie sept ans avant Tsoan en Égypte. Ils arrivèrent jusqu’à la vallée d’Eschcol, elle portait ce nom car ils coupèrent une branche de vigne avec une grappe de raisin, qu’ils portèrent à deux au moyen d’une perche. Ils furent de retour de l’exploration du pays au bout de quarante jours.

A leur arrivée, ils se rendirent auprès de Moïse et d’Aaron, et de toute l’assemblée, à Kadès dans le désert de Paran. Ils leur firent un rapport, et ils leur montrèrent les fruits du pays. Ils leur dire que c’était un pays où coulait le lait et le miel, et les fruits qu’ils avaient ramenés. Ils les avertirent le peuple qui habite ce pays est puissant, les villes sont fortifiées, ils y ont vu des enfants d’Anak. Les Amalécites habitent la contrée du midi; les Héthiens, les Jébusiens et les Amoréens habitent la montagne; et les Cananéens habitent près de la mer et le long du Jourdain. Caleb fit taire le peuple, qui murmurait contre Moïse et leur dire qu’ils les combattraient et seraient vainqueurs. Mais les hommes qui y étaient allés n’étaient pas d’accord, les habitants étaient plus grands qu’eux, et dévoraient ses habitants, ils ont vu des géants, les enfants d’Anak. 

Chapitre 14 Josué et Caleb

Toute l’assemblée fut peiné et pleura toute la nuit, ils se retournèrent contre Moïse et Aaron, ils voulurent choisirent un autre chef et retourner en Égypte où leurs familles seraient plus en sécurité. Moïse et Aaron tombèrent sur leur visage, en présence de toute l’assemblée réunie des enfants d’Israël. Josué et Caleb déchirèrent leurs vêtements et dirent à l’assemblée que le pays était excellent, il y coulait le lait et le miel. Ils les rassurèrent car les habitants leur serviront de pâture, ils n’ont plus d’ombrage pour les couvrir. L’assemblée voulait les lapider, lorsque la gloire de l’Éternel apparut devant eux et demanda à Moïse quand ce peuple arrêtera t’il de le mépriser, et combien de temps croira t’il en lui après tous les miracles qu’ils avaient réalisés?
Il lui dit qu’il le frapperait par la peste et le détruirait, mais ferait de Moïse une nation plus grande et plus puissante que ce peuple.  Moïse lui dit que les Égyptiens diront aux habitants du pays que l’Éternel est au milieu de ce peuple, il lui demanda de les pardonner. L’Éternel accepta de pardonner mais ceux qui ont vu ses prodiges et ne l’ont pas écouté, mourront sans voir le pays qu’il leur avait donné. 

Caleb et Josué qui l’ont défendu, entreront dans le pays et leurs descendants le posséderont. Mais ceux de l’assemblée qui auront plus de vingts ans mourront dans ce désert, leurs enfants marcheront quarante années jusqu’à ce que leurs cadavres soient tous tombés, Ils ont marché quarante jours, ils feront une année pour chaque jours, il verront ce que c’est que d’être privé de sa présence. 
Les hommes que Moïse avait envoyés pour explorer le pays et qui monta le peuple contre lui, moururent frappés d’une plaie, Josué et Caleb furent les seuls survivant des explorateurs du pays. Le peuple voulut s’excuser et monta au sommet de la montagne, malgré l’avertissement de Moïse qui leur dit que les Amalécites et les Cananéens leurs tomberaient dessus. Ils y allèrent tout de même et les Amalécites et les Cananéens les battirent et les taillèrents en pièce jusqu’à Horma. 

Chapitre 15 Sabbat non respecté.

L’Éternel dit à Moïse de parler aux enfants d’Israël concernant le sacrifice consumé par le feu qu’ils devront offrir quand ils arriveront dans le pays. Celui celui qui fera son offrande présentera un dixième de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d’huile pour un agneau, deux dixième de fleur de farine dans deux tiers de hin de vin pour un bélier, et trois dixièmes de fleur de farine dans un demi hin pour un veau. . Moïse feras une libation avec les hin de vin des sacrifices.  Cette loi s’appliquera pour toute l’assemblée, ainsi que les étrangers séjournant chez eux ou au milieu d’eux. 

L’Éternel dit à Moïse que lorsqu’ils seront arrivés dans le pays et qu’ils mangeront du pain, il prélèveront une offrande pour lui. Ils présenteront un gâteau. 

S’ils ont péchés involontairement, sans que l’assemblée s’en soit aperçue, toute l’assemblée offrira un jeune taureau en holocauste, avec l’offrande et la libation et un bouc en sacrifice d’expiation. Le sacrificateur fera l’expiation pour toute l’assemblée.
Si c’est une seule personne qui a péché involontairement, elle offrira une chèvre d’un an en sacrifice pour le péché. Le sacrificateur fera l’expiation pour la personne qui a péché et il lui sera pardonné.
Mais si quelqu’un, indigène ou étranger, agit la main levée, il outrage l’Éternel; celui-là sera retranché du milieu de son peuple. 

Comme les enfants d’Israël étaient dans le désert, on trouva un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat. Ceux qui l’avaient trouvé l’amenèrent à Moïse, à Aaron, et à toute l’assemblée. On le mit en prison, car sa peine n’avait pas encore été choisie. Dieu dit à Moïse que l’homme sera puni de mort, toute l’assemblée le lapidera hors du camp.

L’Éternel dit à Moïse que les enfants d’Israël devront faire, de génération en génération, une frange au bord de leurs vêtements, et qu’ils mettent un cordon bleu sur cette frange du bord de leurs vêtements, cela leur rappellera qu’ils doivent mettre les commandements en pratique. 

Chapitre 16 Tentative de rébellion 

Koré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, se révolta avec Dathan et Abiram, fils d’Éliab, et On, fils de Péleth, tous trois fils de Ruben. Ils se soulevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des principaux de l’assemblée des enfants d’Israël. Ils lui dirent que tous étaient saint, pourquoi lui et Aaron devaient être au dessus d’eux? Moïse cacha son visage et dit à Koré et à son groupe que demain, l’Éternel fera approcher de lui , celui qui est saint. 

Moïse dit à Koré et aux enfants de Lévi, Dieu les avait fait approcher de lui en les employant au service du tabernacle, ils voulaient en plus le sacerdoce. Moïse envoya appeler Dathan et Abiram, fils d’Éliab, mais ils refusèrent de monter et d’être dominé par lui. Il lest avait libéré d’un pays où coulait le lait et le miel, pour les faire mourir dans le désert, et le pays où il les amenaient, n’était pas un pays de champs et de vignes.

Moïse fut très irrité et dit à Dieu de ne pas accepté leur offrande car il ne leur avait rien fait de mal. Il demanda à Koré que lui et sa troupe prennent un brasier chacun le lendemain, Aaron en fera de même, et ils se présenteront devant l’Éternel. Le lendemain, ils étaient tous devant la tente d’assignation avec leurs brasiers et la gloire de Dieu apparut. Dieu dit à Moïse et Aaron de se séparer du milieu de l’assemblée, ils les consumerai en un seul instant. Ils tombèrent sur leur visage et demandèrent pitié, un seul homme avait péché, pourquoi s’énerver contre toute l’assemblée. L’Éternel dit à Moïse d’écarter l’assemblée de la demeure de Koré, Dathan et Abiram, de ne rien toucher de ce qui leur appartient. Moïse leur dit, que s’ils meurent en étant englouti par la terre, c’est que ce n’est pas lui qui agit mais Dieu et c’est ce qui se passa, les trois furent engloutit par la terre qui se fendit, ansi que leurs maisons, leurs biens et leurs familles. Tout Israël qui était autour s’enfuit, mais un feu sorti d’auprès de l’Éternel et consuma les deux cent cinquante hommes qui s’étaient plaint.  

L’Éternel dit à Moïse de demander à Éléazar fils du sacrificateur Aaron de répendre au loin le feu car les gens qui ont péchés étaient sanctifiés. Ils prirent les brasiers d’airain présentés par les victimes et ils en firent des lames pour couvrir l’autel en souvenir des victimes. 

Le lendemain, les enfants d’Israël manifestèrent contre Moïse et Aaron car ils avaient fait mourir le peuple. La nuée couvrit la tente d’assignation et l’Éternel apparut, Moïse et Aaron devaient s’écarter de l’assemblée pour que Dieu les consume en un instant. Moïse demanda à Aaron de prendre le brasier et mettre le feu sur l’autel, y poser du parfum pour faire l’expiation pour le peuple . Il y eut quatorze mille sept cents personnes qui moururent ce jour là . 

Chapitre 17 DIEU A CHOISI AARON

L’Éternel demanda à Moïse de prendre une verge par famille, et il en pris 12 de la part de tous leurs princes. Il devait écrire le nom de chacun sur sa verge et le nom d’Aaron sur la verge de Lévi. L’homme que Dieu aura choisi sera celui dont la verge aura fleuri. Les verges furent misent dans la tente du témoignage, et le lendemain lorsque MoÏse entra dans la tente du témoignage, la verge d’Aaron avait fleuri, poussé des boutons, produit des fleurs et mûri des amandes. Moïse rendit les verges à chacun mais laissa celle d’Aaron devant le témoignage pour éviter la rébellion de l’assemblée. 

Chapitre 18 LES LÉVI POUR AARON

L’Éternel dit à Aaron de rapprocher de lui la tribu de Lévi, de son père, pour qu’ils le servent devant la tente d’assignation. Ils feront tout ce qu’il leur ordonnera mais ne s’approcheront pas des ustensiles du sanctuaire, et aucun étranger n’approcheront d’eux. Aaron et ses fils ainsi que leur descendant feront les fonctions de leur sacerdoce et auront les Lévi pour les servir. Les dons, les sacrifices que les enfants d’Israël présenteront par élévation, seront pour Aaron et ses fils et tout ceux qui seront pur dans sa maison en mangera. Les premiers produits de leur terre, les premiers-né Hommes comme animaux seront pour eux, ils les feront racheter d’après leur estimation, au prix de cinq sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire qui est de vingt guéras. 

Aaron ne posséderas rien dans leur pays, il ne pourra pas partir, il devra faire le service de la tente d’assignation, c’est une loi perpétuelle. Les Lévite non plus n’auront point de possession, ils seront au service de la tente d’assignation sous les ordres d’Aaron et ses fils, de génération en génération. Les Lévites recevront la dîme des enfants d’Israël, ils en garderont une  part et une autre part sera donné comme offrande pour l’Éternel, et donc à Aaron. 

Chapitre 19 Touché un homme mort

L’Éternel dit à Moïse et Aaron que les enfants d’Israël leur rapporte une vache rousse dans tache, sans défaut et qui n’ait point porté le joug. Elle devra être remis au sacrificateur Éléazar qui la fera sortir du camp et on l’égorgera devant lui, il prendra le sang de la vache avec le doigt et en fera sept fois l’aspersion sur le devant de la tente d’assignation. On brûlera la vache sous ses yeux; on brûlera sa peau, sa chair et son sang, avec ses excréments. Le sacrificateur prendra du bois de cèdre, de l’hysope et du cramoisi, et il les jettera au milieu des flammes qui consumeront la vache. Le sacrificateur et celui qui aura brûlé la vache, laveront leurs vêtements, et laveront leurs corps dans l’eau; puis ils rentreront dans le camp, et seront impur jusqu’au soir. Un homme pur recueillera la cendre de la vache, et la déposera hors du camp, dans un lieu pur; on la conservera pour l’assemblée des enfants d’Israël, afin d’en faire l’eau de purification. C’est une eau expiatoire. Celui qui aura recueilli la cendre de la vache lavera ses vêtements, et sera impur jusqu’au soir. Ce sera une loi perpétuelle pour les enfants d’Israël et pour l’étranger en séjour au milieu d’eux.

Celui qui touchera un mort, un corps humain quelconque, sera impur pendant sept jours. Il se purifiera avec cette eau le troisième jour et le septième jour s’il ne le fait pas, il ne sera pas pur et sera retranché d’Israël.

Tout vase découvert, sur lequel il n’y aura point de couvercle attaché, sera impur. Un homme pur prendra de l’hysope, et la trempera dans l’eau; puis il en fera l’aspersion sur la tente, sur tous les ustensiles, sur les personnes qui sont là, sur celui qui a touché des ossements, ou un homme tué, ou un mort, ou un sépulcre.

Chapitre 20 Mort de Marie et Aaron. 

Toute l’assemblée des enfants d’Israël arriva dans le désert de Tsin le premier mois, et le peuple s’arrêta à Kadès. C’est là que mourut Marie, et qu’elle fut enterrée. Il n’y avait point d’eau pour l’assemblée; les gens se révoltèrent contre Moïse.

Moïse et Aaron s’éloignèrent de l’assemblée pour aller à l’entrée de la tente d’assignation. Ils tombèrent sur leur visage; et Dieu leur apparut, il dit à Moïse de prendre la verge, de convoquer l’assemblée, de leur parler et de faire sortir de l’eau du rocher et d’abreuver tout le monde y compris les animaux. C’est ce que fit Moïse aux eaux de Meriba. 

Moïse envoya des messagers au roi d’Édom, pour lui raconter leurs périples d’Égypte jusqu’à aujourd’hui et l’aide apporté par Dieu. Il finit par lui dire qu’ils étaient à Kadès, à l’extrémité de leur territoire et qu’ils souhaitaient juste passer par son pays, qu’ils ne traverserons pas les champs, ni les vignes, ne boiraient pas leur eau, ils passeraient juste par la route royale. Édom refusa, malgré l’insistance des enfants d’Israël, il sortit à sa rencontre avec son peuple pour les empêcher de passer. Les enfants d’Israël se détournèrent et arrivèrent à la montagne de Hor. L’Éternel parla à Moïse et Aaron, ce dernier sera recueilli par son peuple et ne viendra pas dans le pays qu’il donne aux enfants d’Israël car ils ont été rebelles à son ordre, aux eaux de Meriba. Il demanda à ce qu’Aaron se déshabille et donne ses vêtements à Éléazar son fils, car Aaron mourrait ici sur la montagne de Hor. C’est ce qui se passa, Aaron mourut et Moïse et Éléazar descendirent de la montagne. L’assemblée pleura Aaron 30 jours. 

Chapitre 21 Conquête des Amoréens

 Le roi d’Arad, Cananéen, qui habitait le midi, apprit qu’Israël venait par le chemin d’Atharim. Il le combattit et emmena des prisonniers. Alors Israël demanda de l’aide à L’Éternel. L’Éternel entendit leur voix, et livra les Cananéens. Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d’Édom. Le peuple s’impatienta en route, et critiquèrent Dieu et Moïse: Pourquoi les avoir libérer pour qu’ils vivent dans le désert sans eaux et nourritures. Dieu envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils le mordirent et beaucoup mourut. Le peuple s’excusa auprès de Moïse de l’avoir critiqué lui et Dieu, et d’éloigner les serpents. Dieu dit à Moïse de se faire un serpent brûlant, de le placer sur une perche et ceux qui auront été mordu, le regarderont et conserveront la vie. 

Les enfants d’Israël partirent, et ils campèrent à Oboth. Ils partirent d’Oboth et ils campèrent à Ijjé Abarim, dans le désert qui est vis-à-vis de Moab, vers le soleil levant. De là ils partirent, et ils campèrent dans la vallée de Zéred. puis partirent, et campèrent de l’autre côté de l’Arnon, qui coule dans le désert en sortant du territoire des Amoréens; car l’Arnon est la frontière de Moab, entre Moab et les Amoréens. C’est pourquoi il est dit dans le livre des Guerres de l’Éternel: …Vaheb en Supha, et les torrents de l’Arnon, et le cours des torrents, qui s’étend du côté d’Ar et touche à la frontière de Moab. De là ils allèrent à Beer. Où Dieu leur donna de l’eau. Du désert ils allèrent à Matthana; de Matthana, à Nahaliel; de Nahaliel, à Bamoth; de Bamoth, à la vallée qui est dans le territoire de Moab, au sommet du Pisga, en regard du désert.

Israël envoya des messagers à Sihon, roi des Amoréens, pour lui demander la même chose qu’au roi Édom, qu’il passe par son pays sur la route royale, qu’ils ne prendront rien d’autre. Sihon refusa et vint à leur rencontre  à Jahats et le combattit. Israël le frappa du tranchant de l’épée et s’empara de son pays depuis l’Arnon jusqu’au Jabbok, jusqu’à la frontière des enfants d’Ammon; car la frontière des enfants d’Ammon était fortifiée. Israël prit toutes les villes, et s’établit dans toutes les villes des Amoréens, à Hesbon et dans toutes les villes de son ressort.

Il est sorti un feu de Hesbon, Une flamme de la ville de Sihon; Elle a dévoré Ar Moab, Les habitants des hauteurs de l’Arnon. Israël s’établit dans le pays des Amoréens. Moïse envoya reconnaître Jaezer; et ils prirent les villes de son ressort, et chassèrent les Amoréens qui y étaient. Ils changèrent ensuite de direction, et montèrent par le chemin de Basan.

Og, roi de Basan, sortit à leur rencontre, avec tout son peuple, pour les combattre à Édréi. Et Israël le battit, lui et ses fils, et tout son peuple, sans en laisser échapper un seul, et il s’empara de son pays.

Chapitre 22 Balak et Balaam

Les enfants d’Israël partirent, et ils campèrent dans les plaines de Moab, au delà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu’Israël avait fait aux Amoréens. Et Moab fut très effrayé en face d’un peuple aussi nombreux, il fut saisi de terreur en face des enfants d’Israël.  Balak, fils de Tsippor, était alors roi de Moab. Il envoya des messagers auprès de Balaam, fils de Beor, à Pethor sur le fleuve, dans le pays des fils de son peuple, afin de le prévenir et lui demander de l’aide. Les anciens de Moab et les anciens de Madian partirent, ayant avec eux des présents pour le devin. Ils arrivèrent auprès de Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak. Balaam les invita a passer la nuit, avant de donner sa réponse. Dieu lui dit de ne pas attaquer le peuple d’Israël car il était béni. Balam le lendemain prévint les anciens de Moab qu’ils ne les aideraient pas à attaquer ce peuple car Dieu refusait. Balak envoya de nouveau chefs pour le convaincre de maudire ce peuple. Balam leur demanda de rester la nuit et il leur donnerait sa réponse dès que Dieu aurait donné la sienne. Dieu lui donna sa réponse dans la nuit, il lui dit d’y aller mais qu’il devra faire ce qu’il lui dira. Balaam se leva le matin sella son ânesse et partit avec les chefs de Moab, Dieu se mit en colère et se plaça sur le chemin, l’ânesse vit l’ange de Dieu qui se tenait sur le chemin, elle se détourna du chemin et alla dans les champs mais Balaam la frappa pour la ramener sur le chemin. L’ange se plaça dans un sentier entre les vignes où se trouvait de chaque côté un mur, l’ânesse le vit et se serra contre le mur, Balaam la frappa de nouveau. L’ange se mit dans un endroit impossible à détourner, et l’ânesse s’abattit sous Balaam qui la frappa. Dieu ouvrit la bouche de l’ânesse et lui demanda pourquoi il l’avait frappé trois fois. Balaam lui répondit que c’est parce qu’elle se moquait de lui et s’il l’avait une épée il l’aurait déjà tué, elle lui répondit qu’il l’a connaissait depuis des années, s’était t’elle déjà moqué de lui ? , il répondit non. Dieu ouvrit les yeux de Balaam et il vit l’ange et il s’inclina et se prosterna. L’ange lui demanda pourquoi il avait frappé son ânesse, elle l’avait vu et elle s’était détourné trois fois déjà, Balaam répondit qu’il ne savait pas que c’était lui, et qu’il ferait demi tour s’il désapprouvait. L’ange lui dit de retourner vers Balak et lui répéter les paroles qu’il lui dirait. Balak alla à la rencontre de Balaam et ils allèrent à Kirjath Hutsoth. Il sacrifia des boeufs et des brebis qu’il envoya à Balaam et aux chefs qui étaient avec lui. Il prit Balaam et le fit monter à Bamoth Baal d’où Balaam vit une partie du peuple. 

Chapitre23 Dieu parle à travers Balaam

Balaam demanda à Balak de lui bâtir sept autels, et de lui préparer ici sept taureaux et sept béliers. Balam laissa Balak près de son holocauste, et Dieu vint à sa rencontre, il lui dit de retourner voir Balak,  il parlerait à travers sa bouche. Il revint près de Balak et tous les chefs de Moab, il prononça son oracle. Balaam prononça son oracle, et dit: Balak m’a fait descendre d’Aram, Le roi de Moab m’a fait descendre des montagnes de l’Orient. -Viens, maudis-moi Jacob! Viens, sois irrité contre Israël! Comment maudirais-je celui que Dieu n’a point maudit? Comment serais-je irrité quand l’Éternel n’est point irrité? Je le vois du sommet des rochers, Je le contemple du haut des collines: C’est un peuple qui a sa demeure à part, Et qui ne fait point partie des nations. Qui peut compter la poussière de Jacob, Et dire le nombre du quart d’Israël? Que je meure de la mort des justes, Et que ma fin soit semblable à la leur!

Balak demanda à Balaam ce qu’il lui avait fait, il l’avait pris pour maudire son ennemi, mais il l’avait bénis! Balaam lui avoua que Dieu parlait à travers lui. Balak l’amena au cham de Tsophim, sur le sommet du Pisga, il bâtit sept autels et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel. Balaam le laissa là près de son holocauste et partit à la rencontre de Dieu. Dieu lui mit des paroles dans sa bouche et il revient vers Balak, il lui dit qu’il ne voyait point d’iniquité en Jacob, d’injustice en Israël, il les avait aidé à sortir d’Égypte, il en fit leur éloge. Balak lui demanda de ne pas le maudire, mais de ne pas le bénir non plus. Balaam lui dit qu’il ferai tout ce que l’Éternel lui dit. 

Balak l’amena sur le sommet du Peor, pour que Dieu change d’avis et maudisse ce peuple. Il fit la même chose que les fois précédentes, les autels, et l’holocauste. 

Chapitre 24 Balaam prédit l’avenir

 Balaam vit que l’Éternel bénissait Israël, et il n’alla point comme les autres fois, à sa rencontre; il tourna son visage du côté du désert. Balaam leva les yeux, et vit Israël campé selon ses tribus. Alors l’esprit de Dieu fut sur lui. Balaam , bénit le peuple d’Israël, Balak se mit en colère contre lui, il était prêt à lui donner tout ce qu’il voulait pour maudire ce peuple, et Balaam refusait et au contraire le bénissait. Balaam annonça ce que ce peuple fera à son peuple dans le futur: Israël percera les flancs de Moab, abattra tous les enfants de Seth, se rendra maître d’Édom et de Séir ses ennemis. Amalek est la première des nations, mais sera un jour détruit. Les Kéniens leur demeure est solide et posé sur le roc. Le kénien sera chassé quand l’Assyrien l’emmènera captif. Des navires viendront de Kittim, ils humilieront l’Assyrien et l’Hébreu et lui aussi sera détruit. Balaam se leva, partit, et retourna chez lui. Balak s’en alla aussi de son côté.

Chapitre 25 Israël et Moab se rapprochent

Israël demeurait à Sittim; et le peuple commençait à fréquenter les filles de Moab. Elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux qui mangea, et se prosterna devant leurs dieux. Israël s’attacha à Baal Peor, alors Dieu se mit en colère contre eux. Dieu demanda à Moïse de pendre en face du soleil, tous les chefs du peuple. 

Moïse répéta aux juges d’Israël, de tuer ceux qui se sont attachés à Baal Peor. Un homme vint et amena sous les yeux de l’assemblée, une Madianite. Phinée fil d’Éléazar, se leva de l’assemblée, prit une lance dans sa main et suivit l’homme dans sa tente pour le transpercer lui et la femme par le bas ventre. Vingt-quatre mille enfants d’Israël moururent de la plaie. 

Dieu dit à Moïse qu’il voulait créer une alliance de paix avec Phinées car il avait détourné sa fureur, en faisant lui le travail que Dieu voulait, il n’a pas eut à consumer les enfants d’Israël. 

L’homme d’Israël, qui fut tué avec la Madianite, s’appelait Zimri, fils de Salu; il était chef d’une maison paternelle des Siméonites. La Madianite, s’appelait Cozbi, fille de Tsur, chef des peuplades issues d’une maison paternelle en Madian. Dieu demanda à Moïse de traiter les Madianites ennemis et de tous les tuer; car ils les avaient séduit par leurs ruses, dans l’affaire de Peor et de Cozbi, fille d’un chef de Madian. 

Chapitre 26 Recensement des enfants d’Israël

A la suite de cette plaie, l’Éternel demanda à Moïse et à Éléazar de faire le recensement des enfants d’Israël de plus de vingt ans, selon les maisons de leurs pères et en état de porter des armes. 
Le recensement se fit dans les plaines de Moab près du Jourdain vis à vis de Jéricho. 

Ruben, premier-né d’Israël. Fils de Ruben: Hénoc de qui descend la famille des Hénokites; Pallu, de qui descend la famille des Palluites;
Hetsron, de qui descend la famille des Hetsronites; Carmi, de qui descend la famille des Carmites. Ce sont là les familles des Rubénites: ceux dont on fit le dénombrement furent quarante-trois mille sept cent trente. –

Fils de Pallu: Éliab. Fils d’Éliab: Nemuel, Dathan et Abiram. C’est ce Dathan et cet Abiram, qui étaient de ceux que l’on convoquait à l’assemblée, et qui se soulevèrent contre Moïse et Aaron, dans l’assemblée de Koré, lors de leur révolte contre l’Éternel.  La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec Koré, quand moururent ceux qui s’étaient assemblés, et que le feu consuma les deux cent cinquante hommes: ils servirent au peuple d’avertissement.

Les fils de Koré ne moururent pas. Fils de Siméon, selon leurs familles: de Nemuel descend la famille des Nemuélites; de Jamin, la famille des Jaminites; de Jakin, la famille des Jakinites; de Zérach, la famille des Zérachites; de Saül, la famille des Saülites. Ce sont là les familles des Siméonites; vingt-deux mille deux cents.

Fils de Gad, selon leurs familles: de Tsephon descend la famille des Tsephonites; de Haggi, la famille des Haggites; de Schuni, la famille des Schunites; d’Ozni, la famille des Oznites; d’Éri, la famille des Érites; d’Arod, la famille des Arodites; d’Areéli, la famille des Areélites.  Ce sont là les familles des fils de Gad, d’après leur dénombrement: quarante mille cinq cents.

Fils de Juda: Er et Onan; mais Er et Onan moururent au pays de Canaan. Voici les fils de Juda, selon leurs familles: de Schéla descend la famille des Schélanites; de Pérets, la famille des Péretsites; de Zérach, la famille des Zérachites. Les fils de Pérets furent: Hetsron, de qui descend la famille des Hetsronites; Hamul, de qui descend la famille des Hamulites. Ce sont là les familles de Juda, d’après leur dénombrement: soixante-seize mille cinq cents.

Fils d’Issacar, selon leurs familles: de Thola descend la famille des Tholaïtes; de Puva, la famille des Puvites; de Jaschub, la famille des Jaschubites; de Schimron, la famille des Schimronites. Ce sont là les familles d’Issacar, d’après leur dénombrement: soixante quatre mille trois cents.

Fils de Zabulon, selon leurs familles: de Séred descend la famille des Sardites; d’Élon, la famille des Élonites; de Jahleel, la famille des Jahleélites.  Ce sont là les familles des Zabulonites, d’après leur dénombrement: soixante mille cinq cents.

Fils de Joseph, selon leurs familles: Manassé et Éphraïm. Fils de Manassé: de Makir descend la famille des Makirites. -Makir engendra Galaad. De Galaad descend la famille des Galaadites. Voici les fils de Galaad: Jézer, de qui descend la famille des Jézerites; Hélek, la famille des Hélekites; Asriel, la famille des Asriélites; Sichem, la famille des Sichémites; Schemida, la famille des Schemidaïtes; Hépher, la famille des Héphrites. Tselophchad, fils de Hépher, n’eut point de fils, mais il eut des filles. Voici les noms des filles de Tselophchad: Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirsta.  Ce sont là les familles de Manassé, d’après leur dénombrement: cinquante-deux mille sept cents.

Voici les fils d’Éphraïm, selon leurs familles: de Schutélach descend la famille des Schutalchites; de Béker, la famille des Bakrites; de Thachan, la famille des Thachanites. -Voici les fils de Schutélach: d’Éran est descendue la famille des Éranites. Ce sont là les familles des fils d’Éphraïm, d’après leur dénombrement: trente-deux mille cinq cents. Ce sont là les fils de Joseph, selon leurs familles.

Fils de Benjamin, selon leurs familles: de Béla descend la famille des Balites; d’Aschbel, la famille des Aschbélites; d’Achiram, la famille des Achiramites; de Schupham, la famille des Schuphamites; de Hupham, la famille des Huphamites. – Les fils de Béla furent: Ard et Naaman. D’Ard descend la famille des Ardites; de Naaman, la famille des Naamanites. Ce sont là les fils de Benjamin, selon leurs familles et d’après leur dénombrement; quarante-cinq mille six cents.

Voici les fils de Dan, selon leurs familles: de Schucham descend la famille des Schuchamites. Ce sont là les familles de Dan, selon leurs familles. Total pour les familles des Schuchamites, d’après leur dénombrement: soixante-quatre mille quatre cents.

Fils d’Aser, selon leurs familles: de Jimna descend la famille des Jimnites; de Jischvi, la famille des Jischvites; de Beria, la famille des Beriites.  Des fils de Beria descendent: de Héber, la famille des Hébrites; de Malkiel, la famille des Malkiélites. Le nom de la fille d’Aser était Sérach. Ce sont là les familles des fils d’Aser, d’après leur dénombrement: cinquante-trois mille quatre cents.

Fils de Nephthali, selon leurs familles: de Jahtseel descend la famille des Jahtseélites; de Guni, la famille des Gunites; de Jetser, la famille des Jitsrites; de Schillem, la famille des Schillémites. Ce sont là les familles de Nephthali, selon leurs familles et d’après leur dénombrement: quarante-cinq mille quatre cents.

Tels sont ceux des enfants d’Israël dont on fit le dénombrement: six cent un mille sept cent trente.

Dieu dit à Moïse de partager le pays entre eux, à ceux qui sont plus nombreux, il donnera une portion plus grande et ceux qui sont moins nombreux auront une portion plus petite, et le partage se fera par le sort, ils recevront en propriété selon les noms des tribus de leurs pères.  

Voici les Lévites dont on fit le dénombrement, selon leurs familles: de Guerschon descend la famille des Guerschonites; de Kehath, la famille des Kehathites; de Merari, la famille des Merarites.

Voici les familles de Lévi: la famille des Libnites, la famille des Hébronites, la famille des Machlites, la famille des Muschites, la famille des Korites. Kehath engendra Amram.

Le nom de la femme d’Amram était Jokébed, fille de Lévi, laquelle naquit à Lévi, en Égypte; elle enfanta à Amram: Aaron, Moïse, et Marie, leur soeur.

Aaron eut 4 enfants: Nadab et Abihu, Éléazar et Ithamar. Nadab et Abihu moururent, devant Dieu.

Tous les mâles au dessus de l’âge d’un mois, étaient au nombre de Vingt trois mille, ils n’ont pas fait parti du recensement des enfants d’Israël car ils n’eurent aucune possession. Parmi eux, il n’y avait aucun des enfants d’Israël dont Moïse et le sacrificateur Aaron avaient fait le dénombrement dans le désert de Sinaï. Car l’Éternel avait dit: ils mourront dans le désert, et il n’en restera pas un, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun.

Chapitre 27 Successeur de Moïse

Les filles de Tselophchad, fils de Hépher, fils de Galaad, fils de Makir, fils de Manassé, des familles de Manassé, fils de Joseph, et dont les noms étaient Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirsta, se présentèrent devant Moïse, le sacrificateur Éléazar, les princes et toute l’assemblée à l’entrée de la tente d’assignation. Elles se plaignaient du fait que leur père était mort dans le désert, il n’avait point de fils, il ne faisait pas parti de l’assemblée de Koré qui s’était révolté contre Dieu, elles voulaient savoir pourquoi il avait été mis à l’écart de l’assemblée, est ce parce qu’il n’avait pas de fils? Moïse en parla à Dieu qui donna raison aux filles. Il ordonna de leur donner en héritage une possession aux frère de leur père et l’héritage de leur père passera par elles. Si un homme meurt sans laisser de fils, l’héritage passera à sa fille, s’il n’a pas de fille, l’héritage sera donné à ses frères, s’il n’a pas de frère, cela ira aux frères de son père, sinon au plus proche parent dans sa famille. 

LÉternel demanda à Moïse de monter sur la montage d’Abarim et d’observer le pays qu’il donne aux enfants d’Israël, il sera accueilli auprès de son peuple comme Aaron son frère. Il devait trouver son successeur pour que son peuple ne soit pas comme des brebis sans leur berger. Il lui conseilla de Prendre Josué, fils de Nun, il posera sa main sur lui et il le placera devant le sacrificateur Éléazar et toute l’assemblée et Moïse lui donnera des ordres. 

Chapitre 28 La Pâque

L’Éternel demanda à Moïse que les enfants d’Israël lui présentent le jour du sabbat, deux agneaux d’un an sans défaut , un agneau le matin, un agneau entre les deux soirs et comme offrande un dixième d’épha de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d’huile d’olives concassées. En début de mois, ils offriront en holocauste deux jeunes taureaux, un bélier, et sept d’agneau d’un an sans défaut. Comme offrande pour chaque taureau, trois dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile; comme offrande pour le bélier, deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile; comme offrande pour chaque agneau, un dixième de fleur de farine pétrie à l’huile. Les libations seront d’un demi-hin de vin pour un taureau, d’un tiers de hin pour un bélier, et d’un quart de hin pour un agneau. 

Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera la Pâque. Le quinzième jour de ce mois sera un jour de fête. On mangera pendant sept jours des pains sans levain. Le premier jour, il y aura une sainte convocation: personne ne devra travailler.

Chapitre 29 Organisation de la Pâque

Le premier jour du septième mois, ce sera une sainte convocation qui commencera au son des trompettes, et personne ne travaillera. Ils offriront en holocauste un jeune taureau, un bélier et sept agneaux d’un an sans défaut, accompagné d’une offrande de fleur de farine pétrie à l’huile, trois dixièmes pour le taureau, deux dixièmes pour le bélier, et un dixième pour chacun des sept agneaux. Ils offriront un bouc en sacrifice d’expiation, afin de faire pour eux l’expiation.

Le dixième jour de ce septième mois, ils auront une sainte convocation, et ils humilieront leurs âmes: ils ne travailleront pas. Ils offriront l’holocauste et y joindront l’offrande, ils offriront un bouc en sacrifice d’expiation.

Le quinzième jour du septième mois, ils auront une sainte convocation: ne travailleront pas. Ils feront la fête en l’honneur de Dieu pendant sept jours. Ils offriront en holocauste un sacrifice consumé par le feu: treize jeunes taureaux, et chaque jours avec les taureaux: deux béliers, et quatorze agneaux d’un an sans défaut. Ils y joindront l’offrande de fleur de farine pétrie à l’huile, trois dixièmes pour chacun des treize taureaux, deux dixièmes pour chacun des deux béliers, et un dixième pour chacun des quatorze agneaux. Le second jour, ils offriront douze jeunes taureaux sans défaut, avec l’offrande et les libations pour les taureaux, selon leur nombre. Le troisième jour, ils offriront onze taureaux, d’un an sans défaut, avec l’offrande et les libations pour les taureaux, selon leur nombre. Le quatrième jour, ils offriront dix taureaux d’un an sans défaut, avec l’offrande et les libations pour les taureaux,selon leur nombre. Le cinquième jour, ils offriront neuf taureaux, d’un an sans défaut, avec l’offrande et les libations pour les taureaux selon leur nombre, d’après les règles établies. Le sixième jour, ils offriront huit taureaux d’un an sans défaut, avec l’offrande et les libations pour les taureaux selon leur nombre, d’après les règles établies. Le septième jour, ils offriront sept taureaux d’un an sans défaut, avec l’offrande et les libations pour les taureaux, les béliers et les agneaux, selon leur nombre. . – Le huitième jour, ils auront une assemblée solennelle: ils ne travailleront pas. Ils offriront en holocauste un taureau avec l’offrande et les libations pour le taureau, le bélier et les agneaux, selon leur nombre. Chaque jour du premier au huitième, ils offriront un bouc en sacrifice d’expiation, outre l’holocauste perpétuel, l’offrande et la libation.

Chapitre 30 Lois des femmes avec leurs pères ou maris

Moïse donna aux chefs des tribus des enfants d’Israël les lois suivantes :

  • Lorsqu’un homme fera un voeu à l’Éternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il fera ce qu’il aura promis.
  • Lorsqu’une jeune femme vivant toujours chez son père, fait un voeu à l’Éternel, qu’elle se liera par une promesse, et que son père en aura connaissance, si son père garde le silence pour elle, son voeu sera validé; mais si son père le désapprouve, le voeu n’aura aucune valeur, Dieu lui pardonnera, car son père ne l’aura pas accepté.
  • Lorsqu’elle sera mariée, C’est le mari qui pourra approuver ou désapprouver  le voeu lorsqu’il en aura connaissance. Si son mari garde le silence le voeu sera valable. s’il le désapprouve, il annulera le voeu et l’Éternel lui pardonnera. Son mari peut ratifier et annuler tout voeu, tout serment par lequel elle s’engage à mortifier sa personne.
  • Le voeu d’une femme veuve ou répudiée, l’engagement quelconque par lequel elle se sera liée, sera valable pour elle.

Telles sont les lois que l’Éternel prescrivit à Moïse, entre un mari et sa femme ou entre un père et sa fille.

Chapitre 31 Combat contre les Madians

L’Éternel ordonna à Moïse de venger les enfants d’Israël des Madianites, il sera ensuite recueilli auprès de son peuple. Moïse commanda au peuple que 1000 hommes par tribu s’équipent d’arme et s’attaquent aux madian pour venger Dieu. Comme il y avait 12 princes, il y eut 12 000 hommes. 
Le fils du sacrificateur Éléazar , Phinées portait les instruments sacrés et les trompettes retentissantes. 

Les 12 000 hommes tuèrent tous les mâles, les rois de Madian et les autres “Évi, Rékem, Tsur, Hur, et Réa ainsi que Balaam fils de Beor. Ils firent prisonnières les femmes Madianites avec leurs petits enfants et pillèrent tout leur bétail, tout leurs troupeaux et toutes leurs richesses. Ils incendièrent toutes les villes qu’ils habitaient, ils prirent toutes les dépouilles, le butin, les personnes et bestiaux, ils ramenèrent tout à Moïse, au sacrificateur Éléazar et à l’assemblée qui campaient dans les plaines de Moab près du Jourdain, vis à vis de Jéricho. Moïse se mit en colère de voir qu’ils avaient laissé en vie toutes les femmes, alors que c’était elles qui avaient entrainé les mâles à se détourner de Dieu. Il ordonna de tuer tous les garçon parmi les enfants, et toutes les femmes qui avaient couché avec un homme, mais de garder les vierges pour eux. Comme certains avaient touché un mort, ils durent camper hors du camp pendant sept jours, se purifier le troisième et septième jour, eux et leurs prisonniers, puis ils pourront revenir au camp. 

Le sacrificateur Éléazar commanda aux soldats l’or, l’argent, l’airain, le fer, l’étain et le plomb, tout objet qui peut aller au feu, passeront au feu pour le rendre pur, mais c’est l’eau de purification qui purifiera tout ce qui ne peut aller au feu. 

Dieu demanda à Moïse et Éléazar de compter le butin, les personnes et bestiaux prit et de partager le butin entre les combattants et l’assemblée, en prélevant une portion des soldats pour Dieu qui le donnera à Éléazar, 1 sur 500 ans parmi le bétail, ou des personnes. Sur la moitié qui revient à l’assemblée sera pris 1 sur 50 de bétail ou personnes qui sera donné aux Lévites qui gardent le tabernacle. 

Le butin, reste du pillage de ceux qui avaient fait partie de l’armée, était de six cent soixante-quinze mille brebis, soixante-douze mille boeufs, soixante et un mille ânes, et trente-deux mille personnes ou femmes qui n’avaient point connu la couche d’un homme. –  La moitié, formant la part de ceux qui étaient allés à l’armée, fut de trois cent trente-sept mille cinq cents brebis, dont six cent soixante-quinze pour Éléazar; trente-six mille boeufs, dont soixante-douze pour Éléazar; trente mille cinq cents ânes, dont soixante et pour Éléazar; et seize mille personnes, dont trente-deux pour Éléazar. 

Les commandants et chefs des milliers et de centaines de l’armée s’approchèrent de Moïse, pour lui dire qu’ils apportaient une offrande : objets d’or, bijoux pour l’expiation. Tout l’or pesait seize mille sept cent cinquante sicles, les hommes de l’armée gardèrent leur part du butin. Moïse et Éléazar gardèrent l’or dans la tente d’assignation comme souvenir de l’assemblée.

Chapitre 32 Partage des pays

Les fils de Ruben et les fils de Gad avaient un énorme troupeau, ils demandèrent à Moïse, au Sacrificateur Éléazar et aux princes de l’assemblée s’ils pouvaient avoir le pays de Jaezer et le pays de Galaad, s’ils avaient trouvé grâce à leurs yeux, Moïse devait accordée à ses serviteurs et ne pas leur faire passer le Jourdain. 
Moïse leur demanda si leurs frères iraient à la guerre et eux resteraient t’ils ici? s’ils décourageraient les enfants d’Israël de passer dans le pays que l’Éternel leur donne? Il expliqua que c’est ce qu’avaient fait leurs pères Kadès Barnéa  pour examiner le pays, ils montèrent jusqu’à Eschcol et après avoir vu le pays ils découragèrent les enfants d’Israël d’y aller; L’Éternel se mit en colère et ces enfants ne verront pas le pays qu’il voulait leur donner, excepté Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, Josué fils de Nun; Dieu les fit errer dans le désert 40 ans jusqu’à l’anéantissement de toute cette génération qui avait mis Dieu en colère; Et eux comptaient prendre la place de leur père et risquer la colère de Dieu et de laisser Israël au désert. 
Ils proposèrent d’accompagner les enfants d’Israël dans leur pays, et qu’ils ne retourneraient pas dans leurs maisons avant que tous aient pris possession de leur héritage. Moïse accepta, à condition qu’ils tiennent parole sinon la colère de Dieu s’abattra sur eux. Les fils de Gad et Ruben dirent que leur petits enfants, leurs femmes et les troupeaux resteront dans les villes de Galaad, et eux partiront combattre pour la guerre pour Dieu. 

Moïse donna aux fils de Gad et aux fils de Ruben, et à la moitié de la tribu de Manassé, fils de Joseph, le royaume de Sihon, roi des Amoréens, et le royaume d’Og, roi de Basan, le pays avec ses villes, avec les territoires des villes du pays tout alentour.

Les fils de Gad bâtirent Dibon, Atharoth, Aroër, Athroth Schophan, Jaezer, Jogbeha, Beth Nimra et Beth Haran, villes fortes, et ils firent des parcs pour les troupeaux.

Les fils de Ruben bâtirent Hesbon, Élealé et Kirjathaïm, Nebo et Baal Meon, dont les noms furent changés, et Sibma, et ils donnèrent des noms aux villes qu’ils bâtirent.

Les fils de Makir, fils de Manassé, marchèrent contre Galaad, et s’en emparèrent; ils chassèrent les Amoréens qui y étaient.

Moïse donna Galaad à Makir, fils de Manassé, qui s’y établit. Jaïr, fils de Manassé, prit les bourgs et les appela Jaïr. Nobach prit Kenath avec les villes et l’appela Nobach, d’après son nom.

Chapitre 33 Les étapes du voyages dans le désert

Moïse et Aaron conduisirent les enfants d’Israël, dès la sortie d’Égypte, selon leur corps d’armée. Moïse écrivit leurs marches : Ils partirent de Ramsès le premier mois, le quinzième jour du premier mois. Le lendemain de la Pâque, les enfants d’Israël sortirent la main levée, à la vue de tous les Égyptiens. Les Égyptiens enterraient ceux que l’Éternel avait frappés parmi eux, tous les premiers-nés. Les enfants d’Israël partirent de Ramsès, et campèrent à Succoth. Puis ils partirent et campèrent à Étham, qui est à l’extrémité du désert. Ils allèrent ensuite vers Pi Hahiroth, vis-à-vis de Baal Tsephon, et campèrent devant Migdol. Ils partirent de devant Pi Hahiroth, et passèrent au milieu de la mer dans la direction du désert; ils firent trois journées de marche dans le désert d’Étham, et campèrent à Mara. De Mara, ils marchèrent vers Élim; il y avait à Élim douze sources d’eau et soixante-dix palmiers: ce fut là qu’ils campèrent. D’Élim, ils campèrent près de la mer Rouge. De la mer Rouge, ils campèrent dans le désert de Sin. Ils partirent du désert de Sin, et campèrent à Dophka. Ils partirent de Dophka, et campèrent à Alusch. Ils partirent d’Alusch, et campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d’eau à boire. Ils partirent de Rephidim, et campèrent dans le désert de Sinaï. Ils partirent de désert du Sinaï, et campèrent à Kibroth Hattaava. Ils partirent de Kibroth Hattaava, et campèrent à Hatséroth. Ils partirent de Hatséroth, et campèrent à Rithma. Ils partirent de Rithma, et campèrent à Rimmon Pérets. Ils partirent de Rimmon Pérets, et campèrent à Libna. Ils partirent de Libna, et campèrent à Rissa. Ils partirent de Rissa, et campèrent à Kehélatha. Ils partirent de Kehélatha, et campèrent à la montagne de Schapher. Ils partirent de la montagne de Schapher, et campèrent à Harada. Ils partirent de Harada, et campèrent à Makhéloth. Ils partirent de Makhéloth, et campèrent à Tahath. Ils partirent de Tahath, et campèrent à Tarach. Ils partirent de Tarach, et campèrent à Mithka. Ils partirent de Mithka, et campèrent à Haschmona. Ils partirent de Haschmona, et campèrent à Moséroth. Ils partirent de Moséroth, et campèrent à Bené Jaakan. Ils partirent de Bené Jaakan, et campèrent à Hor Guidgad. Ils partirent de Hor Guidgad, et campèrent à Jothbatha. Ils partirent de Jothbatha, et campèrent à Abrona. Ils partirent d’Abrona, et campèrent à Etsjon Guéber. Ils partirent d’Etsjon Guéber, et campèrent dans le désert de Tsin: c’est Kadès.  Ils partirent de Kadès, et campèrent à la montagne de Hor, à l’extrémité du pays d’Édom. 

Le sacrificateur Aaron monta sur la montagne de Hor, suivant l’ordre de l’Éternel; et il y mourut, la quarantième année après la sortie des enfants d’Israël du pays d’Égypte, le cinquième mois, le premier jour du mois. Aaron était âgé de cent vingt-trois ans lorsqu’il mourut sur la montagne de Hor. 

Le roi d’Arad, Cananéen, qui habitait le midi du pays de Canaan, apprit l’arrivée des enfants d’Israël. Ils partirent de la montagne de Hor, et campèrent à Tsalmona. Ils partirent de Tsalmona, et campèrent à Punon. Ils partirent de Punon, et campèrent à Oboth. Ils partirent d’Oboth, et campèrent à Ijjé Abarim, sur la frontière de Moab. Ils partirent d’Ijjé Abarim, et campèrent à Dibon Gad. Ils partirent de Dibon Gad, et campèrent à Almon Diblathaïm. Ils partirent d’Almon Diblathaïm, et campèrent aux montagnes d’Abarim, devant Nebo. Ils partirent des montagnes d’Abarim, et campèrent dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Ils campèrent près du Jourdain, depuis Beth Jeschimoth jusqu’à Abel Sittim, dans les plaines de Moab.

L’Éternel parla à Moïse dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho. Il lui demanda de chasser tous les habitants du pays de Canaan, de détruire leur idoles de pierre, leurs images de fontes, leurs hauts lieux. Il souhaitait que les enfants d’Israël prennent possession du pays, qu’ils le partagent par le sort, selon leurs familles. Les familles les plus grandes auront une portion plus grande, ceux qui sont plus petites, auront une portion plus petite. Ils ne devaient épargner aucun habitants du pays, s’ils en laissaient vivre, leurs ennemis seraient comme des épines dans leurs yeux et des aiguillons à leurs côtés et Dieu les puniraient. 

Chapitre 34 Les limites du pays de Canaan

L’Éternel donna les limites du pays de Canaan à Moïse qui le transmit aux enfants d’Israël, qu’ils devront partager aux neuf tribus et à la demi-tribu:

  •  Le côté du midi commencera au désert de Tsin près d’Édom. Ainsi, votre limite méridionale partira de l’extrémité de la mer Salée, vers l’orient; elle tournera au sud de la montée d’Akrabbim, passera par Tsin, et s’étendra jusqu’au midi de Kadès Barnéa; elle continuera par Hatsar Addar, et passera vers Atsmon; depuis Atsmon, elle tournera jusqu’au torrent d’Égypte, pour aboutir à la mer. Votre limite occidentale sera la grande mer.
  • Voici quelle sera votre limite septentrionale: à partir de la grande mer, vous la tracerez jusqu’à la montagne de Hor; depuis la montagne de Hor, vous la ferez passer par Hamath, et arriver à Tsedad; elle continuera par Ziphron, pour aboutir à Hatsar Énan.
  • Vous tracerez votre limite orientale de Hatsar Énan à Schepham; elle descendra de Schepham vers Ribla, à l’orient d’Aïn; elle descendra, et s’étendra le long de la mer de Kinnéreth, à l’orient; elle descendra encore vers le Jourdain, pour aboutir à la mer Salée. 

La tribu des fils de Ruben et la tribu des fils de Gad ont pris leur héritage, selon les maisons de leurs pères; la demi-tribu de Manassé a aussi pris son héritage en deçà du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.

L’Éternel donna à Moïse les noms des hommes qui feront le partage du pays: Le sacrificateur Éléazar, Josué fils de Nun et un prince de chaque tribu.

  • Pour la tribu de Juda: Caleb, fils de Jephunné;
  • Pour la tribu des fils de Siméon: Samuel, fils d’Ammihud;
  • Pour la tribu de Benjamin: Élidad, fils de Kislon;
  • Pour la tribu des fils de Dan: le prince Buki, fils de Jogli;
  • Pour les fils de Joseph,
  • Pour la tribu des fils de Manassé: le prince Hanniel, fils d’Éphod; 
  • Pour la tribu des fils d’Éphraïm: le prince Kemuel, fils de Schiphtan;
  • Pour la tribu des fils de Zabulon: le prince Élitsaphan, fils de Parnac;
  • Pour la tribu des fils d’Issacar: le prince Paltiel, fils d’Azzan;
  • Pour la tribu des fils d’Aser: le prince Ahihud, fils de Schelomi;
  • Pour la tribu des fils de Nephthali: le prince Pedahel, fils d’Ammihud.

Chapitre 35 Un meurtrier 

(Le vengeur du sang il semblerait que se soit un juge et la ville refuge serait une prison…)

L’Éternel ordonna à Moïse, dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho, d’accorder aux Lévites des villes où ils puissent habiter et des banlieues pour leur bétail, leur biens et leurs animaux. Les banlieues des villes données aux Lévites auront à partir du mur, deux mille coudées tout autour. Parmi les villes données aux Lévites, il y aura six villes de refuge où pourra s’enfuir le meurtrier, et quarante-deux autres villes. Total des villes données aux Lévites: 48 avec leurs banlieues. 

L’Éternel dit à Moïse qui transmit aux enfants d’Israël qu’au Pays de Canaan, ils devront établir des villes et des villes refuges où pourra s’enfuir le meurtrier qui aura tué quelqu’un involontairement. Ces villes serviront de refuge afin que le meurtrier ne soit point mis à mort avant d’avoir comparu devant l’assemblée pour être jugé.

Des villes données, six seront pour vous des villes de refuge, trois villes seront données au delà du Jourdain, trois villes seront dans le pays de Canaan. 

  • Si un homme frappe son prochain avec un instrument de fer, et que la mort en soit la suite, c’est un meurtrier: le meurtrier sera puni de mort. 
  • S’il le frappe, tenant à la main une pierre qui puisse causer la mort, et que la mort en soit la suite, c’est un meurtrier: le meurtrier sera puni de mort.
  • S’il le frappe, tenant à la main un instrument de bois qui puisse causer la mort, et que la mort en soit la suite, c’est un meurtrier: le meurtrier sera puni de mort. Le vengeur du sang fera mourir le meurtrier; quand il le rencontrera, il le tuera.
  • Si un homme pousse son prochain par un mouvement de haine, ou s’il jette quelque chose sur lui avec préméditation, et que la mort en soit la suite, ou s’il le frappe de sa main par inimitié, et que la mort en soit la suite, celui qui a frappé sera puni de mort, c’est un meurtrier: le vengeur du sang tuera le meurtrier, quand il le rencontrera.
  • Mais si un homme pousse son prochain subitement et non par inimitié, ou s’il jette quelque chose sur lui sans préméditation, ou s’il fait tomber sur lui par mégarde une pierre qui puisse causer la mort, et que la mort en soit la suite, sans qu’il ait de la haine contre lui et qu’il lui cherche du mal.

Voici les lois d’après lesquelles l’assemblée jugera entre celui qui a frappé et le vengeur du sang. L’assemblée délivrera le meurtrier et le mettra dans la ville de refuge où il s’était enfui, il y restera jusqu’à la mort du souverain sacrificateur, ensuite il pourra retourner dans sa propriété. Si le meurtrier sort du territoire et si le vengeur du sang le rencontre et le tue, il ne sera pas coupable de meurtre.

Les ordonnances de droit: 

Si un homme tue quelqu’un, on ôtera la vie au meurtrier, sur la déposition de témoins. Un seul témoin ne suffira pas pour faire condamner une personne à mort.  Aucune rançon ne sera accepté pour la vie d’un meurtrier qui sera puni de mort.

Chapitre 36 L’héritage des filles et leur mariage forcé à la famille. 

 Les chefs de la famille de Galaad, fils de Makir, fils de Manassé, d’entre les familles des fils de Joseph, s’approchèrent et parlèrent devant Moïse et devant les princes, chefs de famille des enfants d’Israël. Ils venaient se plaindre que Dieu avait donné l’héritage de Tselophchad leur frère à ses filles. Si elles se mariaient à l’un des fils d’une autre tribu, des enfants d’Israël, leur héritage sera retiré de l’héritage de leur père et ajouté à celui de la tribu à laquelle elles appartiendront. 

Moïse en parla à Dieu qui donna raison à  La tribu des fils de Joseph et ordonna au sujet des filles de Tselophchad de se marier avec qui elles veulent du moment que c’est dans la tribu de leurs pères. L’héritage des enfants d’Israël ne passera jamais d’une tribu à une autre et les enfants s’attacheront chacun à l’héritage de la tribu de ses pères. Toute fille, possédant un héritage dans les tribus, se mariera à quelqu’un de la tribu de son père. 

Machla, Thirtsa, Hogla, Milca et Noa, filles de Tselophchad, se marièrent aux fils de leurs oncles; elles se marièrent dans les familles des fils de Manassé, fils de Joseph, et leur héritage resta dans la tribu de la famille de leur père.

 

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Les cours en visio à 5 euro

Bonsoir

Pour Noël je vous fait l’article concernant les cours en visio à 5 euro. Mes enfants font cours d’anglais (avec atelier d’anglais superstars in english), français (avec une autre école), japonais, chinois et espagnol (avec yiyi surle groupe de mentes brillantes)

J’ai mis ce concept pour les ief (instruction en famille) ceux qui faisaient école à la maison, mais des amis m’ont dit qu’elles étaient intéressés pour leur enfants qui allaient en cours, alors j’ai créé un groupe pour eux aussi.

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LÉVITIQUE

Chapitre 1 Les offrandes à Dieu

L’Éternel appela Moïse; de la tente d’assignation,  et lui dit de demander aux enfants d’Israël, Lorsque l’un d’entre eux fera une offrande à l’Éternel, il offrira du gros ou du menu bétail. Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il posera sa main sur la tête pour lui servir d’expiation; il l’offrira à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel, pour obtenir sa faveur, un mâle sans défaut. Il égorgera le veau devant l’Éternel; et les sacrificateurs, fils d’Aaron, offriront le sang, et le répandront tout autour sur l’autel de l’entrée de la tente d’assignation. Il dépouillera l’holocauste, et le coupera en morceaux. Les fils du sacrificateur Aaron mettront du feu sur l’autel, et arrangeront du bois sur le feu. Ils poseront les morceaux, la tête et la graisse, sur le bois. Il lavera avec de l’eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l’autel. C’est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur pour l’Éternel.

Si son offrande est un holocauste de menu bétail, d’agneaux ou de chèvres, il offrira un mâle sans défaut. Il l’égorgera au côté septentrional de l’autel, devant l’Éternel; et les sacrificateurs, fils d’Aaron, en répandront le sang sur l’autel tout autour. Il le coupera en morceaux; et le sacrificateur les posera, avec la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l’autel. Il lavera avec de l’eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur sacrifiera le tout, et le brûlera sur l’autel. 

Si son offrande est un holocauste d’oiseaux, il offrira des tourterelles ou de jeunes pigeons. Le sacrificateur sacrifiera l’oiseau sur l’autel; il lui ouvrira la tête avec l’ongle, et la brûlera sur l’autel, et il exprimera le sang contre un côté de l’autel. Il ôtera le jabot avec ses plumes, et le jettera près de l’autel, vers l’orient, dans le lieu où l’on met les cendres. Il déchirera les ailes, sans les détacher; et le sacrificateur brûlera l’oiseau sur l’autel, sur le bois mis au feu. 

Chapitre 2 Présentation des Offrandes par le sacrificateur

Lorsque quelqu’un fera une offrande en don, son offrande sera de fleur de farine; il versera de l’huile dessus, et il y ajoutera de l’encens. Il l’apportera aux sacrificateurs, fils d’Aaron; le sacrificateur prendra une poignée de cette fleur de farine, arrosée d’huile, avec tout l’encens, et il brûlera cela sur l’autel comme souvenir. Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron et pour ses fils. 

Si c’est une offrande de ce qui est cuit au four, à la poêle ou au gril, qu’on se serve de fleur de farine, et que ce soient des gâteaux sans levain pétris à l’huile et des galettes sans levain arrosées d’huile. Moïse rompra en morceaux, et il versera de l’huile dessus. Il apporteras l’offrande faite à l’Éternel et sera remise au sacrificateur, qui la présentera sur l’autel. Le sacrificateur en prélèvera un morceau en souvenir, et le brûlera sur l’autel. C’est une offrande d’une agréable odeur à l’Éternel. Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron et pour ses fils. Aucune des offrandes présentés à Dieu ne sera faite avec du levain; rien qui contienne du levain ou du miel parmi les offrandes ne doit brûler. Cela pourra être fait comme offrande des prémices; mais il n’en sera point présenté sur l’autel comme offrande d’une agréable odeur. Il mettra du sel sur toutes ses offrandes;  signe de l’alliance avec Dieu. 

S’il fait une offrande des prémices, il présentera des épis nouveaux, rôtis au feu et broyés. Il versera de l’huile dessus, et il y ajoutera de l’encens. Le sacrificateur brûlera comme souvenir une portion des épis broyés et de l’huile, avec tout l’encens. 

Chapitre 3 Le bétail en sacrifice

Lorsque quelqu’un offrira à l’Éternel un sacrifice d’actions de grâces: S’il offre du gros ou du menu bétail, mâle ou femelle, il l’offrira sans défaut. Il le présentera devant Dieu, Il posera sa main sur la tête de la victime, qu’il égorgera à l’entrée de la tente d’assignation; et les sacrificateurs, fils d’Aaron, répandront le sang sur l’autel tout autour. De ce sacrifice d’actions de grâces, il offrira en sacrifice consumé par le feu: la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée; la queue entière, qu’il séparera près de l’échine, les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’il détachera près des rognons. Les fils d’Aaron brûleront cela sur l’autel, par-dessus l’holocauste qui sera sur le bois mis au feu.

Si son offrande est une chèvre, il la présentera devant l’Éternel. Il posera sa main sur la tête de sa victime, qu’il égorgera devant la tente d’assignation; et les fils d’Aaron en répandront le sang sur l’autel tout autour.  De la victime, il offrira en sacrifice consumé par le feu devant l’Éternel: la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée, les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’il détachera près des rognons. Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel. Toute la graisse est l’aliment d’un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel.

C’est ici une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez: vous ne mangerez ni graisse ni sang.

Chapitre 4 Offrandes selon les péchés commis

L’Éternel dit à Moïse de parler aux enfants d’Israël, et de leur dire que faire lorsque quelqu’un péchera involontairement contre l’un des commandements.
Si c’est le sacrificateur ayant reçu l’onction qui a péché et a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l’Éternel, pour le péché qu’il a commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice d’expiation. Il amènera le taureau à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel; et il posera sa main sur la tête du taureau, qu’il égorgera devant l’Éternel. Le sacrificateur ayant reçu l’onction prendra du sang du taureau, et l’apportera dans la tente d’assignation; il trempera son doigt dans le sang, et il en fera sept fois l’aspersion, en face du voile du sanctuaire. Le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l’autel des parfums odoriférants, et il répandra tout le sang du taureau au pied de l’autel des holocaustes, qui est à l’entrée de la tente d’assignation. Il enlèvera toute la graisse du taureau expiatoire, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée, les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu’il détachera près des rognons. Le sacrificateur enlèvera ces parties comme on les enlève du taureau dans le sacrifice d’actions de grâces, et il les brûlera sur l’autel des holocaustes. Mais la peau du taureau, toute sa chair, avec sa tête, ses jambes, ses entrailles et ses excréments,  le taureau entier, il l’emportera hors du camp, dans un lieu pur, où l’on jette les cendres, et il le brûlera au feu sur du bois: c’est sur le tas de cendres qu’il sera brûlé.

Si c’est toute l’assemblée d’Israël qui a péché involontairement et sans s’en apercevoir, en faisant contre l’un des commandements, des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable, et que le péché qu’on a commis vienne à être découvert, l’assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice d’expiation, et on l’amènera devant la tente d’assignation. Les anciens d’Israël poseront leurs mains sur la tête du taureau, et on égorgera le taureau. Le sacrificateur ayant reçu l’onction apportera du sang du taureau dans la tente d’assignation; il trempera son doigt dans le sang, et il en fera sept fois l’aspersion, en face du voile. Il mettra du sang sur les cornes de l’autel; et il répandra tout le sang au pied de l’autel des holocaustes, qui est à l’entrée de la tente d’assignation. Il enlèvera toute la graisse du taureau, et il la brûlera sur l’autel. Il fera de ce taureau comme du taureau expiatoire; il fera de même. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour eux l’expiation, et il leur sera pardonné. Il emportera le taureau hors du camp, et il le brûlera comme le premier taureau. C’est un sacrifice d’expiation pour l’assemblée.

Si c’est un chef qui a péché, en faisant involontairement contre l’un des commandements, et qu’il vienne à découvrir le péché qu’il a commis, il offrira en sacrifice un bouc mâle sans défaut. Il posera sa main sur la tête du bouc, qu’il égorgera dans le lieu où l’on égorge les holocaustes. C’est un sacrifice d’expiation. Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime expiatoire, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes, et il répandra le sang au pied de l’autel des holocaustes. Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse du sacrifice d’actions de grâces, et il la brûlera sur l’autel, et elle sera d’une agréable odeur. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour ce chef l’expiation de son péché, et il lui sera pardonné.

Si c’est quelqu’un du peuple qui a péché involontairement, en faisant contre l’un des commandements et qu’il vienne à découvrir le péché qu’il a commis, il offrira en sacrifice une chèvre ou un agneau, une femelle sans défaut, pour le péché qu’il a commis. Et fera la même chose que pour le bouc lorsqu’un chef a péché. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l’expiation du péché qu’il a commis, et il lui sera pardonné.

Chapitre 5 Les péchés et les offrandes pour être pardonné

  • Lorsqu’un témoin ne témoignera pas en disant ce qu’il a vu ou ce qu’il sait, il sera fautif.
  •  Lorsque quelqu’un, sans s’en apercevoir, touchera une chose souillée, comme le cadavre d’un animal impur, que ce soit d’une bête sauvage ou domestique, ou bien d’un reptile, ou une souillure humaine quelconque, il deviendra lui-même impur et il se rendra coupable.
  • Lorsque quelqu’un, sur le coup de la colère, jure de faire du mal ou du bien, et que, ne l’ayant pas remarqué d’abord, il s’en aperçoive plus tard, il en sera coupable.

Celui donc qui se rendra coupable de l’une de ces choses, avouera son péché, puis offrira en sacrifice de sa culpabilité, une femelle de menu bétail, une brebis ou une chèvre, comme victime expiatoire. Et le sacrificateur fera pour lui l’expiation de son péché. 
S’il n’a pas de quoi se procurer une brebis ou une chèvre, il offrira en sacrifice pour son péché deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l’un comme victime expiatoire, l’autre comme holocauste. Il les apportera au sacrificateur, qui sacrifiera d’abord celui qui doit servir de victime expiatoire. Le sacrificateur lui ouvrira la tête avec l’ongle près de la nuque, sans la séparer; il fera sur un côté de l’autel l’aspersion du sang de la victime expiatoire, et le reste du sang sera exprimé au pied de l’autel: c’est un sacrifice d’expiation. Il fera de l’autre oiseau un holocauste, d’après les règles établies. le sacrificateur fera pour cet homme l’expiation du péché qu’il a commis, et il lui sera pardonné.
S’il n’a pas de quoi se procurer deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, il apportera en offrande pour son péché un dixième d’épha de fleur de farine; il ne mettra point d’huile dessus, et il n’y ajoutera point d’encens. Il l’apportera au sacrificateur, et le sacrificateur en prendra une poignée comme souvenir, et il la brûlera sur l’autel. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l’expiation du péché qu’il a commis à l’égard de l’une de ces choses, et il lui sera pardonné. Ce qui restera de l’offrande sera pour le sacrificateur, comme dans l’offrande en don.

Lorsque quelqu’un commettra une infidélité et péchera involontairement à l’égard des choses consacrées, il offrira en sacrifice de culpabilité pour son péché un bélier sans défaut, pris du troupeau d’après son estimation en sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire. Il donnera, en y ajoutant un cinquième, la valeur de la chose dont il a frustré le sanctuaire, et il la remettra au sacrificateur. Et le ce dernier fera pour lui l’expiation avec le bélier offert en sacrifice de culpabilité, et il lui sera pardonné.

Lorsque quelqu’un péchera en faisant, sans le savoir, des choses qui ne doivent point se faire, il se rendra coupable et sera chargé de sa faute. Il présentera au sacrificateur un bélier sans défaut, pris du troupeau d’après son estimation. 

Lorsque quelqu’un péchera et commettra une infidélité envers l’Éternel, en mentant à son prochain au sujet d’un dépôt, d’un objet confié à sa garde, d’une chose volée ou soustraite par fraude, en niant d’avoir trouvé une chose perdue, ou en faisant un faux serment sur une chose quelconque de nature à constituer un péché; lorsqu’il péchera ainsi et se rendra coupable, il restituera la chose qu’il a volée ou soustraite par fraude, la chose qui lui avait été confiée en dépôt, la chose perdue qu’il a trouvée, ou la chose quelconque sur laquelle il a fait un faux serment. Il la restituera en son entier, y ajoutera un cinquième, et la remettra à son propriétaire, le jour même où il offrira son sacrifice de culpabilité. Il présentera au sacrificateur pour son péché un bélier sans défaut, pris du troupeau d’après ton estimation.

Chapitre 6 Les offrandes brûlées

L’Éternel dit à Moïse d’ordonner à Aaron et ses fils de laisser l’holocauste sur le foyer de l’autel toute la nuit jusqu’au matin. Le sacrificateur enfilera sa tunique de lin, mettra des caleçons, retirera la cendre sur l’autel et la déposera à côté, il quittera ses vêtements et en mettra d’autre pour amener la cendre hors du camp dans un lieu pur. Le feu brûlera continuellement sur l’autel, il ne s’éteindra jamais, le sacrificateur y allumera du bois chaque matin et brûlera la graisses des sacrifices; une poignée de la fleur de farine et de l’huile avec tout l’encens ajouté à l’offrande. Aaron et ses fils mangeront sans levain, dans un lieu saint comme le parvis de la tente d’assignation, le reste de l’offrande. Tout les enfants mâle d’Aaron en mangera, c’est une loi perpétuelle pour leurs descendants, quiconque y touchera sera sanctifié.

Aaron et ses fils feront comme offrande, le jour où il recevront l’onction: Un dixième d’épha de fleur de farine comme offrande perpétuelle, une moitié le matin et une moitié le soir. 

 Voici l’offrande qu’Aaron et ses fils et leurs successeurs feront à l’Éternel, le jour où ils recevront l’onction: un dixième d’épha de fleur de farine, comme offrande perpétuelle, moitié le matin et moitié le soir, elle sera préparée à la poêle et frit. Toute offrande d’un sacrificateur sera brûlée en entier; elle ne sera point mangée.

La loi du sacrifice d’expiation: C’est dans le lieu où l’on égorge l’holocauste que sera égorgée la victime pour le sacrifice d’expiation. Le sacrificateur qui offrira la victime expiatoire la mangera; elle sera mangée dans le parvis de la tente d’assignation. Quiconque en touchera la chair sera sanctifié. S’il en rejaillit du sang sur un vêtement, la place sur laquelle il aura rejailli sera lavée dans un lieu saint. Le vase de terre dans lequel elle aura cuit sera brisé; si c’est dans un vase d’airain qu’elle a cuit, il sera nettoyé et lavé dans l’eau. Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera. On ne mangera aucune victime expiatoire dont on apportera du sang dans la tente d’assignation, pour faire l’expiation dans le sanctuaire: elle sera brûlée au feu.

Chapitre 7 Les sacrifices de culpabilité

 Voici la loi du sacrifice de culpabilité: C’est dans le lieu où ils égorgeront l’holocauste que sera égorgée la victime. Ils en répandront le sang sur l’autel et autour. Ils en offriront toute la graisse, la queue, les deux rognons, et le grand lobe du foie, qu’on détachera près des rognons. Le sacrificateur brûlera cela sur l’autel. Tout mâle parmi les sacrificateurs en mangera. Il en est du sacrifice de culpabilité comme du sacrifice d’expiation; la loi est la même pour ces deux sacrifices: la victime sera pour le sacrificateur qui fera l’expiation. Le sacrificateur qui offrira l’holocauste de quelqu’un aura pour lui la peau de l’holocauste qu’il a offert. Toute offrande cuite au four, préparée sur le gril ou à la poêle, sera pour le sacrificateur qui l’a offerte. Toute offrande pétrie à l’huile et sèche sera pour tous les fils d’Aaron.

Si quelqu’un l’offre par reconnaissance, il offrira, avec le sacrifice d’actions de grâces, des gâteaux de fleur de farine frite, des galettes sans levain pétris à l’huile. A ces gâteaux il ajoutera du pain levé pour son offrande avec son sacrifice. On présentera par élévation à l’Éternel une portion de chaque offrande; elle sera pour le sacrificateur. La chair du sacrifice de reconnaissance sera mangée le jour où il est offert; on n’en laissera rien jusqu’au matin. 

Si quelqu’un offre un sacrifice pour l’accomplissement d’un voeu ou comme offrande volontaire, la victime sera mangée le jour même, et les restes seront mangés le lendemain. S’il y a des restes, la chair sera brûlé au feu le troisième jour, si quelqu’un le mange, le sacrifice ne sera pas accepté. La chair qui a touché quelque chose d’impur ne sera point mangée: elle sera brûlée au feu. Tout homme pur peut manger de la chair; mais celui qui, se trouvant en état d’impureté, mangerait de la viande de sacrifice appartenant à Dieu, il serait rejeté du peuple. Celui qui touchera quelque chose d’impur, une souillure humaine, un animal impur, ou quoi que ce soit d’impur, et qui mangera de la chair du sacrifice, celui-là sera retranché de son peuple.

Interdiction de manger de la graisse de boeuf, d’agneau ou de chèvre. La graisse d’une bête morte ou déchirée pourra servir à un usage quelconque, celui qui en mangerait, serait rejeté. De même qu’il ne faut pas manger du sang, d’oiseau ni de bétail dans leurs maisons, s’ils ne veulent pas être rejetés.  

Celui qui offrira son sacrifice en offrande, l’apportera de ses propres mains ce qui doit être consumé par le feu; il apportera la graisse avec la poitrine, qu’il agitera de côté et d’autre devant l’Éternel. Le sacrificateur brûlera la graisse sur l’autel, et la poitrine sera pour Aaron et pour ses fils. Dans leurs sacrifices, ils donneront au sacrificateur l’épaule droite, en la présentant par élévation. Celui des fils d’Aaron qui offrira le sang et la graisse aura l’épaule droite pour sa part. Dieu prends sur les sacrifices d’actions de grâces offerts par les enfants d’Israël la poitrine qu’on agitera de côté et d’autre et l’épaule qu’on présentera par élévation, et je les donne au sacrificateur Aaron et à ses fils, par une loi perpétuelle qu’observeront les enfants d’Israël. 

Chapitre 8 Préparation à la consécration d’Aaron et ses fils

L’Éternel parla à Moïse, et lui dit de prendre Aaron et ses fils avec lui, les vêtements, l’huile d’onction, le taureau expiatoire, les deux béliers et la corbeille de pains sans levain; de convoquer toute l’assemblée à l’entrée de la tente d’assignation.

L’assemblée se réunit à l’entrée de la tente d’assignation. Moïse fit ce que Dieu lui avait ordonné. Il fit approcher Aaron et ses fils, et il les lava avec de l’eau. Il mit à Aaron la tunique, il le ceignit de la ceinture, il le revêtit de la robe, et il plaça sur lui l’éphod, qu’il serra avec la ceinture de l’éphod dont il le revêtit. Il lui mit le pectoral, et il joignit au pectoral l’urim et le thummim. Il posa la tiare sur sa tête, et il plaça sur le devant de la tiare la lame d’or, diadème sacré. 

Moïse prit l’huile d’onction pour sanctifier, il oignit le sanctuaire et toutes les choses qui y étaient. Il en fit sept fois l’aspersion sur l’autel, et il oignit l’autel et tous ses ustensiles, et la cuve avec sa base.  Il répandit de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron, et l’oignit.

Moïse fit aussi approcher les fils d’Aaron; il les revêtit de tuniques, les ceignit de ceintures, et leur attacha des bonnets. Il fit approcher le taureau expiatoire, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau expiatoire. Moïse l’égorgea, prit du sang, et en mit avec son doigt sur les cornes de l’autel tout autour, et purifia l’autel; il répandit le sang au pied de l’autel, et le sanctifia pour y faire l’expiation. Il prit toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, et les deux rognons avec leur graisse, et il brûla cela sur l’autel. Il brûla au feu hors du camp le taureau, sa peau, sa chair et ses excréments. Il fit approcher le bélier de l’holocauste, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. Moïse l’égorgea, et répandit le sang sur l’autel tout autour. Il coupa le bélier par morceaux, et il brûla la tête, les morceaux et la graisse. Il lava avec de l’eau les entrailles et les jambes, et il brûla tout le bélier sur l’autel. Il fit approcher l’autre bélier, le bélier de consécration, et Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du bélier. Moïse égorgea le bélier, prit de son sang, et en mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron et de ses fils, sur les pouce de leurs mains droite et sur leurs gros orteils de leurs pieds droit, et répandit le sang sur l’autel autour. Il prit la graisse, la queue, toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons avec leur graisse, et l’épaule droite; il prit aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l’Éternel, un gâteau sans levain, un gâteau de pain à l’huile et une galette, et il les posa sur les graisses et sur l’épaule droite. Il mit toutes ces choses sur les mains d’Aaron et sur les mains de ses fils, et il les agita de côté et d’autre devant l’Éternel. Puis Moïse les ôta de leurs mains, et il les brûla sur l’autel, par-dessus l’holocauste. Moïse prit la poitrine du bélier de consécration, et il l’agita de côté et d’autre: ce fut la portion de Moïse. 

Moïse prit de l’huile d’onction et du sang qui était sur l’autel; il en fit l’aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, sur les fils d’Aaron et sur leurs vêtements; et il sanctifia Aaron et ses files et leurs vêtements. Moïse dit à Aaron et à ses fils de Faire cuire la chair à l’entrée de la tente d’assignation; c’est là que qu’ils la mangeront, avec le pain qui est dans la corbeille de consécration. Ils devaient brûler dans le feu ce qui restera de la chair et du pain. Pendant sept jours, ils ne sortiront point de l’entrée de la tente d’assignation car sept jours seront employés à leur consécration et l’observation des commandements de l’Éternel.

Chapitre 9 Exécution des différents sacrifices

Le huitième jour, Moïse appela Aaron et ses fils, et les anciens d’Israël. Il demanda à Aaron de prendre un jeune veau pour le sacrifice d’expiation, et un bélier pour l’holocauste, l’un et l’autre sans défaut, et de les sacrifier devant l’Éternel. Il devait dire aux enfants d’Israël de prendre un bouc pour le sacrifice d’expiation, un veau et un agneau sans défaut et âgés d’un an pour l’holocauste; un boeuf et un bélier, pour le sacrifice d’actions de grâces, afin de les sacrifier devant l’Éternel; et une offrande pétrie à l’huile.

Ils amenèrent devant la tente d’assignation ce que Moïse avait ordonné; et toute l’assemblée s’approcha, et se tint devant l’Éternel. Moïse leur dit de faire ce que Dieu leur avait ordonné et sa gloire apparaitra. 

Moïse dit à Aaron de s’approcher de l’autel et d’offrir son sacrifice et son holocauste, puis de faire l’expiation pour lui et pour le peuple. Aaron s’approcha de l’autel et égorgea le veau. Les fils d’Aaron lui présentèrent le sang; il y trempa son doigt et en mit sur les cornes de l’autel, puis en répandit au pied de l’autel. Il brûla dessus la graisse, les rognons, et le grand lobe du foie de la victime expiatoire. Il brûla au feu hors du camp la chair et la peau.

Il égorgea l’holocauste. Les fils d’Aaron lui présentèrent le sang, et il le répandit sur l’autel tout autour. Ils lui présentèrent l’holocauste coupé par morceaux, avec la tête, et il les brûla sur l’autel. Il lava les entrailles et les jambes, les brûla par dessus l’holocauste.

Ensuite, il offrit le sacrifice du peuple. Il prit le bouc pour le sacrifice expiatoire du peuple, et l’égorgea. Il offrit l’holocauste, et le sacrifia, d’après les règles établies. Il présenta l’offrande, en prit une poignée, et la brûla sur l’autel, outre l’holocauste du matin. Il égorgea le boeuf et le bélier en sacrifice. Les fils d’Aaron lui présentèrent le sang, et il le répandit sur l’autel tout autour. Ils lui présentèrent la graisse du boeuf et du bélier, la queue, la graisse qui couvre les entrailles, les rognons, et le grand lobe du foie; ils mirent les graisses sur les poitrines, et il brûla les graisses sur l’autel. Aaron agita de côté et d’autre devant l’Éternel les poitrines et l’épaule droite. 

Aaron leva ses mains vers le peuple, et il le bénit. Puis il descendit, après avoir offert le sacrifice d’expiation, l’holocauste et le sacrifice d’actions de grâces. Moïse et Aaron entrèrent dans la tente d’assignation. Lorsqu’ils en sortirent, ils bénirent le peuple. Et la gloire de l’Éternel apparut à tout le peuple. Le feu sortit de devant l’Éternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit; et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face.

Chapitre 10 La colère de Dieu contre les fils d’Aaron

Les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun un brasier, y mirent du feu, et posèrent du parfum dessus; ils apportèrent du feu étranger, chose qu’on ne leur avait pas ordonné. Alors le feu sortit et les brûlèrent. Moïse expliqua à Aaron que Dieu avait déclaré “je serais sanctifié par ceux qui s’approchent de moi”, Aaron garda le silence.

Moïse appela Mischaël et Eltsaphan, fils d’Uziel, oncle d’Aaron, il leur dit d’emporter leurs frères loin du sanctuaire et hors du camp. Ils les prirent dans leurs tuniques et les emportèrent.

Moïse dit à Aaron, à Éléazar et à Ithamar, fils d’Aaron, de ne pas découvrir leurs têtes, ni de déchirer leurs vêtements pour ne pas mettre en colère Dieu. Il leur demandèrent de laisser le peuple pleurer sur l’embrasement que l’Éternel avait allumé.  Ils ne devaient pas sortir de l’entrée de la tente d’assignation sinon ils mourraient car ils avaient l’huile d’onction sur eux. Ils l’écoutèrent.

L’Éternel dit à Aaron, que lui, ses fils et ses descendants, ne devaient pas boire du vin ou autre boisson enivrante, lorsqu’ils entraient dans la tente d’assignation, sinon ils mourraient. C’était une loi perpétuelle, afin qu’ils puissent distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur et enseigner aux enfants d’Israël toutes les lois qu’il avait donné à Moïse. 

Moïse dit à Aaron, à Éléazar et à Ithamar, les deux fils qui restaient à son frère, de manger ce qui restait de l’offrande des sacrifices, de les manger sans levain et près de l’autel. Ils devaient manger dans un lieu saint et pur pour lui, ses fils et ses filles, la poitrine qui avait été présentée par élévation, de même que l’épaule avec les graisses.

Moïse chercha le bouc expiatoire, mais il avait brûlé, il se mit en colère contre les fils qui restaient à Aaron. Il leur demanda pourquoi ils n’avaient pas mangé la victime expiatoire dans le lieu saint? Dieu leur avait donné pour réparer leur faute. 

Aaron dit à Moïse qu’ils ont offert leur sacrifice d’expiation et leur holocauste et demanda à Moïse s’il avait mangé la victime expiatoire est ce que cela aurait été bien aux yeux de Dieu? Moïse approuva ces paroles. 

Chapitre 11 Les animaux que l’on peut manger

L’Éternel parla à Moïse et à Aaron et leur montra les bêtes sur terre qu’ils pouvaient manger:

Tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu, et qui rumine. Sauf ceux qui ruminent seulement ou qui ont juste la corne fendu Les animaux impur à ne pas manger, ni toucher leur corps morts : le chameau qui rumine mais n’a pas de corne fendue,  le daman qui rumine mais n’a pas de corne fendue, le lièvre qui rumine mais n’a pas de corne, le porc qui a la corne fendue, le pied fourchu mais ne rumine pas. 

Les animaux dans l’eau qu’ils pouvaient manger: Tous ceux qui ont des nageoires et des écailles, et qui sont dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières. Mais ils auront en abomination tous ceux qui n’ont pas des nageoires et des écailles, parmi tout ce qui se meut et vivant dans les eaux, soit dans les mers, soit dans les rivières, même leur corps mort seront impur.

Parmi les oiseaux, ceux qu’ils auront en abomination, et qu’ils ne mangeront pas: l’aigle, l’orfraie et l’aigle de mer; le milan, l’autour et ce qui est de son espèce; le corbeau et toutes ses espèces; l’autruche, le hibou, la mouette, l’épervier et ce qui est de son espèce; le chat-huant, le plongeon et la chouette; le cygne, le pélican et le cormoran; la cigogne, le héron et ce qui est de son espèce, la huppe et la chauve-souris.

Ils auront en abomination tout reptile qui vole et qui marche sur quatre pieds. Mais, parmi tous les reptiles qui volent et qui marchent sur quatre pieds, Ils mangeront ceux qui ont des jambes au-dessus de leurs pieds, pour sauter sur la terre. Voici ceux qu’ils pourront manger: la sauterelle, le solam, le hargol et le hagab, selon leurs espèces. Les autres reptiles qui volent et qui ont quatre pieds les rendront impurs, quiconque touchera leur corps mort seront impur jusqu’au soir. 

 Voici, parmi les animaux qui rampent sur la terre, ceux qui seront comme impurs: la taupe, la souris et le lézard, selon leurs espèces; le hérisson, la grenouille, la tortue, le limaçon et le caméléon. Ils seront impurs même leur corps morts.

Tout objet sur lequel tombera quelque chose de leurs corps morts sera souillé, ustensiles de bois, vêtement, peau, sac, tout objet dont on fait usage; il sera mis dans l’eau, et restera souillé jusqu’au soir; après quoi, il sera pur. Tout ce qui se trouvera dans un vase de terre où il en tombera quelque chose, sera souillé, le vase sera brisé. Tout aliment qui sert à la nourriture, et sur lequel il sera tombé de cette eau, sera souillé; et toute boisson dont on fait usage, quel que soit le vase qui la contienne, sera souillée. Tout objet sur lequel tombera quelque chose de leurs corps morts sera souillé; le four et le foyer seront détruits: ils seront souillés. 

Il n’y aura que les sources et les citernes, formant des amas d’eaux, qui resteront pures; mais celui qui y touchera de leurs corps morts sera impur. S’il tombe quelque chose de leurs corps morts sur une semence qui doit être semée, elle restera pure; mais si l’on a mis de l’eau sur la semence, et qu’il y tombe quelque chose de leurs corps morts, ça sera souillé.

S’il meurt un des animaux qui servit en nourriture, celui qui touchera son corps mort sera impur; celui qui mangera de son corps mort lavera ses vêtements ou celui qui portera son corps mort lavera ses vêtements et sera impur jusqu’au soir.

Chapitre 12 L’accouchement de la femme

L’Éternel demanda à Moïse de parler aux enfants d’Israël, et de leur dire que lorsqu’une femme accouchera d’un enfant mâle, elle sera impure pendant sept jours comme quand elle a ses menstruations. Le huitième jour, l’enfant sera circoncis. Elle restera encore trente-trois jours à se purifier de son sang; elle ne touchera aucune chose sainte, et elle n’ira point au sanctuaire, jusqu’à ce que les jours de sa purification soient accomplis. 

Si elle enfante une fille, elle sera impure pendant deux semaines, comme au temps de son indisposition menstruelle; elle restera soixante-six jours à se purifier de son sang. Lorsque les jours de sa purification seront accomplis, pour un fils ou pour une fille, elle apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation, un agneau d’un an pour l’holocauste, et un jeune pigeon ou une tourterelle pour le sacrifice d’expiation.

Le sacrificateur les sacrifiera devant l’Éternel, et fera pour elle l’expiation; et elle sera purifiée du flux de son sang. Telle est la loi pour la femme qui enfante un fils ou une fille. Si elle n’a pas de quoi se procurer un agneau, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l’un pour l’holocauste, l’autre pour le sacrifice d’expiation. Le sacrificateur fera pour elle l’expiation, et elle sera pure.

Chapitre 13 Les blessures

L’Éternel dit à Moïse et à Aaron que lorsqu’un homme aura sur la peau de son corps une tumeur, une dartre, ou une tache blanche, qui ressemblera à une plaie de lèpre, on l’amènera au sacrificateur Aaron ou ses fils. Le sacrificateur examinera la plaie:

  • Si le poil de la plaie est devenu blanc, et que la plaie parait profonde, c’est une plaie de lèpre: le sacrificateur qui aura fait l’examen déclarera cet homme impur. 
  • S’il y a sur la peau du corps une tache blanche, et que le poil ne soit pas devenu blanc, le sacrificateur enfermera pendant sept jours celui qui a la plaie. Le sacrificateur l’examinera le septième jour. Si la plaie lui paraît ne pas avoir fait de progrès et ne pas s’être étendue sur la peau, il l’enfermera une seconde fois pendant sept jours. Il l’examinera une seconde fois le septième jour. Si la plaie est devenue pâle et ne s’est pas étendue sur la peau, Il le déclarera pur: c’est une dartre; le malade lavera ses vêtements, et il sera pur.
  • Si la dartre s’est étendue sur la peau, après qu’il s’est montré au sacrificateur pour être déclaré pur, il se fera examiner une seconde fois. Le sacrificateur l’examinera. Si la dartre s’est étendue sur la peau, le sacrificateur le déclarera impur; c’est la lèpre. Lorsqu’il y aura sur un homme une plaie de lèpre, on l’amènera au sacrificateur. Le sacrificateur l’examinera. S’il y a sur la peau une tumeur blanche, si cette tumeur a fait blanchir le poil, et qu’il y ait une trace de chair vive dans la tumeur, c’est une lèpre invétérée dans la peau du corps de cet homme: le sacrificateur le déclarera impur; il ne l’enfermera pas, car il est impur.
  • Si la lèpre fait une éruption sur la peau et couvre toute la peau de celui qui a la plaie, depuis la tête jusqu’aux pieds, partout où le sacrificateur portera ses regards, ce dernier l’examinera; et quand il aura vu que la lèpre couvre tout le corps, il déclarera pur celui qui a la plaie: comme il est entièrement devenu blanc, il est pur. Mais le jour où l’on apercevra en lui de la chair vive, il sera impur; quand le sacrificateur aura vu la chair vive, il le déclarera impur: la chair vive est impure, c’est la lèpre. Si la chair vive change et devient blanche, il ira vers le sacrificateur; ce dernier l’examinera, et si la plaie est devenue blanche, le sacrificateur déclarera pur celui qui a la plaie: il est pur. 
  • Lorsqu’un homme aura eu sur la peau de son corps un ulcère qui a été guéri et si à la place de cette guérison se forme une tumeur blanche ou une tache d’un blanc rougeâtre, cet homme se montrera au sacrificateur. Ce dernier l’examinera. Si la tache paraît enfoncée, et que le poil est devenu blanc, il le déclarera impur: c’est une plaie de lèpre, qui a fait éruption dans l’ulcère. S’il voit qu’il n’y a point de poil blanc dans la tache, et qu’elle est devenue pâle, il enfermera cet homme pendant sept jours.
  • Si la tache s’est étendue sur la peau, le sacrificateur le déclarera impur: c’est une plaie de lèpre. Mais si la tache est restée à la même place et ne s’est pas étendue, c’est une cicatrice de l’ulcère: il le déclarera pur. 
  • Lorsqu’un homme aura eu sur la peau de son corps une brûlure par le feu, et qu’il se manifestera sur la trace de la brûlure une tache blanche ou d’un blanc rougeâtre, le sacrificateur l’examinera. Si le poil est devenu blanc dans la tache, c’est la lèpre, qui a fait éruption dans la brûlure; le sacrificateur déclarera cet homme impur: c’est une plaie de lèpre. S‘il voit qu’il n’y a point de poil blanc dans la tache, et qu’elle est devenu pâle, il enfermera cet homme pendant sept jours. Il l’examinera le septième jour. Si la tache s’est étendue sur la peau, le sacrificateur le déclarera impur: c’est une plaie de lèpre. Mais si la tache est restée à la même place, ne s’est pas étendue sur la peau, et est devenue pâle, c’est la tumeur de la brûlure; le sacrificateur le déclarera pur, car c’est la cicatrice de la brûlure. Lorsqu’un homme ou une femme aura une plaie à la tête ou à la barbe, le sacrificateur examinera la plaie. Si elle paraît plus profonde que la peau, et qu’il y ait du poil jaunâtre et mince, le sacrificateur déclarera cet homme impur: c’est la teigne, c’est la lèpre de la tête ou de la barbe. S’il le voit que la plaie de la teigne ne paraît pas plus profonde que la peau, et qu’il n’y a point de poil noir, il enferma pendant sept jours celui qui a la plaie de la teigne. Il l’examinera la plaie le septième jour. Si la teigne ne s’est pas étendue, s’il n’y a point de poil jaunâtre, et si elle ne paraît pas plus profonde que la peau, celui qui a la teigne se rasera, mais il ne rasera point la place où est la teigne; et il l’enfermera une seconde fois pendant sept jours. Il l’ examinera la teigne le septième jour. Si la teigne ne s’est pas étendue sur la peau, et si elle ne paraît pas plus profonde que la peau, le sacrificateur le déclarera pur; il lavera ses vêtements, et il sera pur. Si la teigne s’est étendue sur la peau, après qu’il a été déclaré pur, Il l’examinera. Et si la teigne s’est étendue sur la peau, il n’aura pas à rechercher s’il y a du poil jaunâtre: il est impur. Si la teigne lui paraît ne pas avoir fait de progrès, et qu’il y ait crû du poil noir, la teigne est guérie: il est pur, et il le déclarera pur.
  • Lorsqu’un homme ou une femme aura sur la peau de son corps des taches, des taches blanches, le sacrificateur l’examinera. S’il y a sur la peau de son corps des taches d’un blanc pâle, ce ne sont que des taches qui ont fait éruption sur la peau: il est pur. 
  • Lorsqu’un homme aura la tête dépouillée de cheveux, c’est un chauve: il est pur. S’il a la tête dépouillée de cheveux du côté de la face, c’est un chauve par-devant: il est pur. Mais s’il y a dans la partie chauve de devant ou de derrière une plaie d’un blanc rougeâtre, c’est la lèpre qui a fait éruption dans la partie chauve de derrière ou de devant. Le sacrificateur l’examinera. S’il y a une tumeur de plaie d’un blanc rougeâtre dans la partie chauve de derrière ou de devant, semblable à la lèpre sur la peau du corps, c’est un homme lépreux, il est impur: le sacrificateur le déclarera impur; c’est à la tête qu’est sa plaie. Le lépreux, atteint de la plaie, portera ses vêtements déchirés, et aura la tête nue; il se couvrira la barbe, et criera: Impur! Impur! Aussi longtemps qu’il aura la plaie, il sera impur: il est impur. Il habitera seul; sa demeure sera hors du camp.
  • Lorsqu’il y aura sur un vêtement une plaie de lèpre, sur un vêtement de laine ou sur un vêtement de lin, à la chaîne ou à la trame de lin, ou de laine, sur une peau ou sur quelque ouvrage de peau, et que la plaie sera verdâtre ou rougeâtre sur le vêtement ou sur la peau, à la chaîne ou à la trame, ou sur un objet quelconque de peau, c’est une plaie de lèpre, et elle sera montrée au sacrificateur. ce dernier examinera la plaie, et il enfermera pendant sept jours ce qui en est attaqué. Il examinera la plaie le septième jour. Si la plaie s’est étendue sur le vêtement, à la chaîne ou à la trame, sur la peau ou sur l’ouvrage quelconque fait de peau, c’est une plaie de lèpre invétérée: l’objet est impur. Il brûlera le vêtement, la chaîne ou la trame de laine ou de lin, l’objet quelconque de peau sur lequel se trouve la plaie, car c’est une lèpre invétérée: il sera brûlé au feu. Mais si le sacrificateur voit que la plaie ne s’est pas étendue sur le vêtement, sur la chaîne ou sur la trame, sur l’objet quelconque de peau, il ordonnera qu’on lave ce qui est attaqué de la plaie, et il l’enfermera une seconde fois pendant sept jours. Le sacrificateur examinera la plaie, après qu’elle aura été lavée. Si la plaie n’a pas changé d’aspect et ne s’est pas étendue, l’objet est impur: il sera brûlé au feu; c’est une partie de l’endroit ou de l’envers qui a été rongée. Si le sacrificateur voit que la plaie est devenue pâle, après avoir été lavée, il l’arrachera du vêtement ou de la peau, de la chaîne ou de la trame. Si elle paraît encore sur le vêtement, à la chaîne ou à la trame, ou sur l’objet quelconque de peau, c’est une éruption de lèpre: ce qui est attaqué de la plaie sera brûlé au feu. Le vêtement, la chaîne ou la trame, l’objet quelconque de peau, qui a été lavé, et d’où la plaie a disparu, sera lavé une seconde fois, et il sera pur.  Telle est la loi sur la plaie de la lèpre, lorsqu’elle attaque les vêtements de laine ou de lin, la chaîne ou la trame, ou un objet quelconque de peau, et d’après laquelle ils seront déclarés purs ou impurs.

Chapitre 14 La loi sur la lèpre

L’Éternel parla à Moïse de la loi sur les lépreux.

Le jour de sa purification. On l’amènera devant le sacrificateur. Ce dernier sortira du camp, et il examinera le lépreux. Si le lépreux est guéri de la plaie de la lèpre, le sacrificateur ordonnera que l’on prenne, pour celui qui doit être purifié, deux oiseaux vivants et purs, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope. Le sacrificateur ordonnera qu’on égorge l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive. Il prendra les éléments demandé; et il les trempera, avec l’oiseau vivant, dans le sang de l’oiseau égorgé sur l’eau vive. Il en fera sept fois l’aspersion sur celui qui doit être purifié de la lèpre. Puis il le déclarera pur, et il lâchera dans les champs l’oiseau vivant. Celui qui se purifie lavera ses vêtements, rasera tout son poil, et se baignera dans l’eau; et il sera pur. Ensuite il pourra entrer dans le camp, mais il restera sept jours hors de sa tente. Le septième jour, il rasera tout son poil, sa tête, sa barbe, ses sourcils, il lavera ses vêtements, et baignera son corps dans l’eau, et il sera pur. Le huitième jour, il prendra deux agneaux sans défaut et une brebis d’un an sans défaut, trois dixièmes d’un épha de fleur de farine en offrande pétrie à l’huile, et un log d’huile. Le sacrificateur qui fait la purification présentera l’homme qui se purifie et toutes ces choses devant l’Éternel, à l’entrée de la tente d’assignation. Le sacrificateur prendra l’un des agneaux, et il l’offrira en sacrifice de culpabilité, avec le log d’huile; il les agitera de côté et d’autre devant l’Éternel. Il égorgera l’agneau dans le lieu où l’on égorge les victimes expiatoires et les holocaustes, dans le lieu saint; la victime est pour le sacrificateur. Il prendra du sang de la victime de culpabilité; il en mettra sur le lobe de l’oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. Il prendra du log d’huile, et il en versera dans le creux de sa main gauche. Il trempera le doigt de sa main droite dans l’huile qui est dans le creux de sa main gauche, et il fera avec le doigt sept fois l’aspersion de l’huile devant l’Éternel. Il mettra de l’huile qui lui reste dans la main sur le lobe de l’oreille droite de celui qui se purifie, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit, par-dessus le sang de la victime de culpabilité. Il mettra ce qui lui reste d’huile dans la main sur la tête de celui qui se purifie. Puis il offrira le sacrifice d’expiation; et il fera l’expiation pour celui qui se purifie de sa souillure. Ensuite il égorgera l’holocauste. Il offrira sur l’autel l’holocauste et l’offrande; et il fera pour cet homme l’expiation, et il sera pur. 

S’il est pauvre et que ses ressources soient insuffisantes, il prendra un seul agneau, qui sera offert en sacrifice de culpabilité, après avoir été agité de côté et d’autre, et avec lequel on fera pour lui l’expiation. Il prendra un seul dixième de fleur de farine pétrie à l’huile pour l’offrande, et un log d’huile. Il prendra aussi deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, selon ses ressources, l’un pour le sacrifice d’expiation, l’autre pour l’holocauste. Le huitième jour, il apportera pour sa purification toutes ces choses au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel. Le sacrificateur prendra l’agneau pour le sacrifice de culpabilité, et fera comme mentionné plus haut. Puis il offrira l’une des tourterelles ou l’un des jeunes pigeons qu’il a pu se procurer, l’un en sacrifice d’expiation, l’autre en holocauste, avec l’offrande; et le sacrificateur fera pour celui qui se purifie l’expiation devant l’Éternel. Telle est la loi pour la purification de celui qui a une plaie de lèpre, et dont les ressources sont insuffisantes.

Lorsqu’ils entreront dans le pays de Canaan, que Dieu leur a donné en possession; si ce dernier met une plaie de lèpre sur une maison du pays qu’ils possèdent, celui à qui appartiendra la maison ira le déclarer au sacrificateur, et dira: J’aperçois comme une plaie dans ma maison. Le sacrificateur, avant d’y entrer pour examiner la plaie, ordonnera qu’on vide la maison, afin que tout ce qui y est ne devienne pas impur. Après cela, il entrera pour examiner la maison.  Il examinera la plaie. S’il voit qu’elle offre sur les murs de la maison des cavités verdâtres ou rougeâtres, paraissant plus enfoncées que le mur, il sortira de la maison, et, quand il sera à la porte, il fera fermer la maison pour sept jours. Le sacrificateur y retournera le septième jour. S’il voit que la plaie s’est étendue sur les murs de la maison, il ordonnera qu’on ôte les pierres attaquées de la plaie, et qu’on les jette hors de la ville, dans un lieu impur. Il fera râcler tout l’intérieur de la maison; et l’on jettera hors de la ville, dans un lieu impur, la poussière qu’on aura râclée. On prendra d’autres pierres, que l’on mettra à la place des premières; et l’on prendra d’autre mortier, pour recrépir la maison. Si la plaie revient et fait éruption dans la maison, après qu’on a ôté les pierres, râclé et recrépi la maison, le sacrificateur y retournera. S’il voit que la plaie s’est étendue dans la maison, c’est une lèpre invétérée dans la maison: elle est impure. On abattra la maison, les pierres, le bois, et tout le mortier de la maison; et l’on portera ces choses hors de la ville dans un lieu impur. Celui qui sera entré dans la maison pendant tout le temps qu’elle était fermée sera impur jusqu’au soir. Celui qui aura couché ou manger dans la maison lavera ses vêtements. Si le sacrificateur, qui est retourné dans la maison, voit que la plaie ne s’est pas étendue, après que la maison a été recrépie, il déclarera la maison pure, car la plaie est guérie. Il prendra, pour purifier la maison, deux oiseaux, du bois de cèdre, du cramoisi et de l’hysope. Il égorgera l’un des oiseaux sur un vase de terre, sur de l’eau vive. Il prendra le bois de cèdre, l’hysope, le cramoisi et l’oiseau vivant; il les trempera dans le sang de l’oiseau égorgé et dans l’eau vive, et il en fera sept fois l’aspersion sur la maison. Il purifiera la maison avec le sang de l’oiseau, avec de l’eau vive, avec l’oiseau vivant, avec le bois de cèdre, l’hysope et le cramoisi. Il lâchera l’oiseau vivant hors de la ville, dans les champs. C’est ainsi qu’il fera pour la maison l’expiation, et elle sera pure. Telle est la loi pour toute plaie de lèpre et pour la teigne, pour la lèpre des vêtements et des maisons, pour les tumeurs, les dartres et les taches: elle enseigne quand une chose est impure, et quand elle est pure. Telle est la loi sur la lèpre.

Chapitre 15 La loi pour les flux (gonorhée, menstruation)

 L’Éternel dit à Aaron et Moïse d’avertir les enfants d’Israël que tout homme qui a une gonorrhée est impur. Tout lit sur lequel il couchera sera impur, et tout objet sur lequel il s’assiéra sera impur. Même ceux qui toucheront son lit, ses objets,  sa chair laveront leurs vêtements, se laveront dans l’eau, et seront impur jusqu’au soir. 

S’il crache sur un homme pur, cet homme lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. Toute monture sur laquelle il s’assiéra sera impure. S’il touche quelqu’un, cette personne lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. S’il touche un vase de terre, celui ci sera brisé, si c’est un vase de bois, il sera lavé dans l’eau.

Lorsqu’il sera purifié de son flux, il comptera sept jours pour sa purification; il lavera ses vêtements, il lavera sa chair avec de l’eau vive, et il sera pur. Le huitième jour, il prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, il ira devant l’Éternel, à l’entrée de la tente d’assignation, et il les donnera au sacrificateur. Ce derniers les offrira, l’un en sacrifice d’expiation, et l’autre en holocauste; et il fera pour lui l’expiation devant l’Éternel, à cause de son flux. 

L’homme qui aura une pollution lavera tout son corps, ses vêtements dans l’eau, et sera impur jusqu’au soir. Si une femme a couché avec lui, ils se laveront l’un et l’autre, et seront impurs jusqu’au soir.

La femme qui aura un flux, un flux de sang en sa chair, restera sept jours dans son impureté. Quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir. Tout lit et objet sur lequel elle couchera ou s’assiéra pendant son impureté sera impur. De même qu’une personne qui touchera son lit ou un objet qu’elle a touché, lavera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir. Si un homme couche avec elle et ses menstruations viennent sur lui, il sera impur pendant sept jours, et tout lit sur lequel il couchera sera impur.

La femme qui aura un flux de sang pendant plusieurs jours hors de ses époques régulières, ou dont le flux durera plus qu’à l’ordinaire, sera impure tout le temps de son flux, comme au temps de son indisposition menstruelle, les mêmes lois que pour ses menstruations s’appliqueront. Lorsqu’elle sera purifiée de son flux, elle comptera sept jours, après lesquels elle sera pure. 

Le huitième jour, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, et elle les apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente d’assignation. Il offrira l’un en sacrifice d’expiation, et l’autre en holocauste; et Il fera pour elle l’expiation devant l’Éternel.

Les enfants d’Israël devront s’éloigner de leurs impuretés, de peur qu’ils ne meurent, s’ils souillent mon tabernacle qui est au milieu d’eux. Telle est la loi pour celui qui a une gonorrhée ou qui est souillé par une pollution, pour celle qui a son flux menstruel, pour l’homme ou la femme qui a un flux, et pour l’homme qui couche avec une femme impure.

Chapitre 16 Expiatoire pour les pécher des enfants d’Israël

Après la mort des fils d’Aaron, l’Éternel parla à Moïse, pour que son frère n’entre pas n’importe quand dans le sanctuaire de peur qu’il ne meure, car il apparaîtrai dans la nué sur le propitiatoire. 

Pour entrer dans le sanctuaire, Aaron devait prendre un jeune taureau pour le sacrifice d’expiation et un bélier pour l’holocauste. Il devait se lavé le corps dans l’eau et se revêtir de lin, tunique sacré, caleçon, ceinture, tiare. Il recevra du peuple deux boucs pour le sacrifice et le bélier, il offrira son taureau et il fera l’expiation pour lui et sa maison. Il prendra les deux boucs qu’il placera à l’entrée de la tente d’assignation, il leur jettera un sort pour Dieu et un pour Azazel. Le bouc qui aura le sort de Dieu sera offert en sacrifice d’expiation, l’autre qui aura reçu l’autre sort sera placé vivant devant Dieu pour servir à faire l’expiation et sera relâché dans le désert pour Azazel. 

Il égorgera son taureau expiatoire, il prendra un brasier plein de charbons ardents du dessus de l’autel et deux poignées de parfums en poudre et les portera au delà du voile. Il mettra le parfum sur le feu afin que la nuée du parfum couvre le propitiatoire qui est sur le témoignage et il ne mourra point. Il prendra le sang du taureau et fera l’aspersion avec son doigt sur le devant du propitiatoire vers l’orient , avec son doigt il fera sept fois l’aspersion du sang. Il égorgera le bouc pour le peuple et fera la même chose qu’avec le taureau. Il fera l’expiation pour le sanctuaire  cause des impuretés des enfants d’Israël. Il fera l’expiation seul dans la tente personne ne devra rentrer. En sortant il fera l’expiation pour l’autel, il prendra du sang du taureau et du bouc et il en mettra sur les cornes de l’autel et autour, il fera l’aspersion avec son doigt, sept fois sur l’autel, il le purifiera et le sanctifiera. Quand il aura fini il fera approcher le bouc vivant, il posera ses deux mains sur la tête du bouc et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et il le chassera dans le désert avec l’aide d’un homme. 

Aaron reviendra à la tente d’assignation et se changera en laissant les habits sacré dans le sanctuaire. Il lavera son corps avec de l’eau dans le lieu saint et reprendra ses vêtements. Il sortira et offrira son holocauste et l’holocauste du peuple pour le peuple. Il brûlera sur l’autel la graisse de la victime expiatoire. 

Celui qui aura chassé le bouc pour Azazel lavera ses vêtements et son corps dans l’eau et il rentrera au camp. On emportera hors du camp le taureau et le bouc expiatoire et on brûlera au feu leurs peaux, leur chairs et leurs excréments. Celui qui les brûlera, lavera son corps et ses vêtements dans l’eau et rentrera au camp. 

Ce sera une loi perpétuelle le septième mois, le dixième jour du mois vous humilierez vos âmes et ne feraient aucun ouvrage, ni l’indigène et l’étranger qui seraient chez vous, comme le sabbat, ce sera un jour de repos. 
L’expiation sera faite par le sacrificateur qui a reçu l’onction et qui a été consacré pour succéder à son père dans le sacerdoce, il se revêtira de vêtements de lin, de vêtements sacrés. 

Chapitre 17 Les expiations des étrangers. 

L’Éternel demanda à Moïse de dire à tous les enfants d’Israël :
Si un homme du peuple égorge un boeuf, un agneau ou une chèvre et ne l’amène pas à l’entrée de la tente d’assignation pour en faire une offrande, le sang sera imputé à cet homme et il sera rejeté par l’assemblée. 

Le sacrificateur en répendra le sang sur l’autel de Dieu, à l’entrée de la tente d’assignation et brûlera la graisse. Ils n’offriront plus leurs sacrifices aux boucs avec lesquels ils se prostituent. 

Si un homme de la maison d’Israël ou des étranger qui séjournent chez eux, mange du sang d’une espèce quelconque, il sera rejeté de son peuple. Car l’âme de l’animal est dans le sang, c’est par l’âme que le sang fait l’expiation. Si quelqu’un de l’assemblé ou un étrangers prend un animal ou un oiseau à la chasse, il en versera le sang et le couvrira de poussière. Toutes personne indigène ou étrangère qui mangera une bête morte ou déchirée, lavera ses vêtements et son corps dans l’eau et sera impure jusqu’au soir, puis elle sera pure, si elle ne fait pas ça elle portera les peines de sa fautes. 

Chapitre 18 Les relations interdites

L’Éternel dit à Moïse de qu’ils ne devront pas suivre les us et coutumes des Égyptiens avec lesquels ils ont vécu, ni celles des de habitants de Canaan le pays où ils les mènent. Ils ne devaient obéir qu’à ces ordonnances et lois. 

Personne ne devra s’approcher de sa parente pour la voir nue. Personne ne découvrira la nudité de son père ou de sa mère, ni de la femme de son père, ni celle de sa soeur ou son frère, de sa fille ou de la fille de sa mère, ou de son fils, où des oncles et tantes, de sa belle fille ou son beau fils, ou sa belle soeur ou son beau frère, ni les belles soeurs ou beau frère. Ni s’apporcher d’une femme pendant ses menstruations pour la voir nue. 

Personne ne doit avoir un commerce avec la femme de son prochain pour ne pas se souiller avec elle. 

On ne livrera aucun enfants pour le faire passer à Moloc (sacrifice d’enfant) et on ne profanera pas le nom de Dieu. 

Un homme qui couche avec un autre homme est une abomination. Homme et femme ne coucheront pas avec une bête c’est une confusion.

Dieu punira le pays qui a été souillé par ces péchés, par les hommes qui ont vécu avant eux à Canaan.

Chapitre 19 Les lois

L’Éternel ordonna à Moïse 

  • Tous devront respecter sa mère et son père, et observeront les sabbats.
  • Il n’y a qu’un seul Dieu, personne ne devra se détourner de lui.  
  • Quand on offre à l’Éternel un sacrifice d’actions de grâces, on l’offre en sorte qu’il soit agréé. La victime sera mangée le jour où on la sacrifie, ou le lendemain; ce qui restera jusqu’au troisième jour sera brûlé au feu. Si l’on en mange le troisième jour, ce sera une chose infecte: le sacrifice ne sera point agréé. Celui qui en mangera portera la peine de son péché, car il profane ce qui est consacré à l’Éternel: cette personne-là sera retranchée de son peuple.
  • Quand on fera la moisson dans le pays, on laissera un coin de ton champ sans le moissonner, et on ne ramassera pas ce qui reste à glaner. 
  • On ne cueillera pas non plus les grappes restées dans ta vigne, et on ne ramassera pas les grains qui en seront tombés.  On abandonnera cela au pauvre et à l’étranger. 
  • On ne volera point, et on ne mentira, ni de tromperie les uns envers les autres.
  • On ne jurera point faussement par Dieu, car on profanera le nom de Dieu. 
  • On n’opprimeras point son prochain, et on ne ravira rien par violence. On ne retiendra point jusqu’au lendemain le salaire du mercenaire.
  • On ne maudira point au sourd, et on ne mettra devant un aveugle rien qui puisse le faire tomber.
  • On ne commettra point d’iniquité dans ses jugements: on n’aura point égard à la personne du pauvre, et on ne favorisera point la personne du grand, mais on jugera son prochain selon la justice.
  • On ne répandra point de calomnies parmi son peuple. O, ne s’élèvera point contre le sang de son prochain.
  • O, ne haïra point son frère dans son coeur; on aura soin de reprendre son prochain, mais on ne se chargera point d’un péché à cause de lui.
  • On ne se vengera point, et on ne gardera point de rancune contre les enfants de son peuple. On aimera son prochain comme soi-même. 
  • On observera mes lois. On n’accouplera point des bestiaux de deux espèces différentes; On n’ensemencera point ton champ de deux espèces de semences; et On ne portera pas un vêtement tissé de deux espèces de fils.
  • Lorsqu’un homme couchera et aura commerce avec une femme, si c’est une esclave fiancée à un autre homme, et qui n’a pas été rachetée ou affranchie, ils seront châtiés, mais non punis de mort, parce qu’elle n’a pas été affranchie. L’homme amènera pour sa faute à l’Éternel, à l’entrée de la tente d’assignation, un bélier en sacrifice de culpabilité. Le sacrificateur fera pour lui l’expiation et il sera pardonné.
  • Quand on sera entré dans le pays, et qu’on y aura planté toutes sortes d’arbres fruitiers, on en regardera les fruits comme incirconcis; pendant trois ans, on n’en mangera point. La quatrième année, tous leurs fruits seront consacrés à l’Éternel au milieu des réjouissances. La cinquième année, on en mangera les fruits, et on continuera à les récolter.
  • On ne mangera rien avec du sang. On n’observera ni les serpents ni les nuages pour en tirer des pronostics.
  • On ne coupera point en rond les coins de notre chevelure, et on ne rasera point les coins de sa barbe.
  • On ne fera point d’incisions dans notre chair pour un mort, et on n’imprimera point de figures sur nous. 
  • On ne profanera point sa fille en la livrant à la prostitution, de peur que le pays ne se prostitue et ne se remplisse de crimes.
  • On observera les sabbats, et on révérera mon sanctuaire. 
  • On ne se tournera point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins; ne les recherchez, de peur de nous souiller avec eux. 
  • On ne lèvera devant les cheveux blancs, et on honorera la personne du vieillard. On craindra son Dieu. 
  • Si un étranger vient séjourner avec nous dans notre pays, on ne l’opprimera point. On traitera l’étranger en séjour parmi nous comme un indigène; on l’aimera comme nous-mêmes, car on a été étranger dans le pays d’Égypte. 
  • On ne commettra point d’iniquité ni dans les jugements, ni dans les mesures de dimension, ni dans les poids, ni dans les mesures de capacité. On aura des balances justes, des poids justes, des épha justes et des hin justes.

On observera toutes ses lois et toutes ses ordonnances, et on les mettra en pratique.

Chapitre 20 Les ordonnances à suivre

L’Éternel dit à Moïse d’avertir son peuple: 

  •  Si un homme des enfants d’Israël ou des étrangers qui séjournent en Israël livre à Moloc l’un de ses enfants, il sera puni de mort: le peuple du pays le lapidera.  Si le peuple du pays détourne ses regards de cet homme, qui livre de ses enfants à Moloc, et s’il ne le fait pas mourir, je le retrancherai du milieu de son peuple, avec tous ceux qui se prostituent comme lui en se prostituant à Moloc (divinité qui sacrifie les enfants).
  • Si quelqu’un s’adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je le rejetterai du peuple.
  • On observera ses lois, et on les mettra en pratique. 
  • Si un homme quelconque maudit son père ou sa mère, il sera puni de mort; il a maudit son père ou sa mère: son sang retombera sur lui.
  • Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. Si un homme couche avec la femme de son père, et découvre ainsi la nudité de son père, cet homme et cette femme seront punis de mort: leur sang retombera sur eux. Si un homme couche avec sa belle-fille, ils seront tous deux punis de mort; ils ont fait une confusion: leur sang retombera sur eux. Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux.  Si un homme prend pour femmes la fille et la mère, c’est un crime: on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime n’existe pas au milieu de vous. Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort et on tuera la bête. Si une femme s’approche d’une bête, pour se prostituer à elle, on tuera la femme et la bête; elles seront mises à mort: leur sang retombera sur elles. Si un homme prend sa soeur, fille de son père ou fille de sa mère, s’il voit sa nudité et qu’elle voie la sienne, c’est une infamie; ils seront retranchés sous les yeux des enfants de leur peuple: il a découvert la nudité de sa soeur, il portera la peine de son péché. Si un homme couche avec une femme qui a son indisposition, et découvre sa nudité, s’il découvre son flux, et qu’elle découvre le flux de son sang, ils seront tous deux retranchés du milieu de leur peuple. Ils ne découvriront point la nudité de la soeur de ta mère, ni de la soeur de ton père, car c’est découvrir sa proche parente: ils porteront la peine de leur péché. Si un homme couche avec sa tante, il a découvert la nudité de son oncle; ils porteront la peine de leur péché, ils mourront sans enfant. Si un homme prend la femme de son frère, c’est une impureté; il a découvert la nudité de son frère: ils seront sans enfant.

 Ils observeront toutes ses lois et toutes ses ordonnances, et ils les mettront en pratique, afin que le pays où ils vont, ne les vomisse pas. Ils ne suivront pas les us et coutumes des nations qui seront chassé devant eux. Leur pays où coulent le lait et le miel appartiendra aux enfants d’Israël. 

Ils observeront la distinction entre les animaux purs et impurs, entre les oiseaux purs et impurs. Ils seront saints pour Dieu, car Dieu est saint, il nous a séparé des peuples, afin qu’on soit à lui.

Si un homme ou une femme ont en eux l’esprit d’un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort; on les lapidera: leur sang retombera sur eux.

Chapitre 21 Lois pour les sacrificateurs

 L’Éternel demanda à Moïse de donner les lois aux sacrificateurs, fils d’Aaron:

  • Un sacrificateur ne se rendra point impur parmi son peuple pour un mort, excepté pour ses plus proches parents, pour sa mère, pour son père, pour son fils, pour son frère, et aussi pour sa soeur encore vierge, qui le touche de près lorsqu’elle n’est pas mariée. 
  • Chef parmi son peuple, il ne se rendra point impur en se profanant. Les sacrificateurs ne se feront point de place chauve sur la tête, ils ne raseront point les coins de leur barbe, et ils ne feront point d’incisions dans leur chair. I
  • Ils ne profaneront pas le nom de leur Dieu; car ils offrent à l’Éternel les sacrifices consumés par le feu.
  • Ils ne prendront point une femme prostituée ou déshonorée, ils ne prendront point une femme répudiée par son mari.
  • On regardera un sacrificateur comme saint, car il offre l’aliment de Dieu.
  • Si la fille d’un sacrificateur se déshonore en se prostituant, elle déshonore son père: elle sera brûlée au feu.
  • Le sacrificateur qui a la supériorité sur ses frères, sur la tête duquel a été répandue l’huile d’onction, et qui a été consacré et revêtu des vêtements sacrés, ne découvriras point sa tête et ne déchirera point ses vêtements.
  • Il n’ira vers aucun mort, il ne se rendra point impur, ni pour son père, ni pour sa mère.
  • Il ne sortira point du sanctuaire, ni le profanera; car l’huile d’onction est une couronne sur lui. 
  • Il prendra pour femme une vierge. Il ne prendra ni une veuve, ni une femme répudiée, ni une femme déshonorée ou prostituée.
  • Il ne déshonorera point sa postérité parmi son peuple.

Dieu dit à Moïse de parler à Aaron :

  • Tout homme de ta race et parmi tes descendants, qui aura un défaut corporel, ne s’approchera point pour offrir l’aliment de son Dieu.
  • Tout homme qui aura un défaut corporel ne pourra s’approcher: un homme aveugle, boiteux, ayant le nez camus ou un membre allongé; un homme ayant une fracture au pied ou à la main; un homme bossu ou grêle, ayant une tache à l’oeil, la gale, une dartre, ou les testicules écrasés.
  • Tout homme de la race du sacrificateur Aaron, qui aura un défaut corporel, ne s’approchera point pour offrir à l’Éternel les sacrifices consumés par le feu. Il pourra manger l’aliment de son Dieu. Mais il n’ira point vers le voile, et il ne s’approchera point de l’autel, car il a un défaut corporel; il ne profanera point mes sanctuaires.

Chapitre 22 Les lois des sacrificateurs suites

 L’Éternel parla à Moïse, pour Aaron et ses descendants:

  • Tout homme parmi vos descendants et de votre race, qui s’approchera des choses saintes que consacrent à l’Éternel les enfants d’Israël, et qui aura sur lui quelque impureté, cet homme-là sera retranché de devant moi.
  • Tout homme de la race d’Aaron, qui aura la lèpre ou une gonorrhée, ne mangera point des choses saintes jusqu’à ce qu’il soit pur. Il en sera de même pour celui qui touchera une personne souillée par le contact d’un cadavre, pour celui qui aura une pollution, pour celui qui touchera un reptile, ou un homme atteint d’une impureté quelconque. Celui qui touchera ces choses sera impur jusqu’au soir; il lavera son corps dans l’eau; après le coucher du soleil, il sera pur, et il mangera ensuite des choses saintes, car c’est sa nourriture.
  • Il ne mangera point d’une bête morte ou déchirée, afin de ne pas se souiller par elle. 
  • Ils observeront mes commandements, de peur qu’ils ne portent la peine de leur péché et qu’ils ne meurent, pour avoir profané les choses saintes. 
  • Aucun étranger ne mangera des choses saintes; celui qui demeure chez un sacrificateur et le mercenaire ne mangeront point des choses saintes. Mais un esclave acheté par le sacrificateur à prix d’argent pourra en manger, de même que celui qui est né dans sa maison. La fille d’un sacrificateur, mariée à un étranger, ne mangera point des choses saintes offertes par élévation. Mais la fille d’un sacrificateur qui sera veuve ou répudiée, sans avoir d’enfants, et qui retournera dans la maison de son père comme dans sa jeunesse, pourra manger de la nourriture de son père. Si un homme mange involontairement d’une chose sainte, il donnera au sacrificateur la valeur de la chose sainte, en y ajoutant un cinquième.
  • Les sacrificateurs ne profaneront point les choses saintes qui sont présentées par les enfants d’Israël, et qu’ils ont offertes par élévation à l’Éternel; ils les chargeraient ainsi du péché dont ils se rendraient coupables en mangeant les choses saintes.
  • Tout homme de la maison d’Israël ou des étrangers en Israël, qui offrira un holocauste à l’Éternel, soit pour l’accomplissement d’un voeu, soit comme offrande volontaire, prendra un mâle sans défaut parmi les boeufs, les agneaux ou les chèvres, afin que sa victime soit agréée. Vous n’en offrirez aucune qui ait un défaut, car elle ne serait pas agréée. 
  • Si un homme offre à l’Éternel du gros ou du menu bétail en sacrifice d’actions de grâces, soit pour l’accomplissement d’un voeu, soit comme offrande volontaire, la victime sera sans défaut, afin qu’elle soit agréée; il n’y aura en elle aucun défaut. Vous n’en offrirez point qui soit aveugle, estropiée, ou mutilée, qui ait des ulcères, la gale ou une dartre; vous n’en ferez point sur l’autel un sacrifice consumé par le feu. Vous n’offrirez point à l’Éternel un animal dont les testicules ont été froissés, écrasés, arrachés ou coupés; vous ne l’offrirez point en sacrifice dans votre pays. Vous n’accepterez de l’étranger aucune de ces victimes, pour l’offrir comme aliment de votre Dieu; car elles sont mutilées, elles ont des défauts: elles ne seraient point agréées.
  • Un boeuf, un agneau ou une chèvre, quand il naîtra, restera sept jours avec sa mère; dès le huitième jour et les suivants, il sera agréé pour être offert à l’Éternel en sacrifice consumé par le feu. Boeuf ou agneau, vous n’égorgerez pas un animal et son petit le même jour.
  • La victime sera mangée le jour même; vous n’en laisserez rien jusqu’au matin. Je suis l’Éternel.

Chapitre 23 Les fêtes de l’Éternel

L’Éternel parla à Moïse des fêtes pour sa célébration, voici ses fêtes:

Ils travailleront six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos: il y aura une sainte convocation. Ils ne feront aucun ouvrage: c’est le sabbat, dans toutes leurs demeures. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque. Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain; qu’ils mangeront pendant sept jours. Le premier jour, ils auront une sainte convocation: ils ne feront aucune oeuvre servile. Ils offriront, pendant sept jours, des sacrifices consumés par le feu. Le septième jour, il y aura une sainte convocation: ils ne feront aucune oeuvre servile. 

Quand ils seront entrés dans le pays que Dieu leur donne, et qu’ils y feront la moisson, ils apporteront au sacrificateur une gerbe, prémices de leur moisson. Il agitera de côté et d’autre la gerbe devant l’Éternel, afin qu’elle soit agréée: le sacrificateur l’agitera de côté et d’autre, le lendemain du sabbat. Le jour où ils agiteront la gerbe, ils offriront en holocauste un agneau d’un an sans défaut; ils y joindront une offrande de deux dixièmes de fleur de farine pétrie à l’huile, comme offrande consumée par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel; et ils feront une libation d’un quart de hin de vin.

On ne mangera ni pain, ni épis rôtis ou broyés, jusqu’au jour même où on fera une offrande. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où on habitera. Depuis le lendemain du sabbat, du jour où on apportera la gerbe pour être agitée de côté et d’autre, on comptera sept semaines entières. On comptera cinquante jours jusqu’au lendemain du septième sabbat; et vous ferez à l’Éternel une offrande nouvelle. On apportera de nos demeures deux pains, pour qu’ils soient agités de côté et d’autre; ils seront faits avec deux dixièmes de fleur de farine, et cuits avec du levain. Outre ces pains, on offrira en holocauste sept agneaux d’un an sans défaut, un jeune taureau et deux béliers comme offrande consumée par le feu. On offrira un bouc en sacrifice d’expiation, et deux agneaux d’un an en sacrifice d’actions de grâces. Le sacrificateur agitera ces victimes de côté et d’autre devant Dieu, avec le pain des prémices et avec les deux agneaux: elles seront consacrées à l’Éternel, et appartiendront au sacrificateur. Ce jour même, ils publieront la fête, et ils auront une sainte convocation: il ne feront aucune oeuvre servile. C’est une loi perpétuelle pour leurs descendants, dans tous les lieux où ils habiteront.

Quand ils feront la moisson dans notre pays, ils laisseront un coin de leur champ sans le moissonner, et ils ne ramasseront pas ce qui reste à glaner. Ils abandonneront cela au pauvre et à l’étranger.

Le septième mois, le premier jour du mois, ils auront un jour de repos, publié au son des trompettes. Ils ne feront aucune oeuvre servile, et ils offriront à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu. Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations: ils auront une sainte convocation, ils humilieront leurs âmes, et ils offriront à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu. Ils ne feront aucun ouvrage ce jour-là, car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour eux l’expiation devant l’Éternel. Toute personne qui ne s’humiliera pas ce jour-là sera retranchée de son peuple. Toute personne qui fera ce jour-là un ouvrage quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple. Ils ne feront aucun ouvrage. C’est une loi perpétuelle pour leurs descendants dans tous les lieux où ils habiteront.  Ce sera pour eux un sabbat, un jour de repos, et ils humilieront leurs âmes; dès le soir du neuvième jour jusqu’au soir suivant, ils célébreront leur sabbat. Le quinzième jour de ce septième mois, ce sera la fête des tabernacles en l’honneur, pendant sept jours. Le premier jour, il y aura une sainte convocation: ils ne feront aucune oeuvre servile. Pendant sept jours, ils offriront des sacrifices consumés par le feu. Le huitième jour, ils auront une sainte convocation, et ils offriront des sacrifices consumés par le feu; ce sera une assemblée solennelle: ils ne feront aucune oeuvre servile.  Telles sont les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, qu’ils publieront, afin que l’on offre à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu, des holocaustes, des offrandes, des victimes et des libations, chaque chose au jour fixé. Ils observeront en outre les sabbats, et ils continueront à faire leurs dons, tous leurs sacrifices pour l’accomplissement d’un voeu et toutes leurs offrandes volontaires. Le quinzième jour du septième mois, quand ils récolteront les produits du pays, ils célébreront donc une fête à l’Éternel, pendant sept jours: le premier jour sera un jour de repos, et le huitième sera un jour de repos. Ils prendront, le premier jour, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux d’arbres touffus et des saules de rivière; et ils se réjouiront devant l’Éternel, pendant sept jours. Ils célébreront chaque année cette fête à l’Éternel, pendant sept jours. Ils demeureront pendant sept jours sous des tentes; tous les indigènes en Israël demeureront sous des tentes, afin que leurs descendants sachent que j’ai fait habiter sous des tentes les enfants d’Israël, après les avoir fait sortir du pays d’Égypte. 

Chapitre 24 La lapidation du Blasphémateur 

L’Éternel demanda à Moïse d’ordonner aux enfants d’Israël de lui apporter de l’huile pure d’olives concassées pour le chandelier, afin d’entretenir les lampes. Aaron et ses successeurs les prépareront pour qu’elles brûlent continuellement du soir au matin. 

Moïse devra faire, à chaque sabbat, 12 gâteaux avec de la fleur de farine, il les placera en deux piles, six par pile, sur la table d’or. Sur chaque pile il mettra l’encens. Seul Aaron et ses fils pourront les manger dans un lieu saint. 

Le fils d’une femme israélite Schelomith, fille de Dibri, de la tribu de Dan, et d’un homme égyptien, se querella avec un homme israélite. Le fils de la femme israélite blasphéma et maudit le nom de Dieu, on l’amena à Moïse qui le mit en prison, en attendant l’ordre de l’Éternel. Dieu ordonna de le faire sortir du camp, toute l’assemblée posera sa main sur sa tête et le lapidera. Quiconque maudira son Dieu sera puni de mort, l’assemblée le lapidera, qu’il soit étranger ou indigène, il mourra. 
Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
Celui qui frappera un animal mortellement le remplacera: vie pour vie.
Si quelqu’un blesse son prochain, il lui fera la même chose qu’il lui a faites: fracture pour fracture, oeil pour oeil, dent pour dent; il lui sera fait la même blessure qu’il a faite à son prochain.
Celui qui tuera un animal le remplacera, mais celui qui tuera un homme sera puni de mort.
Tous auront la même loi, étrangers comme indigènes.
Ils firent sortir du camp le blasphémateur, et ils le lapidèrent. 

Chapitre 25 Lois sur la propriété

L’Éternel parla à Moïse sur la montagne de Sinaï, et lui expliqua quoi faire quand ils seront entrés dans le pays qu’il leur donne. Les six premières années, il ensemencera son champ, taillera la vigne et récoltera les fruits. La septième année sera un sabbat, un repos pour la terre, il vendangera pas, ne moissonnera pas. Ce que produira la terre pendant son sabbat, servira de nourriture, à lui, sa famille, son serviteur, l’étranger, à son bétail et aux animaux qui sont dans son pays. Il comptera sept fois sept années, et les jours de ces sept sabbats d’années feront quarante-neuf ans.

Le dixième jour du septième mois, il fera retentir les sons éclatants de la trompette; Et ils sanctifieront la cinquantième année, ils publieront la liberté dans le pays pour tous ses habitants: ce sera pour eux le jubilé; chacun d’eux retournera dans sa propriété. La cinquantième année sera pour eux le jubilé: ils ne sèmeront point, ne moissonneront point ce que les champs produiront d’eux-mêmes, et ils ne vendangeront point la vigne non taillée. Dans cette année de jubilé, chacun d’eux retournera dans sa propriété. S’il y a achat, vente qu’aucun d’eux ne trompe son frère.  Plus il y aura d’années, plus le prix sera haut; et moins il y aura d’années, plus il sera bas; car c’est le nombre des récoltes qu’il vend. Le pays donnera ses fruits, ils mangeront à satiété, et habiteront en sécurité. 

La sixième année donnera assez de fruits et légumes pour trois ans. La huitième année, ils mangeront l’ancienne récolte jusqu’à la neuvième année. Les terres ne seront pas à vendre, Il y aura un droit de rachat, si son frère devient pauvre et vend son terrain, celui qui pourra lui racheter sera son plus proche parent. Si un homme n’a personne qui ait le droit de rachat, il devra se procurer lui même de quoi faire son rachat, il comptera les années depuis la vente et redonnera le surplus à l’acquéreur, et il retournera chez lui. S’il ne trouve pas de quoi lui faire cette restitution, ce qu’il a vendu restera entre les mains de l’acquéreur jusqu’à l’année du jubilé; au jubilé, il retournera dans sa propriété, et l’acquéreur en sortira.

Si un homme vend une maison d’habitation dans une ville entourée de murs, il aura le droit de rachat jusqu’à l’accomplissement d’une année depuis la vente; son droit de rachat durera un an.  Mais si cette maison située dans une ville entourée de murs n’est pas rachetée avant l’accomplissement d’une année entière, elle restera à perpétuité à l’acquéreur et à ses descendants; il n’en sortira point au jubilé. 

Les maisons des villages non entourés de murs seront considérées comme des fonds de terre; elles pourront être rachetées, et l’acquéreur en sortira au jubilé. Quant aux villes des Lévites et aux maisons qu’ils y posséderont, les Lévites auront droit perpétuel de rachat. Celui qui achètera des Lévites une maison, sortira au jubilé de la maison vendue et de la ville où il la possédait; car les maisons des villes des Lévites sont leur propriété au milieu des enfants d’Israël. Les champs situés autour des villes des Lévites ne pourront point se vendre; car ils en ont à perpétuité la possession.

Si son frère devient pauvre, et que sa main fléchisse près de lui, il le soutiendras; il fera de même pour celui qui est étranger et qui demeure dans le pays. Il ne tirera de lui ni intérêt ni usure. Il ne lui prêtera point son argent à intérêt, et il ne lui prêteras point ses vivres à usure. Si son frère devient pauvre près de lui, et qu’il se vende à lui, il ne lui imposera point le travail d’un esclave. Il sera chez lui comme un mercenaire, comme celui qui y demeure; il sera à son service jusqu’à l’année du jubilé. Il sortira alors de chez lui, lui et ses enfants avec lui, et il retournera dans sa famille, dans la propriété de ses pères. 

C’est des nations qui les entourent qu’il prendra son esclave et sa servante et des enfants qui lui appartiendront, c’est d’elles qu’ils achèteront l’esclave et la servante. Si une famille d’esclave a un enfant, ils seront leur propriété.  Ils seront donnés en héritage à leurs enfants après eux, comme une propriété; ils les garderont comme esclaves à perpétuité. 

Si un étranger, si celui qui demeure chez lui devient riche, et que son frère devienne pauvre près de lui et se vende à l’étranger qui demeure chez lui ou à quelqu’un de la famille de l’étranger, il y aura pour lui le droit de rachat, après qu’il se sera vendu: un de ses frères pourra le racheter. Son oncle, ou le fils de son oncle, ou l’un de ses proches parents, pourra le racheter; ou bien, s’il en a les ressources, il se rachètera lui-même. Il comptera avec celui qui l’a acheté depuis l’année où il s’est vendu jusqu’à l’année du jubilé; et le prix à payer dépendra du nombre d’années, lesquelles seront évaluées comme celles d’un mercenaire. S’il y a encore beaucoup d’années, il paiera son rachat à raison du prix de ces années et pour lequel il a été acheté; s’il reste peu d’années jusqu’à celle du jubilé, il en fera le compte, et il paiera son rachat à raison de ces années. Il sera comme un mercenaire à l’année, et celui chez qui il sera ne le traitera point avec dureté sous ses yeux. S’il n’est racheté d’aucune de ces manières, il sortira l’année du jubilé, lui et ses enfants avec lui. 

Chapitre 26 S’ils n’obéissent pas…

Ils ne devront pas idolâtrer d’autres Dieu que lui. Ils devront observer ses sabbats, et vénéré son sanctuaire. S’ils appliquent ses lois, ses commandements et les mettent en pratique, Dieu fera pleuvoir pour qu’ils aient des récoltes, amènera la paix, fera disparaitre les bêtes féroces, et poursuivre leurs ennemis. Il les rendra fertiles. 

Si au contraire ils n’appliquent pas sa loi, alors il enverra la terreur, la consomption, la fièvre, et ils n’auront pas de récoltes. Leurs ennemis les battront. Il les frappera sept fois plus pour leurs péchés. S’ils résistent , Dieu sera pire, ils mangeront la chair de leurs enfants, il réduira les villes en désert, ravagerait leur sanctuaire, dévasterait le pays. 

Chapitre 27  Tarif 

L’Éternel parla à Moïse et lui dit de parler aux enfants d’Israël sur la vente d’esclave.

S’il a à faire l’estimation d’un mâle de vingt à soixante ans, son estimation sera de cinquante sicles d’argent, selon le sicle du sanctuaire; si c’est une femme, son estimation sera de trente sicles. De cinq à vingt ans, son estimation sera de vingt sicles pour un mâle, et de dix sicles pour une fille. D’un mois à cinq ans, son estimation sera de cinq sicles d’argent pour un mâle, et de trois sicles d’argent pour une fille. De soixante ans et au-dessus, son estimation sera de quinze sicles pour un mâle, et de dix sicles pour une femme.

Si celui qui a fait le voeu est trop pauvre pour payer ton estimation, on le présentera au sacrificateur, qui le taxera, et le sacrificateur fera une estimation en rapport avec les ressources de cet homme. S’il s’agit d’animaux qui peuvent être offerts en sacrifice à l’Éternel, tout animal qu’on donnera à l’Éternel sera chose sainte. On ne le changera point, et l’on n’en mettra point un mauvais à la place d’un bon ni un bon à la place d’un mauvais; si l’on remplace un animal par un autre, ils seront l’un et l’autre chose sainte. S’il s’agit d’animaux impurs, qui ne peuvent être offerts en sacrifice à l’Éternel, on présentera l’animal au sacrificateur, qui en fera l’estimation selon qu’il sera bon ou mauvais, Si on veut le racheter, on ajoutera un cinquième à son estimation. 

Si quelqu’un sanctifie sa maison en la consacrant, le sacrificateur en fera l’estimation selon qu’elle sera bonne ou mauvaise. Si celui qui a sanctifié sa maison veut la racheter, il ajoutera un cinquième au prix de son estimation. Si quelqu’un sanctifie un champ de sa propriété, son estimation sera en rapport avec la quantité de semence, cinquante sicles d’argent pour un homer de semence d’orge. Si c’est dès l’année du jubilé qu’il sanctifie son champ, on s’en tiendra à son estimation; si c’est après le jubilé qu’il sanctifie son champ, le sacrificateur en évaluera le prix à raison du nombre d’années qui restent jusqu’au jubilé, et il sera fait une réduction sur ton estimation. Si celui qui a sanctifié son champ veut le racheter, il ajoutera un cinquième au prix de son estimation, et le champ lui restera. S’il ne rachète point le champ, et qu’on le vende à un autre homme, il ne pourra plus être racheté. Et quand l’acquéreur en sortira au jubilé, ce champ sera consacré à l’Éternel, comme un champ qui a été dévoué; il deviendra la propriété du sacrificateur. Si quelqu’un sanctifie à un champ qu’il a acquis et qui ne fait point partie de sa propriété, le sacrificateur en évaluera le prix d’après ton estimation jusqu’à l’année du jubilé, et cet homme paiera le jour même le prix fixé, comme étant consacré à l’Éternel. L’année du jubilé, le champ retournera à celui de qui il avait été acheté et de la propriété dont il faisait partie. Toutes ses estimations se feront en sicles du sanctuaire: le sicle est de vingt guéras. 

Nul ne pourra sanctifier le premier-né de son bétail, lequel appartient déjà à l’Éternel en sa qualité de premier-né; soit boeuf, soit agneau. S’il s’agit d’un animal impur, on le rachètera au prix de ton estimation, en y ajoutant un cinquième; s’il n’est pas racheté, il sera vendu d’après ton estimation. Tout ce qu’un homme dévouera par interdit, dans ce qui lui appartient, ne pourra ni se vendre, ni se racheter, que ce soit une personne, un animal, ou un champ de sa propriété; tout ce qui sera dévoué par interdit sera entièrement consacré.

Aucune personne dévouée par interdit ne pourra être rachetée, elle sera mise à mort. Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres; Si quelqu’un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième. Toute dîme de gros et de menu bétail, de tout ce qui passe sous la houlette. On n’examinera point si l’animal est bon ou mauvais, et l’on ne fera point d’échange; si l’on remplace un animal par un autre, ils seront l’un et l’autre chose sainte, et ne pourront être rachetés. 

GARGANTUA DE FRANÇOIS RABELAIS

Le livre est écrit à la première personne, il se lit facilement. 

Chapitre 1 La généalogie des Gargantua, Ses origines. 

Par un don souverain des Cieux, les origines de Gargantua nous ont été trouvé par Jean Audeau dans un pré dont il faisait curé les fossés près de l’Arceau Galeau. Les piocheurs tombèrent sur un grand tombeau de bronze d’une longueur incommensurable au point de ne pas arriver à trouver le bout, il passait sous les écluses de la Vienne. L’ouverture était marqué d’un gobelet où était écrit “Ici l’on boit” et où se trouvait neuf flacons classé en ordre. On y trouva la généalogie rédigée sur de l’écorce d’ormeau en lettre de chancellerie mais usée par le temps, difficile à décrypter. L’auteur fut appelé pour la déchiffrer, et il la transcrivit en pantagruélisant c’est à dire en buvant jusqu’à être saoul tout en lisant les exploit de Pantagruel. Se trouvait à la fin du livre un petit traité “les bulles d’air immunisées” que des bêtes nuisibles (rats, souris,…) avaient rongées le début. L’auteur écrivit le reste par respect pour l’antique. 

Chapitre 2 Les bulles d’air immunisées trouvées dans un monument antique

Certains disaient que lécher sa pantoufle
Valait mieux que de gagner les pardons ;
Mais survint un fieffé maroufle,
Sorti du creux ou l’on pêche les gardons,
Qui dit : « Messieurs, par dieu, gardons-nous-en,
L’anguille est en cette boutique et s’y musse.
Vous trouverez, en y regardant bien,
Une grande tare au fond de son aumusse. »
  »

« Quand il fut temps de lire le chapitre,
On n’y trouva que les cornes d’un veau :
« Je sens, disait-il, le fond de ma mitre
Si froid qu’il m’enrhume le cerveau. »
On le réchauffa d’un parfum de poireau
Et il fut content de rester près de l’âtre,
Pourvu que l’on fît attelage nouveau
À tous ces gens qui sont acariâtres.

Ils parlèrent du trou de saint Patrice,
De Gibraltar et de mille autres trous :
Pourrait-on les réduire à des cicatrices,
Pour qu’ainsi ils n’eussent plus la toux,
Vu qu’il semblait inconvenant à tous
De les voir ainsi à tout vent bailler ?
Si par hasard on les fermait d’un coup,
Comme otages on pourrait les donner.

En cet arrêt, le corbeau fut pelé
Par Hercule qui venait de Libye.
« Quoi ! dit Minos, on ne m’a pas appelé ?
À part moi, tout le monde on convie
Et l’on voudrait que passe mon envie
Pour les fournir en huîtres et en grenouilles !
Je me donne au diable si, de ma vie,
Je prends à cœur leur vente de quenouilles. »

Le tout fut conclu à pointe affilée,
Malgré Até, la cuisse héronnière,
Qui s’assit là, voyant Penthésilée
Sur ses vieux jours prise pour cressonnière.
Chacun criait : « Vilaine charbonnière,
Faut-il que tu te trouves sur le chemin ?
Tu l’enlevas la romaine bannière
Qu’on avait faite en étirant le parchemin ! »

Sans Junon qui sous l’arc céleste
Avec son duc allait à la pipée,
On lui eût joué un tour tellement funeste,
Que de partout elle eût été fripée.
On fut d’accord pour que de cette bouchée
Elle eût deux œufs de Proserpine,
Et que si jamais elle était grippée,
On la lierait au mont de l’aubépine.

Sept mois après (ôtez-en vingt-deux)
Celui qui jadis anéantit Carthage
Vint courtoisement se glisser entre eux,
Leur demandant d’avoir son héritage,
Ou bien que l’on fît justement le partage
D’après la loi qu’on tire au balancier,
Distribuant un soupçon du potage
À ses faquins qui firent le brevet.

Mais l’année viendra, marquée d’un arc turquois,
De cinq fuseaux et de trois culs de marmite,
Où le dos d’un roi trop peu courtois
Sera poivré sous un habit d’ermite.
Oh ! Pitié ! Pour une chattemite,
Laisserez-vous engouffrer tant d’arpents[…] »

« Alors les haras qui étaient déconfits
Triompheront en royal palefroi.

Il durera ce temps de passe-passe
Jusqu’à ce que Mars soit enchaîné.
Puis il en viendra un qui tous les surpasse,
Délicieux, doux et beau comme on n’a pas idée.
Élevez vos cœurs, attendez ce repas,
Tous mes fidèles. Car les trépassés
Pour un empire ne reviendraient pas,
Tant seront alors regrettés les temps passés.

Finalement, celui qui était de cire
Sera logé au gond du Jaquemart.
On n’appellera plus : « Sire, Sire ! »
Le brimbaleur qui tient le coquemar.
Ah ! Si on pouvait prendre son braquemart,
Ils seraient vite réglés les soucis cabus,
Et au gré du fil, on pourrait sans retard
Ficeler tout le sac aux abus. »

Chapitre 3 Comment Gargantua fut porté onze mois au ventre de sa mère. 

Grandgousier aimait manger, il épousa Gargamelle, fille du roi des papillons, de leur amour naquit au bout de onze mois un garçon. L’auteur rappelle que la grossesse peut durer onze mois, voire plus, Homère le dit lui même, que la Nymphe conçut de Neptune naquit au bout de 12 mois. Aulu Gelle l’explique d’ailleurs très bien au livre III des “nuits attiques”, c’est le temps qu’il faut pour que l’enfant soit parfaitement fini. 
Les femmes enceintes de trois mois après la mort de leur mari, pouvaient faire croire que le fruit était de leurs défunts époux, les femmes enceintes de leurs amants devaient trouver un stratagème. Aussi Julie, fille de l’empereur Auguste, ne s’abandonnait à son mari, que lorsqu’elle se savait enceinte. 

Chapitre 4 Comment Gargamelle étant enceinte de Gargantua, mangea profusion de tripes

Gargamelle accouchat le trois février parce qu’elle avait trop mangé de gaudebillaux, ce sont des tripes grasses de coiraux, les coiraux sont des boeufs engraissé à la crèche et dans les près guimaux (ceux qui donnent de l’herbes deux fois par an). Pour mardi gras, ils avaient fait tué trois cent soixante sept mille quatorze boeuf, mais il ne pouvait y avoir de reste car la viande se serait avariés, c’est pourquoi le lendemain tous les villageois de Cinais, Seuilly, La Roche-Clermault, de Vaugaudry, du Coudray-Montpensier, du Gué de Vède et bien d’autres tous bons buveurs et bons mangeurs, furent inviter. Grandgousier disait à sa femme de ne pas trop manger, pour ne pas qu’elle accouche, il disait «  Il a, disait-il, une grande envie de manger de la merde, celui qui en mange le sac.  ». Après mangé, ils dansèrent au son des cornemuses. 

Chapitre 5 Les propos des biens ivres

« Qu’est-ce qui vint en premier lieu, avoir soif ou bien boire ? »
« Bien boire, car privation suppose possession, je suis clerc en la matière. »
« Une coupe féconde a toujours aux mortels donné grande faconde. »
« faute de boire pour la soif du moment, je préviens celle à venir, vous saisissez ? Je bois pour les soifs de demain. Je bois dans l’éternité. C’est pour moi une éternité d’ivrognerie et une ivrognerie de toute éternité. »
« Vous arrosez-vous pour sécher ou vous séchez-vous pour arroser ?  »
« Je mouille, j’humecte, je bois, tout ça de peur de mourir. »
« Sommeliers, ô créateurs de nouvelles entités, de non-buvant rendez-moi buvant ! »
« Celui-là passe dans les veines, pas une goutte n’en parviendra jusqu’à la pissotière ! »
« Si le papier de mes procès-verbaux buvait autant que moi, mes créanciers en auraient pour leur compte quand il leur faudrait produire la formule ! »
«  Boire à niveau si bas, c’est bon pour se tordre le cou. »
« Une grande différence : on couche la bouteille quand elle est bouchée, on bouche le fla-con quand il est couché. »
«  Je ne bois guère plus qu’une éponge. »
« Petite pluie abat grand vent, longues beuveries apaisent l’orage. »
«  Si mon membre pissait telle urine, voudriez-vous bien le sucer ? »
«  Dieu tout-puissant a fait les planètes, et nous, nous faisons les plats nets. »
« L’appétit vient en mangeant, disait Hangest, évêque du Mans ; la soif, elle, s’en va en buvant. »
«  courez toujours après le chien, jamais il ne vous mordra. Buvez toujours avant la soif et jamais elle ne vous tourmentera. »
« Avalez ça, ça tue le ver !  »

Chapitre 6 Comment Gargantua naquit d’une façon bien étrange

Gargamelle sentit les premières contraction et Grandgousier la réconforta, lui disant de vite accoucher et d’en faire un autre vite, elle lui répondait qu’il pourrait se couper le membre, qu’elle avait mal et qu’elle voudrait bien l’y voir . Grandgousier la laissa pour aller boire, tout en restant dans le coin, lorsqu’elle cria, une foule de sage femme vint à son aide et commencèrent à tâter par le bas trouvèrent des membranes peu ragoutante, c’était ses excréments, le boyau du cul c’était vidé. Une vieille guérisseuse du Lot, lui administra un astringent qui resserra ses sphincters. L’enfant traversa d’un saut pour aller dans la veine cave ascendante, monta a travers le diaphragme jusqu’au dessus des épaules, là où la veine se sépare en deux, il prit à gauche et sortit par l’oreille. À sa sorti, il ne cria pas “Mi, Mi” comme les autres enfants mais “À boire! à boire! à boire!”, on l’entendait à Beuxe et Bibarais. 
Si le lecteur ne croit pas à cette naissance, l’auteur lui dit qu’il s’en moque, et que Bacchus était bien né de la cuisse de Jupiter, Rochetaillée du talon de sa mère, Minerve du cerveau de Jupiter par l’oreille, Adonis par l’écorce d’un arbre à myrrhes, Castor et Pollux de la coquille d’un oeuf pondu par Léda. 

Chapitre 7 Comment son nom fut attribué à Gargantua et comment il humait le piot. 

Grandgousier entendit le horribles cris de son fils “À boire! à boire! à boire!” et s’exclama “Que grand tu as!” (le gosier). Les assistants pour suivre l’exemple des anciens Hébreux et comme se furent ses premières paroles pour cette raison, pensèrent qu’il faudrait l’appeler Gargantua, les parents furent d’accord. Ensuite on lui donna à boire et on le baptisa tel un chrétiens. Il fallut dix-sept mille cent treize vaches de Pontille et Bréhémont pour le nourrir, bien que certains docteurs scotiste disaient que sa mère l’allaitait aussi et lui faisait 9 potées de lait. 

Au bout d’un an et dix mois, il put sortir, on lui fit une charrette à boeuf imaginée par Jean Denyau. Il avait une bonne figure, dix huit mentons. Il criait peu mais conchiait souvent car il bougeait peu et mangeait beaucoup. Le moindre tintement de bouteille, de bouchon ou de verre, le faisait rentrer en extase, dès qu’il pleurait on le calmait avec des boissons et de la nourriture. 

Chapitre 8 Comment on vêtit Gargantua

On l’habilla pour la chemise avec neuf cent aunes de toiles de Châtellerault et deux cents pour le gousset.Pour son pourpoint huit cents treize aunes de satins blanc, pour les aiguillettes, quinze cent neuf peaux de chiens et demie. Pour ses chausses on leva onze cent cinq aunes et un tiers de lainage blanc. Pour la braguette, on leva seize aunes et un quart de ce même tissu, à laquelle s’attachait deux boucles d’or de chaque côté dans lesquelles se trouvaient une émeraude de la taille d’une orange; comme disait Orphée: “cette pierre a la vertu d’ériger et de sustenter le membre viril”.  La braguette avait la longueur d’une canne dentelée. Pour les souliers on leva quatre cent six aunes de velours bleu vif. Pour les semelles on employa onze cent peaux de vache brune. Pour son manteau, dix huit cent aunes de velours bleu. Sa ceinture fut faites avec trois cent aunes et demi de serge de soie. Épée de boie, poignard de cuir bouilli peint et doré. Sa bourse fut faites avec une couille d’éléphant que lui donna le pro consul de Lybie, Herr Pracontal. Pour sa robe on leva neuf mille cent aune moins deux tiers de velours bleu. Pour son bonnet on leva trois cent deux aunes et un quart de velours blanc. Pour plumet on lui pris une plume de pélican de la sauvage Hyrcanie, retombant sur l’oreille droite. Pour médaillon, une plaque d’or pesant soixante huit marcs, avec une figurine dessinée de deux têtes tournées l’une vers l’autre, quatre bras, quatre pieds et deux culs, autour était écrit: “la charité ne cherche pas son propre avantage” . Sa chaine d’or pesait vingt cinq mille soixante trois marcs. 

Chapitre 9 la livrée de Gargantua. Ses couleurs .

Les couleurs que portait Gargantua était le blanc et le bleu, car le blanc signifiait joie, plaisir, délices et réjouissance et le bleu chose céleste. Son père avec ces couleurs voulait montrer qu’il lui apportait une joie céleste. L’auteur sait que pour le lecteur le blanc signifie foi et le bleu fermeté comme mentionné sur le livre le blason des couleurs vendu par des charlatans dont on ne sait pas qui est l’auteur. Ce sont les tyrans qui veulent que imposer leur avis et non les sages et les doctes qui prouvent leur dire. C’est comme ça que les naïfs font peindre sur leurs armoiries une sphère en signe d’espoir, deux cornes de lunes pour vivre en croissant,…L’auteur se moque de ces gens qui se laisse croire et dit qu’il pourrait faire peindre un pot de moutarde pour dire que c’est à son coeur que moult tarde, le fond de ses culottes pour un vaisseaux de paix, sa braguette pour raide comme la justice.

Chapitre 10 Ce que signifie la couleur blanche et la couleur bleue.

Blanc signifie donc joie, bonheur et allégresse. Aristote dit que si on considère deux choses contraire dans un même ordre d’idée, comme le bien et le mal, le blanc et le noir, le froid et le chaud, la joie et le deuil, de sorte que le contraire dans un ordre corresponde au contraire de l’autre. Exemple le bien et le mal sont contraire dans un même ordre d’idée. Alors la logique de cette règle serait d’apposer les deux contraires, comme la joie et la tristesse puis le blanc et le noir, le noir symbolise le deuil, le blanc symbolise la joie. C’est règle fut acceptée d’un commun accord avec les philosophes c’est le droit des gens, le droit universel dans le monde. Tous les peuples de toutes les nations, s’habillent en noir pour le deuil, c’est la nature, c’est le droit naturel, pour les même raison la nature a poussé tout le monde a traduire le blanc par la joie, l’allégresse. De tout temps, et même dans les évangiles, on a symbolisait le blanc comme le bonheur, la victoire, la lumière, et le noir comme la nuit, l’obscurité et les malheur. 

C’est pourquoi les français sont appelés Gaulois, car ils sont blanc par nature, comme le lait qui se dit Gala en Grec. Ils portent des plumes blanches sur leur bonnet pour leur bonne humeur, et ils ont pris comme emblème la plus blanche de toutes les fleurs, le Lys. 

Bref le bleu signifie ciel et céleste, et le blanc signifie joie et plaisir. 

Chapitre 11 De l’adolescence de Gargantua 

De trois à cinq ans, Gargantua ne fit que boire, manger et dormir, puis dormir manger et boire, et manger boire et dormir. Il pelotait ses gouvernantes et essayait déjà sa braguette que ses gouvernantes ornait de beaux bouquet, de beaux rubans, .. Elles passaient leur temps à la faire revenir entre leurs doigts comme un bâtonnet d’emplâtre acclamant qu’elle était à elles et lui donnant des petits noms “mon petit fausset, mon épine,..” .

Chapitre 12 Des chevaux factices de Gargantua

Pour qu’il sache monter, on lui fit un beau cheval de bois qu’il fit trotter, galoper, … et lui fit changer de robe, baie brun, alezan,… il le changeait chaque jours. Il se fit lui même un cheval pour la chasse, un pour le quotidien. Il avait douze chevaux de relais et sept chevaux de poste. Tous dormaient près de lui. 

Un jour le comte de mouillevent et le duc de Francrepas qui étaient venu rendre visite à sa famille, vinrent avec des chevaux, mais avec tout ce monde, c’était un peu étroit. Le maître d’hôtel et le fourrier de Painensac demandèrent à Gargantua de leur montrer l’écurie des chevaux de bataille, Gargantua les amena à travers la maison, jusque dans sa chambre, leur montrant ses chevaux de batailles. Le fourrier et le maître d’hôtel le trouvèrent bien bavard et lui dirent qu’il n’avait pas sa langue dans sa poche.  

Chapitre 13  Comment Grandgousier reconnut à l’invention d’un torche-cul la  merveilleuse intelligence
de Gargantua.

Aux cinq ans de Gargantua, Grandgousier revint de la défaite des Canarriens et vint voir son fils pour le prendre dans ses bras. Il lui posa plein de question sur comment c’était passé ce temps sans lui, s’il avait été propre. Gargantua lui dit qu’il était le plus propre de tous les petits garçons car il avait trouvé une invention pour lui torcher le cul. Son père lui demanda tout en buvant ensemble, comment était son invention, et Gargantua lui expliqua comment lui était venue l’idée. À chaque fois qu’il chiait, il s’essuyait avec ce qu’il trouvait, un chat (mais celui ci lui avait griffé le périnée), des gants, des plantes (fenouil, anethn…), les tissus (draps, serviette, habits,..), des animaux,…  mais conclua qu’il n’y avait rien de meilleur comme torche cul que l’oison à cause de son duvet tout doux, c’était aussi l’opinion de Maître Jean d’Écosse. 

Chapitre 14 Comment Gargantua fut instruit en lettres latines par un sophiste.

Grandgousier trouva son fils très intelligent, et donna l’exemple aux gouvernantes de Philippe roi de Macédoine, découvrit l’intelligence de son fils Alexandre, en le voyant dresser un cheval indomptable qui rompait le cou à toutes personnes essayant de le monter. Alexandre ayant observé l’animal se rendit compte qu’il avait peur de son ombre et le monta face au soleil, de sorte que l’ombre était derrière lui, et il le rendit docile. Son père pris conscience de l’intelligence de son fils et fit appel à Aristote, le plus prisé des philosophe grec pour l’instruire. Grandgousier dit à la Gouvernante que son fils avait aussi cette intelligence divine et qu’avec un bon instructeur il pourrait évoluer. On lui conseilla un grand docteur sophiste, Maître Tubal Holoferne qui lui appris à réciter l’abécédaire à  l’endroit et à l’envers, ce qui lui pris cinq ans et trois mois. “Mode et signification” lui pris 18 ans et onze moi à apprendre par coeur . “L’almanach” qu’il pris 16 ans et deux mois et c’est là que mourut en 1420 son précepteur, de la vérole. On lui donna un autre précepteur, Maître Jobelin Bridé qui lut Hugutio, le Grécisme, le Doctrinal,… à la lecture de tous ces ouvrages, il devint sage. 

Chapitre 15 Comment Gargantua fut mis sous la tutelle d’autres pédagogues

Son père pu voir qu’il apprenait bien, mais il en devenait, fou, rêveur, niais et radoteur. Il s’en plaignit à Sire Philippe des Marais, vice rois de Papeligosse, ses précepteurs ne lui apprenaient que des bêtises et lui gâchaient sa jeunesse. Le vice rois lui conseilla donc de prendre un jeune qui avait peu étudié, et de voir s’il n’était pas mieux instruit que son fils. Le soir au souper, ledit des Marais fit venir un page de Villegongis nommé Eudémon, il présentait bien, était poli. Ledit Marais proposa à Grandgousier de voir si son jeune page de 12 ans, représentant les jeunes d’aujourd’hui, était plus intelligent que les crétins du temps jadis. 

Grandgousier accepta de mettre son fils en concurrence avec le jeune page. Ce dernier le complimenta d’abord sur sa vertu et ses moeurs, puis sur son savoir, ensuite sa noblesse, en quatrième sa beauté physique et en cinquième il complimenta son père qui faisait de son mieux pour lui donner une bonne éducation. Il demanda à ce qu’il le garde comme le dernier de ses serviteurs, il parlait un bon latin, avait une bonne éloquence, il s’exprimait tellement bien que Gargantua se mit à pleurer et à se cachet derrière son bonnet, de honte. Grandgousier fut irrité, aussi avec Ledit des Marais, ils décidèrent de prendre comme Précepteur Ponocrates, le pédagogue de Eudémon,  et d’aller à Paris pour voir ce que les jeunes d’aujourd’hui apprenaient. 

Chapitre 16 Comment Gargantua fut envoyé à Paris. De l’énorme jument qu’il montait et comment elle anéantit les mouches à bœufs de la Beauce. »

Fayole troisième roi de Numidie envoya d’Afrique une jument à Grandgousier. La jument était la plus grande, la plus monstrueuse qu’on ait jamais vu, elle faisait la taille de six éléphants. Grandgousier dit en la voyant qu’elle sera parfaite pour amener Gargantua à Paris. 

Le lendemain après avoir bu, Gargantua, son précepteur Ponocrates et ses gens ainsi qu’Eudémon partirent sur Paris. Au dessus d’Orléan se trouvait une forêt de trente cinq lieu de longueur et dix sept lieu de large, connu pour être infesté de mouches à boeufs et en frelons. C’était un vrai coupe gorge pour les juments, chevaux, et ânes. La jument de Gargantua dégaina sa queue et abattit tout sur son passage, mouche, frelons mais aussi et surtout arbres. Il y eut depuis ni arbres, ni frelons, tout fut changé en champs.  Gargantua fier de sa jument s’exclama «  Je trouve beau ce.  », depuis on appelle ce pays la Beauce. Pour tout repas ils n’eurent qu’à bailler, encore aujourd’hui, les gens de la Beauce déjeunent en bâillements. 

Chapitre 17  Comment Gargantua paya sa bienvenue aux Parisiens et comment il prit les grosses cloches de l’église Notre-Dame. 

Après s’être reposé, Gargantua sorti visiter la ville et fut suivi par un groupe de fan, les gens l’admiraient, pour échapper à la foule, il se réfugia sur les tours de l’église Notre Dame. Gargantua pensait que ces personnes voulaient qu’ils leur pait à boire, il décida de leur payer à boire par ris. Il ouvra sa braguette et pissa sur l’attroupement, il en noya deux cent soixante mille quatre cent dix huit. Ceux qui échappèrent à ce torrent de pisse, se réfugièrent sur le plus haut quartier de l’université et crièrent «  Carymary, caramara ! Par sainte Mamie, nous voilà arrosés par ris !  », depuis on appelle la ville Paris. Avant on l’appelait Leukèce, ce qui veut dire blanchette en grec, à cause de la couleur des cuisses des dames de la ville. 
Les parisiens sont beau parleur et imbus d’eux même ce qui fait penser à Joaninus de barranco qu’on les appelle les Parrhésiens en grec, c’est à dire bon bec. 

Gargantua, toujours sur les tours de l’église Notre Dame, fit sonner les cloches, puis les prirent pour sa jument. La population furibonde se regroupa à Nesle où se trouvait l’oracle de Lutèce, pour s’entretenir du problème de la disparition des cloches . Ils se mirent d’accord pour mettre sur l’affaire, le plus vieux et le plus compétent des membres de la Faculté. Fut désigné pour cette affaire, Maître Janotus de Bragmardo. 

Chapitre 18  Comment Janotus de Bragmardo fut envoyé auprès de Gargantua pour récupérer les grosses cloches. 

Maître Janotus, coupe de César et coiffé de son capuchon à l’antique, accompagné de cinq ou six maître sans art, crotté jusqu’au bout des ongles, arriva chez Gargantua. Ponocrates les pris pour des travestis avec leurs habits. Maître Janotus se présenta et lui dit qu’il venait pour récupérer les cloches. Ponocrates courut avertir Gargantua afin qu’il réfléchisse à ce qu’il allait faire. 

Gargantua réunit Ponocrates sont précepteur, Philotomie son maître d’hôtel, Gymnaste son écuyer, et Eudémon afin de convenir de ce qu’il serait bon de dire ou de faire. Tous furent d’accord de les faire boire, et pour ne pas donner victoire à Maître Janotus, pendant qu’il boirait, on donnerait les cloches au prévôt de la ville, au recteur de la faculté et vicaire de l’église avant que le sophiste (Maître Janotus) ait exposé sa requête. 

Ils firent ce qui était convenu, et firent rentrer le sophiste pour qu’il fasse son discours.  

Chapitre 19 La harangue que Maître Janotus de Bragmardo fit à Gargantua pour récupérer les cloches.

Le sophiste demanda à ce que Gargantua lui remette les cloches, car elles leur manquent. Ils avaient déjà refusé à Londre, à Bordeaux, et Cahors de leur vendre. Si Gargantua accepte de lui rendre, il gagnera six empans de saucisse et une bonne paire de chausse. Il l’invite à manger dans sa chambre d’aumône, il a tué un porc et a du bon vin. Il lui donne au nom de la Faculté les sermons d’Udines et lui propose qu’on lui dise pardons. Pour preuve que les cloches doivent leur être rendu, est la thèse qu’il a faite:«  Toute cloche clochable clochant dans un clocher, en clochant fait clocher par le clochatif ceux qui clochent clochablement. À Paris, il y a des cloches. Par conséquent, C.Q.F.D. » . Il lui sort tout un tas d’arguments et le prie au nom du père, du fils et du Saint Esprit de les leurs rendre. Et fini son discours par dire qu’ils ne cesseront de crier tant que leurs cloches ne seront pas rendu. 

Chapitre 20  Comment le sophiste emporta son drap et comment il se trouva en procès avec les autres maîtres. 

Le discours fini, Ponocrates et Eudémon éclatèrent de rire, ce qui entraina les rire de Maître Janotus. Ils se consultèrent pour la suite à donner à l’affaire, et comme il les avait fait rire plus que ce qu’ils pensaient, ils furent d’avis de lui donner les dix empans de saucisses mentionnés dans la joyeuse harangue (discours), avec une paire de chausses, trois cents bûches de gros bois de moule, vingt-cinq muids de vin, un lit à triple couche de plume d’oie et une écuelle de grande capacité, bien profonde. Gargantua lui fit livrer avec en plus sept aunes de draps noir et trois lainage blanc pour la doublure. 

Maître Janotus en pleine séance chez Mathurin réclama ses saucisses et empans, mais on lui fit remarquer que Gargantua lui avait fait livré, il rétorqua que c’était gratuitement et que cela ne les privait pas de tenir leur promesse, ils lui répondirent qu’il n’aurait rien de plus. Une discussion houleuse avec menace d’en parler au roi par Maître Janotus, se changea en procès qui aura lieu lors des prochaines calendes grecques, c’est à dire jamais. 

Chapitre 21 L’étude de Gargantua selon les règles de ses précepteurs sophistes.

Les gens de Paris, heureux de récupérer leur cloches, s’offrir pour nourrir et s’occuper de la jument, ils l’envoyèrent dans la Forêt de Fontainebleau, sans doute n’existe t’elle plus. 

Ponocrates souhaitait voir comment vivait Gargantua, pour comprendre comment en un temps si long ses anciens précepteurs l’avaient rendu si sot, niais et ignorant. 

Ses journées commençaient à 8/9h, il s’habillait en fonction du temps et se promenait, se couchait dans l’herbe, déféquait, pissait, rotait, se racler la gorge, baillait, crachait toussait, pleurait, … bref il profitait de la vie. Il déjeunait avec des tripes, frites, grillades, jambons, chevreau, Ponocrates lui fit remarquer qu’il ne devrait pas autant manger au sot du lit, Gargantua lui répondait qu’il s’était retourné six ou sept fois à travers le lit. Ses anciens précepteur lui avait dit que le déjeuné donnait bonne mémoire. Après le déjeuné, il écoutait vingt six ou trente messes. Après les messes, on lui apportait des chapelets de St Claude qu’il récitait en promenant à travers les cloîtres, les galeries et le jardin. Il étudiait ensuite une bonne demi heure les yeux sur le livre mais l’esprit à la cuisine. Ensuite il pissait et allait manger. Son repas se composait d’une douzaine de jambon, de langue de boeuf fumés, de boutargues, d’andouilles et autres… des gens lui jetaient dans la bouche de la moutarde par pelletée . Il cessait de manger quand son ventre lui tirait, et pour boire il n’y avait pas de fin, ni de règle. 

Chapitre 22 Les jeux de Gargantua

Après repas il se lavait les mains avec du vin frais et se curait les dents avec un pied de porc, puis jouait. Il étendait le tapis vert et jouait aux cartes, aux dés, aux plateaux. La liste de jeux auquel il jouait est longue, mais il y avait : aux tables, à la marelle, au cocu, à la rainette, aux dames, au tarot, à la nique-noque, à la bille, au pile ou face, pince sans rire, croc madame, .. Après il buvait quatre vingt dix setier et allait dormir deux ou trois heures. 

À son réveil, il buvait encore, Ponocrates lui disait que ce n’était pas bon de boire autant, Gargantua répondait: «  C’est la vraie vie des Pères, répondait Gargantua, je dors naturellement salé et le dormir me fait le même effet que du jambon.  ». Ensuite il étudiait encore, puis il allait prendre des lapins au filet. 
Le soir il rentrait souper, invitait ses voisins et raconter des histoires. Les invités réguliers étaient les seigneurs du Fou, de Gourville, de Grignault et de Marigny. Venait ensuite les jeux, puis ils allaient parfois voir les filles et faire des collations, ils rentraient ensuite se coucher jusqu’à 8h le lendemain. 

Chapitre 23 Comment Gargantua fut éduqué par Ponocrates selon une méthode telle qu’il ne perdait pas une heure de la journée 

Ponocrates découvrant la vie dissolue de Gargantua, reprit son éducation en main. Il fit appel au médecin, Maître Théodore purgea Gargantua avec de l’ellébore Anticyre, pour lui nettoyer le cerveau afin qu’il oublie tout ce qu’il avait appris. Pour le motiver à apprendre Ponocrates l’invita a des groupes de science et lui fit son emploi du temps. 

Le matin il se levait à 4H, et pendant qu’on le frictionnait, le page natif de Basché, Anagnostes lui lisait les saintes écritures, il se mettait à adorer Dieu. Il allait au toilette et là son précepteur lui expliquait les passages difficiles. Pendant qu’on l’habillait, on lui répétait les leçons de la veille, il dissertait deux ou trois heures, puis lisait trois bonnes heures. Après avoir travaillé l’esprit, il sortait travailler son corps, au grand Braques ou dans les près, jouer à la balle, à la paume,.. les jeux étaient libres et ils s’arrêtaient lorsqu’ils étaient fatigués. Ensuite il allait manger. Chaque aller et venue, changement d’habit, ou jeux, était accompagné de lecture. Gargantua pouvait discuter sur n’importe quel sujet, herbes, santé, cuisine,…il avait tous les livres parlant de ces sujets. Aristote, Polybe, Galiens,.. il connaissait leurs oeuvres. Son hygiène aussi avait changé, il se curait les dents avec un lentisque, et les mains et les yeux avec de l’eau fraîche.

Il prit plaisir à apprendre l’arithmétique, les mathématiques, l’astronomie, la musique, la science,… côté instrument il apprit à jouer de la flute, de l’épinette, du luth,… Il maniait l’art militaire, le cheval, l’épée, la hache, montait les montagnes, nageait dans l’eau, dirigeait un bateau,…Sa voix portait loin, il criait si fort qu’on l’entendait au loin. Son dîner était sobre et frugal. Le soir il allait selon son humeur, dans son groupe de science, chanter, jouer d’un instrument ou jouer à un jeu. Avant d’aller dormir, il regardait les étoiles, les comètes s’il y en avait et étudier l’astre. Et pour finir la journée, il révisait avec Ponocrates ce qu’il avait vu, lu apprit. Il priait et allait dormir. 

Chapitre 24 Comment Gargantua employait son temps quand l’air était pluvieux. 

Lorsque le temps était pluvieux, avant déjeuné, il s’occupait de la même manière qu’en temps normal. Après le repas, il fendait, scier du bois, battait des gerbes dans la grange. Il allait ensuite peindre, sculpter ou jouer aux osselets. Il observait les métiers d’art, ceux qui travaillaient les métaux, la fonte des pièces, les orfèvres, les horlogers, les imprimeurs, les tisserands, les veloutiers, les monnayeurs, les alchimistes,…
Ils allaient écouter, les plaidoyers d’avocats, les sermons des prédicateurs d’évangile. Dans les herboristeries ils regardaient les plantes, les onguent et se renseigner sur la fabrication. Le soir il mangeait léger. 

Une fois par mois, Ponocrates l’amenait hors de la ville, Gentilly, Boulogne, à Vanves ou St Cloud, et le laisser boire, manger, se divertir comme il le souhaitait en chantant, sautant, dansant,..Dans le près, Gargantua récitait ce qu’il avait appris. 

Chapitre 25  Comment entre les fouaciers de Lerné et les gens du pays de Gargantua survint la grave querelle qui entraîna de grandes guerres. 

En automne à la saison des vendanges, sur le marché, les bergers demandèrent de la fouace aux fouaciers, les fouaciers refusèrent les insultants, “mauvaises graines”, “coquin”, “fines braguettes”,… que la belle fouace n’était pas pour eux, qu’ils devraient se contenter de gros pain ou de tourte.
L’un des Berger nommé Frogier, lui dire que ce n’était pas très sympa de leur part de les insulter de la sorte, qu’eux leur auraient vendu du froment qui leur permet de faire de belle fouaces, et ils leur auraient même donner du raisin, si un jour ils leur demandent quelque chose, ils pourraient bien les traités comme ils ont été traités eux même. 
Marquet, grand bâtonnier de la confrérie des fouaciers, lui demanda de s’approcher pour qu’il lui donne de la fouace, Frogier s’approcha et Marquet le fouetta aux jambes et partit à toute vitesse, Frogier cria à “l’aide” tout en lui envoyant un gros gourdin qu’il reçut sur la suture coronale de la tête, sur l’artère temporale du côté, il tomba de cheval. S’en suit une bataille entre métayers, venu en aides aux bergers, les bergers et bergères contre les fouaciers. Les bergers prirent les fouaces, leur laissèrent le tarifs habituel et repartirent à Seuilly et Cinais, les fouaciers aidèrent Marquet blessé et rentrèrent à Lerné. Les bergers se régalèrent de fouaces et de raisins et s’amusèrent, ils soignèrent les jambes de Frogier dans l’eau.

Chapitre 26 Comment les habitants de Lerné, sur ordre de Picrochole, leur roi, attaquèrent par surprise les bergers de Gargantua. 

Les fouaciers rentraient à Lerné, allèrent directement au Capitole et devant le roi Picrochole racontèrent comment ils avaient été dépouillés par les Bergers de Grandgousier. Le roi entra dans une colère noire et ordonna à ce que chacun soit armé devant le château à midi. Pour montrer le sérieux du projet, le roi lui même battit le tambour aux alentours de la ville. Il distribua les affectations, désignant comme avant-garde seigneur Trepelu, le grand écuyer Toucquedillon fut préposé à l’artillerie. Sous la direction du capitaine Engoulevent, ils envoyèrent trois cent chevaux léger en éclaireur, pour réperer le chemin et voir s’il n’y avait pas d’embuscade. La contrée alentours étant paisible et silencieuse, le roi et son armée partit en hâte détruisant tout sur leur passage, pauvre ou riche, ils emmenaient les bêtes avec eux, faisaient tomber tous les fruits des arbres, personne ne leur résistait, tous leur demandaient pitié. 

Chapitre 27 Comment un moine de Seuilly sauva le clos de l’abbaye du sac des ennemis. 

Ils continuèrent jusqu’à Seuilly, prenant tout ce qu’ils pouvaient, malgré la peste qui sévissait. Bien que la peste tuait bon nombre de personnes, y compris les curés, les vicaires, les prédicateurs, les médecins, les chirurgiens et les apothicaires qui allaient soigner les malades étaient tous morts de ce mal. Eux ne tombaient même pas malade, l’auteur demandent à ce qu’on réfléchisse, pourquoi? 

La ville pillé, ils allèrent vers l’Abbaye, qui se trouva porte close, le gros de la troupe alla direction gué de Vède, et le reste gâcha leur vendange. Dans l’abbaye se trouvait un moine, Frère Jean des Entommeures, jeune, beau, éloquent, et clerc en matière de bréviaire, voyant le désastre dans les vignes, il alla dans le choeur chercher de l’aide et vit les moines chanter. Il essaya de les motiver à venir se défendre, arguant que s’ils laissaient faire, ils n’auraient plus de vin pendant quatre ans.
Personne ne voulurent le suivre, Frère Jean habillé de son grand habit se saisi du bâton de la croix et alla se battre seul contre tous. L’ennemi qui avait déposait les armes pour se servir en raisin, fut pris par surprise, Jean les battit un par un, ils hurlèrent si fort avant de mourir que les autres moines sortirent et un partie les confessèrent, l’autre parti sous l’ordre de Jean, les égorgèrent avec le canif qui sert aux enfants à cerner les noix. Treize mille six cent vingt deux personnes furent tuer dans l’enclos. 

Chapitre 28 Comment Picrochole prit d’assaut La Roche-Clermault. Le regret et la réticence de Grandgousier à entreprendre une guerre. 

Pendant ce temps, Picrochole passa le gué de Vède et prit d’assaut La Roche-Clermault. Il n’y eut aucune résistance, il se calma et reprit l’attaque le lendemain aux murailles et dans la ville. 

Gargantua, lui, toujours à Paris, est assidu à ses études, au sport et à son père Grandgousier. 

Pillot, un berger prévint Grandgousier que Picrochole roi de Lerné, avait attaqué et pillé tout le pays, mais qu’une parti de ses troupes étaient mortes, tués par frère Jean au clos de Seuilly. Le roi se trouvait à Roche-clermault pour se reposer. 

Grandgousier abasourdi ne comprenait pas comment son ami de toujours, Picrocholes pouvait lui faire la guerre, il n’avait rien fait qui puisse le mettre en colère, et l’avait toujours aidé et conseillé. Il demanda l’aide de Dieu pour résoudre cette attaque. Il souhaitait faire la paix plus que tout au monde, c’est pourquoi il convoqua son conseil, fit chercher Gargantua et ses gens pour soutenir le pays. Il écrivit une lettre à Gargantua.

Chapitre 29 La teneur de la lettre que Grandgousier écrivit à Gargantua. 

Grandgousier pria à Gargantua de venir pour élaborer des stratagèmes pour sortir de cette guerre sans trop de sang. Il lui mentionnait qu’il avait déjà envoyé quelque personne pour savoir de quoi il en retourné, mais Picrocholes le défiait et voulait un droit de regard sur ses terres. Il finissait par mettre la date du vingt septembre et signer “ton père Grandgousier”. 

Chapitre 30 Comment Ulrich Gallet fut envoyé auprès de Picrochole. 

Grandgousier ordonna à son maître de requête Ulrich Gallet, d’aller voir Picrocholes pour lui exposer ce qu’il avait décrété. Ulrich Gallet partit, passa la nuit chez le meunier où il apprit le saccage de Picrocholes et alla devant la ville forte avec une trompette, pour demander à voir le roi. Le roi refusa de le voir, mais se mit sur les remparts et demanda ce qu’il souhaitait lui dire. 

Chapitre 31 La harangue faite à Picrochole par Gallet. 

Ulrich Gallet fit son discours, arguant que l’amitié entre lui et son maître était envié de tous, que Grandgousier ne comprenait pas ce qui s’était passé pour provoquer cette colère. Qu’il serait préférable qu’il plis bagage immédiatement, sans provoquer d’attaque sur le chemin du retour, qu’il verse mille besant d’or pour réparer les dégâts, dont il s’acquittera de la moitié demain et l’autre moitié à la prochaine ides de mai. Il devra laisser, pendant ce temps des otages: les ducs de Tournemoule, de Basdefesses et de Menuail, ainsi que le prince de Gratelles et le vicomte de Morpiaille.

Chapitre 32 Comment Grandgousier, pour acheter la paix, fit rendre les fouaces. 

Gallet n’eut d’autres réponses de la part de Picrocholes que «  Venez les chercher ! Venez les chercher ! Ils ont de belles couilles meules ! Ils vont vous en broyer, de la fouace ! »

Gallet rentra voir Grandgousier et l’informa que rien n’avait changé, qu’apparemment le problème serait peut être un outrage aux fouaciers. Grandgousier envoya des personnes pour se renseigner auprès des villageois. Ce qu’il en ressortit c’est qu’on avait pris de force des fouaces, et envoyé un coup de Gourdin sur la tête de Marquet, les fouaces avaient été payé, et Marquet avait le premier blessé Frogier d’un coup de fouet dans les jambes. Le conseil lui conseilla de se défendre, mais Grandousier refusa, il ne souhaitait pas faire la guerre. 

Il s’informa sur le nombre de fouaces prisent, elle s’élevaient à cinq douzaines environ, il fit préparer cinq charretées de fouaces faites de bon beurre, de beaux jaunes d’oeufs, de belles épices et de beau safran. Elles iraient à Marquet, en ajoutant pour le dédommager sept cent mille et trois philippus pour payer les barbiers qui l’auraient soigné. De plus il lui donnait la métairie de la Pomardière à perpétuité. Gallet y retourna avec tout l’équipage et cueillit en chemin des rameaux de joncs et de roseaux pour garnir les charrettes et armer les charretiers. Arrivée à l’entrée, Picrochole refusa de les laisser entrer et envoya Toucquedillon pour les écouter. Gallet lui proposa de faire la paix contre ce qu’il leur apportait. Toucquedillon fit passer le message à Picrocholes tout en lui disant de garder ce que Grandgousier leur donnait et de continuer la guerre, pour lui c’était clair qu’il avait peur et qu’il essayait de les acheter. Picrochole accepta donc les charrettes de fouaces, l’argent, les boeufs et les charrettes, et les firent repartir. Gallet avertit Grandgousier qu’ils refusaient la paix. 

Chapitre 33 Comment certains gouverneurs de Picrochole, par leur précipitation, le mirent au dernier péril. 

Après cet épisode des fouaces, le duc de Menuail, le comte Spadassin et le capitaine Merdaille vinrent voir Picrochole pour lui dire qu’il était le prince le plus valeureux et chevaleresque. Ils leur proposèrent de laisser  quelques capitaines en garnison ici sur Roche-clermault, il diviserait ses troupes en deux, une partie attaquerait Grandgousier et lui prendrait son argent, l’autre irait autre parti partiraient vers l’Aunis, la Saintonge, l’Angoumois et la Gascogne et aussi vers le Périgord, le Médoc et les Landes, ils prendront villes châteaux, forteresses. En allant vers la côte ils lui conseilla de prendre tous les navires, d’aller jusqu’à Lisbonne en passant par la Galice. 
Ils lui lista les royaume à conquérir, les royaumes de Tunis, de Bizerte, d’Alger, de Bône, de Cyrène et toute la Barbarie, hardiment. En continuant, vous prendrez en main Majorque, Minorque, la Sardaigne, la Corse et les autres îles du golfe de Gênes et des Baléares. En longeant la côte à main gauche, vous soumettrez toute la Gaule Narbonnaise, la Provence et le pays des Allobroges, Gênes, Florence, Lucques et, à Dieu sois, Rome ! Sur le retour ils prendront : la Crète, Chypre, Rhodes et les îles Cyclades, et la Morée.

L’autre partie qui s’était attaquée à Grandgousier prendrait Bretagne, la Normandie, les Flandres, le Hainaut, le Brabant, l’Artois, la Hollande, la Zélande, le Luxembourg, la Lorraine, la Champagne et la Savoie jusqu’à Lyon, la Souabe, le Wurtemberg, la Bavière, l’Autriche, la Moravie et la Stirie. De même que Lubeck, la Norvège, la Suède, le Danemark, la Gothie, le Groenland, les pays hanséatiques, jusqu’à la mer Arctique, l’Écosse, l’Angleterre et l’Irlande, la Prusse, la Pologne, la Lithuanie, la Russie, la Valachie, la Transylvanie, la Hongrie, la Bulgarie, la Turquie et les voilà à Constantinople.
Picrocholes motivé, voulait partir en guerre sur le champs, le duc, le capitaine et le comte lui dirent qu’il fallait récompenser les personnes qui l’auraient aidé dans cette aventure, et Picrocholes leur proposa la Caramanie, la Syrie et toute la Palestine, le marché fut conclu. 

Un vieux monsieur qui écoutait, Échéphron, s’exprima, il demanda quel était l’intérêt de conquérir le monde? Picrochole lui répondit qu’ils pourraient se reposer tranquillement à la fin de tout cela, mais le vieil homme lui suggéra que l’aventure était dangereuse, et il y avait peu de chance qu’ils en ressortent vivant, qu’il valait mieux se reposer maintenant. Le comte, le duc et le capitaine n’étaient point de cet avis, et Picrochole les suivaient dans leur raisonnement. 

Chapitre 34 Comment Gargantua quitta la ville de Paris pour secourir son pays et comment Gymnaste rencontra les ennemis. 

Après avoir lu la lettre de Grandgousier, Gargantua parti avec Ponocrates, Gymnaste et Eudémon qui avaient pris des chevaux de poste, les autres les suivirent par étapes avec les livres et attirails philosophiques. À Parilly, le métayer de Goguet leur appris que Picrocholes s’était retranché à La Roche-Clermault et avait envoyé le capitaine Tripet attaquer le bois de Vède et Vaugaudry. Ces attaques fit peur à Gargantua, Ponocrates lui conseilla de rendre visite au seigneur La Vauguyon ami et allié et qui saurait les renseigner au mieux. Le Seigneur pu les aider, il eut l’idée d’envoyer un éclaireur pour se renseigner sur le pays et connaître la situation de leurs ennemis.  Gymnaste se proposa et parti avec Prelinguand, l’écuyer de La Vauguyon qui connaissait mieux le pays. 

Gymnaste et Prelinguand rencontrèrent leurs ennemis un peu partout, pillant et dérobant, ces dernier les aperçu et leur courru après, Gymnaste et son écuyer se fit passer pour des pauvres diables. Le capitaine Tripet leur dit qu’ils n’attaquent pas les pauvres diables, mais ils voulurent leur cheval.

Chapitre 35 Comment Gymnaste tua en souplesse le capitaine Tripet et d’autres gens de Picrochole. 

Au mot Diable, beaucoup firent signe de la croix, ils étaient effrayés, le capitaine des Francs-taupins Bon Jean, il lui sortie son livre d’heure, tira sa braguette et lui dit “Si tu es est Dieu parles, si tu es l’autre va t’en”. Gymnaste fit mine de descendre de cheval, se retrouva debout sur la selle, tête à queue, continua ses acrobatie, jusqu’au moment où le public captivé, il en profita pour dégainer son épée et tuer ou blesser tout le monde. Il repris sa route, avec Prelinguand vers La Vauguyon.

Chapitre 36 Comment Gargantua démolit le château du gué de Vède, et comment ils passèrent le gué. 

Gymnaste raconta son aventure, Gargantua pris sa jument et parti escorté. Il trouva un grand arbre, l’arbre de St martin, car c’est Saint Martin qui le planta et grandit autant, Gargantua le prit pour qu’il lui serve de lance et de bourdon. La jument eut une envie d’uriner, elle se vida et inonda le gué de Vède où beaucoup moururent noyés, d’autres ont pu être épargné en prenant le chemin de gauche. Gargantua arriva, il apprit par Eudémon qu’il restait quelques personnes au château, il cria pour leur demander de partir, et reçu un coup de canon qu’il prit pour un grain de raisin et des coups de fauconneau qu’il prit pour des mouches à boeuf, Gymnaste lui apprit que ce n’était pas cela mais des projectiles, Gargantua avec son arbre abattit le château, tous moururent écrasés. 

Arrivés devant le pont du moulin, il y avait une monticule de corps, ceux des personnes noyés par le déluge d’urine. Ils passèrent avec les chevaux mais le cheval d’Eudémon enfonça son pied droit jusqu’au genoux dans la pense d’un gros et gras vilain, Gargantua lui vint en aide en éparpillant les boyaux, et le cheval pu ressortir son pied, et miraculeusement, l’animal guérit du suros qu’il avait au pied, grâce aux boyaux. 

Chapitre 37 Comment Gargantua en se peignant faisait tomber de ses cheveux les boulets d’artillerie. 

Ils arrivèrent chez Grandgousier et tous furent heureux de se voir. Gargantua qui se coiffa pour retirer ses boulets de canons, Grandgousier crut à des poux, mais Gymnaste lui raconta la bataille, il lui conseilla d’ailleurs de continuer à se battre tant qu’ils ont la chance de leur côté. Grandgousier était d’accord, mais ce soir, c’était la fête car il était heureux de voir son fils et son escorte. Fripesaulce, Hoschepot, Pilleverjus, les cuisiniers firent des rôtir des boeufs, des génisses, des sangliers, des veaux, des poules, des cigognes … le repas fut gargantuesque. Janot, Miquel et Verrenet s’occupèrent de la boisson qui coula à flot. 

Chapitre 38 Comment Gargantua mangea six pèlerins en salade. 

Avant le repas, voici ce qui arriva à Gargantua:

Six pèlerins qui venaient de Nantes, voulurent se reposer dans un champs sur les fanes de pois entre les laitues et les choux, cachés par les grandes feuilles pour ne pas être vus des ennemis. Gargantua qui avait faim, demanda où trouver des salades, on lui montra, il en ramassa et ramassa aussi les six pèlerins qui n’osèrent pas parler par peur d’être tuer. Gargantua lava la salade, l’assaisonna et les six pèlerins ne dirent aucun mot. Gargantua finit par les avaler, les pèlerins aider de leur bourdon arrivèrent tant bien que mal à échapper aux gens, s’accrochant avec leur bourdon. L’un des pèlerin tapa sur le creux d’une dent gâtée, ce qui fit réagir Gargantua qui prit un cure dent et sortit les six pèlerins un à un qui partirent à travers les vignes. 

Eudémon l’appela pour le souper, il alla pisser avant d’y aller, l’urine coupa la route aux pèlerins qui durent traverser cette grande rigole, en continuant le chemin, ils tombèrent dans une fosse où se trouvait un piège, ils purent s’en échapper en coupant les liens. Ils purent finirent leur nuit dans une cabane ou l’un des leur, Lasdaller leur dit que cette aventure avait été prédite par David dans les psaumes:

«  Quand les hommes se dressèrent contre nous, peut-être nous auraient-ils engloutis tout vivants : c’est quand nous fûmes mangés en salade, à la croque au sel. Quand leur colère s’enflamma contre nous, alors les eaux nous auraient submergés : c’est quand il but la grande rasade. Notre âme a passé le torrent : c’est quand nous avons franchi la grande rigole. Peut-être notre âme eût-elle franchi le flot irrésistible : c’est celui de son urine dont il nous coupa le chemin. Béni soit l’Éternel qui ne nous a pas livrés en proie à leurs crocs. Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs : c’est quand nous sommes tombés dans le piège. Le filet a été rompu (par Fourmilier) et nous avons été libérés. Notre secours… etc.  »

Chapitre 39 Comment le moine fut fêté par Gargantua et des beaux propos qu’il tint en soupant. 

Pendant le repas, Grandgousier leur expliqua comment avait débuté la guerre avec Picrochole, il arriva au moment où Frère Jean des Entommeures tua  l’ennemi au clos de l’abbaye, Gargantua demanda à ce qu’on le fasse venir immédiatement pour qu’il raconte son exploit. Son maître d’hôtel alla le chercher et le ramena avec son bâton de croix sur la mule de Grandgousier. 

Chapitre 40 Pourquoi les moines sont retirés du monde et pourquoi les uns ont le nez plus grand que les autres. 

Eudémon se posa la question de pourquoi les moines étaient retirés du monde, toujours à l’écart. Gargantua lui répondit que c’est à cause du fait qu’ils mangent la merde des autres, ils prennent les péchés des autres, se sont pour lui des manges-merdes, il appuie ses dire avec le fait que les abbayes sont toujours isolés des villes, comme les toilettes le sont dans les maisons. Les moines ne travaillent pas comme le paysans, ne gardent pas le pays comme l’homme de guerre, ne soignent pas comme le médecin, … ils sont pour lui oisifs, ne servant à rien. Grandgousier lui explique qu’ils prient pour eux, Gargantua lui répond qu’ils ne font que ça, et c’est pour cela qu’ils sont à l’écart, ils passent leur temps à faire la messe, mais Frère Jean n’est pas comme eux, il est franc, joyeux, courageux, bon compagnon, il travaille,… et c’est pourquoi tout le monde recherche sa compagnie. 

Gargantua posa la question pourquoi frère Jean avait un si beau nez, Grandgousier lui expliqua que dieu l’avait façonné ainsi comme un potier façonne des vases. 
Le moine expliqua son grand nez par le fait que sa nourrice avait les tétons mollets et que son nez s’y enfonçait tellement ils étaient mou. 

Chapitre 41 Comment le moine fit dormir Gargantua. De ses heures et de son bréviaire. 

Le souper fini, ils se mirent d’accord pour faire une garde à minuit. Gargantua n’arriva pas à s’endormir, le moine lui proposa alors de réciter les sept psaumes, à peine eurent t’ils fini le premier, qu’ils s’endormaient. Frère Jean se réveilla peu avant minuit et réveilla tout le monde en chantant fort les matines (matines, premières office du bréviaires).

Le moine déjeuna et tous se préparèrent, et s’armèrent, ils obligèrent le moine à s’armer car il ne souhaitait que son froc et le bâton de la croix à son poing. Le moine, Gargantua, Ponocrates, Gymnaste, Eudémon et vingt-cinq parmi les plus vaillants de la maison de Grandgousier, tous solidement armés, et ils portaient un arquebusier en croupe.  

Chapitre 42 Comment le moine encourage ses compagnons et comment il se suspendit à un arbre. 

Les voici parti à l’aventure, et le moine qui les encourages en ne cessant de parler et leur dit “que Dieu et Saint Benoît soient avec nous”. Il s’énerva et son heaume (casque) s’accrocha à une branche d’un noyer lorsqu’il passa dessous, et  voulant retirer sa visière, il lâche la bride et se retrouve pendu à l’arbre, le cheval continua sa route. Il cria à l’aide, au meurtre, à la trahison. Eudémon qui le vit en premier, le compara à Absalon, Gargantua lui rétorqua qu’Absalon avait été pendu par les cheveux, et pendant qu’ils discutaient le moine s’énervait car aucun des deux ne l’aidaient. Gymnaste vint le décrocher, le moine tomba a terre et retira toute son armure, ne gardant que son bâton de croix et remonta sur le cheval et tous reprirent le chemin de la Saulaie. 

Chapitre 43 Comment Gargantua rencontra la patrouille de Picrochole et comment le moine tua le capitaine Tyravant puis fut fait prisonnier par les ennemis. 

Lorsque Tripet fut tué, les rescapés de cet attaque furent un rapport à Picrochole qui se mit en colère. Hastiveau et Toucquedillon le rassura lui disant qu’il était assez fort pour venir à bout de ces diables. Il envoya mille six cent chevalier avec le comte de Tyravan sur des chevaux léger, avec leur étole en écharpe et aspergés d’eau bénite. Ils galopèrent de La Vauguyon et La Maladrerie mais ne trouvèrent personne. Près du Coudray, dans une cabane de bergers, ils trouvèrent les six pèlerins, ils les ligotèrent et les emmenèrent avec eux, pensant à des espions, malgré leurs supplications.

Vers Seuilly, les deux camps se croisèrent enfin, la troupe de Tyravan était beaucoup plus nombreuse, Gargantua se demandait s’il fallait les cogner ou non, entendant cela, les ennemis prirent peur des diables et s’enfuirent, excepté Tyravan qui frappa le moine à la poitrine de toute ses forces, le moine l’assomma Tyravan tomba de cheval, et sous le coup de la colère, le moine poursuivit les ennemis. Gymnaste demanda à Gargantua s’ils devaient leur courir après, Gargantua expliqua qu’il vaut mieux laisser partir les ennemis, plutôt que de leur courir après de colère, car la colère accroit le courage déjà fatigués et les ennemis peuvent en profiter pour faire un retournement de situation. Gargantua avait compris qu’ils attaquaient au hasard, plutôt qu’avec tactique et raisonnement. 

Le moine tapait abattait les ennemis un par un et arriva jusqu’à ceux qui détenaient les six pèlerins, le reconnaissant, les six pèlerins lui demandèrent de l’aide, leurs crient alertèrent les ennemis, qui se retournèrent, virent que le moine était seul et l’assaillirent. Ils le firent garder par deux archers, et ne voyant pas Gargantua, ils en conclurent qu’ils s’étaient enfuis. Ils repartirent vers les Noyrettes pour les rattraper. Gargantua les vit revenir en troupe et rassembla la sienne pour être prêt pour l’attaque. 

Chapitre 44 Comment le moine se débarrassa de ses gardes et comment la patrouille de Picrochole fut défaite. 

Le moine les voyant s’éloigner, pris le braquemart qu’aucun des chevaliers ne lui avait retiré, et tua ses deux gardiens, malgré les supplications du deuxième archers. 

Il courut après l’ennemi pour venir en aide à ses amis, il abattit une bonne partie des chevaliers avec son braquemart qui fini par se briser, il vit là un signe que c’était assez, les autres auraient la vie sauve pour raconter ce qu’ils avaient vécu. Il libéra les six pèlerins et leur fit donner les chevaux que leurs gardiens avaient et garda prisonnier Toucquedillon.  

Chapitre 45 Comment le moine ramena les pèlerins et les bonnes paroles que leur dit Grandgousier.

Gargantua et sa troupe, après la bataille partit, à l’exception du moine, ils revinrent près de Grandgousier pour leur raconter la bataille, il le trouva en train de prier pour leur salut dans son lit. Gargantua était triste car il pensait au moine qui était retenue par les ennemis, Grandgousier lui fit préparer un repas, mais il refusa de manger et de boire. Au même moment arriva le moine, les six pèlerins et Toucquedillon prisonnier. Le moine raconta son aventure et comment il avait tué les ennemis. 
Grandgousier demanda aux six pèlerins d’où ils venaient et Lasdaller lui répondit qu’il était de Saint-Genou en Berry, un autre de Palluau, un de Onzay, un d’Argy et un de Villebernin, ils viennent de Saint Sébastien près de Nantes et rentrent par petites étapes. Grandgousier les interrogea, pourquoi être venu à Saint Sébastien, ils lui répandirent pour offrir leur voeux contre la peste. Grandgousier leur dit que cela ne servait à rien, que Saint Sébastien n’allait pas les sauver que ceux qui disaient cela étaient des imposteurs. 
Le moine leur demanda la même chose d’où ils venaient et quand il sut qu’ils venaient de Saint Genou, il leur demanda comment allait l’abbé Tranchelion. 
Grandgousier leur ordonna de rentrer chez eux et de ne plus faire ce genre de voyage , il leur fit donner de la nourriture pour le retour, de quoi boire, un cheval à chacun et quelques carolus (pièce sous le règne de charles VIII). 

Chapitre 46 Comment Grandgousier traita humainement Toucquedillon prisonnier. 

Toucquedillon fut présenté à Grandgousier qui l’interrogea sur l’objectif des attaques de Picrocholes. Toucquedillon lui avoua le dessein que le roi avait en tête, la conquête du pays. Grandgousier en fut étonné, ce n’était plus le moment de conquérir le monde en attaquant son prochain, c’était une ambition bien trop grande, il le renvoya chez lui en donnant une rançon à Frère Jean de soixante deux milles salut d’or, que Frère Jean lui rendit lorsque Toucquedillon fut parti, car ce n’était pas le bon moment en pleine guerre de donner son argent, mieux valait attendre la fin de celle ci. Il rendit les chevaux et armes à Toucquedillon et le fit escorter par  trente hommes et cent vingt archers dirigé par Gymnaste pour l’accompagner jusqu’à La Roche-Clermault. Il lui donna en plus son fourreau d’or décoré de beaux pampres d’orfèvrerie, un collier d’or pesant sept cent deux mille marcs, garni de fines pierreries estimées cent soixante mille ducats, plus, en manière de présent honorifique, dix mille écus. Il lui demanda de conseiller à son roi de cesser cette guerre. 

Chapitre 47 Comment Grandgousier mobilisa ses légions et comment Toucquedillon tua Hastiveau, puis fut tué sur ordre de Picrochole. 

Les villes et villages de Bessé, du Vieux-Marché, du Bourg Saint-Jacques, du Traîneau, de Parilly, de Rivière, des Roches Saint-Paul, du Vau-Breton, de Pontille, de Bréhémont, du Pont de Clam, de Gravant, de Grandmont, des Bourdes, de Lavillaumer, de Huismes, de Segré, d’Ussé, de Saint-Louand, de Panzoult, des Coudreaux, de Véron, de Coulaine, de Chouzé, de Varennes, de Bourgueil, de l’Ile-Bouchard, du Croulay, de Narcay, de Candes, de Montsoreau et d’autres localités voisines s’allièrent à Grandgousier lui proposant des hommes, de l’argent et des armes pour un total de cent trente quatre millions deux écus d’or et demi. Gargantua souhaitait résoudre ce problème sans guerre et sans dépense excessive, il ne répondit donc pas. 

Toucquedillon arriva chez Picrocholes et lui fit un rapport de ce qu’il avait vécu et vu, il lui conseilla d’arrêter cette guerre. Hastiveau soupçonna Toucquedillon de s’être allier avec Grandgousier et le traita de traitre. Toucquedillon le tua de l’épée, Picrochole en colère de la perte de son ami Hastiveau, fit tuer Toucquedillon sur le champ par ses archers qui le mit en pièce. 

Grippepinault avertit Picrochole que leur troupe était fatigué, et manquait de vivre. 

Chapitre 48 Comment Gargantua donna l’assaut à Picrochole dans La Roche-Clermault et défit l’armée dudit Picrochole.

Gargantua et toute son armée allez vers le Gué de Vède en bateau, Grandgousier resta à la maison en les encourageant et promis de forte récompense à ceux qui accompliraient des prouesses. Arrivé à la ville, Gymnaste lui conseilla d’attaquer immédiatement, et Gargantua fit encercler la ville en plaçant une réserve d’homme au point culminant. Ils avancèrent petit  à petit, et bien que les hommes de Picrocole ripostèrent, ils finirent soit par se sauver, soit enfermé dans l’église par Frère jean qui alla par suite aider Gargantua. Picrochole et ses hommes prirent la fuitent et furent poursuivis par Gargantua qui massacra beaucoup d’homme, jusque du côté de Vaugaudry, et fini par sonner la retraite. 

Chapitre 49 Comment Picrochole fuyant fut pris de malchance et ce que fit Gargantua après la bataille. 

Picrochole s’enfuit vers l’île Bouchard, son cheval broncha et tomba à terre, énervé il le tua, et se retrouva sans monture, personne ne voulait lui en passer une, il voulut prendre un âne au moulin et fut roué de coup par les meuniers. Traversant la rivière à Port-Huault, il raconta son histoire à une sorcière qui lui prédit qu’il récupèrerait son royaume à la venue des coquecigrues (animal imaginaire). Depuis il vit sur Lyon, pauvre, il demande aux étrangers si les coquecigrues sont arrivés. 

À la fin de la bataille Gargantua recensa les gens qui l’avaient aidé, puis leur offrit un repas et six mois de salaire et fit un discours aux hommes de Picrochole. 

Chapitre 50 La harangue que fit Gargantua aux vaincus. 

Gargantua souhaite être magnanime envers les vaincus, ils ne souhaitent pas les punir ou les emprisonner. Il souhaite faire comme son père l’a fait dans le passé avec Alpharbal roi de Cannare qui avait envahit Aunis, Grandgousier le captura et le traita courtoisement, il le logea amicalement chez lui et le renvoya dans sa ville avec des dons. Revenus chez lui Alpharbal réunit tous les princes des environs et leur raconta comment il avait été si bien traité, et voulut en faire un exemple. Il revint avec plus de neuf mille navire marchand, transportant les trésors de la famille royal et des pays voisin, et plein d’autres dons de valeurs, Grandgousier les refusa tous, même lorsqu’il se proposa esclave. En est venu qu’Alpharbal leur donna chaque année de l’argent, et chaque année un peu plus jusqu’au jour ou Grandgousier demanda à stopper ce dons. « C’est la nature même de la générosité : le temps qui ronge et amoindrit toutes choses augmente et accroît les bienfaits, car une bonne action, accomplie libéralement au profit d’un homme de bon sens, fructifie continuellement, se perpétue par la noblesse de la pensée et le souvenir »

Gargantua, comme son père, souhaite être débonnaire, et propose aux vaincus de leur pardonner, les délivrer, les payer pour trois mois et les faire raccompagner par six cent hommes d’arme et huit mille fantassin pour éviter qu’ils ne soient malmenés par les paysans. 

Il regrette le départ de Picrochole et donne son royaume à son fils qui n’a que cinq ans, mais ordonne à Ponocrates de devenir intendant de tous les gouverneurs et qu’il veille sur l’enfant de Picrochole, tant qu’il ne le jugera pas capable de gouverner et de régner seul. 

Gargantua demande qu’avant de partir, ils lui livrent Marquet qui est la source de la guerre, les fouaciers qui ne l’ont pas calmé et les conseillers, capitaines, officiers et domestiques qui ont encouragés Picrochole à faire cette guerre. 

Chapitre 51 Comment les Gargantuistes vainqueurs furent récompensés après la bataille. 

Le discours fini, on livra à Gargantua, les séditieux (qui incitent à se révolter). À l’exception de Spadassin, Merdaille et Menuail qui s’étaient enfuis, l’un jusqu’au col d’Agnello, un autre au Val de vire et le dernier jusquà Logrono. À l’exception aussi des deux fouaciers qui moururent dans la journée. Les autres eurent comme punition de tirer les presses de l’imprimerie de Gargantua récemment fondée. Il fit inhumer ceux qui étaient morts sur place honorablement dans la vallée des Noyrettes et au champ de Brûlevieille . Les blessés furent soigner dans son grand hôpital. 

Il remboursa les dommages causés aux habitants de la ville. Il fit bâtir un château qu’il pourvut de sentinelle pour faire face à d’éventuelles futures attaques

Aux soldats de sa légions ils les envoyèrent prendre leur quartiers d’hiver dans leurs postes et leur garnisons, et les légionnaires d’élites et capitaines, furent invité à un grand banquet chez Grandgousier qui les reçu avec joie. En sortant de table ils leur offrit la garniture complète de son buffet qui pesait un million huit cent mille besant d’or (vases, pots, bassins, tasses, …) tout en or. De surcroit il donna un titre perpétuel, châteaux, des terres voisines. À Ponocrates il donna la Roche-Clermault, à Gymnaste Le Coudray, à Eudémon Montpensier, Le Riveau à Tolmère, à Ithybole Montsoreau, à Acamas Candes, Varennes à Chironacte, Gravot à Sébaste, Quinquenays à Alexandre, Ligré à Sophrone et fit de même pour ses autres possessions. 

Chapitre 52 Comment Gargantua fit bâtir pour le moine l’abbaye de Thélème. 

Gargantua voulu faire le moine Abbé, mais il refusa, il voulut lui donner des abbayes, mais idem, comment pouvait t’il diriger des moines si lui même n’arrivait pas à se diriger. Le moine lui demanda une abbaye construite à son image, Gargantua accepta et lui offrit le pays de Thélème, il refusa de l’entourer de mur. Gargantua ne voulait pas d’horaire, toutes les activités se ferait au gré des circonstance, il souhaitait aussi que l’on nettoie après chaque religieux qui y passeraient. Dans les autres abbayes ,les femmes moches ou handicapées, il n’y aurait dans cette abbaye que des belles femmes et des beaux hommes, et qu’il n’y aurait pas de femme s’il n’y avait pas d’homme et qu’il n’y aurait pas d’hommes s’il n’y avait pas de femme. Toutes personnes admises, seraient libre d’en sortir quand bon lui sembleraient. 

Quand les religieux faisaient trois voeux, pauvreté, chasteté et obéissance, ici nul besoin de voeux, le mariage serait accepté, les gens seraient libre d’être riche s’ils le souhaitaient et seraient libre de vivre.

L’âge légal serait pour les femme de dix à quinze ans et pour les hommes de douze à dix huit ans. 

Chapitre 53 Comment fut bâtie et dotée l’abbaye des Thélémites. 

Pour la construction et l’aménagement de l’abbaye, Gargantua versa deux millions sept cent mille huit cent trente et un Moutons-à-la-grande-laine et, pour chaque année, jusqu’à ce que tout soit achevé, il assigna un million six cent soixante-neuf mille Écus-au-soleil et autant à l’étoile Poussinière. Pour sa fondation et son entretien il fit don, à titre perpétuel, de deux millions trois cent soixante-neuf mille cinq cent quatorze Nobles-à-la-rose de rente foncière, garantis, amortis et payables chaque année.

L’abbaye était de forme hexagonale avec une tour à chaque angle. La tour baptisé Arctique était rive Nord côté Loire, La tour Bel Air était côté Est, en continuant il y avait la tour Orientale, Occidentale, Antarctique et Glaçiale.

Chapitre 54 L’inscription mise sur la grande porte de Thélème. 

 Ici n’entrez pas, hypocrites, bigots,
Vieux matagots, marmiteux, boursouflés,
Torcols, badauds, plus que n’étaient les Goths,
Ou les Ostrogoths, précurseurs des magots,
Porteurs de haires, cagots, cafards empantouflés.
Gueux emmitouflés, frappards écorniflés,
Bafoués, enflés, qui allumez les fureurs ;
Filez ailleurs vendre vos erreurs.

Ces erreurs de méchants
Empliraient mes champs
De méchanceté
Et par fausseté
Troubleraient mes chants,
Ces erreurs de méchants. (…)

« Honneur, louange, bon temps
Sont ici constants
D’un joyeux accord.
Tous sont sains de corps
Aussi leur dis-je vraiment :
Honneur, louange, bon temps.

Ici entrez, et soyez bienvenus
Et bien rendus, vous tous, nobles chevaliers.
C’est ici le lieu où les revenus
Sont bien perçus pour qu’entretenus,
Grands et peuple menu, vous soyez par milliers.
Vous serez mes intimes et mes familiers :
Gaillards et délurés, joyeux, plaisants, mignons,
Tous en général gentils compagnons.

Compagnons gentils,
Sereins et subtils,
Sans nulle bassesse,
De délicatesse
Voici les outils,
Compagnons gentils. (…)

Chapitre 55 Comment était le manoir des Thélémites. 

Il y avait une belle fontaines surplombé par les trois grâces (déesses du charmes)portant les cornes d’abondances et l’eau coulait par tout leurs orifices (mamelles, oreilles, yeux, bouches,…) .

Les appartements des dames allaient de la tour Arctique à la porte Antarctique et les hommes occupaient le reste. Pour distraire les femmes en face de leurs appartements se trouvaient le théâtre, l’hippodrome, les piscines, … Aux portes de leurs appartements se trouvaient parfumeurs et coiffeurs, les hommes passaient entre leurs mains avant de leur rendre visite. Les parfumeurs vaporisaient d’eau de rose, de fleur d’oranger ou de myrthes chaque jours les chambres des dames, et faisaient brûler diverse drogues aromatiques. 

Entre la troisième paire de tour se trouvait les buttes pour tirer à l’arbalète, à l’arc ou l’arquebuse. Plus loin se trouvaient les écuries, la fauconnerie. 

Tout était décoré élégamment, les salles tapissaient selon les saisons, carrelage recouvert de drap vert, les lits fait de broderie, dans chaque arrière chambre se trouvait un miroir enchassé d’or fin. 

Chapitre 56 Comment étaient vêtus les religieux et les religieuses de Thélème. 

À l’origine, les dames s’habillaient comme bon leur semblaient, mais d’un commun accord, elles ont adoptés : 
bas écarlates finis en dentelle ou broderie. 
Souliers, escarpin ou pantoufles était rouge ou violet.
Au dessus de leur chemise des basquines d’un camelot de soie.
Les robes étaient selon la saison de toiles d’or à frisure d’argent. 
En été au lieu de robe, elles portaient de belle chasuble. En hiver de belle robe de taffetas. 
Elles portaient des bijoux. Les coiffures étaient selon la saison, à la française en hiver, les dimanches et les jours de fêtes. En été à la toscane, au printemps à l’espagnole. 

Les hommes étaient habillés: 
Bas de chausse de lainage ou de serge drapée (étoffe légère, faites de laines), écarlate. 
Haut de chausse de velour de même couleur. 
Pourpoint de drap d’or, d’argent, de velours, de satin, de damas, de taffetas, toujours dans les mêmes couleurs, découpé, brodé et passementé.
Aiguillettes de soie dans les mêmes teintes.
Saies et chamarres de drap ou de toile d’or, de drap d’argent, de velours.
Ceinture de soie couleur du pourpoint. 
Épée, poignard,.. 

L’entente entre les hommes et les femmes étaient parfaites, c’était les femmes qui décidaient comment s’habiller et les hommes s’habillaient de la même façon, des gentilshommes les prévenaient de la tenue des femmes. 

Ily avait près de Thélème, un grand corps de bâtiment spécialement conçu pour les tenues des religieux et religieuses, orfèvres, lapidaires, fileurs, tailleurs, brodeurs, veloutiers, tapissiers, … ils étaient fourni en étoffes et en matière première par le seigneur Nausiclète qui leur envoyait des îles de Perlas, sept navires de lingots d’or, soie brute, perles et pierrerie. 

Si des unions vieillissaient, elles étaient données aux beaux coqs.  

Chapitre 57  Comment était réglé le mode de vie des Thélémites. 

Leur règlement était “FAIS CE QUE TU VOUDRAS”, comme l’avait voulu Gargantua. 

Les gens bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société ont naturellement cet instinct qui les pousse à bien agir, et les éloignes du vice. Grâce à cette liberté, ils faisaient tous ce qui pouvait plaire qu’à une seule personne, si un disait “buvons” tous buvait, si un disait “jouons” tous jouait et ainsi de suite. 
Tous avait une bonne éducation et savait lire, écrire, chanter, danser, jouer d’un instrument, parler plusieurs langues. Ils étaient de bon chevaliers pour les hommes, habiles, mignones et agréables pour les dames. 

Lorsque le moment était venu de partir de l’abbaye soit par choix soit car les parents le souhaitaient, ils emportaient une des dames avec eux et on les mariait. Leur entente étaient si bien dans l’abbaye qu’elle continuait dans leur mariage. 

On retrouva en creusant les fondations de l’abbaye sur une plaque de bronze, une énigme: 

Chapitre 58 Énigme en prophétie. 

 La prophétie dit que s’il est possible de voir l’avenir dans les astres, voilà ce qui arrivera dans l’avenir, les hommes ennuyés de ne rien faire, s’affronteront. Les jeunes face à leur parents n’auront plus honte de les contrer. Les hommes deviendront agressifs ce qui augmentera les discordes partout. 

Les hommes hypocrite et les hommes de valeurs, auront la même autorité, car tous adhéreront aux croyances passionnées de la foule ignorante. 

Les juges seront des hommes faux et là se sera un désastre. Une guerre arrivera et à la fin chaque personne trouvera sa destinée. 

Gargantua et le moine discutent de cette prophétie, avec chacun leur version de ce qu’elle exprime. 

 

RÉSUMÉ DU LIVRE 

Gargantua est l’histoire d’un géant dont le père est Grandgousier qui souhaite en faire un homme bien éduqués, et qui prendra les meilleurs précepteur pour cela.

La première partie du livre explique la recherche de bon précepteur, et l’éducation de Gargantua, le géant qui mange et bois énormément, plus que de raison. 

La deuxième partie est accès sur la guerre que livre Picrochole à Grandgousier, pour une histoire de fouace. Picrochole mal conseillé par ses proches, souhaite concquérir le monde, Grandgousier trop gentil essai de régler le conflit à l’amiable, mais ne réussit pas, et fait appel à Gargantua qui lui vient en aide avec ces conseiller, Ponocrates, Gymnaste, … à eux ils arriveront à régler le conflit, non sans se battre. Picrocholes et ses conseillers partiront, et ceux qui auront battu avec eux seront pardonné et récompensé pour que règne la paix et la joie dans le pays. 

Gargantua récompensera le moine qui se sera battu pour défendre l’abbaye, en lui offrant sa propre abbaye avec son propre règlement. En construisant cette abbaye, ils retrouveront sur une plaque de bronze une prophétie sur l’avenir des hommes. 

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L’EXODE

Chapitre 1 Le Pharaon ordonne la mort des garçons hébreux

Dans le recueil précédent, les fils de Jacob dont le nom a changé en Israël sont venus en Égypte, invité par Joseph et soutenu par le Pharaon. 

Les fils d’Israël qui sont venus en Égypte sont: Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Zabulon, Benjamin, Dan, Nephtali, Gad et Aser, avec leur femmes et enfants cela fait 70. Joseph, tout ses frères et toute cette génération est décédée, mais avant ils se sont multipliés, ayant eut des enfants et petits enfants. Ils devinrent beaucoup plus nombreux et plus puissant en Égypte.

Un roi vint au pouvoir, qui n’avait pas connu Joseph, il avertit le peuple que la famille d’Israël étaient plus nombreuses, plus puissantes et qu’en cas de guerre, elle pouvait combattre avec leurs ennemis et les mettre dehors. Il ordonna donc de les empêcher de se multiplier. Il bâtit les villes de Pithom et Ramsès comme magasin d’esclaves, rendant leur tâches pénibles. 

Cependant, plus ont leur rendait la vie dure, plus les fils d’Israël se multipliaient, ce qui créa une haine envers eux. On leur fit faire les travaux les plus difficiles travaillant l’argile, la briques, aux champs, et on les maltraités.

Le roi d’Égypte demanda aux sages-femmes des Hébreux “Schiphra et Pua” de tuer les garçons qui viendraient au monde et de laisser vivre les filles, les sages-femmes craignant la colère de Dieu, ne suivirent pas ses ordres. Le Pharaon leur demanda alors pourquoi elles n’avaient pas écouté ses ordres, les sages femmes répondirent que les femmes des Hébreux sont vigoureuses et accouchent avant leur arrivée. Dieu multiplia et prospéra les familles des sages-femmes pour avoir laisser la vie sauve aux garçons. Le Pharaon, fou de colère, ordonna à son peuple de jeter tous les garçons qui naîtront et de laisser les filles vivre. 

Chapitre 2 Moïse de sa naissance au mariage

Un homme de  la maison de Lévi se maria avec une fille de Lévi avec qui il eut un fils. Cette fille cacha son fils trois mois puis le mis dans une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix. Elle déposa la caisse et l’enfant sur le fleuve, sa fille le suivit pour voir où il allait. 

La boite fut récupéré par la fille du Pharaon qui se baignait, elle comprit que c’était un Hébreux. la soeur de l’enfant, lui demanda si elle souhaitait une nourrice pour l’allaiter, elle répondit oui, et la soeur alla chercher sa mère (qui était aussi la mère de l’enfant). La fille du Pharaon donna un salaire à la mère de l’enfant pour qu’elle l’emporte et l’allaite, et quand il eut grandit, elle le ramena à la fille du Pharaon. Cette dernière le considérait comme un fils et lui donna le nom de Moïse qui veut dire “sauvé des eaux”.

Moïse devenu grand, alla voir ses frères et vit qu’ils étaient maltraités. Il vit un Égyptien s’en prendre à un Hébreu, il le tua et l’enterra en veillant à ce qu’il n’y ait aucun témoin. Le lendemain, il sortit et vit deux Hébreux se disputer, il demanda à celui qui avait tort pourquoi il frappait son prochain. L’homme lui répondit qu’il n’était ni chef, ni juge et s’il allait le tuer comme il avait tuer l’Égyptien. Moïse prit peur que tout le monde sache ce qu’il avait fait. 

Le Pharaon appris ce qu’avait fait Moïse, ce dernier s’enfuit et alla dans le pays de Madian, où il s’arrêta près d’un puits. Le sacrificateur du pays avait 7 filles qui vinrent puiser de l’eau pour abreuver les bêtes de leur père. Les bergers les chassèrent, Moïse prit leur défense et fit boire le troupeau. À leur retour, elles racontèrent à leur père ce qui s’était passé, il leur ordonna d’aller le chercher pour lui donner à manger et le gardèrent. Le père lui donna pour femme Séphora sa fille. Elle lui donna un fils qu’il appela Guerschom (pays étranger).

Le Pharaon mourut, mais les enfants d’Israël étaient toujours des esclaves maltraités, ils hurlaient de douleurs. Leurs cris montèrent jusqu’à Dieu qui se souvint de la promesse qu’il avait faite à Abraham, Isaac et Jacob (Israël). Il fut peiné de voir ce peuple malheureux.

Chapitre 3 Dieu apparait à Moïse

Moïse gardait le troupeau de Jethro, son beau père, sacrificateur de Madian. Il se trouvait à la montagne de Dieu à Horeb, lui apparut alors Dieu dans un buisson en feu qui ne se consumait pas. Dieu lui demanda de retirer ses souliers car il était sur une terre sainte. Il lui dit qu’il était Dieu  de son père, d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob, Moïse cacha son visage de peur de le voir, Dieu avait vu et entendu la souffrance de son peuple en Égypte. Il était descendu pour délivrer son peuple des Égyptiens, et les installer dans des lieux où habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, il lui dit d’aller près de Pharaon et de faire sortir son peuple. Moïse perplexe, hésita, qui était t’il pour faire sortir son peuple, et Dieu lui dit qu’il serait avec lui et quand ils seront délivrés, ils devront servir Dieu sur cette montagne. Moïse lui demanda si on lui demande comment s’appelle son Dieu, ce qu’il devait répondre, et Dieu lui répondit “Je suis” et qu’il devait rajouter qu’il était le Dieu de leurs pères Abraham, Isaac, Jacob. Dieu lui dit de rassembler tout les anciens d’Israel de leur dire de marcher 3 jours dans le désert pour offrir des sacrifices à l’Éternel,, et qu’ils l’accompagneront près du roi d’Égypte, qu’il les protègera et frapperai l’Égypte de toutes sortes de malédictions tant que le roi ne les recevra pas. Au moment de la délivrance des Hébreux, chaque femme devra prendre des vases d’argents, des vases d’or, des vêtements et les mettre sur leurs enfants pour dépouiller les Égyptiens. 

Chapitre 4 Le plan de Dieu pour entrer en Égypte.

Moïse refusa d’obéir, craignant que le personne ne le croit. L’Éternel lui demanda de jeter la verge qu’il avait à la main, et il la changea en serpent, il lui dit alors de prendre le serpent par la queue, et elle redevint verge dans sa main, c’est ça qu’il devra faire pour que le peuple le croit. Il lui dit de mettre sa main dans son sein, sa main avait la lèpre, il la remit à son sein, sa main avait guérit. Si le peuple après ces deux signes ne le croient toujours pas, il devra prendre de l’eau du fleuve, le jeter sur la terre et cela deviendra du sang. Moïse refusa encore, il n’était pas un bon orateur pour attirer les foules, Dieu lui dit alors qu’il serait sa bouche et lui dirait ce qu’il faudra dire. Moïse têtu refusa toujours, l’Éternel se mit alors en colère et lui proposa que son frère Aaron le Lévite parle à sa place et lui aura la place de Dieu pour lui, il montrera les signes, il devait garder la verge qui servira pour les miracles.

Jéthro accorda à Moïse son voyage en Égypte pour rejoindre ses frères. L’Éternel dit à Moïse que ceux qui voulaient sa mort, ne sont plus en vie, qu’il pouvait partir en paix. Il partit avec sa femme et ses fils sur des ânes. Dieu lui expliqua qu’à travers lui il ferait des miracle devant le Pharaon, qu’il devrait le menacer de faire mourir son premier fils s’il ne faisait pas rentrer son aîné Israël. 

Pendant le voyage, un soir, Dieu voulu tuer Moïse, Séphora coupa le prépuce de son fils avec une pierre et le jeta aux pieds de son mari en disant qu’il était son époux de sang, l’Éternel le laissa alors. 

Dieu dit à Aaron d’aller dans le désert à la rencontre de Moïse, ce dernier lui expliqua en détail le plan de l’Éternel. Moïse avec son frère, rassemblèrent les anciens des enfants d’Israël Aaron parla, et Moïse accomplit les miracles. Le peuple les cru et s’agenouillèrent. 

Chapitre 5 La rencontre de Moïse et de Pharaon.

Moïse et Aaron rencontrèrent le Pharaon et lui demandèrent de libérer le peuple Hébreux pour qu’il marche trois jours dans le désert et offre des sacrifice à Dieu. Le Pharaon refusa de libérer Israël, il ne connaissait pas l’Éternel. Il ordonna aux inspecteurs du peuple, de les faire travailler plus, et de ne plus leur donner de paille pour faire des briques. Le peuple dû trouver leur propre paille en plus de leur temps de travail, ils étaient harcelé par leur chef eux même battus par les inspecteurs. Les commissaires allèrent se plaindre au Pharaon qui les traita de paresseux c’est pour cela qu’ils voulaient offrir des sacrifice à Dieu.  En sortant de cet entretien, les commissaires virent Moïse et Aaron, et leur dirent qu’ils avaient empiré la situation du peuple pour les tuer.  
Moïse peiné retourna voir Dieu et lui demanda pourquoi il avait fait du mal à ce peuple et pourquoi il l’avait envoyé. 

Chapitre 6 Liste des enfants d’Israël

L’Éternel dit à Moïse qu’il verra comment il va forcer le Pharaon à chasser les enfants d’Israël de son pays. Il lui rappela qu’il était apparu à Abraham, Isaac et Jacob comme Dieu tout puissant, mais qu’ils ne le connaissaient pas sous le nom de l’Éternel. Il leur avait promit le pays de Canaan, il a entendu les enfants d’Israël pleurer, il s’est souvenu de sa promesse. Il lui dit de dire à son peuple, qu’il les délivrera de l’esclavagisme qu’il subit de la part des Égyptiens et qu’il leur donnera le pays qu’il leur avait promis. Moïse parla aux enfants d’Israël, mais ils refusèrent de l’écouter par peur. 
Dieu demanda à Moïse de demander à Pharaon de délivrer son peuple, Moïse refusa, son peuple ne l’avait pas écouter, comment le Pharaon pourrait t’il obéir? 
L’Éternel leur lista les familles des enfants d’Israël:
Fils de Ruben, premier-né d’Israël: Hénoc, Pallu, Hetsron et Cami
Fils de Siméon: Jemuel, Jamin, Ohad, Jakin, Tsochar et Saül, fils de la Cananéenne. 
Fils de Lévi qui vécut 137 ans: Guerschon, Kehath, Merari.
Fils de Guerschon: Libni et Schimeï
Fils de Kehath vécut 133 ans: Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel.
Fils de Merari: Machli et Muschi.
Fils de Amaram qui vécut 137 ans, et Jokébed, sa femme et sa tante : Aaron et Moïse. 
Fils de Jisehar: Koré, Népheg, Zicri
Fils d’Uziel: Mischaël, Eltsaphan et Sithri.
Fils d’Aaron et Élischéba sa femme, fille d’Amminadab, soeur de Nachschon: Nadab, Abihu, Éléazar, Ithamar. 
Fils de Koré: Assir, Elkana, Abiasaph. 
Fils de Éléazar, fils d’Aaron, et de sa femme fille de Puthiel: Phinées. 
Cet Aaron et ce Moïse devait délivrer les Hébreux d’Égypte, selon leur armées, et dire au Pharaon tout ce que lui avait dit l’Éternel, mais Moïse craignait de ne pas être écouter. 

Chapitre 7 Premier fléau le fleuve en sang

L’Éternel dit à Moïse qu’il sera Dieu pour Pharaon, et Aaron sera son prophète. Aaron parlera au Pharaon tandis que Moïse fera des miracles. Si Pharaon refuse la délivrance du peuple Hébreux, l’Éternel punira l’Égypte et fera sortir du pays les enfants d’Israël. Moïse avait 80 ans et Aaron en avait 83 lorsqu’ils allèrent voir Pharaon. Aaron jeta la verge devant Pharaon, comme lui avait dit Dieu, et elle devint un serpent, le roi appela ses enchanteurs, ses sages et ses magiciens qui firent de même, changer leurs verges en serpents. 

Comme Pharaon ne les écouta pas, Dieu dit à Moïse d’aller, avec sa verge changer en serpent, près du fleuve le lendemain matin, pour aller à sa rencontre. Moïse devra dire au roi que Dieu souhaite délivrer son peuple pour qu’il le serve dans le désert, pour prouver qu’il est Dieu, Aaron avec la verge changera l’eau du fleuve et toutes les eaux d’Égypte en sang, les poissons périront et les Égyptiens mourront de soif. C’est ce que firent Moïse et Aaron devant le Pharaon. Le roi ne fut pas perturbé, ses magiciens en firent de même. Tous les Égyptiens creusèrent près du fleuve pour trouver de l’eau à boire. 

Sept jours plus tard, l’Éternel dit à Moïse de redemander au roi de délivrer son peuple, s’il refuse des grenouilles frapperont le pays, elles seront partout, fleuve, maisons, chambres, lit, fours, … elles seront sur son peuple et sur lui . 

Chapitre 8 Deuxième fléau les grenouilles

Aaron à la demande de l’Éternel avec la verge fit apparaître des grenouille sur le pays d’Égypte, les magiciens en firent de même. Pharaon convoqua Moïse et son frère pour leur demander d’arrêter ceci et qu’en échange il libèrerais leur peuple. Moïse demanda alors à Dieu de retirer les grenouilles sauf celle des rivières, ruisseaux, et tout autre cours d’eaux. Les grenouilles périrent partout sauf dans les eaux, on les entassa et le pays fut infecté, mais Pharaon ne tint pas sa promesse. 

Troisième fléau les poux 

L’Éternel dit à Moïse et Aaron de frapper la terre avec la verge pour la changer en poux. C’est ce que fit Aaron, il y en avait partout sur les hommes et les animaux, même les magiciens ne purent rien faire. Ces derniers prévinrent que c’était un signe de Dieu. 

Quatrième fléau : les mouches venimeuses

L’Éternel demande de nouveau à Moïse d’aller près de l’eau le lendemain matin, afin de demander à Pharaon de libérer le peuple. Si le Pharaon n’obéit pas, Dieu enverrait des mouches venimeuse contre lui et les Égyptiens, mais il épargnerait le pays de Goshen où habite les Hébreux. Les mouches apparurent le lendemain, elles dévastèrent le pays d’Égypte. Pharaon convoqua alors Moïse et Aaron et leur promirent de laisser le peuple Hébreux partir offrir des sacrifices à Dieu. Moïse promit de prier Dieu pour faire partir les mouches, mais avertit Pharaon de ne plus les tromper. L’Éternel fit ce que Moïse lui demandait, il ne resta plus une mouche, mais Pharaon encore une fois leur refusa de délivrer le peuple Hébreux. 

Chapitre 9 Cinquième fléau: grande mortalité des bêtes.

L’Éternel envoya Moïse demander à Pharaon de libérer son peuple, s’il refusait, tous le bétail Égyptiens périraient et seul le bétail des Hébreux vivrait . Le lendemain tous les troupeaux Égyptiens moururent, seules les bêtes des enfants d’Israël vécurent. Le Pharaon ne céda pas à leur requête. 

Sixième fléau: Ulcères et pustules

L’Éternel dit à Moïse et Aaron de jeter de la cendre de fournaise vers le ciel, devant Pharaon, cette cendre deviendra de la poussière et engendrera des ulcères et une éruption de pustules sur tous les Égyptiens et leurs animaux. Les deux frères, firent ce que Dieu leur avait demandé, même les magiciens ne purent rien faire car ils étaient eux même touchés par les ulcères et les pustules. L’Éternel endurcit le coeur de Pharaon comme souvent, et Pharaon ne céda pas. 

Septième fléau: la grêle

L’Éternel demanda à Moïse d’aller voir le Pharaon très tôt le matin et lui demander de libérer son peuple pour qu’il le serve. S’il ne le faisait pas, il enverrait toutes ses plaies sur l’Égypte. Moïse alla passer le message à Pharaon, si Dieu avait voulu le tuer lui et son peuple, ils seraient déjà mort, mais il l’a laissé en vie pour qu’il soit témoin de sa puissance et que cette histoire soit raconté. S’il ne libère pas le peuple Hébreux,Dieu fera tomber de la grêle si forte que tout humains ou bêtes qui seront à l’extérieur de leur maison, périront, ceux qui le crurent, mis en sécurité leur bête et serviteurs, les autres ne firent rien. Moïse étendit sa verge vers le ciel et il y eut des tonnerres, de la grêle, et du feu sur tout le pays. Seul le pays de Gosen fut épargné. 

Pharaon rappela Moïse et Aaron, il leur dit que lui et son peuple était coupable, et qu’il rendait la liberté aux Hébreux. Moïse leur dit qu’il cessera la grêle, et qu’ils ne craindraient plus Dieu car bien que le lin et l’orge furent détruit, le froment et l’épeautre n’avaient pas été touché car ils sont tardifs. Moïse sortit de chez Pharaon , il leva ses mains et la grêle cessa. Pharaon, voyant que tout allait mieux, refusa de nouveau de libérer les Hébreux. 

L’Éternel demanda, par l’intermédiaire de Moïse, à son peuple que chaque Hébreux demande à son voisin ou sa voisine des vases d’argent et d’or. Il dit à Moïse qu’il ferait venir encore une plaie et le Pharaon les laissera partir. 
Ces négociations avaient fait grand bruit dans le pays d’Égypte, Dieu tout comme Moïse était respecté par tous. Ils annoncèrent que vers le milieu de la nuit, Moïse passera à travers l’Égypte et tous les premiers nés mourront dans le pays d’Égypte, le fils du Pharaon sur le trône, les fils des servantes, et tous les premiers-nés des animaux. Les serviteurs du Pharaon sortiront le voir et se prosterneront devant lui, et lui demanderont de partir avec son peuple. Moïse quitta le roi en colère. L’Éternel l’avertit qu’il ne l’écouterait pas car ses miracles doivent continuer. Dieu eut raison, le Pharaon resta sur sa position et refusa de libérer les Hébreux. 

Chapitre 12 Célébration de Pâque

L’Éternel annonça à Moïse et Aaron que ce mois ci, sera le premier mois de l’année. Le dixième jour le peuple d’Israël devra rôtir un agneau entier pour chaque famille, si une famille est peu nombreuse, elle partagera avec la famille voisine. L’agneau devra être un mâle d’un an, ou un chevreau, il sera gardé jusqu’au quatorzième jour du mois. Les enfants d’Israël l’immoleront pendant deux soir.  Avec le sang de l’agneau, on le mettra sur la porte des personnes qui en auront mangé. Le soir, le peuple Hébreux devra manger l’agneau avec des pains sans levain et des herbes amères. Tout devra être manger avant le lendemain matin, les restes seront brûlés. Pendant le repas, les reins seront ceints (je suppose ceinture), souliers aux pieds et bâton à la main, et ils devront manger rapidement, c’est la Pâque de l’Éternel. 

Cette nuit là, Dieu passera dans le pays d’Égypte et frappera tous les premiers-nés du pays, hommes comme animaux. Le sang sur les portes, serviront de signes pour différencier Hébreux et Égyptiens. Cette fête de Pâque devra être perpétué sur les générations futures et être fêtée chaque année. 

Pendant 7 jours, les Hébreux devront manger du pain sans levain, le premier jour il n’y aura plus de levain car toute personne qui mangera du pain levé du premier au septième jour ne sera pas enfant d’Israël même les invités. Le premier et le septième jour, ils auront une sainte convocation, aucun travail ne sera fait, sauf faire la cuisine. Chaque famille prendra un bouquet d’hysope qu’elle trempera dans le sang et touchera le linteau et les deux poteaux de la porte, personne ne devra sortir, jusqu’au matin. Dieu épargnera les maisons avec le signe du sang et les protègera contre les destructeurs. 

Ce rituel se perpétuera chaque année et lorsque leur descendant demanderont “que signifie cette coutume?”, les Hébreux devront répondre “C’est le sacrifice de Pâque en l’honneur de Dieu, qui a épargné les enfants d’Israël lorsqu’il frappa l’Égypte”. 

Dixième fléau: la mort des premiers nés

Le peuples d’Israël firent ce qu’avait demandé Dieu. L’Éternel fit ce qu’il avait prédit. Pharaon se leva en pleine nuit, tous les Égyptiens hurlaient, il y avait eut des morts dans chaque maison. Il appela Moïse et Aaron et leur demandèrent de partir avec les enfants d’Israël et leur troupeaux, les Égyptiens se hâtèrent de les jeter du pays. Le peuple d’Israël emporta sa pâte avant qu’elle lève, ils prirent leur pétrins dans leurs vêtements et les portèrent sur leurs épaules.  Le peuple demanda aux Égyptiens des vases d’or et d’argent et des vêtements. Dieu pardonna aux Égyptiens et les Hébreux les dépouillèrent. Six cent milles hommes sans compter les enfants, partirent de Ramsès pour Succoth, ils firent des gâteaux sans levain car elle n’avait pas eut le temps de levé.

Le voyage des Hébreux en Égypte dura 430 ans, au bout de ce temps les armées de l’Éternel sortirent du pays. Cette nuit fut célébrée en l’honneur de Dieu car il les avait libéré. Il ordonna à Moïse et Aaron pour la Pâque qu’aucun étranger ne pouvait manger de l’agneau ou du chevreau, sauf s’il se faisait circoncire. L’esclave devra être circoncis et il pourra en manger, l’agneau devait être manger dans la maison et ne pas être emporté en dehors, et aucun os ne devait être brisé. Aucun incirconcis ne pouvait en manger. 

Chapitre 13 Le chemin de l’Éternel

Moïse dit les paroles de Dieu au peuple d’Israël: tout premier-né hommes comme animaux appartiendra à Dieu, pour se souvenir qu’il les a libéré. Quand les Hébreux seront entrés dans le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Héviens et des Jébusiens, avec l’aide de l’Éternel, ils devront rendre ce culte le même mois: Pendant 7 jours, ils mangeront des pains sans levain, et le septième jour, il y aura une fête en l’honneur de l’Éternel, et cela deviendra un rituel chaque année à la même période. Les premiers né seront rachetés avec un agneau, s’ils ne sont pas rachetés, la nuque leur sera brisée. Lorsque les générations futures demanderont quelle est la signification de ce rituel, ils devront leur rappeler que Dieu les a libéré de l’esclavage en faisant mourir tous les premiers-nés des Égyptiens, homme comme animaux. 

Lorsque le Pharaon les laissa partir, Dieu ne les fit pas passer par le pays des Philistins, à cause de la guerre qu’il y avait, le peuple aurait pu se repentir et retourner en Égypte. Il les fit passer par le chemin du désert, vers la mer Rouge. Moïse avait pris avec lui les os de Joseph car il avait fait jurer aux enfants d’Israël que Dieu viendra et qu’ils feront remonter ses os loin d’ici. Ils partirent de Succoth et campèrent à Étham. Dieu les guidait, le jour dans une colonne de nuée pour leur montrer le chemin et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer. 

Chapitre 14 Moïse sépare la mer en deux

L’Éternel commanda à Moïse de faire camper les enfants d’Israël devant Pi Hahiroth, entre Migdol et la mer, vis-à-vis de Baal Tsephon, Pharaon les poursuivra car ils n’auront aucune autre issue et enverra son armée. Cela servira à faire éclater sa gloire, les Égyptiens sauront qu’il est Dieu. 

Le Pharaon et le peuple d’Égypte apprirent que le peuple Hébreux avait fuit, ils les pourchassèrent car ils n’avaient plus personne pour les servir. Le roi avait prit tous les chars d’Égypte et des combattants sur tous les chars. Arrivés près de la mer, les enfants d’Israël les virent arriver et demanda à Moïse pourquoi il les avait libérer pour les faire mourir en plein désert? Moïse leur répondit de ne pas avoir peur et de regarder le miracle qu’accomplira Dieu aujourd’hui.

L’Éternel demanda à Moïse de faire marcher le peuple Hébreux, et à lui de lever sa verge vers la mer et de la fendre, les enfants d’Israël passeront au milieu de la mer, à travers le passage formé. Dieu fera rentrer le Pharaon et toute son armée après eux et ils feront éclater sa gloire. 

L’ange de Dieu qui se trouvait devant le camp d’Israël, se mit derrière, la nuée ténébreuse d’un côté et lumineuse de l’autre tint à distance les deux camps qui ne s’approchèrent pas l’un de l’autre de toute la nuit. 
Moïse étendit sa main sur la mer, Dieu fit écarter la mer en deux et les Hébreux passèrent entre deux murailles d’eau. Les Égyptiens les poursuivirent, avant l’aube, Dieu ôta les roues des chars et rendit la marche difficile, ils surent que l’Éternel était du côté des Hébreux, et voulurent fuir, mais Moïse étendit sa main sur la mer, et au petit matin, la mer englouti les Égyptiens qui n’eurent pas le temps de fuir. Israël vit les cadavres des Égyptiens sur le rivage de la mer, il vit ce que pouvait accomplir l’Éternel, il le craignit et crut en lui et en Moïse, son serviteur. 

Chapitre 15 Chant en hommage l’Éternel

Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique en hommage à l’Éternel:

Je chanterai à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
 L’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C’est lui qui m’a sauvé. Il est mon Dieu: je le célébrerai; Il est le Dieu de mon père: je l’exalterai. L’Éternel est un vaillant guerrier; L’Éternel est son nom.
 Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée; Ses combattants d’élite ont été engloutis dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts: Ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre.
 Ta droite, ô Éternel! a signalé sa force; Ta droite, ô Éternel! a écrasé l’ennemi.  Par la grandeur de ta majesté Tu renverses tes adversaires; Tu déchaînes ta colère: Elle les consume comme du chaume.
Au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelées, Les courants se sont dressés comme une muraille, Les flots se sont durcis au milieu de la mer.  
L’ennemi disait: Je poursuivrai, j’atteindrai, Je partagerai le butin; Ma vengeance sera assouvie, Je tirerai l’épée, ma main les détruira.  Tu as soufflé de ton haleine: La mer les a couverts; Ils se sont enfoncés comme du plomb, Dans la profondeur des eaux.  Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui est comme toi magnifique en sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges?
 Tu as étendu ta droite: La terre les a engloutis.  Par ta miséricorde tu as conduit, Tu as délivré ce peuple; Par ta puissance tu le diriges Vers la demeure de ta sainteté.
Les peuples l’apprennent, et ils tremblent: La terreur s’empare des Philistins;  Les chefs d’Édom s’épouvantent; Un tremblement saisit les guerriers de Moab; Tous les habitants de Canaan tombent en défaillance. La crainte et la frayeur les surprendront; Par la grandeur de ton bras Ils deviendront muets comme une pierre, Jusqu’à ce que ton peuple soit passé, ô Éternel! Jusqu’à ce qu’il soit passé, Le peuple que tu as acquis. Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, Au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel! Au sanctuaire, Seigneur! que tes mains ont fondé. 
 L’Éternel régnera éternellement et à toujours. Car les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers sont entrés dans la mer, Et l’Éternel a ramené sur eux les eaux de la mer; Mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer.

Marie, la prophétesse, soeur d’Aaron, prit un tambourin, et toutes les femmes chantèrent avec des tambourins et en dansant. 
“Chantez à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur; et, après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent point d’eau. Ils arrivèrent à Mara; mais ils ne purent pas boire l’eau de Mara parce qu’elle était amère. C’est pourquoi ce lieu fut appelé Mara.”

Le peuple demanda à Moïse ce qu’ils allaient boire, Moïse demanda à Dieu qui indiqua un bois dans l’eau qui devint douce. Dieu donna des lois et ordonnances au peuple auxquelles il promis que ceux qui l’appliqueraient, n’auraient jamais les plaies qu’ont eut les Égyptiens. 
Le peuple campa à Élim où il avait 12 sources d’eau et 70 palmiers. 

Chapitre 16 L’Éternel sauve les Hébreux de la famine

Deux mois et quinze jours après leur libération, tous partirent d’Élim et allèrent au désert de Sin. Ils étaient fâchés contre Moïse et Aaron, car en Égypte ils avaient à manger et à boire, et qu’ils se retrouvaient dans le désert sans nourriture et qu’ils allaient mourir de faim. Dieux parla à Moïse, il ferait pleuvoir du pain, chaque jour, la quantité dont ils auront besoin, au bout de six jours, ils en auront le double. Moïse fit passer le message aux Hébreux, et leur promirent que dès ce soir, ils auraient de la viande et le matin du pain. Pendant qu’Aaron parlait à l’assemblée, l’Éternel apparut dans la nuée et leur dit qu’ils les avaient entendu, qu’ils mangeront le soir de la viande, et le matin du pain à satiété. Le soir apparurent des cailles autour du camps et le matin de  la rosée qui fit apparaître des grains, Moïse leur dit que c’était le pain promis par l’Éternel. Les Israélites, ramassèrent ce dont t’ils avaient besoin. Moïse leur demanda de ne pas en laisser, et tout prendre, mais certains en laissèrent et des vers s’y mirent dessus, il en fut irrité. Chacun ramassait chaque matin sa nourriture, et quand le soleil arrivait, ça fondait. Le sixième jour la quantité de nourriture fut doublé, deux omers chacun, le surplus fut donné à Moïse. Il leur dit de garder le surplus en réserve pour le lendemain, car c’était sabbat, le jour du repos consacré à L’Éternel. Le pains mis de côté ne fut pas remplis de vers, car c’était le jour de repos du seigneur et put servir de nourriture car ce jour là, pas de omers ni de récolte. Six jours, les Israélites ramassent les omers, le septième jour c’est sabbat, et chacun reste à sa place, personne ne quitte les lieux. Les omers que ramassaient les gens, étaient blanche, ressemblaient à de la graine de coriandre, et avaient un goût de miel, ils l’appelèrent manne. 

Dieu voulu qu’ils remplissent un omer de manne pour leur descendant, c’est ce qu’ils firent et lui confièrent, pour les conserver. Les enfants d’Israël en mangèrent  pendant 40 ans, jusqu’à leur arrivée au pays de Canaan. L’omer est la dixième parti de l’épha

Chapitre 17 La soif et la guerre contre Amalek

Les enfants d’Israël partirent du désert de Sin et campèrent à Rephidim comme le leur avait ordonné l’Éternel, mais il ne trouvèrent point d’eau. Ils se plaignirent auprès de Moïse, pourquoi les avoir libérer d’Égypte pour les faire mourir de soif, eux, leur famille et leur troupeaux? 
Moïse remonta à Dieu les plaintes du peuple. L’Éternel lui dit de prendre la verge avec laquelle il avait frappé le fleuve , d’aller au rocher d’Horeb avec les anciens, et de frapper le rocher, il en sortira de l’eau. Il appela ce lieu Massa et Meriba car les Hébreux avaient contesté et tenté l’Éternel, en doutant de son existence. 

Amalek vint combattre Israël à Rephidim, Moïse demanda à Josué de rassembler des hommes pour le combattre. Le lendemain il serait, avec Aaron et Hur sur le sommet de la colline avec la verge de Dieu. Lorsque Moïse levait la main, Israël menait le combat, s’il la baissait, c’était Amalek qui menait. La fatigue se fit sentir, Aaron et Hur prirent alors ses mains d’un côté de l’autre, et purent le soutenir jusqu’au coucher du soleil. Josué vainquit Amalek et son peuple. 

L’Éternel demanda à Moïse d’écrire un livre et de raconter cette histoire, de prévenir Josué qu’il effacerai la mémoire d’Amalek. Moïse bâtit un autel et le nomma “l’Éternel ma bannière”, parce que la main a été levé sur le trône de l’Éternel, la guerre entre Dieu et Amalek durera de génération en génération. 

Chapitre 18 La visite de Jethro

Jéthro, le beau père de Moïse et sacrificateur de Madian, apprit l’histoire de la libération du peuple Hébreux d’Égypte. Il fut au courant de la protection de Dieu sur Moïse, il prit Séphora et ses deux fils, Guerschom car j’habite un pays étranger, et Éliézer, car Dieu l’a délivré de l’épée de Pharaon. Son beau père lui amena sa femme et ses deux fils, au désert, à la montagne de Dieu. Moïse vint au devant de lui et se prosterna, ils se parlèrent de leur santé, et Moïse lui raconta ce qu’ils avaient vécues de l’Égypte, jusqu’à maintenant. Jethro bénit l’Éternel et le reconnus comme le plus grand de tous les dieux. Il fit un holocauste et des sacrifices qu’il offrit à Dieu, Aaron et tous les anciens participèrent au repas en présence de Dieux. 

Jethro vit Moïse seul et le peuple Hébreux assis devant lui, du matin jusqu’au soir. Moïse lui expliqua que le peuple venaient le voir pour connaître les ordonnances de Dieu et ses lois, pour régler leur soucis. Son beau-père lui dit qu’il ne pouvait arriver à régler toutes les affaires du peuple tout seul, qu’il épuisera le peuple et s’épuisera lui même. Il lui conseilla d’être l’interprète de l’assemblée auprès de Dieu et de leur enseigner les ordonnances et les lois. Il lui dit de choisir des hommes intègres et craignant Dieu pour les installer comme chefs de mille, chefs de cents, chefs de cinquante et chef de dix. Ces hommes jugeront les affaires et trieront celles qui seront importantes et qui arriveront devant lui. Ces hommes jugeront les affaires les moins importantes. Moïse fit ce que son beau père lui conseilla, et ce dernier repartit dans son pays. 

Chapitre 19 L’apparition de Dieu sur le mont Sinaï

Trois mois après leur libération, les enfants d’Israël arrivèrent au désert de Sinaï et campèrent là en face de la montagne. Moïse monta vers Dieu, il lui dit de rappeler au peuple ce qu’il avait fait et comment il les avait libéré et maintes fois sauvés, et qu’il devait l’écouter, car il lui appartenait. L’assemblée devait être pour lui un royaume de sacrificateurs et une nation sainte, elle accepta. 

L’Éternel annonça sa venue à Moïse dans une épaisse nuée, enfin que le peuple entende quand il lui parlera et que les enfants d’Israël garde toujours leur confiance en Moïse, ce dernier les sanctifia deux jours et ils lavèrent leurs vêtements, comme Dieu l’avait voulu, ils ne devaient s’approcher d’aucune femme. Le troisième jour, le peuple devait être prêt à accueillir l’Éternel, qui apparaitrait sur la montage de Sinaï. Personne ne devait toucher la montagne ou monter dessus, sinon elle mourrait, lapidée ou avec des flèches, car personne ne devait la toucher si cela arrivait.Quand la trompette sonnera, l’assemblée s’avancera près de la montagne. 

Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, une épaisse nuée sur la montagne, la trompette sonna, le peuple pris peur. MoÏse les fit sortir du camp et ils se placèrent en bas de la montagne, qui était en feu et tremblait. La trompette retentissait fortement. Moïse parlait, Dieu lui répondait à voix haute, ce dernier lui demanda de descendre chercher Aaron et de remonter avec lui. 

Chapitre 20 Les dix commandements: 

Dieu prononça alors, les dix commandements  :

  1. Je suis l’Éternel, je t’ai libérer du pays d’Égypte où tu étais esclave, je serais ton seul et unique Dieu. 
  2. Tu ne feras pas d’images taillée, ni de représentation des choses d’en haut au ciel, d’en bas sur la terre, dans les eaux et sous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les servira pas car je suis jaloux et je pourrais punir les descendants jusqu’à la quatrième génération. 
  3. Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel et ne laissera pas impuni celui qui le prendra. 
  4. Tu travailleras six jours, mais le septième est le jour du repos de Dieu, pour tout le monde y compris le bétail et l’étranger hébergé. Parce que Dieu a fait les cieux, la terre, la mer et le monde en six jours et que le septième jour, il s’est reposé. 
  5. Honore ton père et ta mère.
  6. Tu ne tueras point
  7. Tu ne commettras point d’adultère.
  8. Tu ne voleras point
  9. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
  10. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain, ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui lui appartienne. 

Le peuple entendait les tonnerres, le son de la trompette, voyait les flammes sur la montagne, il avait peur. Ils dirent à Moïse de parler à la place de Dieu, de peur qu’ils meurent. Moïse les rassura, Dieu était venu les mettre à l’épreuve, leur faire peur pour qu’ils ne pêchent pas. 
L’Éternel, ordonna à Moïse de lui élever un autel de terre, pas en pierres taillées, sur lequel ce dernier lui offrira des holocaustes, des sacrifices d’actions de grâces, ses brebis, ses boeufs. 

Chapitre 21 Les lois 

Voici les lois que tu leur présenteras.

  1. Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années, la septième il sortira libre, sans rien payer.
  2. S’il est entré seul, il sortira seul, s’il avait une femme, il partira avec sa femme.
  3. Si c’est son maître qui lui a donné une femme et qu’il ait eut des enfants, la femme et ses enfants seront à son maître, il partira seul. Si l’esclave aime son maître, sa femme et ses enfants, et refuse sa liberté, son maître le conduira devant Dieu, le fera approcher de la porte ou du poteau, lui percera l’oreille avec un poinçon, l’esclave appartiendra pour toujours à son maître.
  4. Si un homme vend sa fille comme esclave, elle ne sortira pas comme les autres esclaves. Si elle déplaît à son maître qui souhaitait la prendre comme femme, il facilitera son rachat, mais ne pourra pas la vendre à des étrangers après lui avoir été infidèle. S’il la destine à son fils, il agira envers elle selon le droit des filles. S’il prend une autre femme, il ne diminuera pas la nourriture pour la première, ni les vêtements ni les devoirs conjugaux. S’il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra partir sans rien payer. 
  5. Celui qui frappera un homme mortellement, sera puni de mort. S’il ne lui a point dressé d’embûches, et que Dieu l’a mené à lui, Dieu établira un lieu où il pourra se réfugier. Si une personne agit méchamment, sournoisement contre son prochain pour le tuer, il sera arraché de son autel pour le faire mourir. 
  6. Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort. 
  7. Celui qui volera un homme, qui le vendra ou le séquestrera sera puni de mort.
  8. Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. 
  9.     – Si deux personnes se querellent et que l’un d’eux frappe l’autre avec une pierre ou le poing, sans causer la mort, mais en l’obligeant à être alité. Celui qui l’aura frappé, ne sera point puni si l’autre arrive remarche un jour. Il devra le dédommager de son interruption de travail, et le fera soigner jusqu’à sa guérison.
      – Si un maître frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que ce dernier meure, le maître sera puni. Si l’esclave survit, le maître ne sera pas puni. 
    –  Si des hommes se battent et heurtent une femme enceinte et qu’elle accouche, sans autre accident, ils seront punis d’une amende imposé par le mari de la femme, qu’ils paieront devant le juge. Si par contre, il y a un accident, l’enfant est blessé, ou meurt, il donnera une vie pour une vie. Oeil pour oeil,  dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. 
    –  Si un esclave perd un oeil, ou une dent à cause de son maître, ce dernier lui rendra sa liberté pour le prix de sa perte. 
  10.  – Si un homme ou une femme décède des suites de coups de corne d’un boeuf, le boeuf sera lapidé et ne sera point mangé, le maître du boeuf ne sera pas puni. S’il était connu que le boeuf était agressif, que son maître était au courant et ne l’a point surveillé, le boeuf sera lapidé et son maître puni de mort. Si on propose au maître un prix pour racheter sa vie, il paiera tout ce qui lui sera imposé.
    – Si le boeuf frappe un fils ou une fille, cette loi s’appliquera. 
    – Si le boeuf frappe un esclave (homme ou femme), on donnera trente sicles d’argent au maître et le boeuf sera lapidé.
    – Si un homme met à découvert une citerne, ou s’il en creuse une et ne la couvre pas, qu’il y tombe un boeuf ou un âne, le possesseur de la citerne paiera remboursera l’animal au maître et aura pour lui l’animal mort. 
    – Si le boeuf frappe de ses cornes un autre boeuf et le tue, les maîtres vendront le boeuf vivant, et partageront le prix, ils partageront aussi le boeuf mort. S’il était connu que le boeuf était agressif, et que son maître ne l’ait point surveillé, le maître rendra boeuf pour boeuf et aura pour lui le boeuf mort. 

sephon, Pharaon les poursuivra car ils n’auront aucune autre issue et enverra son armée. Cela servira à faire éclater sa gloire, les Égyptiens sauront qu’il est Dieu. 

Le Pharaon et le peuple d’Égypte apprirent que le peuple Hébreux avait fuit, ils les pourchassèrent car ils n’avaient plus personne pour les servir. Le roi avait prit tous les chars d’Égypte et des combattants sur tous les chars. Arrivés près de la mer, les enfants d’Israël les virent arriver et demanda à Moïse pourquoi il les avait libérer pour les faire mourir en plein désert? Moïse leur répondit de ne pas avoir peur et de regarder le miracle qu’accomplira Dieu aujourd’hui.

L’Éternel demanda à Moïse de faire marcher le peuple Hébreux, et à lui de lever sa verge vers la mer et de la fendre, les enfants d’Israël passeront au milieu de la mer, à travers le passage formé. Dieu fera rentrer le Pharaon et toute son armée après eux et ils feront éclater sa gloire. 

L’ange de Dieu qui se trouvait devant le camp d’Israël, se mit derrière, la nuée ténébreuse d’un côté et lumineuse de l’autre tint à distance les deux camps qui ne s’approchèrent pas l’un de l’autre de toute la nuit. 
Moïse étendit sa main sur la mer, Dieu fit écarter la mer en deux et les Hébreux passèrent entre deux murailles d’eau. Les Égyptiens les poursuivirent, avant l’aube, Dieu ôta les roues des chars et rendit la marche difficile, ils surent que l’Éternel était du côté des Hébreux, et voulurent fuir, mais Moïse étendit sa main sur la mer, et au petit matin, la mer englouti les Égyptiens qui n’eurent pas le temps de fuir. Israël vit les cadavres des Égyptiens sur le rivage de la mer, il vit ce que pouvait accomplir l’Éternel, il le craignit et crut en lui et en Moïse, son serviteur. 

Chapitre 22 Les lois suites 

  • Si un homme vole un boeuf ou un agneau, qu’il le tue ou le vende, il devra rendre cinq boeufs ou quatre agneaux pour l’animal qu’il aura tué.
    Si le voleur est pris sur le fait et qu’il soit frappé et meure, personne ne sera coupable de meurtre envers lui; Si le soleil est levé, on sera coupable de meurtre. Le voleur devra rendre l’animal, s’il na rien, il sera vendu pour son vol. S’il possède toujours ce qu’il a volé (boeuf, âne, agneau,..), il devra le rendre en double. 
  • Si un homme détériore dans un champ ou dans une vigne, et qu’il laisse son bétail aller dans le champ d’autrui, il dédommagera le propriétaire avec le meilleur produit de son champ et de sa vigne. 
  • Si un feu éclate et détériore le champ, du blé, des épines, celui qui a causé l’incendie devra dédommager le propriétaire. 
  • Si Un homme confie à un autre de l’argent ou des objets, et qu’on les lui vole dans la maison de ce dernier, le voleur restituera au double, dans le cas où l’objet serait trouvé. Si le voleur n’est pas retrouvé, le maître de la maison se présentera devant Dieu pour déclarer qu’il n’a pas voler le bien de son prochain.
  • Si l’affaire concerne un boeuf, un âne, un agneau, un vêtement ou un objet perdu, les deux parties, iront jusqu’à Dieu, celui que Dieu condamnera devra restituer au double à son prochain. 
  • Si un homme confie à un autre, un âne, un boeuf, un agneau, ou tout autre animal, et que l’animal meure, est blessé ou soit enlevé, sans témoins; Celui qui a gardé l’animal, déclarera qu’il n’a pas mis la main sur le bien gardé; le propriétaire de l’animal, ou de l’objet, acceptera cet aveux et l’autre ne sera pas responsable. Mais si l’animal était confié au moment du vol, alors la personne qui en aura la garde devra remplacer le bien confié. Si l’animal a été déchiré, il devra le prouver, et il ne sera pas obligé de le remplacer. 
  • Si un homme emprunte un animal à un autre, et que l’animal se blesse ou meure, en l’absence de son maître, il devra être remplacé. Si le maître est présent, il n’y aura pas de remplacement. Si l’animal a été loué, le prix de la location suffira. 
  • Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec, il paiera sa dot et la prendra pour femme. Si le père refuse le mariage, il paiera en argent la valeur de la dot des vierges. 
  • Tu ne laisseras point vivre la magicienne.
  • Quiconque couche avec une bête sera puni de mort.
  • Celui qui offrira des sacrifices à d’autres dieux qu’à l’Éternel, sera exterminé.
  • Tu ne maltraiteras point l’étranger, tu ne l’opprimera pas, car tu as été étranger dans le pays d’Égypte.
  • Tu n’affligeras point la veuve, ni l’orphelin. Si tu les affliges, qu’ils se plaignent à moi, et je vous détruirai par l’épée, vos femmes seront veuves et vos enfants orphelins. 
  • Si tu prête de l’argent à mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu n’exigeras rien de lui, il ne te devra rien.
  • Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu lui rendra avant le coucher du soleil, car c’est sa seule couverture, l’habit qui recouvre son corps. 
  • Tu ne maudiras point Dieu, ni le prince de ton peuple. 
  • Tu ne mettra pas à plus tard, les offrandes des prémices de ta moisson et de ta vendange. Tu me donneras le premier-né de tes fils, de ta vache, de ta brebis. Il restera sept jours avec sa mère et le huitième jour, tu me le donneras. 
  • Vous serez des hommes saints. Vous ne mangerez pas la chair déchirée dans les champs, vous la jetterez aux chiens. 

Chapitre 23 Les lois suites et fin

  • Tu ne colporteras pas de rumeurs. Tu ne feras pas de faux témoignage. 
  • Tu ne suivras pas les personnes mauvaises pour faire le mal, et dans un procès tu ne te mettra pas du côté des plus nombreux pour violer la justice. 
  • Tu ne favoriseras pas le pauvre dans son procès.
  • Si tu retrouves le boeuf ou l’âne de ton ennemi, tu lui ramèneras. 
  • Si tu vois l’âne de ton ennemi, trop chargé, et que tu hésites à l’aider, tu l’aideras à le décharger. 
  • Tu ne porteras pas atteinte au droit du pauvre dans son procès.
  • Tu ne prononceras pas de sentence injuste, tu ne feras point mourir l’innocent et le juste, car je punirais le coupable. 
  • Tu ne recevras pas de présents, car les cadeaux aveuglent ceux qui ont les yeux ouverts et corrompent les paroles des justes. 
  • Tu n’opprimeras point l’étranger; car vous avez été étrangers en Égypte, et vous savez ce qu’il ressent. 
  • Pendant six années tu travailleras la terre et en récoltera les fruits, mais la septième tu la laissera au repos, les pauvres de ton peuple se serviront et les bêtes des champs mangeront le reste. Tu feras de même pour ta vigne et pour tes oliviers.
  • Pendant six jours, tu travailleras, mais le septième jour, tu te reposeras, afin que ton boeuf, et ton âne se reposent, et que ton esclave et l’étranger se relâche. 
  • Vous suivrez ce que je vous ai dit, et ne prononcerez pas le nom d’autre dieux. 
  • Trois fois par an, tu célèbreras des fêtes en mon honneur:
    *Tu feras la fête des pains sans levain; pendant sept jours, au temps des mois des épis, car c’est dans ce mois où tu es sorti d’Égypte. 
    * Tu feras la fête de la moisson, de ce que tu auras semé dans les champs, et la fête de la récolte à la fin de l’année, quand tu récolteras les fruits de ton travail. 
    *Trois fois par an, les mâles se présenteront devant Dieu. Tu n’offriras pas de pain levé, le sang de la victime sacrifié en mon honneur, et sa graisse ne sera pas gardé pendant la nuit jusqu’au matin. Tu ne fera point cuire le chevreau dans le lait de sa mère. 
  • Un ange te suivras sur ton chemin pour te faire arriver jusqu’au lieu que j’ai préparé, écoute sa voix, ne lui résiste point, il ne pardonnera pas vos péchés car mon nom est en lui. Si tu écoutes sa voix et fait tout ce que je te dirais, je serais l’ennemi de tes ennemis. Mon ange te conduira chez les Amoréens, les Héthiens, les Phéréziens, les Cananéens, les Héviens et les Jébusiens et je les exterminerai. Tu ne te prosterneras, ni ne serviras leurs dieux, tu n’imiteras pas ces peuples, tu les détruiras et briseras leur statues. 
  • Vous servirez l’Éternel et il bénira votre pain, vos eaux et éloignera la maladie. 
  • Il n’y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile. Je remplirai le nombre de tes jours.
  • Ma terreur sera au devant toi, les peuples chez qui tu arriveras fuiras et tes ennemis te tourneront le dos. J’enverrai les frelon qui chasseront petit à petit les Héviens, les Cananéens et les Héthiens, pour que le pays ne devienne pas désert et que les bêtes des champs ne se multiplient contre toi, afin que tu puisse augmenter en nombre et prendre possession du pays. Je créerais des frontières de la mer Rouge à la mer Philistins et du désert jusqu’au fleuve, je vous livrerais les habitants que vous chasserez. Vous ne ferez pas d’alliance avec eux, ni avec leurs dieux. Ils n’habiteront pas avec vous car ils vous détourneraient de moi. 

Chapitre 24 Dieu convoque Moïse sur la montagne Sinaï

Dieu demanda à Moïse de monter vers lui avec Aaron, Nadab, Abihu et 70 anciens d’Israël pour se prosterner de loin, Moïse serait le seul à se rapprocher de lui. Il écrivit les paroles de l’Éternel, se leva tôt et construisit un autel au pied de la montagne, il dressa 12 pierres pour les 12 tribus d’Israël. Il envoya des jeunes hommes pour offrir des holocaustes, immoler des taureaux en sacrifices pour Dieu. Il prit du sang qu’il mit pour moitié dans des bassins et l’autre moitié fut répandu sur l’autel. Il lut le livre de l’alliance au peuple qui dirent qu’ils feront tout ce que Dieu leur ordonnera. Moïse prit le sang des bassins et le versa sur le peuple en disant “Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles“. 

Moïse monta avec Aaron, Nadab, Abihu et 70 anciens d’Israël, ils virent Dieu, sous leurs pieds c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme un ciel pur. Il mangèrent et burent. Dieu dit à Moïse de monter sur la montagne, de rester là, il lui donnerai des tables de pierre, la loi et les ordonnances que Dieu avait écrites pour leur instruction. Moïse avant de partir, demanda aux anciens d’attendre ici jusqu’à ce que Josué (son serviteur) et lui reviennent. Il confia la surveillance à Aaron et Hur, s’il y avait un différent, c’est eux qui le réglerait. La montagne de Sinaï était couverte de la nuée pendant six jours, le septième jour, Dieu appela Moïse. L’aspect de la gloire de Dieu ressemblait à un feu dévorant aux yeux des enfants d’Israël, Moïse entra au milieu de la nuée et demeura 40 jours et 40 nuits sur la montagne. 

Chapitre 25 L’habitation de Dieu

L’Éternel demanda à Moïse de parler aux enfants d’Israël, il souhaitait qu’on lui apporte par le biais de Moïse, des offrandes, offert de bon coeur par tout homme: De l’or, de l’argent, de l’airain, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, du fin lin et du poil de chèvre; des peaux de béliers teintes en rouge et des peaux de dauphins; du bois d’acacia; de l’huile pour le chandelier, des aromates pour l’huile d’onction et pour le parfum odoriférant; des pierres d’onyx et autres pour la garniture de l’éphod et du pectoral. 

Le peuple devait construire à Dieu, un sanctuaire, d’après un modèle qu’il montrerait à Moïse avec tous ses ustensiles. L’habitation de l’Éternel, devait être:

  • Avec une arche de bois d’acacia, de longueur de deux coudées et demie, de largeur d’une coudée et demie, et d’une hauteur d’une coudée et demie. 
  • Couverte d’or pur, intérieur comme extérieur avec une bordure d’or tout autour. 
  • Avoir 4 anneaux à ses coins, deux d’un côté deux de l’autre, Moïse devra fondre les quatre anneaux d’or. Avoir des barres de bois d’acacia couvertes d’or. Les barres seront passés dans les anneaux sur les côtés de l’arche, pour servir à porter l’arche, elles ne seront point retirées. Dans l’arche, sera mis le témoignage que Dieu donnera à Moïse. 
  • Faire un propitiatoire d’or pur, de longueur de deux coudées et demie, de largeur d’une coudée et demie sur l’arche et dans l’arche se trouvera le témoignage. . Faire deux chérubins d’or sortant du propitiatoire aux deux extrémités. Les chérubins étendront les ailes par dessus, couvrant le propitiatoire et se faisant face l’un à l’autre. C’est là que Dieu se rencontrera avec Moïse, en haut du propitiatoire entre les deux chérubins et où il donnera tous ses ordres pour le peuple d’Israël. 
  • Faire une table de bois d’acacia, de longueur de deux coudées, largeur d’une coudée et hauteur d’une coudée et demie. la couvrir d’or pur et y faire une bordure d’or autour. Faire un entour d’un rebord de quatre doigts, mettre une bordure d’or tout autour. Fabriquer quatre anneaux d’or pour la table et les mettre à ses quatre pieds. Ils seront près du rebord et recevront les barres pour porter la table. 
  • Les plats, coupes, calices et tasses pour servir aux libations seront fait en or. Le pain de proposition sera mis sur la table continuellement. Un chandelier d’or battu sera fait, son pied, sa tige, ses calices, ses pommes et ses fleurs seront d’une même pièce. Six branches sortiront de ses côtés, trois branches d’un côté, trois branches de l’autre. Sur chaque branche, les trois calices sera en forme d’amande, avec pommes et fleurs.  À la tige du chandelier, se trouvera quatre calice en forme d’amande et leur pomme, il y aura une pomme sous deux des branches sortant de chaque tige du chandelier. Ces 7 lampes seront placées dessus pour éclairer en face. Ses mouchettes et ses vases à cendre seront d’or pur, un professionnel de l’or pur sera employer pour faire le chandelier et tout ses accessoires. Regarde et fait d’après le modèle qui t’es montré sur la montagne. 

Chapitre 26, explication construction du Tabernacle. 

  • Le Tabernacle aura 10 tapis de fin lin retors, d’étoffes teintes en bleu, en pourpre et en cramoisi et représenteront des chérubins. La longueur d’un tapis sera de 28 coudées, la largeur de 4 coudées pour tous les tapis. Ils seront joints par 5, et terminant le premier et deuxième assemblage, il y aura 50 lacets bleus au bord du premier tapis, puis au bord du tapis terminant le second assemblage. Les tapis seront joints par 50 agrafes d’or et le tabernacle formera un tout.
  • Tu feras 11 tapis de poil de chèvre qui servira de tente sur le tabernacle. La longueur de chaque tapis, sera de 30 coudées et la largeur de 4 coudées. Tu joindras séparément 5 tapis et les 6 autres ensembles, le sixième sera doublé sur le devant de la tente. Comme pour le premier assemblage de tapis, tu mettras des lacets au bord du tapis terminant le premier et le second assemblage. Tu mettras 50 agrafes d’airain que tu feras entrer dans les lacets, la tente sera ainsi montée. Le surplus des tapis seront partagé de moitié sur le derrière des deux côtés du tabernacle pour le couvrir.
  • Tu feras pour la tente, une couverture de peau de béliers teintes en rouge et une couverture de peau de dauphine par dessus.
  • Les planches pour le tabernacle seront des bois d’acacia, placées debout. La longueur d’une planche sera de 10 coudées et la largueur d’une coudée et demi. Toutes les planches du tabernacle seront joints l’un à l’autre par deux tenons. Du côté du midi et Nord, il y aura 20 planches, 40 bases d’argents sous les planches, 2 bases sous chaque planches. Du côtés occident, tu feras 6 planches pour le fond du tabernacle, 2 planches pour les angles, dans le fond, elles seront doubles en bas et liées à leur sommet par un anneau, idem pour les deux placées aux aux deux angles. Il y aura 8 planches avec leurs bases d’argent soit avec leur bases d’argent, soit 16 bases, 2 par planche.
  • Tu feras 5 barres de bois d’acacia pour les planches de chaque côté du tabernacles et 5 barres pour les planches du fond vers l’occident. La barre du milieu traversera les planches d’une extrémité à l’autre. Tu couvriras d’or les planches et les barres et tu feras les anneaux et les barres en or.
  • Tu feras un voile bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors où l’on y représentera des chérubins. Tu le mettras sur 4 colonnes d’acacia couverte d’or qui poseront sur 4 bases d’argent. Ces colonnes auront des crochets d’or. Le voile sera mis au dessous des agrafes, c’est là dans le voile que tu feras entrer l’arche du témoignage. Le voile servira de séparation entre le lieu saint et le lieu très saint. La table sera en dehors du voile au côté septentrional, le chandelier en face de la table au côté méridional du tabernacle.
  • L’entrée de la tente sera un rideau bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors, en broderie qui sera maintenu par 5 colonnes d’acacia couverte d’or, elles auront des crochets d’or et tu fondras pour elles 5 bases d’airain.

Chapitre 27. Le plan de l’autel et du parvis

  • L’autel de bois d’acacia sera carré, de longueur de 5 coudées, largeur 5 coudée, hauteur 3 coudées. Au quatre coins, des cornes couvertes d’airain sortiront de l’autel. On y mettra des ustensiles d’airain, cendriers, pelles, bassins, fourchettes et brasier. Il y aura une grille d’airain en forme de treillis où l’on mettra aux quatre coins des anneaux d’airain. Dans les anneaux, on placera des barre de bois d’acacia couvert d’airain, les barres seront aux deux côtés de l’autel quand on le portera. Il sera creux avec des planches. 
  • Sur le parvis du tabernacle, côté midi et côtés nord, il y aura des toiles de fin lin retors, de longueur de 100 coudées, avec 20 colonnes posant sur 20 bases d’airain, les crochets des colonnes et leurs tringles seront en argent. Côtés occident, il y aura la largeur du parvis 50 coudées de toiles, 10 colonnes et leurs 10 bases. Côté orient, il y aura 50 coudées de largeur, 15 coudées de toiles pour les deux ailes ainsi que leur trois colonnes et leurs trois bases. Pour la porte du parvis, il y aura un rideau de 20 coudées, bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors brodé avec 4 colonnes et leurs 4 bases. Toutes les colonnes formant l’enceinte du parvis auront des tringles d’argent, des crochets d’argent et des bases d’airain. En résumé, le parvis mesurera: longueur 100 coudées, largeur 50 de chaque côté et hauteur 5 coudées, les toiles seront de fin lin retors et les bases d’airain. Tous les ustensiles, ses pieux, dédiés au service du tabernacle seront en airain.

Dieux dit à Moïse d’ordonner aux enfants d’Israël de lui apporter de l’huile pure d’olive concassées pour le chandelier qu’ils devront entretenir continuellement les lampes. C’est dans la tente qu’Aaron et ses fils, ainsi que les futures générations, prépareront les lampes, afin qu’elles brûlent du soir au matin en présence de Dieu. 

Chapitre 28 L’habit d’Aaron et ses descendant pour le service. 

Dieu demanda à Moïse de choisir Aaron, et ses fils Nadab, Abihu, Éléazar et Ithamar, pour les consacrer à son service dans le sacerdoce. Ils devaient avoir des vêtements sacrés pour marquer leurs dignités, ils devaient faire appel à des grands couturiers qui feront: Un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare et une ceinture. L’éphod sera d’or, de fil bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors, avec deux épaulette qui le joindront par ses deux extrémités. La ceinture sera d’or, fil bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors. Sur deux pierres d’onyx, on gravera les noms des fils d’Israël, six noms par pierre dans l’ordre des naissances, on les entoureras de montures d’or. On placera les deux pierres sur les épaulettes de l’éphod en souvenir des fils d’Israël. Tu fabriqueras des montures sur lesquelles sera fixé deux chaînette d’or pur tressé en forme de cordons. Le pectoral du jugement sera travaillé comme l’éphod, il sera d’or, de fil bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors, carré et double, de longueur et largeur d’un empan. Tu y mettra une garniture et quatre rangées de pierres: première rangée sardoine, topaze et émeraude; seconde rangée, une escarboucle, saphir et diamant; troisième rangée, opale, agate, améthyste; quatrième rangée, chrysolithe, onyx, jaspe, toutes les pierres seront dans leur montures d’or. Il y en aura 12 d’après les noms des fils d’Israël, et le nom de l’une des 12 tribus. Tu feras sur le pectoral des chaînettes d’or pur tressées en forme de cordons, deux anneaux d’or aux deux extrémités, tu passeras les deux cordons d’or dans les deux anneaux et tu arrêteras les bouts des deux cordons aux deux montures placées sur les épaulettes de l’éphod. Tu feras deux autres anneaux d’or aux deux extrémités du pectoral, tu le bord intérieur.  Sur le devant, tu feras deux autres anneaux d’or au bas des épaulettes de l’éphod, près de la jointure, au-dessus de la ceinture de l’éphod. On attachera le pectoral par ses anneaux de l’éphod avec un cordon bleu. 

Lorsque Aaron entrera dans le sanctuaire, il portera sur son coeur, les noms des fils d’Israël, gravés sur le pectoral du jugement, en souvenir; avec lequel tu joindras l’urim et le thummim. La robe de l’éphod sera entièrement bleue, avec une ouverture pour la tête, à bord tissé pour qu’elle ne se déchire pas. Les bordures du bas auront des grenades bleue, pourpre et cramoisie, entremêlées de clochettes d’or, une clochette d’or, une grenade. Aaron la mettra pour faire le service et on entendra le son des clochettes, il ne mourra point. 

Tu feras une lame d’or pur sur laquelle sera gravée “Sainteté à l’Éternel”, tu l’attacheras avec un cordon bleu sur le devant de la tiare. Elle sera placé sur le front d’Aaron qui sera chargé des iniquités commises par les enfants en faisant leur offrandes. La tunique et la tiare seront faites de fin lin avec une ceinture brodée. 

Pour Aaron et ses fils, tu leur feras des tuniques, des ceintures, des bonnets pour marquer leur dignité et servir de parure. Tu les oindras, les consacreras et les sanctifieras. Fais leur des caleçon de lin qui iront de leur reins jusqu’aux cuisses. Ils devront être habillés comme ça quand ils entreront dans la tente d’assignation ou à l’approche de l’autel, pour faire le service dans le sanctuaire, ils ne se rendront pas coupable et ne mourront point. Cette loi est perpétuelle pour Aaron et ses descendants. 

Chapitre 29 Sanctification d’Aaron et ses fils

Pour les sanctifier, pour les mettre à mon service, prend un jeune taureau et deux béliers sans défaut.
Avec de la fleur de farine de froment, fait des pains, des gâteaux et des galettes sans levain, pétris et arrosé d’huile. Tu mettras le tout dans une corbeille avec le taureau et les deux béliers. 

Tu feras avancer Aaron et ses fils vers l’entrée de la tente d’assignation, tu les laveras à l’eau. Tu les habilleras, Aaron avec la tunique, la robe de l’éphod, le pectoral, et la ceinture, tu lui mettra la tiare sur sa tête et le diadème de sainteté sur la tiare. Tu répendras sur sa tête l’huile d’onction et tu l’oindras. Tu mettras des tuniques à ses fils et tous porteront une ceinture. tu attacheras des bonnets aux fils d’Aaron. Tu consacreras Aaron et ses fils car le sacerdoce leur appartiendra éternellement. 

Tu amèneras le taureau devant la tente d’assignation et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur sa tête. Tu l’égorgeras à l’entrée de la tente, tu prendras sont sang que tu mettras avec ton doigt sur les cornes de l’autel et tu répandras tout le sang au pied de l’autel. Tu brûleras sur l’autel toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons et la graisse qui les entoure. Tu brûleras au feu hors du camp la chair du taureau, sa peau et ses excréments comme sacrifice pour le péché. 

Comme pour le taureau, Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête d’un des béliers, tu l’égorgeras, tu en prendras le sang et tu le répandras sur l’autel tout autour. Tu couperas le bélier par par morceaux, et tu laveras les entrailles et les jambes, que tu mettras sur les morceaux et sur sa tête et que tu brûleras sur l’autel, c’est un holocauste à l’Éternel, une agréable odeur à l’Éternel. 

Tu prendras l’autre bélier, Aaron et ses fils poseront leurs mains sur sa tête. Tu égorgeras la bête, tu prendras son sang, tu en mettras sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron et sur le lobe de l’oreille droite de ses fils, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, tu répandras le sang sur et autour de l’autel. Tu prendras du sang qui sera sur l’autel et de l’huile d’onction, et tu en feras aspergeras Aaron et ses vêtements, ses fils et leurs vêtements. Ainsi seront consacrés Aaron, ses fils et leurs vêtements. Tu prendras la graisse du bélier, la queue, les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons et la graisse qui les entoure, et l’épaule droite, car c’est un bélier de consécration;

Tu prendras aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l’Éternel, un gâteau de pain, un gâteau à l’huile et une galette. Tu mettras toutes ces choses sur les mains d’Aaron et sur les mains de ses fils, et tu les agiteras de côté et d’autre devant l’Éternel. Tu les ôteras ensuite de leurs mains, et tu les brûleras sur l’autel, par-dessus l’holocauste; c’est un sacrifice consumé par le feu. Tu prendras la poitrine du bélier qui aura servi à la consécration d’Aaron, et tu l’agiteras de côté et d’autre devant Dieu, ce sera ta portion.  Tu sanctifieras la poitrine en l’agitant de côté et d’autre, et l’épaule du bélier en la présentant par élévation. Elles appartiendront à Aaron et à ses fils, par une loi perpétuelle qu’observeront les enfants d’Israël.  

Les vêtements sacrés d’Aaron seront plus tard à ses fils, qui les mettront lorsqu’on les oindra et qu’on les consacrera. Ils seront portés pendant sept jours par son successeur dans le sacerdoce.

Tu prendras le bélier de consécration, et tu en feras cuire la chair dans un lieu saint. Aaron et ses fils mangeront, à l’entrée de la tente d’assignation, la chair du bélier et le pain qui sera dans la corbeille. S’il reste de la chair de consécration et du pain jusqu’au matin, tu brûleras dans le feu ce qui restera; on ne le mangera point, car c’est une chose sainte. Tu emploieras sept jours à les consacrer. Tu offriras chaque jour un taureau en sacrifice pour le péché, pour l’expiation; tu purifieras l’autel par cette expiation, et tu l’oindras pour le sanctifier. Voici ce que tu offriras sur l’autel: deux agneaux d’un an, chaque jour, à perpétuité. Tu offriras l’un des agneaux le matin, et l’autre agneau entre les deux soirs. Tu offriras, avec le premier agneau, un dixième d’épha de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d’huile d’olives concassées, et une libation d’un quart de hin de vin.  Tu offriras le second agneau entre les deux soirs, avec une offrande et une libation semblables à celles du matin; c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Je me rencontrerai là avec les enfants d’Israël, et ce lieu sera sanctifié par ma gloire.

Chapitre 30 La composition des parfums

Tu feras un autel en bois d’acacia, pour brûler des parfums, de longueur d’une coudée, et de largeur d’une coudée; il sera carré, et de hauteur deux coudées. Tu feras des cornes qui sortiront de l’autel, le tout couvert d’or pur. Il y aura aux deux côtés au dessous de la bordure d’or, deux anneaux d’or, pour recevoir les barres de bois d’acacia, couvertes d’or, qui serviront à le porter.

Tu placeras l’autel en face du voile qui est devant l’arche du témoignage, en face du propitiatoire qui est sur le témoignage, et où je me rencontrerai avec toi. Chaque matin et soir, Aaron fera brûler du parfum pour préparer les lampes et pour les éteindre. Vous n’offrirez sur l’autel ni parfum étranger, ni holocauste, ni offrande, et vous n’y répandrez aucune libation.

Une fois par an, Aaron fera des expiations sur les cornes de l’autel; avec le sang de la victime et le rituel continuera avec vos descendants.

L’Éternel dit à Moïse: Lorsque tu compteras le nombre d’enfants d’Israël, chacun d’eux me paiera le rachat de sa personne, afin qu’ils ne soient frappés d’aucune plaie. Chaque personne de plus de 20 ans sera prélevé d’un demi-sicle, riche comme pauvre, le don sera le même. L’argent reçu servira à la construction de la tente d’assignation en souvenir de Dieu. 

Tu feras une cuve avec sa base, le tout en airain, pour les ablutions, tu la mettra entre la tente d’assignation et l’autel et tu la rempliras d’eau pour qu’Aaron et ses fils se lavent les mains et les pieds et leurs descendants.

Prends les meilleurs aromates : 500 sicles de myrrhe, 250 sicles de cinnamome, 250 sicles de roseau, 500 sicles de casse, un hin d’huile d’olive, tu feras avec de l’huile pour l’onction sainte. Tu en oindras, pour sanctifier, la tente d’assignation et l’arche du témoignage, la table, le chandelier et tous leurs ustensiles, l’autel des holocaustes et des parfums et tous leurs ustensiles, la cuve et sa base. Tu oindras Aaron et ses fils pour qu’ils soient à mon service. Toutes personnes qui recopiera cette recette sera viré de l’assemblée. 

Prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant, du galbanum et de l’encens pur à quantité égale, réduit les en poudre et met le devant le témoignage dans la tente d’assignation. Comme la précédente recette, personne ne devra en faire de semblable. 

Chapitre 31 Dieu donne deux tables écrites à Moïse.

Dieu annonça qu’il avait choisi Betsaleel, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda. Il l’avait rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages, je l’ai rendu capable de faire des inventions, de travailler l’or, l’argent et l’airain, de graver les pierres à enchâsser, de travailler le bois.  Et pour aide Oholiab, fils d’Ahisamac, de la tribu de Dan. Ils feront la tente d’assignation, l’arche du témoignage, le propitiatoire qui sera dessus, et tous les ustensiles de la tente; la table, le chandelier et leurs ustensiles d’or pur, l’autel des parfums et des holocaustes et tous leurs ustensiles, la cuve avec sa base; les vêtements d’office et sacrés pour le sacrificateur Aaron, les vêtements de ses fils pour les fonctions du sacerdoce; l’huile d’onction, et le parfum odoriférant pour le sanctuaire. Ils se conformeront à tous les ordres.

Moïse devait dire aux enfants d’Israël, d’observer les sabbats, ainsi que leur descendants. Ceux qui ne le pratiqueront pas, seront punis de mort et retranché de son peuple. Six jours sur sept seront travaillés; mais le septième jour, c’est le sabbat, le jour du repos, consacré à Dieu. 

Lorsque l’Éternel eut fini de parler à Moïse sur la montagne de Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu.

Chapitre 32 Le peuple commet un péché 

Le peuple qui attendait en bas de la montagne, ne voyant pas revenir Moïse, alla voir Aaron pour lui demander de faire un Dieu qu’ils puissent voir, car l’homme qui les avait fait sortir d’Égypte, avait disparu. Aaron fit oter les anneaux d’or des de leurs femmes, fils et filles, et les fit fondre dans un moule pour en faire un veau en fonte, il s’exclama “Israël! voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte”. Il fit un autel et annonça une fête en l’honneur de Dieu, le lendemain. 

Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Le peuple s’assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir.

L’Éternel avertit Moïse que son peuple c’était corrompu, ils s’étaient écartés de la voie menant à lui. Ils avait fait un veau en fonte, s’étaient prosternés devant lui et lui avaient offert des sacrifices, c’est un peuple au cou raide. Il lui demanda de partir car sa colère allait s’enflammer contre eux et les consumerai, mais qu’il ferait de Moïse une grande nation. Moïse l’implora, lui rappelant la sortie d’Égypte, les promesses faites à Abraham, Isaac et Israël et Dieu se calma. Moïse descendit de la montagne avec les deux tables du témoignage, écrites d’un côté de l’autre, par l’Éternel.

Josué entendit la voix du peuple qu’il prit pour un cri de guerre, Moïse expliqua que c’était la voix de gens qui chantent. En s’approchant du camp ils virent le veau et les danses, et Moïse entra dans une colère noire, il jeta les tables qui se brisa au pied de la montagne. Il prit le veau, le brûla et le réduisit en poudre, mis la poudre dans de l’eau et la fit boire aux enfants d’Israël. 

Moïse demanda des explications à Aaron qui lui répondit que ce peuple avait des tendances au mal, il voulait un dieu qui marche devant eux alors Aaron a demandé l’or des boucles, et les a jeté au feu, il en est sorti ce veau. 

Moïse se plaça à la porte du camp, et ordonna que ceux qui sont pour l’Éternel et tous les enfants de Lévi se réunissent autour de lui, que chacun prenne une épée traverse le camp d’une porte à l’autre et tue son frère, son parent. C’est ce que firent les enfants de Lévi et 3 000 hommes périrent ce jour. Il leur demanda de se consacrer à Dieu ce jour pour qu’il leur accorde une bénédiction. Le lendemain, il remonta vers l’Éternel pour obtenir le pardon de leur péché. 

Moïse demanda pardon à Dieu, où de l’effacer de son livre qu’il avait écrit, L’Éternel lui répondit qu’il effacerait de son livre, la personne qui avait péché contre lui. Il lui ordonna de conduire le peuple où il lui avait dit et le jour de sa vengeance, il les punirait de leur péché. L’Éternel frappa le peuple qui avait fait le veau fabriqué par Aaron.

Chapitre 33 Dieu propose à Moïse de voir son dos

L’Éternel dit à Moïse de partir d’ici, de monter vers le pays qu’il avait promis à Abraham, à Isaac et à Jacob. Il enverrait un ange avant pour chasser les Cananéens, les Amoréens, les Héthiens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens. Il ne monterai pas avec eux par peur qu’il se consume en chemin, car c’est un peuple au cou raide. Lorsque le peuple apprit cela, il fut peiné et personne ne mit ses ornements comme Il leur avait demandé.  

Moïse prit la tente d’assignation et la dressa hors du camp, ceux qui voulait consulter l’Éternel, allaient vers la tente. Lorsque Moïse s’y rendait, tout le monde le suivait des yeux à l’entrée de leur tente, puis se prosternait quand la nuée arrivait. Moïse arrivait à la tente et la colonne de nuée descendait devant l’entrée de la tente. L’Éternel parlait avec Moïse, puis Moïse repartait et Josué, fils de Nun, restait dans la tente. 

Moïse se plaignit à Dieu du fait qu’il le fasse partir sans faire connaître qui il enverra avec lui, ni les chemins à prendre et que ce n’était pas la peine de les faire partir d’ici s’Il ne les accompagnait pas. Dieu lui répondit qu’il marcherait avec lui et lui donnerait du repos. Il fera passer devant lui toute sa bonté mais il ne pourra pas le voir car l’homme ne peut le voir et vivre. Il lui dit de se mettre dans le creux d’un rocher, qu’il attende qu’il passe et il le verra de dos, mais il ne pourra voir son visage.  

Chapitre 34 Dieu réécrit les tables des lois. 

L’Éternel demanda à Moïse de tailler deux tables de pierres comme les premières, il y réécrirais les paroles écrites dans celle qu’il avait brisées. Il lui donna rendez vous le lendemain, comme pour la première fois, sur la montagne de Sinaï, qu’aucun homme ou bêtes ne s’approchent de l’endroit.

L’Éternel descendit dans une nuée, passa devant lui et s’écria “L’Éternel, miséricordieux, compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille génération, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération!”. Moïse se prosterna et lui demanda de les accompagner et s’excusa pour son peuple au cou raide. Dieu lui proposa une alliance, il ferait des prodiges devant son peuple, par son biais, et il accomplirai des choses terribles. Il lui répéta qu’il chasserai devant lui les habitants des pays où ils allaient aller; Lui rappela de ne pas faire d’alliance avec ces habitants et au contraire de détruire leurs autels, leurs statues, leurs idoles.

Le peuple devra observer la fête des pains sans levain, pendant 7 jours, au temps fixé dans le mois des épis. Les premiers né lui appartiennent, Moïse devra racheter le premier-né de l’âne  et de ses fils avec un agneau, s’il ne le rachète pas il devra lui briser la nuque.On ne devra pas venir les mains vide devant lui.  Le peuple travaillera 6 jours, le septième sera repos. Il célèbrera la fête des semaines, des prémices de la moisson du froment, et la fête de la récolte, à la fin de l’année. Trois fois par an, tous les mâles se présenteront devant le Dieu d’Israël, car Il étendra ses frontières et personne ne convoitera leur pays.  Le sacrifice de la fête de Pâque ne sera point gardé toute la nuit jusqu’au matin. Les premiers fruits récoltés seront apportés à Dieu, les enfants d’Israël ne devra point cuire un chevreau dans le  lait de sa mère. Moïse, comme pour la première fois, resta 40 jours et 40 nuits sur la montagne, et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles d’alliance. 

Moïse descendit de la montagne avec les deux tables dans sa main, il ne savait pas que son visage rayonnait grâce au dialogue avec Dieu. Aaron et tous les enfants d’Israël le virent et prirent peur, Moïse les appela, Aaron et les personnes importantes virent, puis les enfants d’Israël suivirent et il leur donna les ordre qu’il avait reçu de Dieu. À la fin de la lecture des tables, il se mit un voile sur son visage. 

Moïse ôtait son voile quand il entrait devant l’Éternel, quand il sortait son visage rayonnait, il leur disait ce que Dieu lui avait ordonné, et Moïse remettait le voile sur son visage, jusqu’à ce qu’il entrait pour lui parler. 

Chapitre 35 Offrandes du peuple pour Dieu

Moïse convoqua toute l’assemblée des enfants d’Israël et leur répéta ce que Dieu voulait. Travailler six jours; mais le septième jour, c’est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage (comme allumer un feu) ce jour-là, sera puni de mort. Il ordonna à tous d’apporter une offrande or, argent, airain, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, du fin lin et du poil de chèvre, des peaux de béliers teintes en rouge, des peaux de dauphins, du bois d’acacia,… En bref, le peuple devait apporter tout ce que Dieu avait ordonné pour l’oeuvre de la tente d’assignation, son service et pour les vêtements sacrés. 

Hommes comme femmes, ceux qui étaient emportés par un élan de générosité, amenèrent des objets en or, en argent ou en airain, des étoffes (bleu, pourpre, cramoisi, lin, poil de chèvre, peaux de bélier,…), du bois d’acacia,… Tous apportèrent des offrandes volontaire à Dieu. 

Moïse leur déclara que l’Éternel avait choisit Betsaleel, fils d’Uri, fils de Hur de la tribu de Juda et Oholiab, fils d’Ahisamac, de la tribu de Dan, il les avait rempli d’intelligence, de sagesse et de savoir pour enseigner et exécuter les ouvrages de sculpture et d’art, des travaux et d’invention. Ils pourront exécuter les travaux ordonné par Dieu, des habits à la construction des autels. 

Chapitre 36 Les travaux d’ouvrage pour Dieu

Betsaleel, Oholiab, et tous les hommes habiles, en qui l’Éternel avait mis de la sagesse et de l’intelligence pour savoir et pour faire, exécutèrent les ouvrages destinés au service du sanctuaire. Ils prirent les offrandes qu’apportaient les enfants d’Israël, chaque matin, pour faire les ouvrages destinés au service du sanctuaire. Ils eurent tellement d’offrande que l’on empêcha le peuple d’en apporter.  Tous les travailleurs firent ce que Dieu avait ordonné. 

Chapitre 37 Les travaux d’ouvrage de Betsaleel.

Betsaleel fit l’arche de bois d’acacia; de la longueur désirée, il la couvrit d’or pur, il y fit une bordure d’or autour. Il fondit les 4 anneaux d’or qu’il mis aux quatre fois, il fit des barres de bois d’acacia et les couvrit d’or, les passa dans les anneaux pour porter l’arche. Il fit un propitiatoire d’or pur, aux mesures souhaitées, il fit deux chérubins d’or battu aux deux extrémités, leur ailes couvrant le propitiatoire et se regardant l’un l’autre. Il fit la table de bois d’acacia, la couvrit d’or pur et fit un bordure d’or autour. Il fondit 4 anneaux d’or et les mit au 4 coins aux pieds. Il fit les barres de bois d’acacia recouvert d’or pour porter la table. Il fit les ustensiles en or pur, pour mettre sur la table, ses plats, ses coupes, ses calices, ses tasses pour servir aux libations. Il fit le chandelier d’or pur et le chandelier d’or Battu, son pied, sa tige, ses calices, ses pommes et ses fleurs. Il fit l’autel des parfums de bois d’acacia et les cornes qui sortaient de l’autel couvert d’or pur. Il fit l’huile pour l’onction sainte, et le parfum odoriférant, pur, composé selon l’art du parfumeur.

Chapitre 38 À quoi on servit les offrandes

Il fit l’autel des holocaustes de bois d’acacia; à la mesure demandée. Il fit 4 cornes couvert d’airain, qui sortaient de l’autel aux quatre coins. Il fit tous les ustensiles de l’autel, les cendriers, les pelles, les bassins, les fourchettes et les brasiers; il fit d’airain tous ces ustensiles. Il fit une grille d’airain pour l’autel, il fondit 4 anneaux qu’il mit au 4 coins de la grille d’airain, pour recevoir les barres de bois d’acacia couvert d’airain. Il fit tout ce que Dieu avait demandé, il eut pour aide Oholiab, habile à graver, à inventer, et à broder sur les étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, et sur le fin lin.

Le total de l’or, donné en offrande, employé à l’oeuvre pour tous les travaux du sanctuaire, montait à vingt-neuf talents et sept cent trente sicles, selon le sicle du sanctuaire. L’argent de ceux de l’assemblée dont on fit le dénombrement montait à cent talents et mille sept cent soixante-quinze sicles, selon le sicle du sanctuaire. C’était un demi-sicle par tête, la moitié d’un sicle, selon le sicle du sanctuaire, pour chaque homme compris dans le dénombrement, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, soit pour six cent trois mille cinq cent cinquante hommes. Les cent talents d’argent servirent à fondre les bases du sanctuaire, du voile, cent bases pour les cent talents, un talent par base. Avec les mille sept cent soixante-quinze sicles on fit les crochets et les tringles pour les colonnes, et on couvrit les chapiteaux. L’airain des offrandes montait à soixante-dix talents et deux mille quatre cents sicles. On en fit les bases de l’entrée de la tente d’assignation; l’autel d’airain avec sa grille, et tous les ustensiles de l’autel;  les bases du parvis, tout autour, et les bases de la porte du parvis; et tous les pieux de l’enceinte du tabernacle et du parvis.

Chapitre 39 Fin des travaux 

 
Les vêtements d’office pour le service dans le sanctuaire et les vêtements sacrés pour Aaron fut cousu, tel que Dieu l’avait demandé. Le pectoral fut artistement travaillé de même que l’éphod. Les robes, les tuniques, la ceintures, …  fut cousu magnifiquement avec leur accessoires. 

 Ainsi furent achevés tous les ouvrages du tabernacle, de la tente d’assignation. Les enfants d’Israël firent tout ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse.  On amena le tabernacle à Moïse: la tente et tout ce qui en dépendait, la couverture de peaux de béliers teintes en rouge, la couverture de peaux de dauphins, et le voile de séparation; l’arche du témoignage et ses barres, et le propitiatoire; la table, tous ses ustensiles, et les pains de proposition; le chandelier d’or pur, ses lampes, les lampes préparées, tous ses ustensiles, et l’huile pour le chandelier; l’autel d’or, l’huile d’onction et le parfum odoriférant, et le rideau de l’entrée de la tente; l’autel d’airain, sa grille d’airain, ses barres, et tous ses ustensiles; la cuve avec sa base; les toiles du parvis, ses colonnes, ses bases, et le rideau de la porte du parvis, ses cordages, ses pieux, et tous les ustensiles pour le service du tabernacle, pour la tente d’assignation; les vêtements d’office pour le sanctuaire, les vêtements sacrés pour le sacrificateur Aaron, et les vêtements de ses fils pour les fonctions du sacerdoce. Les enfants d’Israël firent tous ces ouvrages, en se conformant à tous les ordres que l’Éternel avait donnés à Moïse. Moïse examina tout le travail et les bénit.

Chapitre 40 La marche des enfants d’Israël

L’Éternel parla à Moïse, lui dit que le premier jour du premier mois, il dressera le tabernacle, la tente d’assignation. il y placera l’arche du témoignage, et il couvrira l’arche avec le voile. il apportera la table et la disposera en ordre. Il apportera le chandelier, et arrangera les lampes. Il placera l’autel d’or pour le parfum devant l’arche du témoignage et mettra le rideau à l’entrée du tabernacle. Il placera l’autel des holocaustes devant l’entrée du tabernacle, de la tente d’assignation. Il placera la cuve entre la tente d’assignation et l’autel, et y versera de l’eau. Il placera le parvis à l’entour et placera le rideau à la porte du parvis. Pour les rendre saint, il prendra l’huile d’onction oindra et sanctifiera:

  • le tabernacle, tout ce qu’il renferme, avec tous ses ustensiles.
  • l’autel des holocaustes et tous ses ustensiles.
  • la cuve avec sa base.
  • Aaron et ses fils, après les avoir lavé, à l’entrée de la tente d’assignation, et les avoir vêtu des vêtements sacrés, pour leurs service dans le sacerdoce.

Moïse fit ce que Dieu lui avait demandé. Le premier jour du premier mois de la seconde année, Il dressa le tabernacle; il en posa les bases, plaça les planches et les barres, et éleva les colonnes. Il étendit la tente sur le tabernacle, et il mit la couverture de la tente par-dessus. Il prit le témoignage, et le plaça dans l’arche; il mit les barres à l’arche, et il posa le propitiatoire au-dessus de l’arche. Il apporta l’arche dans le tabernacle; il mit le voile de séparation, et il en couvrit l’arche du témoignage. Il plaça la table dans la tente d’assignation, au côté septentrional du tabernacle, en dehors du voile; il y déposa en ordre les pains, devant l’Éternel. Il plaça le chandelier dans la tente d’assignation, en face de la table, au côté méridional du tabernacle; il en arrangea les lampes, devant l’Éternel. Il plaça l’autel d’or dans la tente d’assignation, devant le voile; il y fit brûler le parfum odoriférant. Il plaça le rideau à l’entrée du tabernacle. Il plaça l’autel des holocaustes à l’entrée du tabernacle, de la tente d’assignation; et il y offrit l’holocauste et l’offrande. Il plaça la cuve entre la tente d’assignation et l’autel, et il y mit de l’eau pour les ablutions;  Moïse, Aaron et ses fils, s’y lavèrent les mains et les pieds; lorsqu’ils entrèrent dans la tente d’assignation et qu’ils s’approchèrent de l’autel, ils se lavèrent.  Il dressa le parvis autour du tabernacle et de l’autel, et il mit le rideau à la porte du parvis. Ce fut ainsi que Moïse acheva l’ouvrage. Alors la nuée couvrit la tente d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit le tabernacle. Moïse ne put entrer dans la tente d’assignation, parce que la nuée restait dessus, la gloire de l’Éternel remplissait le tabernacle. Aussi longtemps que durèrent leurs marches, les enfants d’Israël ne partaient, que lorsque la nuée s’élevait de dessus, si elle ne s’élevait pas, alors ils ne partaient pas. La nuée de l’Éternel était de jour sur le tabernacle; et de nuit, il y avait un feu, aux yeux de toute la maison d’Israël, pendant toutes leurs marches.

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LA GENÈSE

Chapitre 1 création du ciel et de la terre

Premier jour: Dieu créé le ciel et le sol, puis dit “Que la lumière soit et la lumière fut”. Il sépare la lumière des ténèbres. Il nomme la lumière jour et les ténèbres nuit.

Deuxième jour: Dieu créé l’eau et le sol, il appelle le sol sec, la Terre et le rassemblement des eaux, la mer.

Troisième jour: Dieu créé les végétaux, les herbes, arbres fruitiers et leur semence.

Quatrième jour: Dieu créé le soleil, la lune et les étoiles.

Cinquième jour: Dieu créé les êtres vivants marins, les différentes espèces au dessus de la Terre: les oiseaux. Il les bénit en disant “soyez fécond et multipliez vous” et Dieu vit que c’était bon (phrase souvent écrite).

Sixième jour: Dieu dit:” Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance et qu’ils dominent sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux et sur le bétail et sur la Terre et sur tout animal rampant sur Terre”.
Dieu créa l’homme et la femme, les bénit et leur dit “Soyez féconds et multipliez-vous et remplissez la Terre et soumettez là, et dominez tout les autres êtres vivants”. Il leur montra leur nourriture (semence et arbres fruitiers) et donna toute plante verte comme nourritures aux animaux.

Septième jour: Dieu acheva son oeuvre et se reposa. Dieu bénit le septième jour et le sanctifia (rendre saint, pur).

Chapitre2

LÉternel Dieu créa la Terre, mais il n’y avait pas d’homme et pas de pluie pour cultiver le sol, seule une vapeur d’eau montait de la Terre et arrosait le sol. Dieu fit l’homme avec la poussière de la Terre et souffla dans ses narines une respiration de vie et il devient vivant.

chapitre 3 LE JARDIN D’ÉDEN

Dieu fit un jardin en ÉDEN (plaisir) et plaça l’homme. Dieu fit pousser des arbres à voir et bon à manger, ainsi que l’arbre de vie qu’il mit au milieu du Jardin avec l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Un fleuve sortait du jardin pour l’arroser et se divisait en 4 rivières:

  • 1ère rivière: PISHON entoure le pays de Havila, où il y a de l’or. Là se trouve Bdellium (gomme résine servant de baume) et la pierre d’onyx (beryl).
  • 2ième rivière: GUILHON qui entoure le pays de cush.
  • 3ième rivière: HIDDÉKEL (le tigre) à l’est d’Assur (Assyrie).
  • 4ième rivière: EUPHRATE (Phrath)

Dieu mit l’homme dans le jardin d’Éden pour cultiver et le garder, mais il lui donna ce commandement: “Tu mangeras librement de tout arbre du jardin, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement”.

chapitre 4 FORMATION DE LA FEMME- INSTITUTION DU MARIAGE

Dieu dit :”Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide qui lui corresponde”. Il fit venir tout les animaux et oiseaux vers l’homme pour qu’il les nomment. L’homme trouva un nom à tout le bétail, oiseaux et bêtes des champs, mais Dieu ne lui trouva pas d’aide.

Dieu endormit alors profondément l’Homme et prit une de ses côtes et referma sa chair. Il forma une femme de la côte qu’il avait prise et l’amena à l’homme.

L’homme dit: ” Cette fois, celle-ci est os de mes os et chair de ma chair. Celle-ci sera appelée femme (Isha en Hébreux) parce qu’elle a été prise de l’homme (Ish en Hébreux). “
C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
Ils étaient tout deux nus, mais n’en avait pas honte. 

chapitre 5 SÉDUCTION DE SATAN ET LA CHUTE DE L’HOMME

Le serpent, le plus rusé de tout les animaux, demanda à la femme si Dieu avait réellement dit de ne pas manger tout arbre du jardin. La femme répondit qu’ils mangeaient des fruits des arbres du jardin, mais pas du fruit de l’arbre au milieu car Dieu a dit :”Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas, de peur que vous ne mouriez.”
Le serpent lui affirma le contraire, qu’ils ne mourraient pas, que Dieu avait dit cela dans le seul but qu’ils ne puissent ouvrir les yeux et être comme Dieu d’avoir connaissance du bien et du mal.

La femme vit que l’arbre lui donnait envie d’être intelligente, elle prit alors  un fruit en mangea et en donna à son mari qui était près d’elle qui en mangea à son tour. Ils ouvrirent les yeux et eurent honte de leur nudité. Ils cousirent des feuilles de figuier et s’en firent des pagnes (vêtements de feuilles attachés à la ceinture).

Ils entendirent Dieu, et partirent se cacher, Dieu appela l’homme et lui demanda : “Où est-tu?”. L’homme lui avoua s’être caché à cause de sa nudité. Dieu lui demanda qui lui avait dit qu’il était nu? et s’il avait mangé de l’arbre interdit?

L’homme dit que c’était la femme qui lui avait donné. Dieu interrogea la femme qui lui expliqua avoir été séduite par le serpent pour qu’elle en mange.

L’Éternel punit le serpent pour avoir poussé la femme à manger le fruit défendu en le condamnant à ramper sur son ventre et manger la poussière toute sa vie. Il mit une hostilité entre la femme et lui et entre sa descendance et la descendance de la femme, elle lui brisera la tête et lui le talon.

L’Éternel punit la femme en lui disant qu’il rendra grande sa souffrance et sa grossesse, qu’elle enfantera dans la douleur, que son désir sera tourné vers son mari et qu’il la dominera.

L’Éternel s’adressa à l’homme et lui dit qu’il avait écouté sa femme en mangeant du fruit défendu, il n’en mangera pas, le sol sera maudit à cause de lui, s’il souhaite en manger, il devra travailler péniblement tous les jours de sa vie. Le sol produira des ronces et des charbons et l’homme mangera les herbes des champs. Il travaillera pour faire son pain jusqu’à ce qu’il retourne au sol car il est poussière et retournera à la poussière.

L’Homme nomma sa femme Eve (Hébreux: vivant) car elle était la mère de tout les vivants.

Dieu fit à Adam et Ève des vêtements de peau. Il dit “L’homme est devenu comme nous, il connaît le bien et le mal, il ne doit pas manger l’arbre de vie pour vivre éternellement”. Il chassa l’homme du jardin d’Éden et le plaça à l’Est du jardin pour garder le chemin de l’arbre de vie.

chapitre 6 CAÏN ET ABEL

L’Homme et sa Femme Ève eut un enfant : Caïn (acquisition) car la femme dit “j’ai acquis un homme avec l’Éternel”. Elle mit ensuite au monde Abel (vanité/sol). Abel faisait paître le bétail et Caïn cultivait la Terre.

Caïn apporta comme offrandes à Dieu, des produits de la terre. Abel apporta aussi les premiers nés de son bétail et leur graisse, l’Éternel eut égard à Abel et son offrande, mais n’en eut pas envers Caïn et son offrande, ce qui rendit Caïn en colère. Dieu lui demanda pourquoi il était irrité et  “Si tu fais bien, ne seras-tu pas agréé ? Et si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte. Et son désir sera [tourné] vers toi et toi, tu domineras sur lui.”

Caïn alla parler à son frère, mais il se jeta sur lui et le tua. Dieu lui demanda alors où se trouvait son frère? Caïn répondit qu’il ne savait pas et “Suis-je moi le gardien de mon frère?”. Dieu insista pour savoir ce qu’il avait fait car il entendait les cris de son frère venant du sol.
Il le maudit en le chassant de la Terre qui lui avait ouvert sa bouche pour recevoir son frère mort. Quand Caïn cultivera le sol, il ne donnera rien, il errera vagabond sur Terre.

Caïn répondit que la punition était trop grande pour être pardonné, il sera chassé de la Terre, caché loin de Dieu, errant vagabond et celui qui le trouvera le tuera.

Dieu répondit : “si quelqu’un te tue, tu seras vengé 7 fois” et il lui fit un signe pour que personne ne le tue en le trouvant .

Caïn sortit devant Dieu est habita dans le pays de Nod à l’Est d’Éden.

chapitre 7 DESCENDANCE DE CAÏN

Caïn eut des relations avec sa femme et eut un fils qu’il nomma Hénoc, il construisit une ville qu’il nomma du même nom.

À Hénoc naquit Irad qui engendra Mehujaël qui engendra Methushaël qui engendra Lémec.

Lémec prit deux femmes:

  • la première Ada donna naissance à deux garçons:
    Jabal qui fut père de ceux qui habitent sous les tentes et ont du bétail.
    Jubal père de tout ceux qui manie les harpes et le chalumeau (ancêtre de la clarinette).
  • La deuxième Tsilla donna naissance à Tubal-Caïn forgeur maitre de tout ceux qui travaillent le bronze et le fer. Sa soeur était Naama.

Lémec dit à ses femmes: “J’ai tué un homme pour ma blessure et un homme pour ma meurtrissure, si Caïn est vengé 7 fois, Lémec sera vengé 77 fois.

chapitre 8 SETH FILS D’ADAM ET ÈVE

Adam et Ève eut encore un fils, Seth qui veut dire assigné, car Ève dit que Dieu lui a donné un autre fils à la place d’Abel.

Seth eut un fils du nom de Énosh (Homme mortel) on commença alors à invoquer le nom de l’Éternel.

chapitre 9 DESCENDANCE D’ADAM JUSQU’À NOÉ

Dieu fit Adam à son image, il créa l’homme et la femme et les bénit. En Hébreux Adam veut dire mâle et ÈVE veut dire femelle, c’est pourquoi Dieu leur donna ces noms.

Adam eut Seth à 130 ans, après lui il eut d’autre fils et filles et il mourut à 930 ans.

Seth eut Énosh à 105 ans, il eut d’autres fils et filles et mourut à 912 ans.

Énosh eut Kénan à 90 ans, il eut d’autre fils et filles et mourut à 905 ans.

Kénan eut Mahalaleël à 70 ans, il eut d’autres fils et filles et mourut à 910 ans.

Mahalaleël eut Jéred à 65 ans , eut d’autres enfants, et mourut à 895 ans

Jéred eut à 162 ans Hénoc, il eut d’autres enfants et mourut à 962 ans.

Hénoc eut Methushélah à 65 ans, eut d’autres enfants et mourut à 365 ans. Hénoc marcha avec Dieu, il n’était plus là car il l’avait pris.

Méthushélah avait 187 ans quand il engendra Lémec, il eut d’autres enfants et mourut à 969 ans.

Lémec eut Noé à 182 ans. Il l’appela ainsi en disant qu’il nous consolera à l’égard de notre travail et de la peine de nos main à cause du sol que l’Éternel a maudit. (Noakh: consolation, repos). Lémec eut d’autres enfants et vécut 777 ans.

Noé engendra Sem, Cham, Japheth à 500 ans. (2448 avant Jésus Christ).

chapitre 10 LES FILS DE DIEU ET LES FILLES DES HOMMES

Lorsque les hommes commencèrent à se multiplier sur la surface de la Terre, les filles furent nées. Ils virent qu’elles étaient belles alors ils se prirent des femmes et les filles des hommes eurent des enfants.

L’Éternel dit que son esprit ne sera pas toujours dans l’homme car il n’est que chair, mais ses jours seront de 120 ans.

À la même époque, les géants venaient sur terre et ils apparurent comme des Héros d’autrefois, des hommes de renoms.

Dieu vit que toutes imaginations et pensées dans le coeur de l’homme, n’étaient que méchancetés. L’Éternel fut peiné et regretta d’avoir créé l’homme sur Terre.

L’Éternel dit : “J’exterminerai de la surface de la terre l’homme que j’ai créé jusqu’aux bétail, reptile, oiseaux car je regrette de les avoir fait”. Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel.

chapitre 11 NOÉ ET LA CONSTRUCTION DE L’ARCHE

Noé marchait avec Dieu, il était juste et intègre. Il avait trois fils Sem, Cham et Japheth.

Dieu dit à Noé qu’il allait détruire la terre et l’humanité car elle était pleine de violence, il lui dit :” fais toi une arche de bois de gopher (arbre mais personne ne sait lequel), tu fera l’arche avec des cellules, tu l’enduiras de poix (enduit imperméabilisant) en dedans et en dehors, la longueur sera de 300 coudées (1 coudé 44,45cm donc 13335cm) sa largeur de 50 coudée (2222,5cm), tu feras une ouverture à l’arche et tu placera la porte sur son côté, tu feras 3 étages inférieurs. Je ferais venir le déluge des eaux pour détruire tout ce qu’il y a sur terre. Toi, ta femme, tes fils et leurs femmes et deux de chaque espèces animale, mâle et femelle viendront à toi pour les conserver en vie. Toi prends tout aliment qui se mange et fait des provisions près de toi pour vous nourrir toi et eux.”

Noé fit ce que Dieu lui avait demandé.

chapitre 12 NOÉ ENTRE DANS L’ARCHE AVEC SA FAMILLE ET LES ANIMAUX

L’Éternel demanda à Noé de construire une arche en 7 jours, car il ferait pleuvoir sur la terre pendant 40 jours et 40 nuits et qu’il exterminera tout ce qu’il avait fait.

Noé construisit une arche, entra à l’intérieur avec sa femme, ses fils et leurs femmes pour échapper au déluge.

Il devait prendre 7 couples (mâle et femelle) de bêtes pures, et deux bêtes qui ne sont pas pures, le mâle et la femelle. 7 couples d’oiseaux pour conserver leur descendance. Tous entrèrent deux par deux, mâles et femelles, vers Noé comme Dieu l’avait commandé.

Noé avait 600 ans quand arriva les pluies diluviennes (2348 avant Jésus Christ).

chapitre 13 LE DÉLUGE 

7 Jours plus tard, le déluge, en l’an 600 de la vie de Noé, au deuxième mois, le 17ième jour du mois. Ce même jour Noé, Sem, Cham et Japheth et leurs femmes entrèrent dans l’arche ainsi qu’un couple de chaque espèce animale (bétail, ceux qui ont des ailes, reptiles,..) tous allèrent vers Noé comme Dieu l’avait commandé.

Les pluie durèrent 40 jours et 40 nuits, les eaux montèrent et soulevèrent l’arche au dessus de la terre, l’eau recouvrit tout y compris les hautes montagnes.

Dieu détruisit tout, tout être vivant sur Terre mourut. Les eaux se renforcèrent pendant 150 jours (5 mois).

chapitre 14 LA FIN DU DÉLUGE

Dieu se souvint de l’arche et de ses habitants. Il fit passer un vent sur terre et les eaux baissèrent. La pluie cessa et les eaux se retirèrent au bout de 150 jours.

L’arche se posa sur les montagne d’Ararat au 7ème mois, le 17ème jour du mois. Les eaux continuèrent de baisser jusqu’au 10ème mois et le 1er jour de ce même mois apparut les sommets de montagne.

Au bout de 40 jours, Noé ouvrit la fenêtre et lâcha un corbeau qui sortit allant et revenant jusqu’à ce que les eaux aient séché. Il lâcha une colombe pour voir si les eaux avaient baissé, mais elle revint près de lui. Il attendit 7 jours et la lâcha de nouveau, la colombe revint le soir auprès de lui avec dans son bec une feuille d’olivier fraîche, il sut que l’eau avait baissé. Il attendit encore 7 jours, lâcha la colombe qui ne revint plus.

 A l’an 601 au premier mois, le premier jour du mois, les eaux avaient séchées, au deuxième mois le 27ème jour du mois, la terre fut sèche et Dieu dit à Noé de sortir et faire sortir tout le monde et leur dit d’être féconds et de se multiplier sur la terre .

Noé bâtit un autel à l’Éternel et prit toutes les bêtes et les oiseaux purs et offrit des holocauste (sacrifice où la victime est entièrement consumée par le feu chez les Hébreux) sur l’autel. L’Éternel trouva l’odeur agréable et il dit qu’il ne maudirait plus le sol à cause de l’homme, car l’imagination du coeur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse, et qu’il ne frapperait plus tout ce qui est vivant comme il l’a fait. Tant qu’il y aura des jours, les semailles, la moisson, le froid , la chaleur, l’été, l’hiver et le jour et la nuit ne cesseront pas.

chapitre 15 DIEU BÉNIT NOÉ ET SES FILS

Dieu bénit Noé et ses fils et leur dit de se multiplier et de remplir la terre, ils seront un sujet de crainte et de frayeur pour tout les animaux de la terre. Tout ce qui se déplace et qui est vivant sera leur nourriture, mais il ne doivent pas manger les animaux avec la vie (le sang).

Comme Dieu a fait l’homme à son image, si un homme tu un autre homme, il devra mourir à son tour.

 

chapitre 16 L’ALLIANCE DE DIEU AVEC L’HOMME- L’ARC-EN-CIEL ET SA SIGNIFICATION

Dieu mit un arc dans les nuages pour montrer à Noé le signe de leur alliance entre Dieu et lui et ses descendant et tout être vivant vivant sur terre sur toute les générations pour toujours. C’est un signe d’alliance entre Dieu et la terre. Ce signe apparaitra quand il fera venir les nuages. Dieu se souviendra de l’alliance avec nous et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire.

chapitre 17 LES FILS DE NOÉ- CHUTE DE NOÉ- MALÉDICTION DE CHAM ET BÉNÉDICTION DE SEM ET JAPHETH

Les fils de Noé étaient Sem, Cham et Japheth.
Cham était le père de Canaan, c’est à partir d’eux qu’on se dispersera sur toute la terre.

Noé fut cultivateur et planta des vignes, il s’enivra et se mis à nu au milieu de sa tente, Cham le vit et le rapporta à ses deux frères. Sem et Japheth prirent le manteau, le mirent tout deux sur leurs épaules et allèrent à reculons vers leur père pour le recouvrir, ils ne le virent pas nu.

Noé se réveilla et apprit ce qu’avait fait son plus jeune fils, il maudit Canaan, en le faisant esclave des esclaves de ses frères. Que Dieu envoie loin Japheth  et qu’il habite dans les tentes de Sem et que Canaan soit son esclave. Noé mourut à 950 ans.

chapitre 18 DESCENDANCE DES 3 FILS DE NOÉ –  RÉPARTITION DES PEUPLES

Après le déluge, les fils (Sem, Cham, Japheth) de Noé eurent des fils.

• Les fils de Japheth: Gomer, Magog, Madaï, Javan, Tubal, Méshec et Tiras.

les fils de Gomer : Ashkenaz,  Riphath, Togarma.

les fils de Javan : Élisha, Tarsis, Kittim, Dodanim

Ceux là se répartirent sur des îles des nations dans leurs pays, selon la langue de chacun, selon leurs familles, dans leurs nations.

• Les fils de Cham: Cush (Ethiopie), et Mitsraïm (Egypte), et Puth(Lybie), et Canaan

les fils de Cush : Seba, Havila, Sabta, Rahma, Sabteca, Nimrod (rebelle), ce dernier était puissant, très bon chasseur.

Les fils de Rahma : Sheba et Dedan

Nimrod commença son royaume à Babel (Babylone), Érec, Accad, Calné dans le pays de Shinhar. De ce pays, il partit vers l’Assyrie (Assur) et construisit Ninive, Rehoboth-lr, Calakh et Résen entre Ninive et Calakh

Mitsraïm engendra les Ludim, les Anamim, les Lehabim, les Naphtukhim, les Pathrusim, et les Caslukhim — d’où sortirent les Philistins — et les Caphtorim.

Canaan devint père avec Sidonet, Hethle Jébusien, l’Amoréen, le Guirgasien, le Hévien,  l’Arkien, le Sinien, l’Arvadien, le Tsemarien, le Hamathien. Plus tard, les familles des Cananéens se dispersèrent.Sidon côté Guérar jusqu’à Gaza vers Sodome et Gomorrhe, Adma, Tseboïm jusqu’à Lésha sont les pays colonisé par les fils de Cham, selon leur langue, pays et nations.

• Sem fut père de tous les fils d’Héber, il eut Élam, et Assur (Assyrie), et Arpacshad, et Lud, et Aram (Syrie).

Fils d’Aram: Uts, et Hul, Guéther, Mash

Arpacshad engendra Shélakh qui engendra Héber 

Héber eut deux fils Péleg et Joktan

Joktan engendra Almodad, Shéleph, Hatsarmaveth, Jérakh, Hadoram, Uzal, Dikla, Obal,  Abimaël, Sheba, Ophir, Havila, Jobab. Ils habitèrent Mesha vers Séphar et la montagne de l’Orien

C’est des fils de Noé qu’est venue la répartition des nations sur la terre, après le déluge.

chapitre 19 LA TOUR DE BABEL

Tous avait une seule langue, ils partirent dans le pays de Shinhar trouvèrent une plaine et s’y installèrent. Ils avaient tout ce dont ils avaient besoin. Ils décidèrent de faire une ville et une tour qui toucheraient le ciel, et de se faire un nom par peur d’être dispersé sur toute la surface de la terre.

Dieu descendit sur terre pour voir la construction des fils de l’homme. Voyant que les hommes étaient un seul et même peuple qui construisaient ensemble une ville et une tour, l’Éternel eut peur qu’ils n’aient plus aucune limite pour faire tout ce qu’ils souhaitaient. Il décida donc de brouiller leur langue afin qu’ils ne puissent plus se comprendre et de les disperser sur la surface de la terre.

C’est de là que vient le nom de Babel car cela veut dire confusion, Dieu (était lui même confus face à cette situation), brouilla la langue des gens qui fut eux même confus.

chapitre 20 GÉNÉALOGIE D’ABRAM

Sem deux ans après le déluge avait 100 ans et eut  Arpacshad, il eut d’autres enfants et mourut à 600 ans.

Arpacshad eut Shélakh à 35 ans, il eut d’autres enfants et mourut à 437 ans.

Shélakh eut Héber à 30 ans, il eut d’autres enfants et mourut à 433 ans.

Héber eut Péleg à 34 ans, il eut d’autres enfants et mourut à 464 ans.

Péleg eut Rehu à 30 ans, il eut d’autres enfants et mourut à 239 ans.

Rehu eut Serug à 32 ans, il eut d’autres enfants et mourut à 239 ans.

Serug eut Nakhor à 30 ans, il eut d’autres enfants et mourut à 230 ans.

Nakhor eut Térakh à 29 ans, il eut d’autres enfants et mourut à 148 ans.

Térakh vécut 70 ans et engendra Abram, Nakhor et Haran.

Haran eut Lot et mourut en présence de son père à Ur des Chaldéens.

Abram prit comme femme Saraï qui était stérile.

Nakhor prit comme femme Milca, fille de Haran et eut Milca et Jisca.

Térakh amena Abram, sa femme Saraï et Lot le fils d’Haran à Canaan où ils s’installèrent à Charan. Il vécut encore 205 ans et mourut à Charan.

chapitre 20APPEL D’ABRAM

Dieu demande à Abram de partir de la maison de son père, et il le bénirait et le rendrait célèbre et lui construirait une nation. Il bénirait ceux qui le béniraient et maudiront ceux qui le maudiront, toutes les familles à travers lui seront bénit.

À 75 ans Abram partit avec sa femme Saraï, Lot son neveu et toute les âmes qu’ils avaient faites. Abram traversa le pays de Canaan et arriva à Sichem au chêne de Moré, Dieu lui apparut et lui dit qu’il donnera ce pays à sa descendance, Abram lui construisit un autel. Il alla ensuite vers la montagne à l’est de Béthel, il monta sa tente avec Béthel à l’ouest et Aï à l’est, là il batit un autre autel à Dieu où il invoqua son nom. Il marcha ensuite vers Néguev (désert).

chapitre 21 ABRAM DESCEND EN ÉGYPTE

La famine frappa le pays, Abram partit alors en Égypte. A l’entrée, il demanda à sa femme Saraï, de se faire passer pour sa soeur, car elle était jolie et qu’il avait peur que les Égyptiens le tuent à cause d’elle et la laissent vivre.

En Égypte, les Égyptiens virent la beauté de Saraï, les princes la louèrent devant le Pharaon qui la convoqua chez lui et la pris pour épouse et couvrit Abram de cadeau (bétail, ânes, serviteurs, servantes, ânesses, chameaux) car il pensait que c’était son frère.

Dieu frappa alors le pharaon et sa maison de grand malheur car il avait pris pour épouse une femme déjà prise. Le pharaon en colère demanda à Abram pourquoi il n’avait pas dit que c’était sa femme et pourquoi il s’était fait passer pour son frère, il la lui rendit et les renvoyèrent tous les deux et tout ce qui lui appartenait.

chapitre 22 ABRAM ET LOT SE SÉPARENT

Abram partit d’Égypte avec sa femme, son neveu Lot et tout ce que le Pharaon lui avait donné,  vers Néguev (le désert). Il était devenu très riche en troupeaux, en argent et en or.

Il retourna jusqu’où il avait dressé sa tente entre Béthel et Aï et où il avait bâtit l’autel, là il invoqua le nom de Dieu.

Lot avait aussi des possessions, petit et gros bétail et tentes. Le pays se faisait trop petit pour leurs biens à tout les deux. Une dispute se passa entre les bergers du troupeaux d’Abram et ceux du troupeaux de Lot. Cananéen et Phérézien habitaient ensemble.

Abram parla à son neveu et lui dit que pour éviter les disputes entre leur berger, il fallait qu’ils se séparent, il laissa à Lot le choix de la direction, lui disant que s’il choisissait la gauche, il partirait vers la droite et inversement.

Lot vit que la plaine du Jourdain était bien arrosée, il la choisit, et il partit à l’est vers Tsoar. Il dressa ses tentes jusqu’à Sodome, avant que Dieu ne détruise Sodome et Gomorrhe. À Sodome, les hommes étaient méchants et de grands pêcheurs contre l’Éternel.

Abram habita dans le pays de Canaan.

chapitre 23 L’ÉTERNEL FAIT DES PROMESSES À ABRAM

Après le départ de Lot, Dieu dit à Abram de parcourir tout le pays car il lui donnera tout à lui et à sa descendance, toutes les terres qui sont autour de lui, est, ouest, nord et sud. Sa descendance sera compté comme la poussière de la terre.

Il partit dresser ses tentes auprès des chênes de Mamré qui sont à Hébron, et bâtit un autel à Dieu.

chapitre 24 BATAILLE DE QUATRE ROIS CONTRE CINQ- LOT EST FAIT PRISONNIER

Amraphel était le roi de Shinhar, Arioc roi d’Ellasar, Kedor-Laomer roi d’Élam et Tidhal était le roi de Goïm. Ces quatre rois firent la guerre contre cinq autres rois qui se révoltèrent après 12 ans de soumission à Kédor-Laomer. Les cinq rois était: Béra roi de Sodome, Birsha roi de Gomorrhe, Shineab roi d’Adma, Shéméber roi de Tseboïm et Tsoar roi de Béla.
Tous se réunirent dans la vallée de Siddim qui est la mer salée.

La 14ème année, Kedor-Laomer et son équipe attaquèrent les Rephaïm à Ashteroth-Karnaïm, les Zuzim à Ham, les Émim à Shavé-kiriathaïm, les Horiens dans leur montagne de Séhir, jusqu’à El-Paran, les Amalékites, les Amoréen de Hatsatson-Thamar.

Les rois de Sodome, Gomorrhe, Adma, Tseboïm et Béla partirent faire bataille contre eux dans la vallée de Siddim. La vallée était plein de puits de bitume, les rois de Sodome et Gomorrhe tombèrent dedans, les autres s’échappèrent vers la montagne, prirent tous les biens et les vivres de Sodome et Gomorrhe et partirent. Parmi les biens de Sodome, se trouvait Lot, le neveu d’Abram, ainsi que ses biens car il habitait là bas.

chapitre 25 DÉLIVRANCE DE LOT PAR ABRAM

Un homme prévint Abram l’Hébreu que son frère était prisonnier. Abram arma ses 318 hommes et partit jusqu’à Dan pour attaquer les rois. De nuit, lui et ses serviteurs se séparèrent, il se jeta à la poursuite des rois Kedor- Laomer et son équipe jusqu’à Hoba qui est à au nord de Damas (face au soleil levant).

Il ramena Lot et tout ses biens, ainsi que les biens des rois, les femmes et le peuple.

En revenant chez lui, il rencontra le roi de Sodome qui venait à sa rencontre dans la vallée de Shavé, la vallée du Roi.

chapitre 26 MELCHISÉDEC RENCONTRE ABRAM

Melchisédec, roi de Salem, était un prêtre, il fit apporter pain et vin et bénit Abram, il lui donna la dîme de tout (impôt récolté par les religieux sur les récoltes).

chapitre 27 ABRAM NE VEUT RIEN RECEVOIR DU ROI DE SODOME

Le roi de Sodome voulait échanger à Abram des biens contre des personnes. Abram refusa, il ne voulait rien de lui car il ne souhaitait pas que le roi dise qu’il l’avait enrichi. Abram ne prendrait que ce qu’ils ont mangé, les jeunes gens et la part des hommes qui l’ont suivi “Aner, Eshcol et Mamré, eux prendront leur part.

chapitre 28 L’ÉTERNEL FAIT DES PROMESSES À ABRAM ET FAIT UNE ALLIANCE AVEC LUI 

Dieu vint rassurer Abram en lui disant qu’il était son bouclier qu’il ne craignait rien. Abram inquiet lui répondit qu’il n’avait pas d’enfants et son héritier était Éliézer de Damas car il était né dans sa maison.

Dieu lui dit que celui-ci ne sera pas son héritier, il aura un enfant, il lui demanda de compter les étoiles, s’il peut les compter, ce sera sa descendance. Abram lui fit confiance.
Dieu continua en lui rappelant qu’il l’avait fait partir d’Ur des Chaldéens afin de lui donner ce pays en possession.

Abram lui demanda comment il saurai que c’est en sa possession, il lui demanda de prendre une génisse, une chèvre et un bélier de 3 ans, une tourterelle et une jeune colombe. C’est ce qu’il fit, il partagea les animaux par le milieu et mis chaque moitié face contre l’autre et laissa les oiseaux entier, et les surveilla.

Abram finit par s’endormir à la tombée d’une nuit noire et obscure. Dieu le prévint, sa descendance opprimeront et asserviront un pays qui n’est pas le leur, et ce pendant 400 ans, mais il jugera la nation qui les aura asservis, ils partiront avec de grands biens. Il lui dit qu’il mourra en paix et seras enterré après avoir bien vieillis.

A la 4e génération, lls reviendront car les pêcher des Amoréens n’est pas encore venu à son comble. Dieu fit une alliance avec Abram, lui disant qu’il donnait ce pays à sa descendance du fleuve d’Egypte jusqu’au fleuve Euphrate: le Kénien,  le Kenizien, le Kadmonien, le Héthien, le Phérézien, les Rephaïm, l’Amoréen, le Cananéen, le Guirgasien, et le Jébusien.

chapitre 29 AGAR-SERVANTE DE SARAï- NAISSANCE D’ISMAËL

Saraï ne donnait pas d’enfant à Abram, elle donna alors sa servante égyptienne Agar comme épouse à son mari, pour qu’elle lui fasse un enfant. Agar tomba enceinte, et méprisa sa maîtresse.

Saraï alla se plaindre auprès d‘Abram du comportement d’Agar. Abram lui amena sa servante et lui dit d’en faire ce qu’elle voulait, Saraï l’humilia tellement qu’Agar s’enfuit loin d’elle.

Un ange la trouva dans le désert, près d’une source sur le chemin de Shur. Il lui demanda où elle allait, elle lui répondit qu’elle s’éloignait de sa maitresse Saraï. L’Ange lui dit de retourner vers sa maitresse et de s’humilier sous sa main car elle aura une multitude de descendance, elle donnera naissance à un fils et elle l’appellera Ismaël car Dieu a entendu sa tristesse . (Ismaël: Dieu à entendu).  Cet enfant sera un âne sauvage il sera contre tous et tous seront contre lui. Le puit qui se trouvait près d’elle, fut appelé Beër-Lakhai-Roi qui veut dire puits du vivant qui me voit, il est entre Kadès et Béred.

Agar donna un fils à Abram qu’il appela Ismaël. Abram avait 86 ans .

chapitre 30 DIEU RENOUVELLE SON ALLIANCE AVEC ABRAM ET L’APPELLE ABRAHAM

Abram alors âgé de 99 ans eut l’apparition de Dieu qui lui dit marche devant ma face, et Abram tomba sur sa face, Dieu renouvella son alliance avec lui et sa descendance, lui disant qu’il sera le père d’une multitude de nations.

Il changea son nom d‘Abram en Abraham ce qui veut dire “père d’une multitude de nations”, des rois sortiront de lui. Dieu lui dit qu’il lui donnera à lui et à sa descendance le pays où il séjourne et out le pays de Canaan en possession perpétuelle et il sera leur Dieu.

chapitre 31 LA CIRCONCISION, SIGNE DE L’ALLIANCE AVEC DIEU

Dieu expliqua à Abram que lui et sa descendance et tout homme qui sera né dans sa maison, même les serviteurs et étrangers et qui sera âgé de 8 jours devras être circoncis

L’homme incirconcis, qui aura encore la chair de son prépuce, sera isolé de son peuple car il aura rompu son alliance avec Dieu.

chapitre 32 DIEU PROMET UN FILS À ABRAHAM

Dieu dit à Abraham qu’il devra appeler sa femme Sarah et non Saraï. (Saraï: qui lutte, Sarah: princesse). Dieu la bénira et elle donnera un fils à Abraham, elle mettra au monde des futur rois .

Abraham eut du mal à le croire, il se mit à rire, il avait 100 ans et sa femme 90, Dieu lui affirma qu’il aura un fils et qu’il le nommera Isaac (Isaac: rire), il établira son alliance perpétuelle avec lui pour sa descendance. Cet enfant plus tard engendrera 12 princes et deviendra une grande nation.

Dieu établira une alliance avec Isaac que Sara mettra au monde dans un an. Dieu s’éleva au dessus d’Abraham et disparut.

chapitre 33 ABRAHAM EST CIRCONCIS AINSI QUE TOUS LES HOMMES DE SA MAISON

Abraham a 99 ans, se circoncit lui et son fils Ismaël à 13 ans,  le même jour, ainsi que tous ceux qui étaient nés dans sa maison et ces serviteurs, il coupa la chair de leur prépuce.

chapitre 34 DES ANGES VIENNENT ANNONCER À ABRAHAM QUE SARAH AURA UN FILS

Un jour de grand soleil, Dieu lui apparut auprès des chênes de Mamré où il était assis à l’entrée de la tente. Trois hommes se tenaient près de lui, Abraham courut à leur rencontre et se mis à genoux, les suppliant de rester se reposer sous l’arbre, laver leur pieds, manger un morceau de pain avant de passer leur chemin. Ils lui répondirent: “Fais ainsi, comme tu l’as dit”.

Abraham alla dire à Sara de pétrir 7 litre de fleur de farine et de faire des gâteaux, il prit un veau tendre et le donna à un jeune homme pour le préparer. Il mit devant eux le caillé, le lait, le veau préparé et ils mangèrent.

Les hommes lui demandèrent où se trouvait sa femme, il lui répondit qu’elle était dans la tente. L’un d’eux lui dit qu’il reviendra quand elle sera prête à accoucher, elle aura un fils. Sara écoutait et rigolait en elle même, elle était vieille et n’avait plus ses règles depuis un bon moment, Abraham avait 100 ans.

Dieu demanda à Abraham pourquoi Sara avait t’elle ri en se demandant si vraiment elle aura un enfant vu son âge avancé. Sara menti en disant qu’elle n’avait pas ri, Dieu ne la crut pas. Il reviendra quand Sara sera à son terme et elle aura un fils.

chapitre 35 ABRAHAM INTERCEDE EN FAVEUR DE SODOME

 Abraham et les hommes partirent vers Sodome, Dieu avertit Abraham qu’il comptait détruire les habitants de Sodome à cause de leur pêcher. Mais Abraham intercéda, lui demandant s’il y avait 50 innocents dans la ville, ne mériterait t’il pas de vivre? Dieu ne pouvait tuer des innocents même s’il y a des pêcheurs.

Dieu fut convaincu et lui répondit que s’il y avait dans la ville 50 innocents, il laisserait la vie à tout les habitants. Abraham continua sa réplique pour sauver le juste, jusqu’à arriver à 10, s’il y avait 10 innocents dans la ville, ne mériterait t’il pas de vivre? Dieu accepta de leur laisser la vie sauve s’il y avait dix justes .

Dieu partit après cette négociation, et Abraham retourna chez lui .

chapitre 36 DÉLIVRANCE DE LOT ET DESTRUCTION DE SODOME ET GOMORRHE

Le soir, deux anges arrivèrent à Sodome où Lot était assis à l’entrée de la ville. Lot alla à leur rencontre et se mis à genoux face contre terre, les implorant de passer la nuit chez lui. Les deux anges le suivirent et il leur offrit un bon festin.

Les hommes de Sodome, du plus jeune au plus vieux, entourèrent la maison et demandèrent à Lot où se trouvaient les hommes qu’il avait accueillit chez lui.

Lot sortit de sa maison en refermant la porte derrière lui, et en implorant les hommes de ne pas leur faire de mal, il leur proposa même de leur donner deux filles qui n’avaient jamais eut de rapport avec un homme, et qu’ils pouvaient en faire ce qu’ils voulaient et les supplia de ne rien faire aux hommes en échange.

Les hommes de Sodome, énervé, poussèrent Lot et avancèrent pour forcer la porte. Les anges prirent Lot dans la maison et fermèrent la porte. Ils frappèrent aveuglément les hommes qui se fatiguèrent.

Les anges demandèrent à Lot s’il avait encore de la famille dans la ville, si c’était le cas, il devait les faire sortir car ils allaient la détruire.

Lot partit prévenir ses gendres qui avaient épousé ses filles, mais aucuns ne le pris au sérieux.

À l’aube, les anges saisirent la main de Lot, de sa femme et ses deux filles et les firent sortirent de la ville en leur disant de se sauver vers la montagne sans regarder derrière lui, sans s’arrêter sinon il périra.

Lot implora de ne pas partir à la montagne mais plutôt dans la petite ville proche pour se sauver. L’ange accepta de ne pas détruire la ville TSOAR (appelé comme cela car ça veut dire petite ).

Lorsque le soleil se leva, Lot entra dans Tsoar, Dieu fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du soufre et du feu et détruisit les deux villes, toute la plaine, les habitants et les plantes. La femme de Lot qui regarda en arrière devint statue de sel.

Abraham alla à l’endroit où il avait vu Dieu, et observa cette scène désolante tout était détruit, et cela fumait encore. Dieu se souvint d’Abraham et renvoya Lot hors de la destruction.

chapitre 37 ORIGINE DES MOABITES ET DES AMMONITES

Lot quitta Tsoar et partit vivre dans la montagne avec ces deux filles. Il habita dans une caverne.

Un jour l’aînée dit à sa soeur que leur père était trop vieux et qu’aucun homme ne pourrait venir à eux, elle lui proposa d’enivrer leur père et de coucher avec lui pour conserver sa descendance. C’est ce qu’elles firent, elle l’enivrèrent et l’aîné coucha avec lui, le père ne se rendit compte de rien.

Le lendemain, l’aînée vint voir sa soeur et lui conseilla le même stratagème pour le soir même, afin que se soit son tour de coucher avec leur père. Le soir, elles le firent boire, la jeune soeur coucha avec son père et il ne se rendit compte de rien.

Les deux filles tombèrent enceintes de leur père, l’aîné donna naissance à un fils du nom de Moab, il est le père des Moabites. La plus jeune donna naissance à un fils, du nom de Benammi, il est le père des Ammonites.

chapitre 38 ABRAHAM SÉJOURNE CHEZ LES PHILISTINS À GUÉRAR

Abraham s’en alla au pays du Néguev (désert) et habita entre Kadès et Shur et séjourna à Guérar. Il dit à sa femme de se faire passer pour sa soeur.

Abimélec, roi de Guérar, pris Sara pour épouse. La nuit Dieu vint le voir et lui annonça qu’il allait mourir pour avoir pris une femme marié. Abimélec le supplia de ne pas faire périr une nation qui est juste, il ne savait pas qu’elle était prise, ils s’étaient fait passer pour frère et soeur. Dieu le rassura en disant qu’il savait qu’il était intègre, et qu’il l’avait retenu de pêcher (car Abimélec n’avait pas consommer son union avec Sara). Il lui demanda de rendre la femme à Abraham car il est prophète et il priera pour lui et Abimélec vivra.

Le lendemain, Abimélec prévint tous ses serviteurs et tous eurent peur. Il parla avec Abraham et lui demanda pourquoi il avait fait cela, se faire passer pour son frère, que cela ne se faisait pas. Abraham lui répondit qu’il n’y avait pas de crainte de Dieu ici et qu’on le tuerait certainement à cause de sa femme. Pour le fait que Sara était sa soeur, il ne mentait pas, ils ont le même père, mais pas la même mère et elle est devenue sa femme. 

Abimélec rendit sa femme à Abraham, et lui offrit petit et gros bétail, serviteurs et servantes et lui montra son pays en lui disant qu’il pouvait dormir où bon lui plaira. 

Il lui donna 1000 pièces d’argent pour Sara, pour laver son honneur. Abraham pria Dieu qui guérit Abimélec, sa femme et ses servantes, touchées par la stérilité à cause de Sara et elles eurent des enfants. 

chapitre 39 NAISSANCE D’ISAAC – AGAR ET ISMAËL SONT RENVOYÉS

À 100 ans Abraham fut père dIsaac(rire) que Sara lui donna, comme Dieu le lui avait prédit. A 8 jours, Abraham le circoncit comme il le lui avait promis.

Sara lui dit que Dieu lui avait donné l’occasion de rire et qu’on l’entendra rire avec elle, et qu’elle n’aurait jamais cru allaiter un fils dans sa vieillesse (date: 1896 avec J-C).

Au sevrage de l’enfant, Abraham fit un grand repas, Sara vit rire  Ismaël le fils qu‘Agar eut avec Abraham et cela la rendit jalouse. Elle lui demanda de chasser la servante et son fils pour qu’il n’hérite pas avec Isaac. Cette demande ne plut pas à Abraham, à cause d’Ismaël, mais Dieu le rassura en lui disant de ne pas être en colère envers sa femme et de l’écouter car Isaac lui donnera une descendance, et Ismaël son aîné deviendra une nation car il est sa descendance.

Abraham le lendemain matin, prit du pain, une outre d’eau, les donna a Agar et son fils et les renvoyèrent, ils partirent errer dans le désert de Beër-Shéba.

L’eau vint à manquer, Agar abandonna l’enfant sous un arbre et alla plus loin pour ne pas le voir mourir, et elle pleura en criant. Dieu entendit l’enfant et envoya son ange parler à Agar. L’Ange lui dit de reprendre son fils car il allait devenir une grande nation et Dieu fit apparaître un puits d’eau où ils purent s’abreuver.

Dieu observa l’enfant grandir dans le désert de Paran et devenir tireur d’arc. Sa mère lui trouva une femme en Égypte.

chapitre 40 ALLIANCE ENTRE ABRAHAM ET ABIMÉLEC

Le roi Abimélec et son chef d’armée Picol allèrent demander à Abraham qui était protégé par Dieu, de ne jamais agir contre lui, sa descendance et son pays qui l’avait accueillis, car il avait été bon envers lui. Il accepta.

Il y eut une mésententes entre Abraham et Abimélec à propos d’un puits dont les serviteurs de ce dernier avait pris de force. Le roi lui affirma n’être au courant de rien qu’il venait de l’apprendre. Abraham prit du petit et gros bétail qu’il donna à Abimélec pour faire alliance et écarta 7 jeunes brebis du troupeau pour que le roi prenne de sa main comme témoignage qu’il avait creusé ce puits.

On nomma ce lieu Beër-Shéba (puits du serment) car c’est là où ils prêtèrent serment. Abraham planta un bosquet à cet endroit et invoqua Dieu. Il resta longtemps dans le pays des Philistins.

chapitre 41 ABRAHAM OFFRE ISAAC EN SACRIFICE

Dieu demanda à Abraham de prendre son fils unique Isaac et d’aller au pays de Morija pour l’offrir en holocauste (brûler, sacrifier) sur l’une des montagnes qu’il lui montrera.

Le lendemain matin Abraham partit avec deux jeunes hommes et son fils apportant avec eux du bois pour le sacrifice. Le troisième jour, il vit la montagne, il se sépara de ses hommes et continua seul avec son fils, faisant croire à tous qu’ils allaient invoquer Dieu. Il fit porter le bois à son fils, pris le feu et le couteau et continuèrent le chemin seul.

Isaac demanda à son père où se trouvait l’agneau pour l’holocauste, ce dernier lui répondit que Dieu fournirait l’agneau.

Arrivé à l’endroit indiqué, Abraham bâtit l’autel, mis le bois et lia son fils dessus le bois. Au moment où il leva la main avec le couteau pour l’égorger, l’Ange de Dieu lui cria d’arrêter, de ne lui faire aucun mal, que c’était un test pour voir s’il craignait Dieu. Il vit un bélier accrocher à un buisson par ses cornes, il le prit et l’offrit en sacrifice à la place de son fils.

Abraham nomma cet endroit “Jéhovah-Jiré” (L’Éternel y pouvoira).

L’Ange de Dieu revint le voir pour lui promettre de le combler de bénédiction et de multiplier sa descendance autant que les étoiles et le sable près de la mer, toutes les nations de la terre seront bénit par sa descendance, grâce au fait qu’il aurait donné la vie de son fils si Dieu le lui avait demandé.

Abraham refit chemin inverse et retournèrent, son fils et ses serviteurs, à Beër-Shéba où il habita.

chapitre 42 DESCENDANCE DE NAKHOR, FRÈRE D’ABRAHAM

On informa Abraham sur Nakhor son frère. Sa femme Milca lui donna 8 fils: Uts, Buz, Kemuel père d‘Aram, Késed, Hazo, Pildash, Jidlaph, Bethuel qui engendra Rebecca. Sa concubine Reüma eut aussi des fils : Tébakh, Gakham, Thakhash et Maaca.

chapitre 43 MORT DE SARA

Sara mourut à 127 ans à Kiriath-Arba à Hébron dans le pays de Canaan. Abraham vint la pleurer.

chapitre 44 ABRAHAM ACHÈTE LA CAVERNE DE MACPÉLA POUR ENTERRER SARA

Abraham veillait le corps de Sarah et partit demander aux fils de Heth un tombeau où enterrer son corps. Les fils de Heth lui dirent de prendre le meilleur de leur tombeaux personne ne lui refusera car il est le prince de Dieu. Abraham se prosterna devant eux, et leur demanda d’aller intercéder en sa faveur auprès d’Éphron, fils de Tsokhar, pour qu’il lui vende la caverne de Macpéla qui se trouve à l’extrémité de son champ.

Éphron était assis parmi les fils de Heth et lui dit, je te donne le champs et la caverne, Enterre ton mort! Abraham négocia, lui répondant qu’il lui donnerait l’argent du champ, qu’il le prenne et il enterrerai sa femme. Éphron lui répondit, 400 sicles (4560g) de terre d’argent c’est rien, enterre ta femme. Abraham l’écouta et lui pesa l’argent qu’il lui avait promis.

Abraham enterra Sara sa femme dans la caverne du Champ de Macpéla, en face de Mamré qui est Hébron dans le pays de Canaan, sa propriété funéraire.

chapitre 45 MARIAGE D’ISAAC ET REBECCA

Abraham demanda à son plus ancien serviteur de ne pas prendre de femme pour son fils parmi les Cananéens, mais de retourner à leur pays d’origines et de prendre une femme pour Isaac dans sa famille. Le serviteur lui répondit que peut être que la femme ne voudra pas venir, devra t’il ramener son fils dans le pays ? Abraham refusa, son fils ne devait pas revenir au pays, Dieu lui enverra un ange et à ce moment, il pourra prendre une femme, si elle ne veut pas le suivre, il sera quitte de ce serment.

Le serviteur pris dix chameaux et ce que son maître avait de meilleur et partit en Mésopotamie dans la ville de Nakhor, le frère d’Abraham.

Le soir près d’un puits en dehors de la ville, il invoqua Dieu, demandant de l’aide pour trouver le jour même la femme pour le fils de son seigneur. Justement les filles venaient puiser l’eau, le serviteur dit que la jeune fille qui lui proposera à boire à lui et à ses chameaux sera la femme que Dieu aura choisi pour Isaac.

La belle vierge Rebecca, la fille de Bethuel, fils de Milca et Nakhor, le frère d’Abraham, remplit sa cruche, le serviteur lui demanda de boire et elle accepta, elle puisa de l’eau pour ses chameaux aussi, faisant les aller retour jusqu’au puits.

Le serviteur prit un anneau d’or, deux bracelets aux poignets, un anneau pour le nez, anneau pour les oreilles et demanda à la fille qui était ses parents et s’il pouvait dormir dans la maison de son père pour la nuit. La fille lui répondit et lui dit qu’il pouvait dormir chez eux sur la paille. Le serviteur se prosterna pour remercier Dieu de l’avoir exaucé.

La fille avait ramené les bijoux à la maison, son frère Laban vint à la rencontre de l’homme pour lui dire qu’il avait préparé la maison pour lui et ses chameaux. Il nourrit les chameaux, les serviteurs et les gens qui l’accompagnaient et leur donna de l’eau pour laver leurs pieds.

Le serviteur expliqua sa visite au frère et à la mère de Rebecca, racontant que son maître était béni de Dieu, avait du petit et gros bétail, de l’argent, de l’or, des serviteurs, servantes, chameaux et ânes et qu’il a tout donné à son fils. Il souhaite pour lui une femme venant de sa famille. Il narrât sa rencontre avec Rebecca et ce qu’il avait souhaitait et ce qu’elle fit. Le frère et la mère accepta sa demande, mais interrogea la fille afin de savoir si elle souhaitait partir, et elle accepta. Le serviteur couvrit Rebecca de bijoux et autres cadeaux, et fit de même avec son frère et sa mère. Ils la laissèrent partirent en la bénissant elle et sa descendance qu’ils lui souhaitèrent nombreuses. Rebecca, leur soeur et sa nourrice s’en allèrent avec le serviteur d’Abraham et ses hommes. 

Au sud de Canaan, dans le pays du Néguev (désert), Isaac vint méditer dans les champs et vit le convoie arriver et partit à sa rencontre. Rebecca le vit et apprit que c’était son futur mari alors elle se couvrit d’un voile. Isaac l’amena dans la tente de sa mère et l’a prit pour femme, il fut consolé de la mort de sa mère. 

chapitre 46 ABRAHAM PREND UNE AUTRE FEMME

Abraham eut une autre femme, Ketura avec qui il eut : Zimran, Jokshan, Medan, Madian, Jishbak, Shuakh.

Jokshan eut Sheba et Dedan. Dedan eut comme fils : les Ashurim, les Letushim et les Leümmim.  Madian eut Épha, Épher, Hénoc, Abida, Eldaa. Tous ceux là furent fils de Ketura.

Abraham donna à Isaac tout son héritage et aux fils de ses concubines il fit des dons; et les éloigna d‘Isaac quand il était encore en vie, vers le pays de l’Orient à l’est.

chapitre 47 MORT D’ABRAHAM 

Abraham mourut à 175 ans de sa belle mort. Isaac et Ismaël ses fils l’enterrèrent dans la caverne de Macpéla qu’Abraham avait acheté à Éphron, le fils de Tsokhar le Héthien, comme propriété funéraire pour sa Femme Sara.

Après la port de son père, Isaac fut bénit de Dieu, il habita près du puits de Lakhaï-Roï (puits du vivant qui se révèle).

chapitre 48 DESCENDANCE D’ISMAËL

Ismaël était le fils d’Abraham et de la servante Égyptienne de Sara. Il eut comme fils: Nebaïoth, Kédar, Abdeël, Mibsam, Mishma, Duma, Massa, Hadad, Théma, Jetur, Naphish, Kedma. Ces fils devinrent 12 princes dans leurs villages auxquels ils donnèrent leur nom.

Ils habitèrent de Havila jusqu’à Shur, en face de l’Égypte. Ismaël vécut en face de tous ses frère et mourut à 137 ans où son peuple le recueilli.

chapitre 49 NAISSANCE D’ÉSAÜ ET DE JACOB

Abraham eut Isaac. Isaac à 40 ans pris Rebecca pour femme, petite fille de Nakhor, frère d’Abraham. Il pria Dieu car Rebecca était stérile, et elle conçut.

Dans son ventre, les enfants se disputaient, elle demanda à Dieu pourquoi elle était enceinte. Dieu lui répondit qu’elle avait dans son ventre deux peuples, qui se sépareront, une nation sera plus forte que l’autre, l’aîné servira le plus jeune.

Elle mit au monde des jumeaux, le premier sortir roux et velu de la tête au pied, ils l’appelèrent Ésaü (velu), et son frère sortit en lui tenant le talon, ils le nommèrent Jacob: qui tient par le talon.

Les enfants grandirent, Ésaü était un bon chasseur, un homme des champs, Jacob était doux et habitant sous des tentes. Isaac préférait Ésaü car il aimait le gibier et Rebecca préférait Jacob.

chapitre 50 ÉSAÜ VEND SON DROIT D’AÎNESSE À JACOB

Jacob faisait une soupe lorsqu’Ésaü arriva, épuisé. Il lui demanda s’il pouvait en avoir, Jacob lui demanda de lui vendre son droit d’aînesse. Ésaü lui dit qu’il allait mourir et que son droit d’aînesse ne lui servait à rien. Jacob lui fit jurer et il lui jura et il lui vendit son droit d’aînesse. Jacob lui donna la soupe et Ésaü méprisa le droit d’aînesse.

chapitre 51 ISAAC CHEZ LES PHILISTINS À GUÉRAR

Lorsqu’une famine frappa le pays, bien différente de celle qu’Abraham avait connu, Isaac partit à Guérar ver Abimélec, roi des Philistins, comme fit son père à l’époque. Dieu lui avait dit qu’il lui dirait où vivre, il lui montra Guérar, car comme il l’avait promis à son père, il lui donnerai toutes ces terres à lui et à sa descendance. Il lui promis de multiplier sa descendance autant que les étoiles dans le ciel.

Isaac vécut à Guérar et comme le fit son père, il fit passer sa femme pour sa soeur car elle était belle de visage et qu’il avait peur d’être tuer. Hors Abimélec les vit un jour s’amuser tous les deux et comprit qu’ils étaient mariés, il convoqua Isaac. Il lui demanda pourquoi il avait fait cela, il lui répondit que c’était par peur d’être tué, Abimélec lui dit qu’il l’aurait rendu coupable car il s’en était fallu de peu que quelqu’un ne couche avec sa femme. Le roi des Philistins ordonna à son peuple de ne pas toucher à cet homme ou cette femme sous peine de mort.

Isaac cultiva dans ce pays et eut une très bonne récolte, grâce aux puits que son père avaient creusé, Dieu le bénit. Il devint très riche, il eut des troupeaux, de petit et gros bétail, beaucoup de serviteurs.

Les philistins jaloux bouchèrent les puits. Abimélec lui demanda de partir car il était plus puissant qu’eux. Il partit dans la vallée et dressa ses tentes, il déboucha les puits que son père avait creusés et que les Philistins avaient bouché.

Les bergers de Guérar et les bergers d‘Isaac se disputèrent un puits, il nomma le puits Ések: dispute. Un autre puits fut creuser, mais ils le disputèrent aussi, on l’appela “Sitna”: opposition, haine.

Il partit un peu plus loin creusa un autre puits que personne ne contesta et il l’appela Rehoboth : espace, car Dieu lui a donné de l’espace où il seront féconds.

chapitre 52 L’ÉTERNEL FAIT DES PROMESSES À ISAAC

Il partit à Beër-Shéba, et Dieu lui apparut et lui dit qu’il était le Dieu d‘Abraham son père, qu’il le bénirai et le multiplierai car il était fils de son serviteur.

Isaac bâtit un autel et invoqua Dieu, il dressa sa tente et ses serviteurs creusèrent un puits.

chapitre 53 ALLIANCE D’ISAAC AVEC ABIMÉLEC -ÉSAÜ, CAUSE D’AMERTUME POUR ISAAC ET REBECCA

Abimélec, Akhuzzath son ami et Picol, chef de son armée, malgré leur haines demandèrent à Isaac de ne leur faire aucun mal comme eux ne lui en avait fait aucun, Isaac en fit le serment et leur fit un repas. Le lendemain, ils rentrèrent chez eux.

Le jour même, les serviteurs d’Isaac l’avertirent qu’ils avaient trouvé de l’eau en creusant un puits. Ils appelèrent le puits Shéba: Serment, et la fille était Beër-Shéba : puits du serment.

Ésaü à 40 ans, pris pour femme Judith, fille de Beéri le Héthien et Basmath, fille d’Élon le Héthien, ce qui déçurent ses parents.

chapitre 54  TROMPERIE DE JACOB POUR OBTENIR LA BÉNÉDICTION PATERNELLE

Isaac devint vieux et presque aveugle, il demanda à Ésaü, son fils aîné d’aller chasser du gibier et de lui préparer un bon repas  et qu’il bénirait son âme avant de mourir.

Rebecca entendit la conversation et alla trouvé Jacob pour lui raconter cela, elle lui proposa d’aller chercher deux bons chevreaux, elle les préparerait pour son père et il lui portera, il le bénira avant sa mort. Jacob avait peur que son frère qui est velu et lui qui a la peau lisse, que son père le reconnaisse et qu’une malédiction lui arrive. Sa mère le rassura, et s’exclama “que ta malédiction soit sur moi, mon fils!”.

Il fit ce que sa mère lui avait demandé, lui apporta les chevreaux, sa mère les prépara, elle l’habilla des habits d’Ésaü, et avec la peau des chevreaux elle lui recouvrit ses mains et son cou. Elle donna le plat et le pain à Jacob et il alla voir son père.

Il se fit passer pour Ésaü et lui donna son plat pour qu’il le mange afin que son âme le bénisse. Isaac fut étonné de la rapidité à laquelle il avait trouvé son gibier, Jacob lui répondit que Dieu l’avait aidé. Il lui demanda de se rapprocher pour le toucher et vérifier qu’il était bien Ésaü. Il avait reconnu la voix de Jacob, mais les deux mains étaient celle d’Ésaü, il lui demanda, si c’était bien lui, et Jacob confirma qu’il était son frère. Il mangea du gibier et le bénit, que Dieu lui donne abondance de blé et de vin, que les peuples le servent, que des nations se prosternent et qu’il soit le maître de ses frères, Maudits soit ceux qui le haïront et bénit ceux qui le béniront.

À peine Jacob sortit qu’Ésaü arriva avec le plat qu’il avait préparé pour son père. Isaac lui demanda qui il était, il se présenta comme son fils aîné, Isaac eut peur et trembla, il demanda qui était la personne qu’il avait béni? Ésaü se mit à crier et demanda à son père de le bénir lui aussi, mais son père refusa car son frère était venu avec ruse et lui avait pris sa bénédiction.

Ésaü s’écria que Jacob l’avait évincé deux fois, il lui avait pris son droit d’aînesse, et là il lui avait pris sa bénédiction. Jacob : qui tient par le talon: qui supplante: qui évince. Il insista pour être bénit, mais son père lui avoua qu’il avait établi Jacob pour être son maître, qu’il lui avait donné tous ses frères pour serviteurs, qu’il lui avait donné blé et vin, qu’il n’avait plus rien pour lui. Ésaü cria et pleura.

Isaac lui dit alors, tu vivra loin des ressources de la terre et de la rosée, tu vivras de ton épée et tu serviras ton frère, un jour, lorsque tu sera nomade, tu briseras le lien qui te tien à lui. Ésaü détesta Jacob et se promit de le tuer le jour où son père mourra.

Rebecca apprit le projet d‘Ésaü, averti Jacob et lui demanda de s’enfuir chez son frère Laban à Charan pour quelque jours, le temps que son frère se calme.

Rebecca se confia à Isaac, sa vie était horrible à cause des femmes de Ésaü, si Jacob prend aussi  des filles de Heth, elle ne voit pas l’intérêt de continuer de vivre.

chapitre 55 JACOB PART EN MÉSOPOTAMIE

Isaac fit venir Jacob et le bénit et lui ordonna de prendre pour femme une fille de Canaan. Il devait aller à Paddan-Aram, chez son grand père maternel Bethuel et choisir une femme parmi les filles de Laban son oncle maternel. Il le bénit “que Dieu te bénisse et te rende fécond, qu’il te bénisse toi et ta descendance et que tu prennes possession du pays ou tu as vécu et que Dieu à donné à Abraham”. (en 1761 avant J.-C)

Ésaü qui était témoin de la scène, qui avait vu Isaac faire partir son frère pour trouver une femme parmi les femmes de Canaan, comprit que les filles de Canaan n’étaient pas apprécié de son père. Il partit vers Ismaël (oncle paternel, frère d’Isaac,sœur de Nebaïoth) et prit pour femme Mahalath, sa fille.

chapitre 56 LE RÊVE DE JACOB À BÉTHEL

Jacob partit pour Charan, il passa la nuit à un endroit et rêva, une échelle partait de la terre et arrivait dans les nuages, des anges la montaient et la descendaient. Au dessus de l’échelle, Dieu lui dit qu’il lui donnait la terre où il est couché à lui et à sa descendance, qu’il s’étendra à l’ouest, à l’est, au nord et au sud, et ils seront tous bénis, Dieu ne l’abandonnera jamais.

À son réveil, il prit la pierre sur laquelle il dormait, la posa en stèle et versa de l’huile à son sommet, car le lieu était la maison de Dieu, il l’a nomma Béthel: maison de Dieu, avant la ville s’appelait Luz.

Jacob fit un voeux, si Dieu était avec lui et lui pourvoit à manger et à s’habiller, qu’il retourne en paix à la maison de son père, alors l’Éternel sera son Dieu, et la pierre qu’il a posé sera la maison de Dieu, qu’il lui donnera la dîme de ce que Dieu lui donnera.

chapitre 57 JACOB CHEZ LABAN

En allant vers l’Orient, il s’arrêta près d’un puits où se trouvait trois troupeaux de petit bétail. Le puits avait comme ouverture une pierre qu’on faisait rouler pour ouvrir et abreuver le bétail.

Jacob demanda aux bergers d’où ils venaient, ils dirent de Charan, il leur demanda s’ils connaissaient Laban le petit fils de Nakhor, et ils dirent oui et dire justement que Rachel sa fille arrivait avec le bétail car elle était bergère.

Lorsque Rachel arriva, Jacob roula la pierre pour abreuver le bétail de Laban et embrassa Rachel, cria et pleura. Il se présenta à elle et elle courut prévenir son père. Jacob arriva à ce moment là et Laban courut à sa rencontre et le serra dans ses bras, il l’invita chez lui et Jacob donna des nouvelles de tous. Jacob resta chez lui un mois.

chapitre 58 JACOB ÉPOUSE LÉA ET RACHEL

Laban demanda à Jacob son salaire pour travailler pour lui. Il avait deux filles, Léa qui avait des yeux fragiles était l’aîné et Rachel qui était belle était la cadette.

Jacob lui dit qu’il le servirait 7 ans pour Rachel et Laban accepta. Il travailla 7 ans pour elle car il l’aimait. Au bout de cette période, il alla voir Laban pour qu’il lui donne sa femme. Laban invita tout le monde pour un grand festin et le soir il amena Léa à Jacob qui l’a pris. Laban donna Zilpa sa servante à sa fille. À son réveil, Jacob vit Léa et demanda à Laban pourquoi il avait fait cela, Laban lui dit qu’ici on ne donnait jamais la cadette avant l’aînée.

Laban lui proposa d’attendre la semaine de noces et il lui donnera Rachel pour femme et il fera encore 7 ans de travaux chez lui pour l’avoir. Jacob attendit sa semaine, pris Rachel pour femme et Laban donna à Rachel, Bilha sa servante. Il l’aima plus que sa soeur et servit 7 ans son beau père. 

 

chapitre 59 LÉA DONNE NAISSANCE À SIX GARÇONS ET UNE FILLE, SA SERVANTE ET CELLE DE RACHEL À QUATRE GARÇONS

Dieu vit que Léa n’était pas aimé, il l’a rendit alors féconde et Rachel Stérile.

Léa eut un premier fils, qu’elle appela Ruben (voyez, un fils!), car Dieu l’avait vu triste. Elle s’exclama “maintenant, mon mari m’aimera”. Son deuxième fils, qu’elle nomma Siméon (entendu), car Dieu avait entendu qu’elle était haïe. Elle appela son troisième fils, Lévi (attachement) car elle dit “maintenant, mon mari s’attachera à moi car je lui ai donné trois fils”.  Le quatrième elle l’appela Juda (louange) car elle louera l’Éternel. Elle n’eut plus d’enfant.

Rachel était jalouse de sa soeur, car elle n’arrivait pas à donner des enfants à Jacob. Elle lui donna sa servante Bilha pour qu’elle lui donne un enfant dont elle puisse s’occuper. Bilha lui donna un fils, que Rachel nomma Dan (Juge) car Dieu lui avait rendu justice en lui donnant un enfant. Bilha eut un deuxième fils que Rachel appela Nephtali (ma lutte) pour avoir combattu avec sa soeur et l’avoir emporté.

Léa qui ne donnait plus d’enfant à Jacob, lui donna sa servante Zilpa, qui lui donna un fils, Léa l’appela Gad (chance), car elle avait la chance d’avoir un autre enfant. Zilpa eut un autre garçon que Léa appela Aser (heureux) car elle était heureuse. 

Ruben rapporta des mandragore à sa mère Léa, et Rachel lui demanda de les lui donner, mais elle refusa car Rachel lui avait pris son mari. Rachel lui dit qu’il couchera avec elle pour les mandragore de son fils et Léa accepta.

 Léa vint vers Jacob le soir et lui dit qu’il devait aller avec elle car c’était le prix des mandragore. Cette nuit ils couchèrent ensemble. Léa eut alors un cinquième fils, Issacar (salaire) car Dieu lui avait donné son salaire car elle lui avait donné sa servante à son mari. Elle eut un sixième garçon du nom de Zabulon (habitation) car son mari habitera avec elle car elle lui a donné six fils. Elle eut une fille qu’elle nomma Dina (Justice). 

chapitre 60 RACHEL DONNE NAISSANCE À JOSEPH

Dieu se souvint de Rachel et lui donna un fils qu’elle appela Joseph (qu’il ajoute) car Dieu lui avait ajouter un autre fils.

chapitre 61 JACOB FAIT UN MARCHÉ AVEC LABAN ET S’ENRICHIT À SES DÉPENS

À la naissance de Joseph, Jacob demanda à Laban de le laisser rentrer chez lui, de lui donner ses femmes pour lesquelles il lui avait servi, ses enfants. Laban lui dit que Dieu l’avait bénit grâce à lui, qu’il n’avait qu’à lui fixer un salaire et qu’il lui donnerai.

Jacob refusa, il avait commencé à le servir, son troupeau à augmenté, Dieu l’a béni, maintenant il devait travailler pour sa maison. Il lui dit, si demain lorsque Laban viendra si les chèvres ne sont pas tacheté ou moucheté et les agneaux foncé auprès de lui, alors se sera volé.

Laban enleva ce jour, les boucs et les chèvres tachetées et mouchetées, toutes celle qui avaient du blanc et tout les agneaux foncés, il les donna à ses fils. Il s’éloigna de Jacob de trois journées.

Jacob qui faisait garder le bétail de Laban, prit des branches de peuplier blanc, d’amandier et de platane , ôta les raies blanches faisant apparaitre le blanc des branches. Il plaça les branches pelées dans les bassin, les abreuvoirs où le bétail venait boire. Le bétail qui avait chaud près des branches, faisait se tachetés et se mouchetés. Jacob ne fit ce stratagème qu’avec les bêtes vigoureuse, les chétives il les laissaient à Laban. Il eut un bétail nombreux, des servantes et serviteurs, des chameaux et des ânes.

chapitre 62 JACOB S’ENFUIT DE CHEZ LABAN ET RETOURNE EN CANAAN

Jacob entendit que les fils de Laban l’accusait d’avoir pris toute la richesse de leur père. Il vit dans le regard de Laban, qu’il n’était plus le bienvenue. Dieu lui conseilla de repartir dans son pays et qu’il le protégerait.

Il expliqua à ses épouses (Rachel et Léa) que leur père avait changé envers lui, qu’il l’avait servi plusieurs année, mais que Laban lui avait changé son salaire dix fois, l’affaire des bêtes tachetées qui seraient son salaire devenait un bétail de petits tachetés  et idem pour le salaire des bêtes rayées. Dieu lui a donné le troupeau de leur père, un soir, en rêve, Dieu avait rayé, tacheté et bigarré le troupeau car il avait vu ce que Laban lui avait fait subir et lui avait demandé de rentrer chez lui.

Rachel et Léa dirent qu’elles n’avaient plus d’héritage chez leur père, qu’il les avait vendues et dépensés leur argent. Tout l’argent que Dieu à enlever à leur père, était à elles et leurs enfants, donc il fallait écouter Dieu.

Ils s’enfuirent tous, emmenant avec eux toute leur richesse acquis à Paddan-Aram pour rentrer à Canaan, sans prévenir Laban. Il arrivèrent à la montagne de Galaad.

Laban alla tondre son bétail, Rachel lui vola les théraphim (dieux domestiques) .

chapitre 63 JACOB POURSUIVI PAR LABAN

Trois jours après, Laban apprit que Jacob s’était enfui. Il se mit à sa poursuite avec ses frères et au bout de 7 jours il arriva à la montagne de Galaad. Dieu lui vint en songe et lui dit de ne pas parler à Jacob en bien ou en mal. Il installa ses tentes non loin de celle de Jacob et alla lui demander pourquoi il était parti avec ses filles, pourquoi il ne lui avait rien dit, il ne lui avait même pas laisser le temps d’embrasser ses filles et petit fils.

Il pouvait lui faire du mal, mais comme Dieu lui était apparu, alors il n’en fit rien. Cependant il cherchait ses Dieux que Rachel lui avait volé sans que personne ne le sache. Jacob lui dit de prendre ce qu’il pensera être à lui , alors Laban fouilla les tentes de Léa, des deux servantes et de Rachel, mais il ne trouva pas les Théraphim qu’elle avait mis sous elle, sur le chameau et avait donné comme excuse pour ne pas se lever qu’elle avait ses règles.

Jacob se mis en colère contre Laban, ne comprenant pas pourquoi Laban l’avait poursuivi, pourquoi il fouillait sa famille, il ne lui avait rien volé, tout ce qu’il avait il l’avait eut en travaillant 20 ans pour lui, en faisant un excellent travail, alors que Laban l’a roulé plusieurs fois, avec sa fille Léa, puis en changeant son salaire et avec le bétail. Si Dieu de son père n’aurait pas été là, Laban l’aurait viré les mains vide.

Laban lui dit alors “viens nous ferons une alliance, moi et toi”.

 

chapitre 64 ALLIANCE ENTRE JACOB ET LABAN

Jacob fit une stèle avec une pierre et demanda à ses frères (fils de Laban) de faire un monceau (tas de pierre) devant la stèle. Laban l’appela Jegar-Sahadutha (monceau du témoignage) et Jacob l’appela Galhed (monceau du témoin).

Laban lui dit que s’il humiliait ses filles ou prenait une autre femme, il n’y aura aucun homme avec eux. La stèle et les pierres sont la frontière entre eux deux. Cette stèle et ce monceau est la frontière que chacun ne devra pas traverser pour aller faire du mal à l’autre.

Jacob fit un sacrifice et ils mangèrent du pain et restèrent la nuit. Le lendemain, Laban embrassa ses filles et fils et reparti chez lui.

chapitre 65 VISION DE JACOB

Jacob vit des anges de Dieu, il appela ce lieu “Mahanaïm”.

chapitre 66 VOYAGE DE JACOB SES PRÉPARATIFS POUR RENCONTRER ÉSAÜ

Jacob envoya des messager à son frère Ésaü pour le prévenir de son retour, et de sa richesse “Boeufs, ânes, petit bétail, serviteurs, servantes,..”.

Les messagers  revinrent lui dire que son frère venait à sa rencontre avec 400  hommes.

Jacob prit peur, il sépara son peuple ainsi que les bêtes (petit bétail, gros bétail et les chameaux) en deux armées, si Ésaü frappait une armée, l’autre pourrait s’échapper. Il supplia Dieu de le protéger comme il lui avait promis.

Il resta la nuit, puis au matin il fit don de 200 chèvres, 20, boucs, 200 brebis, 20 béliers, 30 chamelles allaitantes et leurs petits, 40 vaches, 10 taureaux, 20 ânesses et 10 ânons, qu’il sépara en plusieurs troupeaux, les confia à ses serviteurs en leur disant d’aller à la rencontre de son frère, en mettant de l’espace entre chaque groupe.

Chaque groupe s’avancera près de son frère, et quand il demandera “A qui es-tu? Où vas-tu? À qui sont les troupeaux devant toi, Ils devront répondre “c’est un don de Jacob pour vous, il vient à votre rencontre”.

Jacob espérait que ses dons calmerai son frère Esaü. La nuit venu, il pris femmes, servantes et ses 11 enfants et passa le gué de Jabbok.

chapitre 67 JACOB LUTTE AVEC L’ANGE À PÉNIEL

Jacob se battit toute la nuit avec un homme qui lui luxa la hanche. L’homme lui demanda de le laisser partir, mais Jacob refusait, il souhaitait qu’il le bénit. L’homme accepta et lui changea son nom en Israël car il a lutté avec Dieux et les hommes et a gagnait (Israël : vainqueur). L’homme refusa de lui donner son nom, mais il le bénit.

Jacob appela le lieu Péniel car il a vu Dieu face à face et son âme a été délivrée (Péniel: face de Dieu).

C’est pourquoi, les fils de d’Israël ne mangent pas du tendon  qui est sur l’emboîture de la hanche, car Jacob avait été frappé à cet endroit.

 

chapitre 68 JACOB RENCONTRE ÉSAÜ

Jacob aperçut Ésaü qui venait à sa rencontre avec 400 hommes. Il sépara les enfants entre Léa et Rachel et les 2 servantes. Il avança le premier, suivit des servantes, des enfants et Léa et ses enfants et Rachel et Joseph. Il se prosterna 7 fois avant d’arriver près de son frère.

Ésaü se jeta à son cou et l’embrassa, ils pleurèrent. Ésaü demanda qui était les femmes et les enfants pour lui, et il Jacob lui dit que c’était sa famille, les servantes s’avancèrent, puis les enfants et enfin ses femmes, tous se prosternèrent . Jacob lui dit qu’il lui donnait toutes les troupes qui étaient venue à sa rencontre, mais Ésaü lui dit qu’il avait de tout en abondance et refusa ses dons, mais Jacob insista, alors il accepta.

Ésaü voulu rentrer, mais Jacob lui dit que le petit bétail qui est encore allaité mourrait s’ils marchaient encore, alors il resterait encore ici. Ésaü lui rentra, et Jacob avança au pas des enfants du bétail.

 

chapitre 69 JACOB HABITE À SUCCOTH PUIS À SICHEM

Jacob s’installa à Succoth, qui veut dire cabanes et huttes, car il fit une maison et des cabanes pour son bétail.

Il alla ensuite à Sichem qui se trouve à Canaan, il monta ses tentes en face de la ville. Il acheta la terre où il avait installé ses tentes, au fils de Hamor, père de Sichem, pour 100 kesitas. Il fit un autel et le nomma “El-Élohé-Israël.

chapitre 70 DINA EST DÉSHONORÉE PAR SICHEM-VENGEANCE DE SES FRÈRES SIMÉON ET LÉVI

 

Dina la fille de Jacob et Léa, sorti voir les filles du pays, Sichem, le Hévien, prince du pays, la viola et en tomba amoureux. Il demanda à son père Hamor, de lui donner cette fille pour épouse.

Jacob l’apprit, Hamor se rendit auprès de lui pour lui parler. Les frères de Dina rentrèrent  des champs en colère, lorsqu’ils apprirent la nouvelle.

Hamor demanda alors à Jacob et ses fils de donner Dina à son fils Sichem qui en était épris. Il demanda à faire une alliance entre leur deux familles, il donnait ses filles et Jacob lui donnerait les siennes. Il leur proposa d’habiter avec eux, de faire du commerce, d’augmenter la dot pour avoir la fille et Sichem proposa de leur donner tout ce qu’ils voulaient.

Jacob et ses fils refusèrent, c’était une honte pour eux de leur donner Dina car ils étaient incironcis. Les fils de Jacob rusèrent et proposèrent d’accepter l’alliance à condition que tout leurs hommes et eux aussi se face circoncire. Hamor et Sichem acceptèrent, car ce dernier aimait Dina.

Hamor et Sichem parla à leurs hommes, en expliquant l’arrangement entre eux et Jacob, Si chaque homme se faisait circoncire, ils auraient droit de prendre les filles de Jacob pour épouse et les fils de Jacob pourraient prendre leurs filles. Tous acceptèrent et se circoncirent.

Trois jours plus tard, Siméon et Lévi, toujours en colère, tuèrent tous les hommes de la ville avec leurs épées, y compris Hamor et Sichem. Ils libérèrent Dina, pris tout leur bien (femmes, enfants, bétails, ce qu’il y avait dans les champs) et rentrèrent.

Jacob s’inquiéta et leur dit qu’il était maintenant en mauvaise posture, les Cananéens et les Phéréziens viendront leur frapper et le détruire. Mais ses fils lui répondirent “Traitera-t-on notre soeur comme une prostituée?”

chapitre 71 RETOUR DE JACOB À BÉTHEL

Dieu demanda à Jacob d’aller habiter à Béthel, d’y faire un autel au Dieu qui lui était apparu quand il partit pour échapper à son frère.

Il alla chez lui et leur dit d’ôter les dieux étranger qu’ils priaient, de se purifier et de changer de vêtements. Il les prévint qu’ils iraient à Béthel et qu’il y fera un autel.

Ils lui donnèrent tous les dieux étranger et Jacob partit les cacher sous la térébinthe près de Sichem. Sa famille le suivirent et personne ne les poursuivirent car ils avaient peur de Dieu.

Jacob arriva à Béthel, y fit son autel et appela le lieu El-Béthel (Dieu de la maison de Dieu) car c’était là que Dieu lui était apparu.

Débora la nourrice de Rebecca mourut et fut enterrée dessous Béthel sous le chêne qu’il nomma Allon-Bacuth (Chêne des pleurs).

Lorsque Jacob rentra à Paddan-Aram, Dieu le bénit et changea son nom de Jacob en Israël.

Dieu lui dit d’être fécond, que des rois sortiront de lui et que le pays qu’il a donné à Abraham et Isaac, il lui donnerait à lui et à sa descendance.

Jacob dressa une stèle à l’endroit où Dieu lui était apparu, et il y répandit une libation et y versa de l’huile. Il appela Béthel cet endroit.

chapitre 72 NAISSANCE DE BENJAMIN ET MORT DE RACHEL

Ils partirent de Béthel, mais Rachel accoucha en chemin et mourut en mettant au monde un fils, qu’elle appela “Ben-Oni” (fils de ma peine) et que son père renomma Benjamin: fils de ma droite. Elle fut enterrée sur le chemin d’Éphrata à Bethléhem et Jacob dressa une stèle sur sa tombe, c’est la stèle de la tombe de Rachel, jusqu’à aujourd’hui.

chapitre 73 LES FILS DE JACOB- MORT D’ISAAC

Israël partit et monta sa tante loin de Migdal-Éder (tour du troupeau).

Ruben fils de Léa et Jacob, le premier né, coucha avec Bilha, la servante de Rachel, avec qui Israël avait eut Dan et Nephtali. Israël l’apprit. Jacob eut 12 fils né à Paddan-Aram:

Avec Léa: Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issacar et Zabulon.

Avec Rachel : Joseph et Benjamin

Avec Bilha : Dan et Nephtali

Avec Zilpa la servante de Léa: Gad et Aser.

Jacob revint vers Isaac son père, à Mamré, à Kiriath-Arba qui est Hébron, là où Abraham et Isaac avaient séjournés.  Isaac mourut à 180 ans, ses fils Ésaü et Jacob l’enterrèrent.

(ps Jacob est devenu Israël).

chapitre 74 GÉNÉRATIONS D’ÉSAÜ – INSTALLATION DE SA FAMILLE EN ÉDOM

Génération d‘Ésaü qui est Édom

Les femmes d’Ésaü étaient de Canaan: Ada, fille d’Élon le Héthien, Oholibama, fille d’Ana, fille de Tsibhon le Hévien, Basmath, fille d’Ismaël, soeur de Nebaïoth.

Ada eut Éliphaz et Basmath eut Rehuel. Oholibama eut Jehush, Jahlam et Coré, tous furent né à Canaan.

Ésaü partit ensuite avec toute sa famille et tous ceux qui vivaient dans sa maison, ses bêtes et tout ce qu’il avait, loin de son frère Jacob. Ils ne pouvaient vivre le même pays car ils avaient trop de bien, le pays étant devenu trop petit pour eux deux.

Il vécut dans la montagne de Séhir. Ésaü c’est Édom. Les génération d’Ésaü père d’Édom.

Eliphaz eut des fils: Théman, Omar, Tsepho, Gahtam et Kenaz. Il eut aussi avec Thimna Amalek. Petit Fils d’Ada femme d‘Ésaü.

Rehuel eut comme fils : Nakhath, Zérakh, Shamma et Mizza.  Petit Fils de Basmath femme d’Ésaü

Fils d’Oholibama, fille d’Ana, Fille de Tsibhon, femme d’Ésaü qui lui donna Jehush, Jahlam et Coré.

Les petits fils d’Ésaü devinrent chef, les aînés d’Éliphaz : Chef Théman, Chef Omar, Chef Tsepho et Chef Kenaz.
Chef Coré, chef Gahtam, Chef Amalek sont petit fils d’Ada, issus d’Éliphaz.

Les fils de Rehuel : Chef Nakhath, chef Zérakh, chef Shamma, Chef Mizza, ayant pour grand mère Basmath, femme d‘Ésaü.

Les fils d’Oholibama : Chef Jehush, Chef Jahlam, Chef Coré.

Ce sont les fils et petit fils d’Ésaü qui sont devenu Chef et qui constitue Édom.

La descendance de Séhir le Horien qui habitaient le pays: Lotan, Shobal, Tsibhon et Ana.

Dishon, Étser et Dishan sont chefs des Horiens, fils de Séhir 

Fils de Lotan: Hori, Hémam. La soeur de Lotan : Thimna.

Fils de Shobal: Alvan, Manakhath, Ébal, Shepho et Onam.

Fils de Tsibhon: Aïa et Ana. Ana trouva les sources chaudes dans le désert, pendant que son père faisait paître les ânes.

Fils d’Ana: Dishon  et Oholibama

Fils de Dishon: Hemdan, Eshban, Jithran, Keran.

Fils dÉtser: Bilhan, Zaavan et Akan.

Les fils de Dishan: Uts et Aran

Chef des Horiens: Chef Lotan, Chef Shobal, Chef Tsibhon et Chef Ana.
Chef Dishon, Chef Étser et Chef Dishan, sont chef Horiens dans le pays de Séhir.

Voilà les rois du pays D’Édom, avant qu’un roi ne règne sur eux, les fils d‘Israël (Jacob)

À la ville Dinhaba, le fils de Béor, Béla, régna sur Édom. Béla mourut.

Jobab, fils de Zérakh, de Botsra pris sa place sur le trône. Jobab mourut.

Husham du pays des Thémanites pris sa place. Husham mourut.

Hadad fils de Bedad (l’homme qui frappa Madian dans les champs de Moab) pris sa place et le nom de sa ville était Avith. Hadad mourut

Samla de Masréka régna à sa place. Samla mourut

Saül de Rehoboth-Nahar (Largeurs du fleuve) pris sa place. Saül mourut.

Baal-Hanan, fils d‘Acbor monta sur le trône. Baal-Hanan mourut.

Hadar pris place et la ville était Pahu. Sa femme était Méhétabeël, fille de Matred, Fille de Mézahab.

Voici les noms des chefs d‘ÉsaüChef Thimna, Chef Alva, Chef Jetheth, Chef Oholibama, Chef Éla, Chef Pinon, Chef Kenaz, Chef Théman, Chef Mitbstar, Chef Magdiel, Chef Iram: tous sont chef d’Édom, dont Ésaü est le créateur

chapitre 75 LES RÊVES DE JOSEPH

Jacob vécut à Canaan là où son père Isaac avait séjourné.

Joseph, son fil de 17 ans, faisait paître le bétail  avec ses frères: fils de Bilha et fils de Zilpa les femmes de son père. Joseph répéta à son père les critiques de ses frères.

Israël préférait Joseph, car il était son dernier né, il lui avait fait une tunique blanche, ce qui rendirent jaloux ses frères, qui se mirent à le haïr.

Joseph raconta un rêve qu’il avait fait: Ils étaient en train de faire une gerbes au milieu des champs, et la sienne se mit debout et les gerbes de ses frère l’entourèrent et se prosternèrent devant la sienne. Ses frères le haïrent de plus belle, lui disant “Domineras-tu sur nous?”.

Joseph fit un autre rêve: Le soleil et la lune et 11 étoiles se prosternaient devant lui. Le père lui demanda si lui, et toute sa famille allaient se prosterner devant lui. Ses frères le haïssaient, mais son père garda en mémoire ce rêve.

chapitre 76 JOSEPH VENDU PAR SES FRÈRES

Les frères de Joseph partirent pour faire paître le petit bétail de leur père, Israël demanda à Joseph d’aller voir ses frère à Sichem, pensant qu’ils étaient là bas. Joseph y alla, mais ne les vit pas. Un homme qui passait par là, l’informa qu’ils étaient parti à Dothan.

Joseph alla jusqu’à Dothan, ses frères le virent arriver et manigancèrent pour le tuer, ils voulaient le tuer et le jeter dans une citerne et raconter à leur père qu’il avait été mangé.

Ruben refusa, il ne voulait pas le frapper à mort, juste le jeter dans une citerne, dans le but par la suite de le délivrer pour le rendre à son père.

Joseph arriva et ses frères lui arrachèrent la tunique et le jetèrent dans la citerne vide.

Ils allèrent manger et virent arriver une caravane d’Ismaélite, venait de Galaad. Ils avaient des chameaux chargés de gomme aromatique, de baume de myrrhe, ils allaient vers l’Égypte.

Juda proposa de vendre Joseph aux Ismaélites pour ne pas avoir à le tuer.

Pendant ce temps, des madianites, des marchands, passèrent, prirent Joseph et le vendirent 20 pièces d’argent aux Ismaélites qui continuèrent leur chemin jusqu’en Égypte.

Ruben ouvrit la citerne et ne vit pas Joseph, il déchira ses vêtements et avertit ses frères. Ils prirent la tunique de Joseph, tuèrent un bouc et trempèrent la tunique dans le sang.

Ils amenèrent la tunique à manches longues à leur père pour qu’ils puissent reconnaître que c’était celle de Joseph. Israël pensa qu’il avait été dévoré , il déchira ses vêtements et les mit dans un sac sur ses reins pour porter le deuil de son fils, pendant plusieurs jours.

Ses enfants voulurent le consoler, mais il refusa, il descendra au Shéol vers son fils (shéol: le séjour des âmes séparées du corps).

Les Madianites vendirent Joseph en Égypte à Potiphar, officier du Pharaon, chef des gardes.

chapitre 77 LE PÉCHÉ DE JUDA

Juda s’éloigna de ses frères et alla vers Hira un adullamite. Il prit comme épouse, la fille d’un Cananéen, du nom de Shua. Elle lui donna trois fils: Er, Onan, et Shéla. Pour ce dernier Juda était à Kezib à naissance.

Juda prit pour Er une femme du nom de Tamar, mais Dieu fit mourir Er car il le trouvait méchant. Juda demanda à Onan d’aller vers Tamar pour lui donner une descendance à la place de son frère. Onan alla vers sa belle soeur, mais n’éjacula pas en elle, pour ne pas donner de descendance à son frère. Dieu ne pardonna pas ce geste et le fit mourir .

Juda proposa à Tamar de rester veuve dans la maison de son père en attendant que Shéla grandisse. Tamar repartit chez elle.

Plusieurs années après, la femme de Juda mourut. Juda et son ami Hira l’Adullamite monta à Thimna pour tondre son troupeau.

On prévint Tamar que son beau père arrivait, elle ôta ses habits de veuvage, se couvrit le visage d’un voile comme les prostituées de l’époque. Elle s’assit à l’entrée d’Énaïm, sur le chemin de Thimna et attendit. Elle vit que Shéla était devenu grand, et qu’elle n’était toujours pas sa femme comme promis.

Juda la vit, la prit pour une prostituée, et lui demanda une relation sexuelle, elle lui demanda ce qu’il allait lui donner pour en avoir avec elle. Il répondit un chevreau, elle accepta à condition qu’il lui donne un gage, jusqu’à ce qu’il lui donne.

Ne sachant quoi lui donner comme gage, elle lui proposa son cachet, son cordon et son bâton dans sa main, il les lui donna et ils couchèrent ensemble et elle ôta son voile, remis ses habits de veuvage et partit. Juda envoya son ami la chercher pour lui donner le chevreau promis, mais il ne la trouva pas, et personne n’avait vu de prostituée.

Trois mois se passa, et on vint raconter à Juda que Tamar s’était prostituée et qu’elle était enceinte. Juda dit qu’on la fasse sortir et qu’elle soit brûlée. Elle lui envoya le cachet, le cordon et le bâton, et lui demanda de les reconnaître, car cela appartenait au père de son bébé.

Juda les reconnut et dit qu’elle était plus juste que lui, car il ne lui avait pas donné à Shéla son fils. Il n’eut plus de relations avec elle.

Lorsqu’elle accoucha de ses jumeaux, l’un tendit la main, la sage femme la prit et lui attacha un fil rouge en disant “celui ci sort le premier”, mais il retira sa main  et son frère sortit. La sage femme dit “Quelle brèche tu as faite! la brèche est sur toi! ” et on l’appela Pérets ( brèche). Son frère arriva avec son fil rouge, on l’appela Zérakh (lever).

chapitre 78 JOSEPH EN ÉGYPTE

Potiphar, chef des gardes et proche du pharaon, acheta Joseph aux Ismaélites. C’était un homme bon qui faisait prospérer tout ce qu’il entreprenait. Joseph vit que Dieu le protégeait, qu’il faisait lui aussi prospérer tout ce qu’il touchait.

Il devint intendant dans la maison de Potiphar, et ce dernier lui offrit tout ce qu’il avait, il avait pleinement confiance en Joseph, et ne demandait rien, sauf quel pain il mangeait.

Joseph était bel homme.

 

chapitre 79 JOSEPH REFUSE LES AVANCES DE LA FEMME DE SON SEIGNEUR

La femme de Potiphar harcelait Joseph pour qu’il couche avec elle, mais il refusait, il ne pouvait trahir la confiance de son seigneur, il lui avait tout donner, sauf sa femme.

Un jour il arriva dans la maison, il n’y avait aucun homme, juste la femme de son seigneur, qui lui sauta dessus et lui retira son vêtement, Joseph pris peur et partit en courant, elle hurla aux hommes de venir et leur dit que Joseph l’avait agressé. Elle le raconta le soir à son mari aussi.

chapitre 80 JOSEPH EST JETÉ EN PRISON

Potiphar prit Joseph et le mit dans la tour où se trouvent les prisonniers du roi. Mais Joseph était protégé de Dieu, il se lia d’amitié avec le chef de la tour qui mit entre ses mains tous les prisonniers présent dans la tour. Le chef lui faisait pleinement confiance et ne le surveillait plus du tout.

chapitre 81 LES RÊVES DES OFFICIERS DU PHARAON SONT EXPLIQUÉS PAR JOSEPH

L’échanson (celui qui sert le vin au roi) et le panetier (celui chargé du pain) du roi d’Égypte, péchèrent, le pharaon les mit dans la tour, dans la maison du chef des gardes, là où se trouvait aussi Joseph.

Le chef des gardes mis Joseph à leur service. Une même nuit, les deux hommes firent un rêve, le matin Joseph les vit tristes. Il leur demanda ce qu’ils avaient, ils dirent qu’ils avaient fait un rêve mais que personne ne pouvait l’interpréter, Joseph leur proposèrent de les écouter.

Le chef des échansons raconta qu’il avait rêver d’un cep de vigne où se trouvaient dessus trois sarments. Il bourgeonnait et sa fleur monta, les grappes produisirent des raisins mûrs. Il les ramassa et les pressa dans la coupe du Pharaon, qu’il mis dans la main du Pharaon.

Joseph lui expliqua que les trois sarments correspondaient à trois jours, et dans trois jours le Pharaon le rétablira dans son poste et qu’il continuera ce qu’il a toujours fait, lui servir du vin. Il lui demanda de se souvenir de lui quand il redeviendra échanson du Pharaon pour le sortir de la tour car il avait été volé du pays des Hébreux, et n’avait rien fait pour être ici.

Le panetier, voyant que Joseph interprétait les rêves, lui raconta le sien: Trois corbeilles de pain blanc était sur sa tête, dans la corbeille la plus élevé se trouvait des produits boulanger pour le Pharaon, les oiseaux mangeaient hors de la corbeille qui se trouvait au dessus de sa tête.

Joseph lui expliqua que les trois corbeilles correspondaient à trois jours, dans trois jour le Pharaon le pendra à un arbre et les oiseaux mangeront sa chair .

Le jour de l’anniversaire du Pharaon, soit trois jours après, il  y eut un repas de fête pour tous ses serviteurs. Il éleva la tête du chef des échansons et la tête du chef des panetiers au milieu des serviteurs. Le chef des échansons récupéra son poste, en oubliant Joseph.

chapitre 82 LES RÊVES DU PHARAON

Deux ans plus tard, le pharaon fit deux rêves, dans l’un il se tenait près du fleuve (ou Nil?) , et 7 belles vaches montèrent le fleuve, bien grasses, elles mangeaient les roseaux. Apparurent ensuite 7 autres vaches laides et maigre qui mangèrent les 7 belles vaches.
Dans le deuxième, 7 beaux épis montaient sur une seule tige, et 7 autres épis maigre et brûlés par le vent germèrent après eux et dévorèrent les 7 beaux épis. Le Pharaon troublé fit venir tous les devins d’Égypte pour interpréter ses rêves, mais aucun ne put l’aider.
Le chef des échansons se rappela alors de Joseph, qui lui avait interpréter son rêve deux ans plutôt.
Il lui rappela la foi où le chef des panetiers et lui avait été mis en de bonne garde dans la maison du chef des gardes car le Pharaon était en colère. Il lui raconta comment ce soir là, le chef des panetiers et lui même avait fait un rêve ayant sa propre interprétation et qu’un jeune Hébreu, serviteur du chef des gardes les leur avait interprété et comme tout ce qu’il avait prédit c’était passé. 

chapitre 83 JOSEPH EXPLIQUE LES RÊVES AU PHARAON

Le pharaon ordonna à ce qu’on lui amène Joseph. On rasa et habilla Joseph et on lui amena. 
Le pharaon raconta son rêve à Joseph: Du fleuve, montaient 7 vaches belle et grasse qui paissaient les roseaux, puis 7 autres arrivaient derrière elles, maigres et laides, ces dernières mangèrent les 7 premières, et il se réveilla. Il fit un autre rêve où 7 épis montaient sur une seule tige, pleins et beaux, et 7 autre épis brûlés et desséchés germaient après eux. Les épis laids dévorèrent les 7 beaux épis. 

Joseph expliqua que les deux rêves étaient les mêmes, Dieu lui expliquait ce qu’il prévoyait de faire. Les 7 belles vaches comme les 7 beaux épis sont 7 années de grande abondance qui viendront dans toute l’Égypte. Les 7 vaches laides et les 7 épis brûlés sont 7 années de famine qui épuiseront le pays et qui seront intenses. Si le rêve a été fait deux fois, c’est parce que Dieu se hâte de le faire.

Le Pharaon établit de chercher des commissaires sur le pays pour qu’ils prélèvent le cinquième des récoltes pendant 7 ans, qu’ils les rassemblent et les gardent pour nourrir les villes pour les 7 années de famines qui arriveront. 

chapitre 84 JOSEPH DEVIENT GOUVERNEUR DE L’ÉGYPTE

Le Pharaon nomma Joseph gouverneur car il avait été le seul à comprendre le message de ses rêves et était donc le seul à avoir l’esprit de Dieu, et être sage. Il devait s’établir dans la maison du Pharaon et être seulement sous ses ordres, tout le  peuple devra lui obéir. 

Le pharaon ota la bague de sa main et la mit à la main de Joseph, le revêtit de vêtement de fin lin et mis un collier d’or à son cou. Il lui donna le nom de Tsaphnath-Pahnéakh (sauveur du monde) et le maria avec Asnath fille de Poti-Phéra, Sacrificateur d’On (Héliopolis), et Joseph avait 30 ans et voyagea dans tout le pays. 

chapitre 85 LES SEPT ANNÉES D’ABONDANCE.

Il y eut 7 années d’abondance, et Joseph rassembla dans chaque ville les surplus de vivres des champs de blé qu’elles avaient. Il y avait une énorme réserve qu’on ne pouvait quantifier. 

chapitre 86 NAISSANCE DES DEUX FILS DE JOSEPH

Avant qu’arrive la famille, Joseph eut deux fils d’Anah, le premier Manassé qui veut dire oubli car Dieu lui a fait oublié sa peine et la maison de son père. Le second Éphraïm qui veut dire “m’a fait fructifier” car Dieu l’avait rendu fécond dans le pays qui l’avait rendu triste. 

chapitre 87 LES SEPT ANNÉES DE FAMINE

Après les 7 années d’abondance, vinrent les 7 années de famine dans tous les pays à l’exception d’Égypte où il y avait du pain. Tous les peuples alentours eut faim et demanda au Pharaon du pain, le Pharaon les envoyèrent vers Joseph, c’est lui qui vendait le blé dans le monde entier car la famine avait touchait la terre entière. 

chapitre 88 PREMIER VOYAGE DES FILS DE JACOB EN ÉGYPTE

Jacob, le père de Joseph, su qu’il y avait du blé en Égypte, il demanda à 10 de ses fils d’y aller pour en acheter. Il garda près de lui Benjamin son préféré. En Égypte, les frères de Joseph se prosternèrent devant lui, Joseph les aperçut mais ne se dévoila pas, ses frères ne le reconnurent pas, il les traita durement et leur demanda “d’où ils venaient”, ils lui répondirent de Canaan. Joseph avait fait des rêves les concernant, il se méfia d’eux et leur affirma “vous êtes des espion, c’est pour voir l’endroit que vous êtes venus!”. Les frères assurèrent qu’ils étaient honnêtes, qu’ils ne venaient que pour acheter des vivres, qu’ils étaient 12 fils d’un seul homme à Canaan et que le plus jeune était resté près de leur père. Joseph les mis à l’épreuve, les frères devaient rester ici, et l’un d’eux partira chercher le plus jeune, il les garda 3 jours. 

chapitre 89 JOSEPH DEMANDE À SES FRÈRE DE LUI AMENER BENJAMIN

Le troisième jour, il leur dit que l’un d’eux partira avec du blé pour leurs maisons et il devra lui ramener le plus jeune frère, et ils ne mourront pas. Les frères se dirent que c’est leur pénitence pour avoir abandonner leur frère quand il demandait grâce. Ruben leur dit “je vous avais prévenu de ne pas faire de mal à l’enfant, mais vous ne m’avez pas écouté, la vie nous puni”.  Les frères ne savaient pas que Joseph les comprenait car il avait fait appel à un interprète, il fut peiné de les voir se repentir, il s’éloigna pour pleurer et revint pour choisir Siméon pour rester avec lui. 

chapitre 90 RETOUR DES FILS DE JACOB EN CANAAN

Joseph ordonna de leur remplir de blé leurs sacs, de leur rendre l’argent et de leur donner des provisions pour le chemin. Les frères partirent avec leurs ânes, et sur le chemin, ils ouvrirent le sac de fourrage pour nourrir les ânes et virent l’argent prévu pour le blé, ils n’avaient pas payé le blé. Les frères avaient peur et se demandait ce que Dieu leur avait fait. 

chapitre 91 JACOB NE VEUT PAS ENVOYER BENJAMIN EN ÉGYPTE

Les garçons arrivèrent chez eux et racontèrent tout à leur père, y compris l’argent rendu qui leur faisait peur. Jacob leur dit “Vous m’avez privé d’enfant, Joseph, Siméon et vous voulez prendre Bejamin! ” . Ruben lui expliqua qu’il ferait mourir ses deux fils s’il ne ramenait pas Benjamin, mais qu’il pouvait lui confier car il lui ramènerai. Jacob refusait car s’il le perdait, il en mourrait. 

chapitre 92 SECOND VOYAGE DES FILS DE JACOB EN ÉGYPTE

Les jours passèrent, et ils n’eurent plus de blé pour manger, Jacob dit à ses fils de repartir en Égypte pour en acheter. Juda lui parla: ils ne pouvaient remettre les pieds devant cet homme s’ils ne ramenaient pas le plus jeune des frères, les frères étaient tous d’accord . 
Israël leur dit ” mais pourquoi avoir parlé de votre frère ? “, les garçons lui dirent qu’il les avaient questionné sur la famille, et qu’ils avaient répondu aux questions, ils ne savaient pas qu’il demanderait à le voir. 
Juda promis de prendre soin de son fils, qu’il lui ramènerait vivant et que tous rentrerait vivant, si ce n’était pas le cas, il aurait sa mort sur sa conscience. 

Israël leur dit d’amener leur frère et d’apporter en plus,  les meilleurs produits du village, du baume, du miel, de la gomme aromatique, de la myrrhe, des pistaches et des amandes, d’apporter le double d’argent plus l’argent qu’ils avaient découvert dans leurs sacs, et de le rapporter à l’homme.

Les frères partirent chargés, et se tinrent devant Joseph. Joseph demanda à son serviteur d’amener les hommes chez lui, et de cuisiner une bête, ils mangeront avec lui à midi. Les frères crurent que c’étaient un piège qu’on leur tendait à cause de l’argent qui s’est retrouvé dans leur sac, ils parlèrent au serviteur et leur expliquèrent avoir trouver l’argent dans les sac, mais qu’ils étaient revenu avec le double plus l’argent qu’ils leur devaient. 
Le serviteur les rassura, et leur dit qu’ils avaient payé et il fit sortir Siméon. Le serviteur les invita dans la maison de Joseph, leur donna de l’eau, et du fourrage à leurs ânes. Les garçons lavèrent leur pied. 
Lorsque Joseph arriva, les frères lui donnèrent les cadeaux, et se prosternèrent devant lui. Joseph les questionna sur l’état de santé du père. Il vit Benjamin le fils de sa mère, il en fut ému et parti dans la chambre pour pleurer. Ils mangèrent séparés, car les Égyptiens n’avaient pas le droit de manger le pain avec les Hébreux car c’est une abomination. Ils mangèrent face à lui, assis selon l’âge, l’ainée en premier, le plus jeune en dernier. Le service se fut, et Benjamin avait cinq fois plus de portions que tous les autres, ils burent jusqu’à l’ivresse. 

chapitre 93 JOSEPH MET DE NOUVEAU SES FRÈRES À L’ÉPREUVE ET VEUT GARDER BENJAMIN EN ÉGYPTE. 

Joseph ordonna à son serviteur de remplir leur sacs de nourriture, et de remettre l’argent dans leurs sacs, il devait aussi mettre sa coupe en argent dans le sac du plus jeune avec l’argent du blé.

Le lendemain matin, les frères furent renvoyés avec leurs ânes. A la sortie de la ville, Joseph demanda à son serviteur de poursuivre ces hommes et de leur dire que ce qu’ils avaient fait été mal, voler la coupe de celui qui vous a hébergé et nourrit. 

Le serviteur alla à la rencontre des frères et leur dire ce qu’avait dit son maître, les frères ne comprirent pas, et lui dirent qu’ils n’auraient jamais volé, au contraire ils étaient venu avec plus d’argent que prévu. Que celui qui a volé la coupe meurt et eux deviendront leur esclave. Le serviteur accepta, s’il trouve la coupe chez l’un d’eux, il deviendra leur esclave et les autres seront innocents. 
Il fouilla le sac de chacun des frères en commençant par le plus vieux, et fini par le plus jeune où il trouva la coupe dans le sac. Les frères déchirèrent leur vêtement et retournèrent en ville. 

chapitre 94 JUDA INTERVIENT AUPRÈS DE JOSEPH EN FAVEUR DE BENJAMIN

Juda et ses frères entrèrent chez Joseph et se prosternèrent, il lui dit qu’ils étaient tous coupable autant que Benjamin. Joseph refusa, seul Benjamin sera son esclave, les autres sont libres de repartir chez leur père. 
Juda lui expliqua que Benjamin était l’enfant le seul de sa mère, son frère était mort et que son père l’aimait.
Ils l’ont fait venir car il voulait le voir, mais s’il ne revient pas, son père mourra. 

chapitre 95 JOSEPH SE FAIT RECONNAÎTRE À SES FRÈRES

Joseph fit sortir tout le monde sauf ses frères et leur avoua qui il était. Il demanda si son père vivait encore. Ses frères étaient troublaient. Joseph expliqua à ses frères que ce n’étaient pas eux qui était responsable de sa venue en Égypte, mais Dieu qui avait fait en sorte qu’il soit au gouvernement ici pour faire face à une grande famine. Il y avait deux ans de famine, et il allait y en avoir encore 5, s’il n’avait pas été la pour décoder les rêves du Pharaon, personne n’aurait pu être prêt à affronter les 7 années de famines et il n’aurait pas pu sauver la vie de sa famille, il était ici présent, pour conserver la vie. Il leur demanda d’aller chercher son père, et qu’il habiterait dans le pays de Goshen près de lui avec ces fils, leurs famille et leur bétail. Joseph promit de prendre soin de toute sa famille. Il se jeta dans les bras de ses frères, et tous pleurèrent. 

 

chapitre 96 JACOB ET SA FAMILLE SONT INVITÉS PAR LE PHARAON À VENIR S’INSTALLER EN ÉGYPTE

Le Pharaon fut mis au courant de l’affaire, il proposa à Joseph de donner à ses frères des chariots pour aller chercher son père au pays de Canaan et de le ramener avec tout sa famille ainsi que la famille de ses frères, ils auraient droit à tout ce qu’il y a de meilleur en Égypte, 

chapitre 97 LES FRÈRES DE JOSEPH RETOURNENT AU PAYS DE CANAAN

Les frères partirent donc avec les chariots, des provisions, des vêtements de rechange. Joseph fut plus généreux avec Benjamin, il lui donna 300 pièces d’argent et 5 vêtement de rechange. Il envoya à son père, 10 ânes chargés et 10 ânesses chargées de blé, de pain, de vivre pour le voyage de son père. 

Les frères arrivèrent chez leur père et leur racontèrent ce qui c’était passé, au début le père n’y croyait pas. Puis quand les frères lui dire ce qu’avait dit Joseph et leur montrèrent ce qu’il avait donné pour lui, il voulut aller le voir avant de mourir. 

chapitre 98 JACOB ET SA FAMILLE QUITTENT CANAAN POUR L’ÉGYPTE

Israël partit avec tout ce qu’il avait et il arriva à Beër-Shéba, il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Dieu lui dit dans la nuit: “Jacob, n’ai pas peur de descendre en Égypte, je serais avec toi et Joseph mettra sa main sur tes yeux”. Jacob et toute sa descendance firent le voyage jusqu’en Égypte.

chapitre 99 LA FAMILLE DE JACOB EN ÉGYPTE.

Les fils d’Israël qui vinrent en Égypte se nommèrent : 
Jacob et ses fils: le premier-né de Jacob: Ruben. 
Les fils de Ruben : Hénoc, Pallu, Hetsron et Carmi. 
Les fils de Siméon: Jemuel, Jamin, Ohad, Jakin, Tsokhar et Saül, fils de la Cananéenne. 
Les fils de Lévi: Guershon, Kehath et Merari.
Les fils de Juda: Er, Onan, Shéla, Pérets, Zérakh. Er et Onan moururent à Canaan. Les fils de Pérets furent Hetsron et Hamul.
Les fils d’Issacar: Thola, Puva, Job, Shimron.
Les fils de Zabulon: Séred, Élon et Jakhleël.
Les fils de Léa et Jacob: Paddan-Aram, Dina, ils étaient 33. 
Les fils de Gad: Tsiphion, Haggui, Shuni, Etsbon, Éri, Arodi, Areéli.
Les fils d’Aser: Jimna, Jishva, Jishvi, Beriha, Sérakh, leur soeur. Les fils de Beriha: Héber et Malkiel.
Fils de Zilpa que Laban avait donné à Léa sa fille, cette dernière les donna à Jacob, soit 16 âmes.
Les files de Rachel, femme de jacob: Joseph et Benjamin. 

Asnath fille de Potiphéra de sacrificateur On, donna à Joseph en Égypte : Manassé, et Éphraïm. 

Fils de Benjamin (Fils de Rachel et Jacob, 14 âmes avec Joseph et sa famille): Béla, Béker, Ashbel, Guéra, Naaman, Ékhi, Rosh, Muppim, Huppim, Ard.

Fils de Dan: Hushim.
Fils de Nephtali: Jahtseël, Guni, Jétser, Shillem.
Ceux sont les fils de Bilha que Laban avait donné à Rachel sa fille et donna ceux-là à Jacob, les âmes étaient au nombre de 7.

Toute la famille de Jacob qui vint en Égypte, sans compter ses belles filles sont au nombre de 66, en comptant Joseph et sa famille né en Égypte, cela fait 70 âmes. 

chapitre 100 JACOB ARRIVE EN ÉGYPTE

Jacob envoya Juda avertir Joseph qu’ils arrivaient au pays de Goshen. Joseph pris un char et partit à sa rencontre, il se jeta à son cou et pleura. Israël lui dit qu’il pouvait mourir maintenant qu’il avait vu son visage. 

Joseph expliqua à ses frère qu’il devait informer le Pharaon qu’ils étaient arrivé, et qu’ils étaient berger. Il devait avertir le Pharaon qu’ils avaient amené du bétail petits et gros. Le pharaon allait sans doute leur demander quel est leur métier, et qu’ils devaient répondre qu’eux et leur père s’occupaient du bétail depuis tout petit, ils habiteraient le pays de Goshen car en Égypte tous les bergers ont mauvaises réputations. 

chapitre 101 LE PHARAON AUTORISE JACOB ET SES FILS À S’INSTALLER DANS LE PAYS DE GOSHEN

Joseph informa le Pharaon de l’arrivée de son père, ses frères, leurs familles et leurs bétails. Le pharaon demanda à 5 d’entres eux ce qu’ils faisaient comme activité. Les frères répondirent qu’ils s’occupaient du bétail, qu’ils étaient venu car à cause de la famine, il n’y a pas de pâture dans le pays de Canaan, et qu’ils souhaiteraient habiter au pays de Goshen. Le Pharaon leur dit qu’ils pouvaient s’installer dans la meilleure partie du pays et si parmi eux il y a des hommes doués dans leurs métiers, ils pourront s’occuper des troupeaux qui sont à lui. 

chapitre 102 JACOB DEVANT LE PHARAON

Joseph présenta Jacob (son père) au Pharaon, Jacob le bénit et le Pharaon lui demanda son âge, il répondit 130 ans, plus jeune que ses pères quand ils migraient. Jacob le bénit encore une fois et sortit.

chapitre 103 JOSEPH INSTALLE SON PÈRE ET SES FRÈRES DANS LE PAYS DE GOSHEN

Joseph établit son père et ses frères et leur donna un bout de terrain dans la meilleure partie du pays d’Égypte. Il donna du pain à son père et toute la famille. 

chapitre 104 JOSEPH GÈRE LA FAMINE EN ÉGYPTE

La famine s’intensifia, et il n’y eut plus de pain en Égypte et à Canaan. Joseph rassembla tout l’argent des pays d’Égypte et Canaan en échange du blé. Quand l’argent du pays fut épuisé, tous les Égyptiens vinrent se plaindre auprès de lui du fait qu’ils avaient faim. Joseph leur proposa d’échanger leur bétail contre du pain, ils vinrent donc avec leur bétail et il leur donna du pain. 
Une année se passa et les Égyptiens dirent à Joseph qu’ils n’avaient plus rien pour échanger contre de la nourriture, mis à part leurs terres et eux même, ils lui proposèrent donc leur terre et de devenir esclave. Joseph acheta tout le sol d’Égypte pour le Pharaon à l’exception des terres des sacrificateurs qui avaient droit à de la nourriture que leur donnait le pharaon. 

Joseph donna des semences au peuple et leur dirent de la semer, par la suite ils devront donner le cinquième de leur récolte au Pharaon. Ce qui leur restera devra être pour eux, et pour la semence des champs. Joseph en fit une loi. 

chapitre 105 JACOB FAIT JURER À JOSEPH QU’IL L’ENTERRERA EN CANAAN

Israël vécut 17 en Égypte, dans la ville de Goshen, avec ses enfants et petits enfants. Avant de mourir, il avait 147 ans, il fit promettre à Joseph de ne pas l’enterrer en Égypte, mais près de ses pères à Canaan. Joseph lui promit. 

chapitre 106 JACOB BÉNIT ÉPHRAÏM ET MANASSÉ, LES DEUX FILS DE JOSEPH

Lorsque Jacob fut affaiblit, Joseph lui apporta ses deux fils Manassé et Éphraïm. Jacob raconta à Joseph que Dieu lui était apparu à Luz à Canaan, qu’il l’a béni, il lui a dit qu’il aurait beaucoup d’enfants et de descendants qui deviendront plusieurs peuples, qu’il leur donnerait ce pays en possession perpétuelle. Il lui dit que ses deux fils Éphraïm et Manassé, qui sont nés en Égypte, sont à lui (Jacob), comme Ruben et Siméon, que les suivants seront à lui (Joseph) et seront appelé du nom de leur frère. 

Jacob raconta que Rachel était morte sur le chemin d’Éphrata à Bethléhem, dans le pays de Canaan. Jacob presque aveugle, bénit Éphraïm et Manassé.  Au moment de les bénir, Joseph vit que son père posait sa main droite sur la tête d’Éphraïm qui était le plus jeune, il lui détourna sa main pour la poser sur la tête de Manassé en lui disant que c’était l’ainé. Son père lui dit qu’il le savait, que l’ainé deviendra aussi un grand peuple, mais son plus jeune frère aura une multitude de nation. Il les bénirent en mettant Éphraïm en premier. Jacob l’avertit que Dieu sera avec eux et les fera retourner dans le pays de ses pères. Il donna à son fils une part de plus qu’à ses frères, celle qu’il avait prise de la main de l’Amoréen avec son épée et son arc. 

chapitre 107 BÉNÉDICTIONS PROPHÉTIQUES DE JACOB À SES DOUZE FILS

Jacob rassembla ses fils et leur prédit leur avenir. Ruben le premier né qui a reçu sa force et sa vigueur, a un caractère bien trempé, il ne brillera pas car il est monté sur le lit de son père et l’a profané. 

Siméon et Lévi sont frère, sont très violent et cruel, ils ont tué des hommes et par plaisir on coupé les jarrets du taureau. Il les divisera en Jacob et les dispersera en Israël. 

Juda sera loué par ses frères, ces derniers se prosterneront devant lui. Juda est un lion, personne ne pourra lui dicter sa loi, le sceptre restera à Juda jusqu’à ce que Shilo vienne. Le peuple lui devra obéissance. Il attache à la vigne et au cep son ânon, il lave son vêtement dans le vin et son manteau dans le jus du raisin. Ses yeux sont rouge comme le vin et ses dent blanche comme le lait. 

Zabulon habitera près de la mer sur la côte, sa limite sera Sidon. 

Issacar est robuste, il se repose, trouve le pays agréable, il se soumet à son serviteur. 

Dan jugera son peuple, c’est un serpent sur le chemin qui mord les talons du cheval et fait renverser son cavalier. Gad une troupe lui tombera dessus et il les attaquera aux talons. Pour Juda, Dan et Gad il y a une même sonorité dans les noms, la bénédiction est en rapport avec le nom du fils correspondant. 

D’Aser sera un boulanger excellent pour les plaisirs royaux.

Nephtali fait de beau discours. 

Joseph est une branche qui porte du fruit et dont les rameaux poussent au dessus de la muraille. Les archers l’ont haï, mai il a su rester ferme et avoir les mains souples. Dieu l’avait prévenu, il est béni par Dieu. 

Benjamin est un loup qui chasse la journée et le soir partage le butin. 

Tous forment les douze tribus d’Israël, leur père les bénit chacun selon leur caractère. 

chapitre 108 MORT DE JACOB

Jacob dit à ses fils avant de mourir, de l’enterrer avec dans la caverne qui est dans le champ de Macpéla, à Canaan, le Champ qu’Abraham avait acheté à Éphron le Héthien et où il s’est fait entérré avec sa femme Sara, et où Isaac et sa femme Rebecca s’y trouvent aussi et où il a enterré Léa. Quand il eut fini de parler, il se coucha et s’endormit pour l’éternité. 

chapitre 109 FUNÉRAILLES DE JACOB

Joseph se jeta sur son père et pleura. Il le fit embaumer par ses médecins et serviteurs, et cela dura 40 jours. Les Égyptiens le pleurèrent 70 jours. A la fin des 70 jours, le pharaon laissa Joseph partir enterrer son père à Canaan. Joseph parti avec des serviteurs, et des anciens de sa maison et d’Égypte, ils laissèrent leur petits enfants et le bétail à Goshen. 

À l’Atad, de l’autre côté du Jourdain, ils se lamentèrent et Joseph fit 7 jour de deuil pour son père. Les Cananéens, voyant le deuil appelèrent ce lieu d’Abel-Mistraïm : deuil des Égyptiens. 

Ses fils le transportèrent dans la caverne du champ de Macpéla, l’endroit acheté par Abraham. 

Après l’enterrement, Joseph et ses frères rentrèrent en Égypte. 

chapitre 110 LES FRÈRES DE JOSEPH DOUTENT DU PARDON DE JOSEPH

À la mort de Jacob, ses fils se dire que Joseph voulait peut être se venger du mal qu’ils lui ont fait. Ils firent dire à Joseph qu’avant sa mort, leur père souhaitait qu’il pardonne à ses frères du mal qu’ils lui avaient fait, il pleura et ses frères se prosternèrent devant lui. Joseph les rassura, ils lui voulaient du mal, mais Dieu lui a permis de faire le bien en conservant la vie à tout un peuple. Il les consola en leur disant qu’il continuerait de les entretenir. 

chapitre 111 MORT DE JOSEPH

Joseph vécut 110 et resta vivre en Égypte. Il vit les fils d’Éphraïm jusqu’à la troisième génération, les fils de Makir et de Manassé. 

Joseph avertit ses frères de sa mort prochaine et leur dit que Dieu allait leur rendre visite pour les monter vers le pays qu’il avait promis par serment à Abraham, Isaac et à Jacob. Il demanda à ses frères de l’enterrer ici en Égypte. Il fut embaumé et mit dans un cercueil en Égypte. 

Lire la suite, l’Exode: https://emilielitpourvous.home.blog/2021/11/03/lexode/

Revenir à la Bible:https://emilielitpourvous.home.blog/2021/10/02/la-bible/

 
 

 

 

 

 

LA BIBLE

J’ai eut envie de lire la Bible, après avoir pensé qu’il y avait surement un message caché dans ces vieux livre. Je me suis aussi souvent demandé “s’il y a autant de religion, qu’elles ont toutes un dénominateur commun DIEU, et que la plupart ont débuté avec la BIBLE: Juif, Chrétiens, Musulman, Jéhovah, protestant, … pourquoi, ils se battaient pour une religion? et est ce que la Bible est vraiment un livre religieux, ou alors spirituel?”
Pour mieux comprendre le commencement, je devais m’informer sur la création. J’ai été élevé dans la religion catholique chrétienne mais au cathéchisme (cours de religion) on apprenait juste la vie de Jésus donc le Nouveau Testament, qui fait parti de la Bible, mais plutôt la fin du livre. Un peu comme si on lisait les Harry Potter au relique de la mort, on a pas le commencement, mais on le prend en cours de route…

Ne voulant pas acheter la Bible, j’ai été sur Internet, et j’ai halluciné quand j’ai vu qu’en fait ce n’était en rien un livre, un seul, mais plusieurs et qu’il y a plusieurs site où on peut le lire. Alors vous pouvez prendre n’importe quel site, les phrases sont les mêmes .

Je me suis donc lancé dans la lecture de la Genèse en me disant que j’irais jusqu’au dernier livre du Nouveau Testament. Mon mari m’a souhaité bonne chance, il m’a dit “c’est relou à lire, j’ai commencé, j’ai pas été jusqu’à la fin”… Eh bien non, moi je veux y aller, et je vais en faire un résumé de chaque parti, pour que ceux qui ne veulent pas le lire, puissent au moins avoir un résumé. Bien sur c’est résumé par moi, qui suis une personne lambda, qui fait des fautes d’orthographes, donc je peux très bien mal comprendre certain passage, ou mal l’exprimer, et ça sera peut être pas tout résumé. Certains passage sont un peu compliqué, ou répétitif, on ne sait ce qui est important ou non, donc parfois ça sera écrit tel quel… Merci de ne pas m’en tenir rigueur, je pense que c’est un livre que chacun comprendra à sa façon selon son vécu, son expérience, le moment de sa vie où il la lit, le contexte et l’environnement où il le lit, la période aussi,… Après tout, si mon résumé ne convient pas, libre à vous de la lire en entier.

J’ai tellement halluciné au début sur la vie de Moïse, que j’ai aussi fait un article avec ce que je pensais de leurs Dieux (Dieu est en chacun de nous car Dieu c’est nous et non un Dieu unique, donc il peut être tyrannique, manipulateur, pervers, comme celui de Moïse, être conseiller comme celui de Noé avec son arche, …) . Vous êtes créateur de votre propre vie.

LA BIBLE

Le mot Bible, vient du mot grec “Biblia” qui veut dire Livre. Vous remarquerez le mot Bible et Bibliothèque ont la même racine et ce n’est pas pour rien car c’est un recueil de plusieurs livres, séparés eux même en deux parties: L’Ancien Testament, et le Nouveau Testament. C’est à elle seule, une Bibliothèque complète.

L’histoire (ou le commencement, je ne rentre pas dans un débat si les histoires sont vrai ou non, chacun à sa propre opinion), est d’abord raconté oralement pendants des siècles, jusqu’à la découverte de l’Alphabet par les Egyptiens au 16siècle avant Jésus Christ.

Les premiers livres ont été écrit par Moïse en 1500 avant Jésus Christ, et les derniers livres par les disciples de Jésus Christ, jusqu’à la fin du premier siècle de l’ère chrétienne (on se demande pourquoi cela n’a pas continué après? j’ai hâte de lire la fin pour le savoir).

La Bible date d’il y a fort longtemps, elle a d’abord était écrite sur Papyrus (plante que les Egyptiens se servaient pour fabriquer des feuilles), puis sur des Parchemins (peaux d’animal qui servaient pour écrire), et a été écrite en trois langues (Hébreux, Araméen et Grec). C’est le seul livre au monde qui a été traduit en 300 langues. L’écriture du livre s’étale sur 16 siècles, par 40 auteurs différents et vivant dans des années et contextes totalement différents.

Voici les recueils de la Bible, que j’essaierai au fur et à mesure de résumer(ça me prendra surement des années, merci de votre compréhension), je vous mettrais le lien. S’il n’y a pas de lien, c’est qu’il n’a pas été lu encore. Je rappelle que la Bible est à lire au second degré et non au premier, c’est remplis de métaphore, ou si tout est vrai, il n’y a encore aucune explication, sauf peut être celle d’Alien Théory (une émission sur Netflix) dans l’épisode 2 je crois, le documentaire explique que peut être les Dieux auraient été des extra terrestres, je vous conseille de le regarder c’est intéressant.

 

L’ANCIEN TESTAMENT

LE PENTATEUQUE

LES LIVRES HISTORIQUE 

Josué

Juges

Si vous voulez soutenir mon travail, vous pouvez faire un don ici, Merci : https://en.tipeee.com/solidarite-entraide/

LES 5 BLESSURES QUI EMPÊCHENT D’ÊTRE SOI-MÊME

Cet article va être un peu plus différent que ceux que je fais d’habitude, ce ne sera pas un résumé de chapitre. Ce livre est une thérapie, il est à lire si l’on souhaite se connaître, s’accepter, et faire un travail sur soi. Il a été conseillé à ma fille et moi, par notre kinésiologue et sonothérapeute. 
 Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même: Format kindle 
Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même: Format broché
Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même: Format poche
Les 5 blessure qui empêchent d’être soi-même : Format Audio

L’auteure est Lise Bourbeau, c’est une canadienne, une pionnière dans le monde du développement personnel. Elle était la meilleure vendeuse en 1966 de l’entreprise où elle travaillait, elle s’est rendu compte des bienfaits d’écouter son corps et s’est donc lancé en 1982, pour former les gens à l’écoute de leur enveloppe corporel pour apprendre à mieux se connaître, autant sur le plan émotionnel et mental que spirituel. 
Elle vient à Versaille et Marseille en mai 2021 si vous voulez la rencontrer.

Tout d’abord, le livre commence par avertir que notre âme a sciemment choisi la famille et l’environnement où elle se développerait, l’objectif étant de vivre des expériences et les accepter. Nous avons tous et toutes des blessures qui se reflètent sur notre corps et notre comportement, qui nous empêche d’être réellement nous même, et la plupart du temps, nous nous masquons; nous jouons un rôle, nous ne sommes pas vraiment nous même.
Rejet, Abandon, Humiliation, Trahison, Injustice sont les cinq souffrances qui dirigent notre comportement et nous empêche d’avancer, nous forçant à porter un ou des masque(s): le Fuyant, le Dépendant, le Masochiste, le Contrôlant et le Rigide, correspondant à chacune des cinq blessures. 
Nous avons obligatoirement au moins une voire deux douleurs, mais apparemment, il serait impossible d’avoir les cinq ou du moins pas en même temps, on porte donc parfois plusieurs facette. 

Tout au long de votre lecture, vous aurez la description très détaillées, de chacune d’entre elles, ainsi que la morphologie et le comportement qu’elles entraînent sur vous. Mieux encore, Lise Bourbeau nous explique pourquoi l’on attire certaines personnes, et certains évènement, et pour y remédier, il faut soigner la ou les blessures auxquelles elles se rapportent. 

“Tant qu’une expérience est vécue dans la non-acceptation, c’est-à-dire dans le jugement, dans la culpabilité, la peur, le regret ou toute autre forme de non-acceptation, l’humain s’attire sans cesse les circonstances et les personnes qui lui font revivre cette expérience. Certains, non seulement expérimentent le même type d’évènements plusieurs fois au cours d’une vie, mais doivent se réincarner une ou plusieurs fois afin d’en arriver à l’accepter complètement” . Lise Bourbeau (Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même). 

Attention, lire ces chapitres, peuvent vous faire du bien, comme ça a été le cas pour ma fille et moi, ou peuvent aussi vous faire sentir mal à l’aise, c’est arrivé à une femme que je connais, qui m’a avoué que lire ce bouquin lui avait fait plus de mal que de bien. Justement, si ces écrits, l’ont fait souffrir, c’est qu’il y a une raison et qu’elle doit essayer de travailler dessus. 

Ce recueil seul, peut vous aider à soigner ces blessures, pour ceux et celles qui ont déjà fait un travail personnel par le passer; Un thérapeute vous aidera tout de même à y voir plus clair, et travaillera sur vous et votre âme. Micro-kiné, kinésiologue, psychogénéalogiste, énergéticienne, hypnothérapeute, … je vous conseille d’aller vers un thérapeute que la vie vous mettra sur le chemin, où qu’une personne vous aura conseillé, le bouche à oreille est la meilleure publicité et un engagement de qualité, si une personne est satisfaite, vous pouvez l’être. Cependant, un thérapeute peut être extrêmement doué, et vous avoir été conseillé par une de vos connaissance, et finalement ne pas vous convenir, cela ne veut pas dire qu’il n’est pas compétent, cela veut simplement dire que cette personne, ne sera pas celle qui vous aidera. 

Bon développement personnel à vous. 

 

Mon avis

Je vous conseille de le livre, car ayant déjà fait un travail sur moi dans le passé, et en refaire un, le livre m’a permis de voir que l’on souffre tous des même blessures, plus ou moins, et que peu importe quel genre de parents l’on est, nos enfants souffriront aussi de nos blessures. Cependant, ne lisez ce livre, que si vous êtes prêt à vous remettre en question, et à faire un travail sur soi, c’est jamais facile, j’en sais quelque chose, plusieurs années d’expériences. 

 

MADAME BOVARY de GUSTAVE FLAUBERT

Personnage:

Charles bovary père : le père de Charles Bovary, alcoolique, dragueur et dépensier.
Madame Bovary mère: Aime son fils, elle le poussera à faire des études de médecine, et lui trouvera sa première femme. Elle rattrape les bêtises et les dettes de son mari. 

Charles Bovary: on le suit à l’âge de 15 ans, il finit par devenir Médecin. 
Héloise Dubuc: Première femme de Charles, il l’épouse pour sa dot, mais elle lui a menti, elle n’a rien, elle est jalouse et a un caractère difficile. 
Emma Rouault/Bovary : Deuxième femme de Charles, l’amour de sa vie, elle ne rêve que d’aventure, sa vie sont dans ses livres et elle trouve la vie morne et les gens ennuyeux, sauf Léon.

M. Rouault: Père d’Emma Bovary, agriculteur, qui n’a plus beaucoup d’argent car il aime son confort, aime bien manger. 

Léon : Clerc de notaire chez maître Guillaumin. Très amoureux d’Emma Bovary.

Homais : Apothicaire (ancien nom de pharmacien) , il consulte dans son arrière boutique, chose illégale à l’époque. 

M.Rodolphe Boulanger François de la Huchette: collectionne les belles femmes, et les jettent, il entreprend de séduire Emma

 

PREMIÈRE PARTIE

I

Charles Bovary est le fils de Charles-Denis-Bartholomé Bovary, ancien aide chirurgien major, qui épousa une fille de marchand bonnetier dont la dot était de 60 000 francs. Homme futile, il dépensa tout l’argent de sa femme, cribla la famille de dette, puis fini par louer une maison 200 francs par an dans la Picardie.
Sa femme, amoureuse de lui autrefois, s’est vite aperçu qu’il était dépensier et dragueur. Elle devint nerveuse, et dû demander des retards de paiement chez les présidents et avoués où son mari faisait des dettes. Elle cousait, repassait, surveillait les ouvriers, lui somnolait et ne se réveillait que pour la critiquer.

Charles arriva, et sa mère organisa sa vie, lui apprenant les lettres, lui trouvant curé ou collège pour parfaire sa scolarité, le voyant réussir dans de haute position. Son père, l’élevait à la dure, lui faisait boire du rhum et insulter les processions. L’enfant dans ces moments libres, vagabondait dans le village où il apprenait la vie, suivant les laboureurs, courait dans les bois et mangeait des mûres.
À la fin de sa troisième, ses parents le retirèrent du collège de Rouen, pour qu’il finisse ses études jusqu’au bac seul, et qu’il fasse médecine. Sa mère lui loua une chambre, la meubla et le laissa seul sur l’Eau de Robec. L’adolescent seul face à cette multitude de leçon spécifique (botanique, anatomie, thérapeutique, pathologie, clinique) dont il ne comprenait rien, malgré sa motivation, et ses visites à l’hôpital, finit par une journée d’été à lâcher les cours et à sortir au cabaret, jouer, faire des cocktails et découvrir les plaisir de la chair. Il loupa ses examens, et repris les cours 5 ans plus tard pour les finir et réussir.

Sa mère lui trouva un poste de médecin à Toste, et une femme, veuve d’un huissier qui touchait 1200 livres de rentes. Elle était laide et d’humeur massacrante, mais Charles accepta le mariage pensant qu’il serait plus libre, mais ce fut l’inverse, sa femme jalouse, possessive, l’espionnait, le contrôlait, lui choisissait ses habits, passait son temps à se plaindre, le critiquer.

II

Une nuit vers 11h , on vint réveiller le couple, la ferme des Berteaux demandait un médecin au plus vite, Mr Rouault, un cultivateur aisé, s’étant cassé la jambe. Après ce jour, Charles revint presque quotidiennement chez les Rouault, l’homme ayant une jeune fille douce Emma. Sa femme apprenant que Mr Rouault, avait une fille studieuse, en fut très jalouse et lui interdit d’y retourner, et il jura sur son livre de messe qu’il n’y remettrait plus les pieds.

Sa mère s’entendait à merveille avec sa femme pour le critiquer. Cependant au printemps, le notaire d’Ingouville détenteur de fond d’Héloise Dubuc, partit avec tout l’argent de ses clients. Grâce à ce vol, les parents de Charles, et leur fils, releva le pot aux roses, Héloise avait menti sur ses finances. Le père fut furieux contre sa femme qui l’avait mis avec cette femme. Une dispute se fit entre Héloise et ses beaux parents et Charles essaya de prendre la défense de sa femme, ses parents partirent énervés. Huit jours après, Héloise cracha du sang, et le lendemain elle s’écria “Ah! mon Dieu!” poussa un soupir et s’évanouit pour ne plus jamais se réveiller. Le soir après l’enterrement, Charles resta songeur dans leur chambre, repensant à elle, qui l’avait aimé.

III

Un matin, le père Rouault vint lui apporter l’argent qu’il lui devait pour sa jambe, et le consola de sa perte et l’inviter, sa fille, Emma, se plaignait du fait qu’il ne venait plus.
Charles revint aux Berteaux, petit à petit, il s’habitua à la vie seul, il pouvait manger à l’heure qu’il souhaitait, sortir et rentrer sans donner de raison. La perte de sa femme, faisant de lui un homme veuf jeune, fit pitié aux gens qui vint chez lui pour se soigner, il eut plus de patient.

Il se rapprocha d’Emma à force de venir leur rendre visite, et un soir il se disait que le père Rouault était bien riche et Emma si belle, il tombait amoureux. Le père Rouault de son côté n’était pas fâché de se débarrasser de sa fille qui ne lui servait guère, il gagnait guère avec ces cultures, il travaillait peu, il était dépensier pour son propre confort, il se disait qu’il accepterait la demande car l’homme était sympathique et instruit.

Charles intimidé, fit enfin sa demande et le père Rouault accepta, ils durent attendre le printemps prochain pour se marier, attendant la fin du deuil de Charles, ce qui laissa le temps à Emma de préparer son trousseau.

IV

Le mariage se fut, la famille des deux côtés fut invités, les amis, même les amis avec lesquels ils étaient brouillés. Le soir Emma demanda a son père d’éviter les plaisanteries d’usage, et il interdit à son neveux mareyeur de s’approcher de la chambre. La mère de Charles boudait de n’avoir pas été consulté pour la toilette de la bru, ni sur l’ordonnance du festin et partit tôt. Le père de Charles dégoutait de la cérémonie, dragua une paysanne, et fuma et but la nuit jusqu’au matin.
Le lendemain, Emma ne laissait rien découvrir de la nuit passé, et Charles était un autre homme, amoureux de sa femme, la cherchant, la suivant. Deux jours après, les époux partirent, Charles avait des patients et ne pouvait s’absenter plus longtemps de Tostes. Le père Rouault, vit la voiture partir et se remémora son mariage et son passé avec sa femme, nostalgique.

V

Emma arriva le soir, et fit le tour de la maison, dans la chambre conjugale, elle vit un bouquet de marié, celui d’Héloise, Charles demanda à le retirer et l’amener au grenier, Emma se demanda ce qu’on ferait de son bouquet si elle venait à décéder.
Charles était heureux, amoureux, il partait le matin et se hâtait de la retrouver le soir. De toute sa vie, il n’avait jamais été aussi heureux. Emma le repoussait gentiment. Elle avait pensé être amoureuse, mais elle n’était pas aussi heureuse qu’elle aurait voulu connaître la passion et l’ivresse qu’elle avait lu dans les livres.

VI

Elle avait lu Paul et Virginie et avait imaginé sa vie de marié avec une maisonnette de bambous, le nègre domingo et le chien fidèle, puis des petits frères pour qui apportent des fruits et autres choses trouvées dans leur vagabondage.

À l’âge de 13 ans, son père l’a mis au couvent, elle s’y plut dès les premiers moments. Elle lisait beaucoup et jouait peu, elle aimait la mer pour ses tempêtes, la campagne pour ses ruines, elle aimait les émotions que lui procurait les romans, romans qu’une jeune fille lui apportait, elle venait 8 jours par mois. Ces livres qui parlaient d’amours, de malheur sauvé par la passion. Plus tard, les faits historiques conté par Walter Scott l’intéressa, ainsi que l’histoire de Marie Stuart.

A la mort de sa mère, elle fut peiné, écrivit une lettre au Berteaux et demanda à ce qu’on l’ensevelit avec le tableau funèbre qu’elle avait fait avec les cheveux de la défunte. Plus elle grandit avec les soeurs, plus elle rejetait la discipline, la foi, .. Lorsque son père vint la sortir du couvent, les soeurs n’en fut pas fâché et Emma fut déçu de retrouver sa campagne qui ne la faisait pas rêver, jusqu’au jour où elle rencontra Charles, qui venait bousculer sa vie paisible et lui faire renaître des sentiments qu’elle ne pensait plus exister.

VII

Peu à peu les sentiments d’Emma c’étaient éloignés. Charles n’était pas un homme intéressant, ni passionnant, elle lui jouait de la musique, mais il ne réagissait pas, très vite le couple tomba dans une routine. S’ils étaient partis en voyage de noce, dans un endroit exotique, peut être que la flamme aurait continué de brûler, mais rien n’était moins sur, elle se demandait pourquoi elle l’avait épousé. Sa belle mère la jalousait d’être autant aimé par son fils, Charles était fière de l’avoir épousé.

Fin septembre, ils furent invités à Vaubyessard chez le marquis d’Andervilliers, il préparait sa candidature à la chambre des députés, Il avait été soigné par Charles pour un abcès à la lèvre qu’il soigna à coup de lancette. Il trouvait Emma très jolie,

VIII

Le couple arriva à la soirée et Emma écouta les conversations qu’elle entendait ci et là, elle fut accueillis par la Marquise, la femme du Marquis. Ils mangèrent un repas gastronomique, des cailles, du homards, des truffes, il y avait une bonne odeurs, et de la vaisselle de luxe. Elle se changea après le repas pour le bal et intima à son mari de ne pas danser pour ne pas avoir l’air ridicule. 

Emma dans toute la nuit, Charles l’attendit debout 5h. Elle se sentait heureuse, entre ces gens venu d’ailleurs et racontant des aventures, le beaux père du marquis avait été l’amant de Marie Antoinette. Elle passa le plus merveilleux week end de sa vie, découvrant de nouvelle chose et vivant dans le luxe. 

Au retour, ils furent doubler par deux cavalier qu’Emma pris l’un d’eux pour le Vicomte, ils tombèrent un porte cigare que Charles ramassa, il était bordé de soie verte et blasonné au milieu comme les portières de carrosse. 

Charles fuma un cigare, et toussant parti prendre de l’eau, Emma pris le porte cigare qu’elle jeta dans le fond de l’armoire. 

IX 

Régulièrement, Emma prenait le porte cigare, l’observait, le sentait, le touchait, elle imaginait à qui il appartenait, certainement au Vicomte. Elle imaginait sa vie, son parcours sur Paris où il était repartit. Elle avait acheté une carte de Paris où elle faisait du bout des doigts, des courses. Elle s’abonna à la Corbeille, un journal de femme, et au Sylphe des salons. Elle lisait pour connaître la vie de Paris, la nouvelle mode, les chanteuses, les soirées, les bonnes adresses, … Elle lisait dans Eugène Sue (auteur français) des descriptions d’ameublement, elle lisait Balzac et Georges Sand pour le plaisir d’imaginer une vie où se trouvait le Vicomte.

Pour remplacer Nastasie, Emma pris une jeune fille de quatorze ans à qui elle apprit à parler d’elle à la troisième personne, apporter un verre d’eau dans une assiette, repasser, l’empeser, l’habiller, en faire sa femme de chambre, la petite obéissait de peur d’être renvoyé. 

Charles travaillait dur, il avait une très bonne réputation, allant de ferme en ferme, soignant des malades, mais quand il rentrait, le plat était servit, et sa femme était pomponné, avec une bonne odeur, elle le séduisait. Il s’était abonné à la Ruche médicale, il le lisait après le repas et finissait par s’endormir. Emma aurait voulu le voir riche et célèbre, mais il n’avait aucune ambition. Il était toujours à l’écoute de sa femme. 

Elle espérait que le Vicomte revienne et les réinvite pour une soirée, mais ce ne fut pas le cas, sa déception en fut plus grande. Elle n’en pouvait plus de ces villageois inintéressant, de son mari, de ces gens qu’elle trouvait inculte. Elle fit une mini dépression, ne s’habillant plus, ne prenant plus soin d’elle, ne sortant plus. Devenant capricieuse, commandant un repas qu’elle ne mangeait pas, elle disputait sa servante, et lui offrait des cadeaux, jetait des pièces blanches aux pauvres. Ils reçurent Madame Bovary mère et le père Rouault, mais elle ne pouvait plus les voir, devenant dédaigneuse à leurs égards. 
Charles lui administra de la valériane et des bains de camphre pour la calmer, mais cela ne faisait qu’attiser encore plus sa colère. Il l’amena voir un confrère, qui lui dit qu’il fallait changer d’air, donc ils déménagèrent de Tostes après être resté quatre ans, pour aller à Neufchatel à Yonville l’Abbaye, Emma était enceinte. 

 

DEUXIÈME PARTIE

I

Yonville-l’Abbaye est un bourg non loin de Rouen, au confins de la Normandie, de la Picardie et de l’île France. La culture y est couteuse car il faut du fumier pour rendre la Terre cultivable et c’est là qu’on fait les pire Fromage de Neufchâtel. La plus belle maison appartient au Notaire. Il n’y a qu’une seule rue dans ce bourg.

Le couple et la bonne devait arriver dans une auberge tenu par Madame veuve Lefrançois qui leur cuisina un repas comme à tous ses pensionnaires. Ils étaient attendu par M. Hornais le pharmacien, marqué de petite vérole. L’ancien médecin polonais, était partis et Charles s’était renseigné sur les besoin d’un médecin, sur le salaire, et content avait accepté de venir ici. 

Ils mirent du temps à venir, Emma avait perdu sa levrette (race de chien) qui s’enfuie, elle disputa son mari, et se mit à pleurer, consoler par le marchant d’étoffe M. Lheureux.

II

Hornais accueilla le couple, et ils mangèrent avec Léon le clerc du notaire maître Guillaumin, vivait chez lui, et chantait à merveille. Léon était un jeune homme blond, avait le même caractère qu’Emma et ils parlèrent tout le long du repas ensemble, se rapprochant, ils aimaient rester à la maison à lire. Homais, proposa à Madame Bovary de venir lui emprunter des livres, il avait les plus grands auteurs, et il énuméra à Charles les principaux habitants de la ville et les anecdotes de chacun. Il expliqua qu’il n’y avait pas de grosse maladie grave, juste des petites maladies courantes. Ils leur parlèrent de la maison qu’ils mettaient à leur disposition et qui convenait pour un couple. Après le repas, ils allèrent prendre possession des lieux et Emma pensait que tout irait mieux ici. 

III

Léon avait apprécié la soirée, il n’avait jamais discuté deux heures avec quelqu’un. Le lendemain il attendit toute la journée à l’auberge, de voir quelqu’un, mais personne ne vint. Il peignait, lisait la littérature, faisait de la musique, il s’occupait des petits de M Homais.

M. Homais veillait à l’installation du couple et à ce que tout se passe bien. Il avait un plan, il avait enfreint, en tant qu’apothicaire, la loi du 19 ventôse an XI, article Ier, qui défend toutes personne n’ayant pas le diplôme de médecine, de soigner. Les gendarmes étaient venu à la pharmacie et dissémina les bocaux, la pharmacie fut vendu, il eut du mal à reprendre ses esprit. Il put rouvrir une pharmacie et donner des consultations dans son arrière boutique, mais le maire lui en voulait et des confrères étaient jaloux aussi en étant gentil et respectueux de M Bovary, il éviterait de le dénoncer. Il venait lui parler tous les jours, lui apporter le journal. 

Charles était triste, il n’avait aucun patient, il restait des heures à regarder sa femme coudre, peindre le grenier, mais il s’inquiétait pour l’argent, entre les réparations à Tostes et les dépenses de sa femme, le démanagement,.. ils ne leur restaient plus grand choses. Il était cependant heureux de voir sa femme enceinte, il l’embrassait, lui touchait le visage, l’appelait petite maman. 

Emma à force d’entendre son mari parler du bébé, elle se mit à rêver, à vouloir un garçon car ils sont plus libres de voyager et de faire ce qu’ils veulent. Elle aurait voulu préparer sa venu mais par manque de moyen, elle ne put acheter tout ce qu’elle souhaitait. 

Un dimanche, Emma accoucha d’une fille, elle s’évanouit. Elle chercha un prénom pour sa fille, Charles voulait qu’elle ait le même nom que sa mère, mais elle refusa. Elle l’appela Berthe, en souvenir d’une marquise connu à la soirée Vaubyessar et le parrain fut l’apothicaire car M Rouault ne pouvait se déplacer. 
Les parents de Charles vint, mais repartirent tôt car le père de Charles devenait entreprenant envers Emma

Emma un jour, voulu voir sa fille qui était en nourrice chez la femme du menuisier, mais fatigué, elle demanda à Léon qu’elle rencontra par hasard, de l’accompagner, ça se sut, et la femme du maire dit qu’elle se compromettait. 

Emma vu sa petite, et Léon les observait, Mme Rolet, la nourrice, se plaignait du fait qu’elle avait beaucoup de renvoie et qu’elle passait son temps à nettoyer qu’il lui fallait du savon, du café car elle était fatiguée et un cruchon d’eau de vie pour les pieds de la petite. Au retour, Emma et Léon parlèrent et se sentirent attiré l’un à l’autre sans se l’avouer. Elle rentra chez elle et lui chez l’apothicaire. Léon pensait à Emma, la seule avec laquelle il aimait discutait, le pharmacien et maître Guillaumin l’ennuyaient. 

IV

Homais venait pendant le diners tous les soirs, parlant d’actualités, de cuisine: suc, gelatine, arome, osmazône,.. il avait plus de recette que de bocaux dans sa pharmacie (avant les médicaments étaient des plantes dans des bocaux). À 8h Justin son apprenti venait le chercher pour fermer la pharmacie, il était amoureux de Félicité la bonne du couple Bovary. 

Peu de monde venait aux soirée qu’organisait Homais les causes étaient son opinion politique et sa médisance. Le clerc de notaire  venait et restait près d’Emma, ils restaient ensemble à discuter, regarder son journal de mode, il lui lisait des livres. L’apothicaire jouait aux dominos avec Charles et le gagnait, puis après le jeu, ils s’endormaient près du feu, c’est alors que Léon et Emma se parlaient à voix basse et se rapprochaient. 

Léon ramenait à Charles pour son anniversaire, une tête phrénologique, il avait des attentions envers le couple, il leur faisait leur commission, ramenant des plantes grasses. Un soir, il rentra chez lui et découvrit un tapis de velours et de laine qu’il montra à tout le monde, c’était un cadeau d’Emma, tous le monde pensa que c’était une bonne amie. 

Léon ne savait comment déclarer sa flamme à Emma, aller lui dire directement, écrire des lettres, il en pleurait de ne pas lui montrer son amour. 

V

Emma quand à elle développait pour lui un amour passionnel, elle imaginait qu’elle partait avec lui. Elle l’observait quand il partait, mais seul avec lui elle lui vantait la gentillesse de son mari, ce qui rendait Léon jaloux. Elle aussi elle était jalouse, de la femme d’Homais de vivre dans la même maison que lui. Pour cacher son amour, elle devint une parfaite femme d’intérieur, Charles avait ses chaussures près de la cheminée quand il rentrait, elle l’embrassait, elle ne mettait plus sa fille chez la nounou. Il lui arrivait de faire des crises d’angoisse et elle faisait jurer à sa femme de chambre de ne rien dire à Charles pour ne pas l’inquiétait, ces crises étaient dû à son amour pour Léon

VI

Un soir de printemps, elle entendit sonner l’Angelus au moment du cathéchisme, des souvenirs de sa jeunesse au couvent refirent surface et elle se dirigea machinalement vers l’église. Elle essaya de parler de ses maux au prêtre qui ne lui portait pas d’attention et ne faisait que parler de lui. Elle eut bien essayé de lui dire qu’elle avait mal, mais le prêtre ramener tout à lui et lui répondait que lui aussi. 
Elle rentra chez elle, s’affala dans un fauteuil à ruminer sa peine et son mal être. Sa fille Berthe qui jouait, venait la voir et elle la rejetait, elle revint la voir trois fois et la troisième fois, sa mère la repoussa violemment du coude par colère et la petite tomba au pied de la commode contre la patère de cuivre et s’y coupa la joue et saigna. Sa mère la pris et à l’arrivée de Charles lui dit que la petite s’était blessé en jouant. 

Léon ne pouvait plus vivre comme cela, amoureux d’Emma, et tout finissait par l’énervé, il décida donc de partir pour Paris. Il fit ses bagages, fit ses adieux à tout le monde, y compris la petite Berthe, et les adieux à Emma furent émouvant, ils purent à peine se parler, se toucher, et il partit. Chacun de leur côté en était malheureux. 

VII

Le lendemain et les jours suivants furent les plus douloureux, elle s’imaginait le rejoindre et lui dire qu’elle l’aimait. Elle imaginait sa présence sur le sol qu’il avait foulé, le fauteuil où il s’était assis. Mais plus les jours passaient et plus l’amour s’amenuisait. Loin des yeux, loin du coeur, l’absence de Léon devint de moins en moins dure et l’habitude revint dans sa vie. La haine pour son mari revint comme par le passé, l’ennuie et elle se  mis à dépenser et s’acheter des habits, se faire plus coquette, avec des différentes coiffures. Elle se mit à apprendre l’italien. Elle passait sa nuit à lire . Trois cheveux gris lui faisait parler de sa vieillesse. Un jour, elle cracha du sang et son mari s’inquiéta, demanda de l’aide à sa mère qui vint passer quelques jours avec eux. Les deux femmes ne se parlèrent que pour se dire bonjour et le soir avant d’aller au lit. La mère de Charles lui conseilla de lui interdire de lire, elle devait aller à Rouen et dire au loueur de livre qu’Emma arrêtait ses abonnements. Elle resta quelque jour et partit. 

Un jour un homme vint voir le médecin Charles, M.Rodolphe Boulanger de la Huchette qui amenait son homme qui voulait être saigné à cause  des fourmis qu’il ressentait dans le corps.  ;Justin était présent, c’était l’apprenti de l’apothicaire, mais il s’évanouit. Le pharmacien vint le chercher. Emma aida son mari et Rodolphe la trouva mignone, il l’a voulait, il avait une maitresse comédienne à Rouen, mais il la quitterait car Emma était plus fraîche et plus jeune. Il ne restait plus qu’à élaborer un plan pour l’avoir, et ensuite pour l’abandonner. Il attendrait les comices pour commencer son plan.

VIII

Les comices (association d’agriculteur qui vise à améliorer leur technique), arrivèrent. Madame Lefrançois aubergiste discuta avec l’apothicaire, ce dernier lui expliquait qu’il faisait parti de la commission consultative de par sa fonction de Pharmacien et donc de chimiste. 
Quand il vit Madame Bovary au bras de Rodolphe, il s’empressa d’aller la rejoindre, mais Monsieur Boulanger se mit à marcher plus vite tout en disant à Emma qu’il faisait cela pour éviter Mr Homais.  
Ils discutaient avec M. Lheureux, tout en marchant, puis Rodolphe pris un autre sentier et le congédia pour se retrouver seul avec Emma. Ils promenaient à travers les comices, critiquant les villageois, leur tenu et leur manque de cultures. Rodolphe se plaignait de vivre seul, de n’avoir aucun ami et séduisait Emma . Les villageois étaient venu en nombre pour accueillir le préfet, mais ce fut le maire, Tuvaches qui apparut, le préfet n’ayant pu se déplacer. Rodolphe et Emma se mirent dans la salle de délibération dans la mairie pour être tranquille, tout en suivant le discours du conseiller M. Lieuvain. M Boulanger devenait entreprenant, il pris la main d’Emma et avoua ses sentiments. La soirée se passa, elle se blotti contre son mari Charles pour voir le feu d’artifice avec les villageois, tandis que Rodolphe admirait sa beauté. Deux jours après il y eut un article dans le journal.

IX

Il ne revint la voir que 6 semaines plus tard, pour qu’Emma l’aime encore plus. Lorsqu’il vint l’avoir après tout ce temps, il lui déclara son amour, elle était toute timide et parlait à peine. Charles rentra et expliqua que sa femme avait toujours ses problèmes d’angoisse, M Boulanger lui proposa de faire une promenade à cheval, et voulu lui donner un cheval, mais Emma refusa. Lorsque Charles se retrouva seul avec elle, il insista pour qu’elle écoute M. Boulanger et fasse des promenades à Cheval avec lui, ils commandèrent une amazone (tenue de femme pour monter à cheval). Lorsque la tenue arriva, Charles en informa Rodolphe qui vint chercher Emma, l’apothicaire et Justin étaient venu pour leur départ, M Homais lui faisait des recommandations . Ils partirent au trot avec les chevaux, puis s’arrêtèrent pour se reposer et Rodolphe en profita pour se rapprocher d’Emma, qui au début le repousser, puis sur l’insistance de l’homme, s’abandonna dans ses bras. 

Lorsqu’elle rentra chez elle, son mari l’avertit qu’il avait acheté une pouliche à M. Alexandre, pour lui faire plaisir, Emma dans ses pensées ne l’écoutait pas, elle rêvait, elle avait un amant et était la plus heureuse, sa vrai nature revenait enfin. Le lendemain il refirent la promenade à cheval et au même endroit que la veille, s’abandonna l’un l’autre. Ils s’écrivaient des lettres qu’ils laissaient au bout du jardin dans la fissure de la terrasse. Emma un matin alla jusqu’à chez lui et le surpris à son réveil, par la suite elle allait chez lui tous les matins et elle lui avouait son amour. Les séparations étaient difficile, Emma pleurait. Un jour elle vint à l’improviste, et cela ne plut pas à Rodolphe qui lui dit qu’elle était imprudente et qu’elle se compromettait. 

X

Emma ayant peur de perdre son bonheur, faisait plus attention en sortant de chez elle, que personne ne l’aperçoive. Un matin où elle revenait de la Huchette, elle vit M. Binet, qui chassait le canard sauvage, malgré l’interdiction. En rentrant chez elle, elle se tortura jusqu’au soir de l’excuse qu’elle lui avait donné de se trouver là, c’était le seul chemin pour aller à la Huchette, et elle lui avait dit qu’elle revenait de chez la nourrice de sa fille, alors que cela faisait un an que la petite était revenu chez elle. 

Rodolphe par la suite, venait chez elle, les soirs de froid ou de pluie, ils se voyaient dans le cabinet de Charles, les soir où il faisait beau, ils se retrouvaient au fond du jardin, sous la tonnelle. Emma quittait le lit conjugal lorsque Charles s’endormait et elle retrouvait son amant. Emma lui parlait de sa mère, lui posait des questions sur la sienne qui était décédée, ils discutaient de tout, elle en était amoureuse. Un jour où elle crut entendre du bruit, elle lui demanda s’il avait une arme pour se protéger de son mari, Rodolphe trouva malvenu cette demande, il ne ferait aucun mal à ce bon Charles, cependant il l’a trouvé très jolie, il n’avait jamais eut maîtresse aussi gai. Il finit par devenir plus distant, au bout de six mois ils étaient comme un vieux couple qui entretient la flamme. 

Le père Théodore Rouault, envoyait chaque année à la même date, une dinde en souvenir de sa jambe remise accompagnée d’une lettre. Il lui dit qu’il allait bien, qu’il ne pourrait plus trop se déplacer car il vieillissait et qu’il était triste de ne pas connaître sa petite fille Berthe, mais qu’il avait planté un prunier sous la fenêtre de la chambre d’Emma pour quand la petite viendrait le voir, il lui ferait des compotes. Il avait appris qu’ils avaient deux bêtes, ce qui prouvait que les affaires marchaient bien et il s’en réjouissait pour eux. La lettre la rendu nostalgique, elle se sentait malheureuse mais ne savait pourquoi, elle vit sa fille et l’embrassa en lui disant “je t’aime”. 

XI

L’apothicaire vint parler d’une nouvelle méthode pour la cure des pieds-bots à Emma et Charles. Il souhaitait que Yonville ait des opérations de stréphopodie. Charles se laissa convaincre et fit venir de Rouen le volume du docteur Duval, qu’il lit attentivement tous les soirs. M. Homais essayait de convaincre le garçon d’auberge Hippolyte qui claudiquait, de se faire opérer. Au début le garçon ne souhaitait pas, mais Charles lui proposa l’opération gratuite et de lui fournir la machine pour l’opération, c’était une idée d’Emma, de ce fait, il finit par céder. 

Sous les conseils du pharmacien, il fit construire une boite par le menuisier et le serrurier. Il ne manquait plus à Charles que de savoir quel tendon couper et quel espèce de pied-bot il avait. Il finit par opéré Hippolythe, et tout se passa bien, il y eut même un article sur l’opération ce qui en émut le médecin. Il se voyait riche, et sa femme s’intéressait de nouveau à lui. Après quelque jours, le pied d’Hippolythe enfermé dans la boite, devint noir, on lui supprima la boite quelques heures, et lorsque la couleur revint à la normale, on lui remit la boite car Charles et l’apothicaire pensaient que c’était mieux. La blessure monta de plus en plus, jusqu’à la jambe, on fit venir un expert M. Canivet, qui voyant la jambe, s’énerva, il fallait amputer, il disputa l’apothicaire pour avoir eut l’idée d’opéré un pied-bot et lui demanda assistance pour l’opération.

Pendant l’opération, Charles et Emma attendaient dans le salon, Charles se demandant ce qu’il avait mal fait, et ayant peur de cette réputation qui pourrait dépasser les frontières, Emma elle, se demandait comment elle avait pu penser que Charles réussirait, elle le regardait avec haine. Elle se disait que la mauvaise réputation de cet homme, allait rejaillir jusque sur elle, comment elle avait pu s’en vouloir de l’avoir tromper, alors que cet homme n’avait jamais rien réussit. Elle l’imaginait mourir. Lorsque Charles voulut la serré dans ses bras, elle parti énervé, et lui se retrouva à pleurer, se demandant si les angoisses de sa femme ne revenait pas. Le soir Emma rejoignit son amant. 

XII

Ils recommencèrent à s’aimer souvent, même en pleine journée, elle ne ne se cachait même plus. Félicité la femme de chambre, repoussait Justin l’apprenti de l’apothicaire, qui venait tous les jours la voir, car il était plus jeune de six ans qu’elle et qu’elle était courtisé par Théodore le domestique de M. Guillaumin le notaire.

Emma elle dépensait sans compter pour offrir des cadeaux à son amant, qui avait beau les refuser, elle insistait. Ses dépenses mettait à mal le ménage. M. Lheureux, le marchand de soie, l’avertit qu’un jour si elle ne pait pas, il récupérerait tout, Emma s’inquiétait car elle avait offert une cravache à son amant et que le marchand souhaitait la redemander à son mari. 

Elle faisait des scènes de jalousie à son amant, pleurant et lui demandant s’il avait déjà aimé une femme autant qu’elle, elle lui disait de penser à elle à minuit et s’il ne le faisait pas, elle faisait des crises. Elle lui demandait d’agir, qu’elle était malheureuse depuis 4 ans et ne supportait plus son mari, elle voulait s’enfuir avec lui et sa fille. Il finit par céder et lui promettre de partir, elle prépara donc ses affaires et fit encore quelques achat, un long manteaux et une caissette, M. Lheureux s’étonna et lui demanda si elle comptait partir.  
Ils devaient partir dans un mois, mais Rodolphe ne faisait que repousser l’échéance, une date s’arrêta enfin le 4 septembre. Emma partirait d’Yonville comme pour faire des courses à Rouen, Rodolphe aurait réservé des places, pris des passeports et écrit à Paris pour que la malle la suive jusqu’à Marseille, où ils achèteraient une calèche et irait jusqu’à Gênes. Ce qui dérangeait Rodolphe était l’enfant et les dépenses pour subvenir à leur besoin, elle était sa meilleure maîtresse, mais il ne se sentait pas de faire ce voyage. La veille du départ, Ils restèrent ensemble jusqu’à minuit, Emma lui demanda si tout était prêt, qu’elle l’aimait, qu’elle se languissait, ils se quittèrent et Rodolphe fut peiné de cette séparation, mais il ne souhaitait pas d’enfant. 

XIII

Le soir Rodolphe fit une lettre de rupture pour expliquer qu’il partirait seul, il ne sait pas où, mais qu’elle devait l’oublier car l’amour qu’ils avaient connu ensemble était une histoire qui ne mènerait nulle part. Plus tard, ils auraient fini par se lasser l’un de l’autre, il valait donc mieux en finir. Il fit porter cette lettre dans un panier d’abricot à Emma, qui affolée, la lut et faillit sauter du grenier, mais fut retenu par Félicité qui lui dit que le repas était prêt. Emma était perdu, ne savait quoi faire, ce qu’elle faisait, avait perdu la lettre et était sure que Charles était au courant. Au moment du repas, elle entendit des sabot, c’était Rodolphe qui était passé par la place pour partir sur Rouen, Emma en l’entendant , cria et tomba raide en convulsant. On la fit se coucher, pâle, les yeux fermés, des torrent de larmes coulaient sur ses joues. Pendant 43 jours, Charles ne quitta plus Emma, laissant ses tournées de malades, elle ne parlait plus, ne bougeait plus, elle eut une fièvre cérébrale. Elle demanda où était la lettre, mais on pensa qu’elle délirait. 

En octobre, elle put se tenir assise avec des oreillers, et quand elle put manger sa première tartine toute seule, Charles en fut émut, il l’a sorti marcher au fond du jardin, puis près de la tonnelle où elle ne voulu pas aller et elle s’effondra. Le soir même sa maladie revint de plus belle, Charles crut voir des symptômes d’un cancer et le pauvre en plus avait des problèmes d’argent. 

XIV

Charles devait de l’argent à M. Homais pour les médicaments pour Emma, et à M.Lheureux pour les commandes qu’elle avait faites pour son départ. Charles avait beau dire à M. Lheureux qu’il n’en voulait point, les commandes avaient été faites et elles devaient être payées, il ne les reprendrait pas, donc Charles lui emprunta 1000 francs à 6% d’intérêt. 
Emma se remettait, mais au plus fort de sa maladie, elle crut mourir, le prêtre vint lui faire ses sacrements et elle eut une sensation de bien être, elle vit des saints et Dieux. À son réveil, elle voulait ressentir cette sensation et devint pieuse, achetant des chapelets et des amulettes, priant. Le curant écrivit même à M.Boulard le libraire de Montseigneur pour des lectures religieuses. Elle se livra a des charités excessive, cousant des habits pour les pauvres, apportant du bois aux femmes qui accouchent, ou donner à manger à des pauvres. La relation avec Madame Bovary mère était mieux, elle n’avait rien à lui redire sauf le fait de coudre pour d’autre au lieu de pour elle. Elle recevait ses amies, madame Dubreuil, madame Caron, madame Tuvache, madame Langlois et Mme Homais qui ne croyait pas ce qu’on racontait sur elle, puis ne voulait plus les voir par la suite. Sur les conseils de l’apothicaire et dont le prêtre M. Bournisien ne voyait pas d’inconvénient, Charles parvint à convaincre sa femme d’aller au théâtre pour lui changer les idées.  

XV

Au théâtre, Emma apprécia le spectacle, mais Charles demandait toujours des explications. Emma comparait le spectacle avec sa vie, l’héroïne, l’amant, … c’était Lucie de Lamermoor … Lagardy un opéra. Lors de l’entracte, Charles rencontra Léon qui voulu voir Emma, lorsque la scène repris, ils ne pouvaient faire de bruit, donc ils sortirent pour être plus à l’aise. Léon leur proposa de revenir, Charles ne pouvait pas, mais insista pour qu’Emma revienne. 

TROISIÈME PARTIES

I

Léon apprenait le droit à Rouen, il était un étudiant modèle, ne dépensait pas d’argent, et après être parti de Yonville, l’image d’Emma s’éloigna. Lorsqu’il la revu au théâtre, trois ans plus tard, ce n’était plus le même homme, il était plus à l’aise, moins timide, et voulait la posséder, aussi lorsqu’ils se séparèrent, il suivit le couple pour savoir dans quel hôtel ils étaient. Le lendemain matin, il vint à l’hôtel et fut ravi de voir que Charles était parti. Ils parlèrent de ce qu’ils étaient devenus, puis Léon lui avoua l’avoir aimé et qu’elle lui avait manqué toute ses années. Elle le repoussa, Léon lui donna rendez vous dans une église le lendemain et là encore elle essaya de le repousser, visitant le lieu avec le suisse, mais en sortant, Léon l’embarqua dans une voiture et demanda au fiacre d’aller tout droit, quand le conducteur ralentissait pour s’arrêter, ils leur criaient de continuer, cela dura jusqu’au soir, où Emma sorti tête baissé et le voilée. 

II

Emma rata l’Hirondelle (leur voiture) qui l’avait attendu 53 minutes pour rentrer chez elle, elle avait promis à Charles qu’elle rentrerait le soir même. Elle l’a rattrapa un peu plus loin et elle put arriver à Yonville. Lorsqu’elle arriva en ville, M.Hivert vint la chercher, elle devait aller d’urgence chez M.Homais, qui était bien occupée avec sa famille à faire des confitures, il mit du temps à lui dire que son beau père était décédé d’apoplexie après un repas. Elle rentra chez elle et Charles pleurait, il recherchait auprès d’elle du réconfort, mais elle ne réagissait pas, lui demandant juste quel âge il avait, 58 ans. Ils reçurent la visite de Madame Bovary mère. Emma aurait voulut être seule plutôt que de supporter leur pleurs et leurs peines. 

M. Lheureux revint parler de procuration à Emma, la conseiller, par la suite elle parlait de cela avec Charles, d’hypothèque, prévoyance, succession. Il fallait parler de cela avec un notaire, mais Emma ne se fiait pas à M.Guillaumin, Charles lui proposa de voir avec Léon, elle partit donc trois jours sur Rouen pour le voir. 

III

Léon et elle passèrent trois jours merveilleux, une vrai lune de miel, ne se quittant pas. Au moment du départ, elle lui demanda si la procuration était bien, il lui dit oui et il se demanda pourquoi c’était si important pour elle. Pour correspondre, il devait écrire chez Mme Rolet. 

IV

Léon ne voulut plus trainer avec ces camarades, et un samedi il sécha sont étude pour rendre visite à Emma, à Yonville, tous le trouvèrent changer. Il fit comme Rodolphe dans le passé, voir Emma le soir, sous la tonnelle. Elle se plaigna de ne pas jouer du piano aussi bien, mais les cours étaient cher, elle s’en plaignit tellement à beaucoup de monde, que les gens incita Charles à lui payer des cours, c’est comme ça que chaque semaine elle allait à Rouen pour voir son amant au lieu de prendre des cours. 

V

Tous les jeudis elle montait jusqu’à Rouen, et Léon l’attendait, ils passaient la journée ensemble, heureux. Elle appelait Enfant. Puis elle repartait le soir, les séparations étaient difficiles. Le soir l’Hirondelle, arrivait souvent en retard, Charles s’inquiétait, il la voyait revenir pâle, et lui demandait si elle n’était pas malade. Les autres jours étaient pour elle douloureux, son impatience de le retrouver la rendait morose. Justin, amoureux d’elle, faisait tout pour la servir. cette liaison la rendait plus gentille et plus douce avec tout le monde et surtout auprès de son mari, ce qui le rendait heureux

Un jour, Charles lui demanda si elle prenait bien des cours de piano avec Mme Lempereur à Rouen, elle lui répondit par l’affirmative, il lui dit qu’il lui avait parlé d’elle mais elle ne l’a connaissait pas. Ce fut une douche froide pour Emma qui lui dit qu’elle ne se souvenait peut être pas d’elle, Charles lui répondit qu’il y avait peut être plusieurs Madame Lempereur. Pour prouver ses dire, Emma chercha ses factures, mais ne les trouva point, puis le vendredi d’après Charles les retrouvas dans ses bottes. 

Après ça, ce ne fut qu’une succession de mensonge. Un jour où il faisait froid, Emma était partit, et Charles donna à M.Bournisien le prêtre, un châle pour qu’il le laisse à l’auberge Croix Rouge pour Emma qui devait y faire une halte chaque jeudi. M.Bournisien y alla, mais l’aubergiste lui dit qu’elle n’était pas cliente ici. Lorsque le prêtre croisa Emma, il lui dit parla de sa gêne de ne pas l’avoir trouvé, et après ce jour, Emma allait à Croix Rouge pour faire taire les rumeurs. 

Un jour M.Lheureux la vit sortir de l’Hôtel de Boulogne avec Léon, et quelque jours après lui demanda de l’argent, elle avait des dettes chez lui à rembourser, il lui fit part d’un bien immobilier qu’avait Charles et de la procuration qu’avait Emma. Il lui trouva un acheteur M.Langlois, qui lui proposa 4000 francs, M.Lheureux pris la somme entière et fit appel à un ami banquier pour lui donner le reste, mais l’ami banquier se pris 200francs de commission. Il restait un dernier billet à payé à M.Lheureux. 

Charles vit un jour le billet et demanda des explications à sa femme, qui le séduisit, se fit plus douce pour l’attendrir et lui dit que c’était pour le ménage, les dépenses étaient nécessaires. Il en parla à sa mère qui vint, et fit la morale à Emma sur ses dépenses dispendieuses. Emma s’énerva, lorsque sa belle mère lui dit que Charles allait retirer sa procuration, elle fit une crise de nerfs, et Charles vint prendre sa défense auprès de sa mère, qui partit le lendemain. Il lui redonna procuration. 

Emma devint de plus en plus dépensière, n’en faisant qu’à sa tête, un soir elle ne rentra pas, et Justin la chercha sur le chemin , Charles monta jusqu’à Rouen, alla chez Léon, mais personne ne répondait, puis fini par aller à l’adresse de Felicie Lempereur sa professeur de piano, mais sur la route il croisa Emma qui lui demanda de ne plus s’inquiéter pour elle qu’elle rentre tard car cela l’empêcher d’être libre. Aussi par la suite, il ne s’inquiéta plus et Emma partit voir Léon quand elle le souhaitait. Léon lui expliqua que son patron commencer à râler de ses absences, cela ne la dérangeait aucunement. Elle voulait qu’il change de rideau, qu’il se fasse pousser un bouc comme louis XIII, qu’il lui dise tout ce qu’il avait fait depuis sa dernière visite, qu’il lui écrive des poèmes, … Léon faisait tout par amour pour elle . 

VI

Un jour Léon vint à Yonville et mangea chez l’apothicaire qui lui promit de venir sur Rouen et c’est ce qu’il fit un jeudi sans que personne ne le sache. Il monopolisa Léon toute la journée, buvant, parlant de femmes,. Ce jour là Emma attendit toute la journée à l’hôtel de Boulogne, et finit par partir le soir, elle ne voulut à Léon qui implora son pardon. Léon lui en voulait de se faire absorber par elle, essayant de s’en éloigner, mais à chaque fois qu’il l’a voyait, il craquait, il l’aimait,mais elle savait le séduire. Elle lui interdisait de voir ses camarades, de sortir et pensa même à le faire suivre. 

Un jour un homme envoyé par M. Vinçart de Rouen, vint lui demander 700 francs qu’elle devait à M.Lheureux, elle alla le voir , au début il refusa de l’écouter, elle lui devait beaucoup d’argent, mais il finit par se laisser convaincre car M.Langlois devait de l’argent à Emma. M.Lheureux comme à son habitude quand il savait qu’Emma avait de l’argent, il lui vendit d’autre étoffe et lui fit un crédit de 4 fois 250 francs payable chaque mois. Emma demanda à Charles le soir, d’écrire à sa mère pour avoir les arriérés de l’héritage de son père, sa belle mère leur répondit qu’elle n’avait plus rien. Emma continua de faire des dépenses un peu partout à Yonville, faisant promettre aux villageois de ne rien dire à Charles, elle intercepta les réclamations. 
Elle finit par mettre en ventes de vieux gants, des vieux chapeaux. Elle empruntait à sa femme de chambre, à l’aubergiste de la Croix rouge, à tout le monde. Lorsque Charles lui parlait, elle s’emportait et disait que ce n’était pas sa faute, et Charles qui l’aimait lui pardonné ses humeurs, dû à sa maladies des nerfs. La petite Berthe avait des collants trouaient pendant ce temp, et ne voyait jamais sa mère qui ne souhaitait pas être dérangé. Même Charles fut reléguer au second étage, Emma ne souhaitait plus dormir avec lui. 

La mère de Léon apprit que son fils avait une liaison avec une femme mariée et dépensière, elle lui écrivit et écrivit à son patron qui lui fit la morale pendant 3/4d’heure. Le jeune promit de ne plus la revoir, mais il continua sa relation, incapable d’arrêter. Il allait finir premier Clerc, il ne souhaitait plus être avec Emma, et elle non plus ne souhaitait plus de cette relation qui finit par s’enliser. 

Le jour de la mi carême, elle partit à une soirée masqué et passa toute la soirée et une parti de la nuit avec Léon et ses camarades, ils allèrent manger, il y avait des filles jeunes, elle se sentit mal à l’aise et s’évanouit. À l’hôtel elle fit partir Léon. 

Lorsqu’elle rentra chez elle, Félicité sa bonne lui apporta un papier de jugement du roi qui lui demandait à elle expressément le remboursement de la somme de 8000 euro. Emma paniqua et alla négocier chez M.Lheureux qui ne voulut plus rien entendre. Elle n’avait pas cette somme. 

VII

Les huissiers vinrent voir ce qu’ils pourraient saisir, Charles n’était toujours au courant de rien. 
Elle monta chez Léon lui demander 8000 francs, elle le séduisit, mais il ne pouvait rien faire. 
Félicité, lui conseilla d’aller voir M.Guillaumin le notaire du village qu’elle avait toujours refusé d’aller voir, et elle y alla. Guillaumin était au courant de toute l’histoire car il était proche de M.Lheureux. Il la courtisa, lui pris le bras, mais elle lui dit qu’elle n’était pas à vendre et partit. Elle alla chez la nounou M.Rollet et s’étendit sur le lit, elle ne souhaitait pas revenir chez elle, plus rien dans la maison ne leur appartenait et elle devait tout avouer à Charles. Chez elle, son mari pleurait et la cherchait partout. 
Elle décida d’aller à la Huchette, et de demander à Rodolphe qu’elle avait cru voir revenir, de l’aider dans cette mésaventure. 

VIII

Chez Rodolphe, ils se rappelèrent nostalgique leur liaison qui dura 2 ans, il lui avoua qu’il n’avait jamais aimé une autre personne qu’elle et qu’ils pourraient recommencer. Emma lui dit qu’elle était ruiné et avait besoin de 3000 francs pour éviter la saisie de ses biens, et lui demandait de l’aide, mais Rodolphe lui avoua qu’il n’avait rien, qu’il ne pouvait l’aider, elle s’énerva, lui dit qu’il ne l’aimait pas et elle partit. 

Elle alla chez l’apothicaire, pris une poudre blanche avec l’aide de Justin qui l’a fit rentrer, mais lui fit promettre de ne rien dire. Elle rentra chez elle, Charles avait appris la saisie, il pleurait et voulait des explications, elle écrivit une lettre et lui fit promettre de ne la lire que le lendemain. Elle attendait que le poison qu’elle avait pris fasse effet, et dans la nuit elle eut la nausée, Charles restait près d’elle et la vit malade, lui demanda ce qu’elle avait, elle lui montra la lettre, il l’a lit, et vu qu’elle s’empoisonnait. Il fit appel à l’apothicaire pour un antidote . Charles ne comprenait pas, et Emma lui montrait plus d’amour qu’elle n’en avait jamais eut pour lui. Emma lui dit qu’il serait mieux sans elle. Elle voulut voir la petite, qui n’avait l’habitude d’aller dans la chambre de sa mère que pour les étrennes s’attendait à en recevoir. Elle vit sa mère qui était pâle et suait, elle eut peur, sa mère la tirait par le bras, Charles la fit sortir. Il fit venir le docteur Canivet et Larivière qui ne put plus rien pour elle. L’apothicaire en profita pour inviter ces deux médecins célèbres. Quand ils revinrent près d’Emma, elle recevait les derniers sacrement de M.Bournisien et semblait apaisé. Au moment de sa mort, l’aveugle à l’extérieur lui cria quelque vert, elle les entendit, puis partit. 

IX

Charles hurla Adieu à sa mort, et ne voulait plus la quitter. Il était perdu et M.Homais et M.Bournisien le prêtre s’occupèrent des préparations pour la cérémonie, et d’avertir les gens et de veiller le corps avec lui. Le pharmacien expliqua aux villageois qu’elle avait confondu le sucre et l’arsenic en faisant une recette de crème à la vanille. Charles voulait qu’elle soit habillée dans sa robe de mariage, soulier blanc et une couronne, qu’on l’enterre dans trois cercueil, un de chêne, un d’acajou et un de plomb sur lesquels on mettra un pièce de velours vert. Tous lui dirent que la dépense était futile, mais il ne voulut rien entendre et personne ne le comprenait. Sa mère et M.Lefrançois habillère Emma, qui en bougeant sa tête, un flot de sang en sortit. L’apothicaire lui coupa une mèche de cheveux à la demande de son mari. M.Rouault père arriva. 

X

M.Rouault reçu la lettre de M.Homais le prévenant de la mort de sa fille, il ne pouvait le croire, il partit sur le champs. Arrivé à Yonville, il se jeta dans les bras de Charles et ensemble ils pleurèrent, ne comprenant pas ce qui c’était passé. La cérémonie fut longue pour ce dernier qui trouvait que la quête trainait. M.Rouault partit peu après la cérémonie, ne sachant que dire pour remonter le moral de Charles, quand lui avait perdu sa femme, son fils et maintenant sa fille, il ne voulut pas voir la petite Berthe. Rodolphe après avoir coupé du bois toute la journée, dormait, comme Léon. Justin, l’apprenti du pharmacien, le témoin du suicide d’Emma pleurait sur la fosse. 

XI

L’enterrement passé, Berthe demanda souvent après sa mère, mais on lui répondit qu’elle était parti en voyage et qu’elle reviendrait avec des joujoux, elle l’attendit encore puis fini par ne plus poser de questions.
Charles donna quelques habits à Félicité, qui finit par voler le reste et parti vivre avec Théodore qui travaillait avec M.Guillaumin. Les factures commencèrent à arriver, M.Lheureux, Mme Rolet pour les lettres qu’elle envoyait, même Mademoiselle Lempereur qui ne lui avait jamais donné aucun cours, demanda de l’argent. Mme Veuve Dupuis lui annonça le mariage de Léon, notaire avec mademoiselle Léocadie Leboeuf, Charles lui écrivit une lettre et avec cette phrase “comme ma pauvre femme aurait été heureuse”. 

Charles finit par devenir comme Emma, dépensier et prendre soin de sa toilette, il voyait la pauvre Berthe habillait avec des habits déchiré, il était peiné, il racommodait ses poupées, lui faisait des jouets en cartons. Plus personne ne venait leur rendre visite, l’apothicaire évoluer en classe, et ne voulait plus trainait avec Charles. Il l’aida cependant pour la pierre tombale et l’inscription à mettre dessus “amabilem conjugem calcas”. Il écrivait des articles, il était devenu un journaliste à sensation. Il fit des articles pour faire enfermer l’aveugle qui mendiait pour vivre, le pharmacien écrivait que le vagabond avait causé des accidents, qu’il gênait les gens à demander de l’argent, l’aveugle fit de la prison puis fini en hospice. 

Charles se disputa avec sa mère au sujet d’Emma et de sa frivolité, et du changement de son fils, il ne voulait rien entendre.  Petit à petit, l’image d’Emma s’effaçait de sa mémoire, mais il rêvait chaque soir d’elle, il allait vers elle et elle se changeait en pourriture. Il découvrit un jour la lettre de rupture de Rodolphe, pensant d’abord à une histoire platonique, lorsqu’il découvrit ses autres lettres ainsi que celle de Léon, le doute ne fut plus permis et il fut anéanti. Il rencontra Rodolphe un peu plus tard, et burent un verre ensemble, puis il finit par lui dire qu’il ne lui en voulait plus que c’était la faute à la fatalité. 
Charles s’assit sur le banc où Emma avait vécu ses infidélités, Berthe vint le chercher, il était mort. 
Quant tout fut vendu, il resta 12 francs pour le voyage de Berthe chez sa grand mère qui mourut dans l’année, le père Rouault était paralysé, une tante se chargea d’elle en l’envoyant dans une filature de coton car elle était pauvre. 
A Yonville, 3 médecins se succédèrent, mais les patients allait chez M.Homais qui était protégé et avait une bonne réputation et reçu la croix d’honneur. 

RÉSUMÉ

Madame Bovary est l’histoire tragique, d’une jeune fille, Emma, élevée dans un couvent strict qui lisait des romans en cachette, sortant du couvent vint vivre chez son père. Un jour ce dernier se casse la jambe et fait appel à Charles Bovary, médecin. Au début Charles est marié avec Héloise, jalouse, elle ne le laisse rien faire et lui ment, elle lui a fait croire qu’elle avait de l’argent pour l’épouser. Lorsque le mensonge est révélée, elle décède. Charles qui s’était rapproché d’Emma en tomba amoureux. Emma qui ne connaissait rien de la vie, accepta de l’épouser, mais se rendit vite compte que le mariage n’était pas comme dans les romans qu’elle lisait, et que Charles n’avait rien d’un héros, elle lui donna une fille Berthe, dont elle s’occupa peu. Elle s’ennuyait dans son mariage, et dans sa vie, Charles fou amoureux déménagea pour qu’Emma qui faisait des crises de nerfs, se sente mieux. Emma le critiquait, le rabaissait et dépensait beaucoup, son mari ne lui disait rien, la mère de ce dernier eut beau le prévenir, il ne voulait pas l’entendre et faisait confiance en sa femme. Elle finit par le tromper, d’abord avec Rodolphe, puis avec Léon. Avec Rodolphe elle eut une passion, ils s’aimaient pendant deux ans. Avec Léon il la faisait revivre, mais elle était dominante et lui dominé. Ses infidélités et ses dépenses superficielle, l’ont entrainé à sa perte. Lorsque les huissiers arrivent et qu’elle perd tout, elle refuse de faire face à ces problèmes, en parler à son mari qu’elle a tant de fois trahis à plusieurs niveaux, elle recherche de l’aide auprès de ses amants, de ses voisins, de tout le monde, mais personne n’est là pour l’aider. M.Guillaumin, le notaire de la ville est le seul qui sous entend qu’il peut lui apporter de l’aide, mais en échange de temps avec elle, elle refuse la prostitution. Elle ne voit comme issus de secours, sa mort, et décide de s’empoisonner. Elle écrit une lettre à son mari pour tout lui expliquer et lui demande de la lire le lendemain, car elle sait qu’elle mourra le soir. Son mari tentera de la sauver, faisant appel aux meilleurs médecins et c’est dans ses derniers instant qu’Emma montrera enfin de l’amour à l’homme qu’elle a tant détesté. Après sa mort, il dû payer ses dettes, vécut un peu comme elle en prenant soin de lui, puis fini par trouver les lettres de ses amants et en fut anéanti, il ne travailla plus, ne voulu voir personne, sortait avec Berthe pour l’amener sur la tombe d’Emma. Il pardonna à Rodolphe, puis fini par mourir de chagrin, sur le banc où Emma avait aimé d’autres hommes. Berthe fut envoyé chez sa grand mère qui mourut dans l’année, puis chez une tante qui l’envoya filer du coton dans une usine. 
A Yonville, aucun médecin ne resta bien longtemps, M.Homais continuait de soigner des gens dans son arrière boutique et jouissait d’une très bonne réputation, il reçu la croix d’honneur. 

Vous trouverez aussi plus d’information pour le bac ici: https://www.bacdefrancais.net/madame-bovary-flaubert.php

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LE GRAND MEAULNES de Alain Fournier

Ma fille est en troisième, et a dû lire le grand Meaulnes d’Alain fournier, car ils apprennent les oeuvres autobiographiques.

LE GRAND MEAULNES

Personnages

Augustin Meaulnes: nouvel élève dans la classe de M.Seurel. Surnommé le Grand Meaulnes par ses camarades. Aventurier, fidèle en amitié, il découvre l’amour. L’histoire raconte son passage d’adolescent à l’âge adulte.

François Seurel: fils et élève de l’instituteur. C’est le narrateur et confident d’Augustin Meaulnes, c’est son histoire qu’il raconte.

Yvonne de Galais: Jeune Châtelaine, fiancée, épouse et mère dévouée, elle suscite un amour absolu à l’homme qu’elle aime.

Valentine Blondeau: Apparaît peu dans le roman, jeune couturière. Brune vêtue de noir. Elle est le symbole de la femme charnelle et réaliste.

Frantz de Galais: Frère D’Yvonne. Jeune homme dont les réactions sont puérils.

Personnages secondaires

Monsieur et madame Seurel: Parents de François Seurel le narrateur, ils sont instituteurs à l’école Sainte-Agathe.

Monsieur de Galais: Père de Frantz et Yvonne.

Madame Meaulnes : Au début du roman, elle admire son fils, elle est sure d’elle, mais à la fin elle apparait vieillie, triste, et lasse.

Jasmin Delouche: Élève de Mr Seurel, grossier et jaloux d’Augustin Meaulnes.

L’oncle Florentin et la tante Moinel: L’oncle est commerçant dans une sorte de bazard. La tante considère son neveu françois Seurel comme un enfant.

PREMIÈRE PARTIE

I.Le pensionnaire

François Seurel arrive avec ces parents dans une le bâtiment du Cours Supérieur de Sainte-Agathe, un dimanche de 189..
M.Seurel était instituteur et était nommé comme cela par les élèves, mais aussi son fils. Il enseignait le Cours Supérieur et le Cours Moyen (qui prépare au certificat d’études primaire). Sa mère faisait la petite classe.
Sa mère qu’ils appelaient Millie, organisé l’emménagement des meubles dans la grande bâtisse, et s’inquiétait, de la place du mobilier. Il y a des grands champs de pêcher, le champ du père Martin avec ces trois noyers. C’est un paysage paisible.

Dix ans plus tard, Meaulnes arrive dans ce pays. Les dimanches d’hiver, Mr Seurel partait pêcher le brochet dans une barque, sa femme s’enfermait dans leur chambre pour rafistoler des toilettes. Le matin c’était la messe, en fin d’après midi François Seurel assistait aux vêpres (office religieux). En rentrant chez lui, il vit une dame au cheveux gris qui regardait par la fenêtre. C’était la mère d’Augustin Meaulnes, qui venait l’inscrire au cours supérieur en pensionnat. À l’époque, ceux qui suivaient les cours supérieur étaient souvent mis en pension. François Seurel et sa mère accueillirent la dame, qui ne tarit pas d’éloge sur son fils, bien élevé et intelligent, il avait perdu son frère noyé dans un lac.

Augustin demanda à François de l’accompagner dehors, il avait trouvé dans son grenier, une petite roue en bois et un cordon de fusée qui devait resté du 14 juillet. Augustin les alluma au moment où leurs mères sortaient.
Le soir, Augustin mangea avec la famille Seurel, dans le silence.

II. Après quatre Heures

Avant l’arrivé de Meaulnes, après 4h l’école était désertée. François avait une coxalgie, une maladie de la hanche qui l’empêchait de courir, il lisait dans le cabinet des Archives, il rentrait lorsqu’il faisait noir et regardait sa mère allumer le feu de la cuisine.

Meaulnes arriva début décembre, et après son arrivée, l’école ne fut plus désertée après 4h. Meaulnes silencieux écoutait ses camarades qui racontaient des maraudes (vol de légumes), François se joignait à eux. L’arrivée de ce nouvel ami coïncida avec la guérison de sa coxalgie et se fut le commencement d’une nouvelle vie. À la nuit tombante, Meaulnes entrainait le groupe dans le haut du bourg et François les suivait.

III. “Je fréquentais la boutique d’un vannier” (fabriquant d’objet en osier).

Il avait plut toute la journée et les élèves n’étaient pas sortie, Mr Seurel ne cessait de crier “Ne sabotez pas” (taper avec les sabots). La récréation se faisait en classe, et l’instituteur demanda à la classe qui souhaitait aller chercher avec son fils à la gare, M. et Mme Charpentier, les grand parents de l’auteur. Chaque année, ils venaient passer les fêtes de Noël avec eux, ils apportaient des victuailles, des châtaignes, par le train de 4h2
François aurait voulu que se soit Meaulnes, comme certain de la classe, mais son père désigna Moucheboeuf pour l’accompagner.

Après l’école, coffin, Meaulnes et François s’étaient réfugié chez le maréchal Ferrand qui leur demanda quelle voiture ils prendraient pour chercher ses grands parents, François répondit celle du père Martin, ce qui le fit rire lui et son employé, la jument du père Martin n’était pas rapide, alors que celle de Fromentin l’était.

Au moment de partir, François aperçu Meaulnes réfléchissant à ce qui s’était dit et cela lui rappela l’image de Robinson Crusoe où l’on voit l’adolescent anglais avant son grand départ “fréquentant la boutique d’un vannier”.

IV L’évasion

Pendant que M.Seurel fait classe, François s’aperçoit de l’absence d’Augustin qu’il soupçonne d’être allé attelé les chevaux.
Peu de temps après, il voit à la fenêtre, la voiture attelée conduit par Augustin Meaulnes.
Un homme en blouse bleu fait son entrée dans la classe pour demander si l’élève avait une autorisation. La classe est dans un désarroi effroyable; M. Seurel dit à son fils qu’il ira quand même avec Moucheboeuf chercher ses grands parents, car Augustin ne sait pas où se trouve la gare et qu’il risque de se perdre.

V La voiture qui revient

Moucheboeuf et François avaient ramené les grands parents à la maison, mais il n’y avait pas de trace d’Augustin. Le soir après le repas, les grands parents racontèrent ce qui leur étaient arrivée depuis les dernières vacances. François cependant attendait impatiemment l’arrivée de son ami, au moindre bruit extérieur il espérait le voir rentrer.

Lorsque le bruit de deux voitures arriva devant la maison, le père de François alla ouvrir, et un homme expliqua qu’il avait trouvé la voiture de Fromentin, seule sans conducteur. Il leur laissa la voiture car il avait perdu trop de temps à la ramener.
Le père de François la ramena à son propriétaire.

Les Seurel donnèrent comme explications aux grands parents et gens du village qu’Augustin était rentré chez lui, et décidèrent d’attendre encore un peu avant d’écrire à sa mère. Cela dura trois grands jours.

VI  On frappe au carreau

Le quatrième jour, pendant que Mr Seurel faisait la dictée, un coup brusque au carreau  détourna leur attention, c’était le grand Meaulnes, frigorifié, fatigué et affamé. Il ne dit juste “Je suis rentré, Monsieur” et il alla s’assoir. Fatigué de son voyage il demanda à aller dormir et il y alla.

L’après midi, lorsqu’il revint en classe avant les cours, il pris l’atlas et l’observa. Jasmin Delouche, jaloux d’Augustin qui avait pris sa place auprès de ses camarades depuis son arrivée, entra avec ces acolytes et fit du bruit. Augustin qui souhaitait du calme, énervé se battit avec lui et sa bande mais M.Seurel arriva à temps, tous allèrent s’assoir. Jasmin s’exclamant qu’il faisait le malin.
Augustin lui ne savait pas où il avait été allé pendant ces trois jours, dans le froid et la neige.

 

VII Le gilet de soie

Depuis son retour, Augustin est préoccupé, la nuit il fait les 100 pas dans la chambre, et la journée il observe un Atlas. Il cherche un chemin, une route et n’arrive pas à la trouver. Il ne reste plus avec ces camarades qui se sont ligués contre lui, il reste assis sur devant son atlas pendant des heures.

Un soir il fait la promesse à François qu’il l’amènera lorsqu’il partira sur ce chemin. François a compris qu’il avait rencontré une fille. Il le défend face aux autres enfants qui le hue.

Un soir, à minuit, Augustin réveille François, pour partir, François lui propose de partir en journée, et si le chemin est loin d’y aller en été.

 

VIII L’aventure

Cette nuit là, Augustin lui raconta un peu ce qu’il lui était arrivé. À 13h30, il était parti, bien décider à chercher les grands parents Charpentier à la gare, et faire la surprise à tout le monde. Il faisait très froid, heureusement les hommes de la Belle Étoile avaient laissé une couverture. Sur la route de Vierzon à un moment il y eut une intersection et il choisit le mauvais chemin, il s’endormit et le froid le réveilla. Le cheval boitait, un caillou était entré dans le sabot du cheval, Il s’arrêta pour lui enlever mais lorsqu’il eut terminé la nuit tombait. Au lieu de rebrousser chemin, car il ne savait quel chemin le cheval avait pris pendant son sommeil, il continua se disant que ce chemin arriverait bien à un village. Il pensait au salon où se trouvait surement toute la famille au coin du feu.

IX Une Halte

Sur le chemin, il arriva près d’une maison où le feu crépitait, une vieille dame lui ouvrit et il raconta qu’il était chasseur et que sa voiture c’était éloigné des autres chasseurs. Le couple de personnes âgées insistât pour qu’il reste dormir. Ils lui apprirent qu’ils étaient à 5km des Landes et le Vieux Nançay à trois lieu et demi.

X La Bergerie

Il quitta ses hôtes et parti là où il avait laissé la voiture et le cheval, mais il ne les trouva pas, il courra à travers champs, mais il n’y avait rien. Il se résolut à continuer le chemin en courant, les herbes l’égratignaient, il se protégeait le visage. Après plusieurs heures, il tomba sur une bergerie, alla s’y coucher avec pour seule protection contre le froid, sa blouse. Il crut rêver à un moment où il vit une fille coudre, près d’une fenêtre, il se rendormit.

XI Le domaine mystérieux 

Au jour suivant, il se mit à marcher, le genoux enflé lui faisait mal, il vit une bergère, l’appela, mais elle ne l’entendit pas et continua son chemin. Il se demander s’il devait rebrousser chemin, mais il vit sur le chemin des traces de plusieurs pas, comme lors des fêtes de son village, il se cacha sur le côté près de jeunes sapin. 
Il vit passer une troupe d’enfants, n’osant pas les aborder pour ne pas les effrayer. Il prit le même chemin qu’ils avaient emprunté et arriva à un domaine, où passant de voiture en voiture et de char en char, arriva à une fenêtre qui donnait sur une chambre à couché où était entreposé plein d’objet de prix (livres d’or,..), de costumes, chaussures, … , c’est dans cette pièce qu’il s’endormit fatigué, après avoir fermé la fenêtre, et dans le froid. 

XII La chambre de Wellington

Le lendemain, il se réveilla transi de froid, la fenêtre avait été ouverte. Deux hommes arrivèrent dans la chambre, et parlèrent ensemble, d’un certains Wellington, de voyage en roulotte, .. l’un semblait être le patron, l’autre comédien et ce dernier se demandait comment “ils” avaient put les embaucher. Le patron était gros, nus tête, habillé d’un paletot, et le comédien était grand, maigre yeux glauques et louches, moustachu et édenté . Lorsque leur conversation fut fini, ils allèrent pour sortir et le comédiens demanda à l’Endormi (Meaulne) de s’habiller en marquis et de descendre à la fête pour faire plaisir à ces messieurs et ces petites demoiselles. Leur camarade Maloyau en cuisine présentera le personnage d’Arlequin et lui du grand Pierrot. 

XIII La fête étrange

Meaulne s’habilla avec un manteau qu’il trouva et de chaussure vernis puis descendit. Il observait le bâtiment dans lequel il était et regardait à l’extérieur au loin des enfants (15 ans) qui jouaient. Un enfant de son âge sorti du bâtiment , il le suivit . Les personnes étaient bien habillées, il vit deux jeunes enfants et lui demanda où il pouvait manger, les enfants parlaient de la fiancé de Frantz tout en le guidant vers la salle où se trouvait des tables sur tréteaux et où toutes sortes de personnes mangeaient.

XIV La fête étrange (suite)

Il s’installa à une table, près de deux vieilles, et il mangea, tout en les écoutant parler. Elles parlaient du mariage de Frantz et de sa venue, il était parti chercher sa fiancé que personne n’avait encore vu, et devait revenir demain dans la journée. Le jeune marié pour faire honneur à sa fiancé voulait que l’endroit ait l’air de faire la fête, donc il avait invité les familles de paysans du coin.
Le grand Meaulnes après avoir mangé, suivit Pierrot et arriva à une salle à manger où jouait au piano, une fille. Il prit un livre et s’assit, et deux trois enfants arrivèrent sur lui, il imagina qu’il était propriétaire des lieux, et que la personne qui jouait était sa femme.

XV LA RENCONTRE

Le lendemain, il faisait beau, il était l’un des premiers à se réveiller, il s’habilla d’un costume noir et d’un chapeau haut de forme. Il sortit et fit le tour du domaine, pris son petit déjeuné, il était seul. Il était prévu une promenade en bateau et il alla à l’embarcadère où il vit deux femmes, une jeune et une plus âgées. La jeune il s’en souviendrait encore longtemps. Ils furent ensemble sur le même bateaux et ne se quittaient pas du regard, à un moment son visage près du sien laissa même un peu de poudre sur sa joue. Par la suite, sortant du bateau, machinalement, il s’avança à sa hauteur et lui dit qu’elle était belle, la fille hâta le pas et partit. Lorsqu’elle réapparut à côté de lui, il s’excusa, elle accepta ses excuses, ils parlèrent longtemps et timidement, elle s’appelait Yvonne de Galais, mais elle finit la conversation en lui demandant d’en rester là, un peu inquiète, de la tournure que prenait cette relation. Augustin lui, la chercha tout le reste de la journée. Une course de poney eut lieu, puis la fin de journée arriva et les fiancés n’étaient toujours pas arrivé ce qui inquiéta tous les invités.

XVI Frantz de Galais

Alors qu’il était dans sa chambre en train de penser à Yvonne, il entendit du bruit dans la pièce d’à côté, c’était Frantz, qui semblait mal à l’aise, sa fiancé ne voulait pas de lui, elle était couturière, il était revenu sans elle, et faisait dire à Augustin de mettre un terme à cette fête. Cependant, les invités avaient pris la décision de s’en aller, ils avaient tous plié bagage, fini leur repas, et proposa à Meaulne de partir avec eux. Frantz, honteux, prit quelques affaires, laissa une lettre à Yvonnes et partit.

XVII La fête étrange (fin)

La nuit tombée et Meaulne fini par trouver quelqu’un pour le rapprocher de St Agathe. La nuit était glaciale. Il faillit s’endormir, là dehors, mais le chauffeur lui intima l’ordre de marcher, il n’avait que 6 km à parcourir.

DEUXIÈME PARTIE

Chapitre I Le grand jeu

Des mois passèrent, c’était fin février, les journées se finissaient à 17h et il faisait trop froid pour tenter l’aventure de retourner au domaine mystérieux retrouver la jeune fille. 
La classe était divisé en deux, plus aucun enfants ne parlaient à Meaulne.  Un soir, le boucher vint avertir Monsieur Seurel que deux grands guettaient et qu’il les a fait fuir vers l’école et les avaient suivit. Augustin proposa déterminé d’aller vérifier qu’ils étaient bien partit, François et son père le suivirent. 

Chapitre II

Les deux grands les attendaient et se mit à courir à leur vue, Mr Seurel et le Boucher ne purent les suivre, laissant les jeunes continuer leur courses poursuites. Ils coururent à travers le village, entrant dans des ruelles qu’ils connaissaient mal, pour finir dans une impasse où les attendaient un guet-apens. Delouche, Denis, Giraudat et tous les autres étaient là et les attendaient, Meaulne avait beau se défendre, les garçons revenaient à la charge, encouragé par un chef de bande, un bandage sur le côté du visage, qui leur avait sans doute appris à se battre, mais dont ni Meaulne, ni François ne semblaient connaître. Ils s’emparèrent du plan qu’Augustin avait fait pour retourner au domaine et s’en allèrent. 

Chapitre III Le bohémien à l’école

Le lendemain, les garçons arrivèrent à l’école et aperçurent un nouveau, un bohémien, le fameux chef de bande de la veille, il souriait d’un air narquois. En classe, il sortit des objets de curiosité (portes plumes, livres rares, petits monuments,…) sans doute volé pensait François, mais qui attira l’attention de toute la classe y compris l‘instituteur . Il raconta ses voyages, et l’instituteur lui demanda comment ils se nourrissaient, il répondit étonné de cette question “de ce que nous avons gagné l’automne précédent, Ganache règle les comptes”. Pour François, Ganache était le jeune qui avait attaqué par derrière Meaulne la veille. 

Chapitre IV Où il est question du Domaine mystérieux.

L’après midi, se passa comme le matin, le bohémien continuait de sortir des objets précieux, coquillages, chansons, jusqu’à un petit singe. Il attirait l’attention de toute la classe. 
Comme il était nouveau, il devait rester nettoyer avec Meaulne la salle de classe en fin de journée. Augustin et François avaient l’intention de lui faire un guet-apens pour récupérer le plan, cependant Meaulne changea d’avis, il voyait le bohémien tâchait de sang sur son bandage, et ses habits abîmés, il lui fit remarquer, et ému, le bohémien lui expliqua que la bande des garçons commandé par Jasmin Delouche, voyant qu’il allait leur rendre le plan, voulurent l’en empêcher en le cognant, d’où le sang qui coule sur son bandage au visage. Il avoua que sa blessure était une tentative de suicide, et leur demanda d’être ami et de promettre qu’ils seront toujours présent si un jour il lui reprend l’envie de se tirer une balle dans la tête. Il leur expliqua qu’il était aussi dans ce mystérieux domaine et qu’il avait complété le plan, mais qu’il ne se souvenait pas de comment y retourner. Que la jeune fille se trouvait à Paris. 

Chapitre V L’homme aux espadrilles 

La veuve Delouche, l’aubergiste, se fit attaquer ce soir là par un homme en espadrille, son fils et son beau frère Dumas, ne put l’attraper. Le lendemain à l’école, le bohémien qui avait perdu du sang dû à sa plaie ouverte par la bagarre de la veille, resta chez lui quelque jours, Augustin et François, attendaient devant chez lui, sans oser s’approcher, pour voir s’il allait mieux. 
Jasmin Delouche, avertit son père que Ganache, l’ami du bohémien, portait des espadrilles, ils allèrent avertir la police. 

Chapitre VI Une dispute dans la coulisse 

Trois jours plus tard, mars arriva et avec lui, les beaux jours de printemps. Meaulne souhaitait essayer l’itinéraire du bohémien, François lui préférait l’attendre. Entre midi et deux, Ganache annonça au village que le soir même ils établiront une une tente sur la place de l’église, pour faire leur représentation. Le soir, les institutrices, Mr Seurel et les enfants allèrent sous la tente, et se placèrent en bas des gradins. 
Au moment de l’entracte, le bohémien vint discuter avec Mr Seurel, puis au moment de partir, il entendit Jasmin Delouche parler avec Mme Pignot, il rejoignit alors son compagnon avec lequel il se disputa. Les spectateurs prêtaient l’oreille, mais n’entendaient que quelques bribes. 

Chapitre VII Le bohémien enlève son bandeau

Après l’entracte, le spectacle repris, le bohémien faisait un clown, il ôta pendant le spectacle son bandage, et Augustin le reconnut, c’était Frantz, le frère d’Yvonne. Il fit exprès de retirer son masque pour être reconnu de ses amis. 

Chapitre VIII Les gendarmes

Lorsque Meaulne et François revinrent sur la place de l’église le lendemain, la roulotte et ses occupants avaient disparu, Frantz avant de partir, avait montré son visage à ses amis. Jasmin avait dénoncé Ganache aux gendarmes, mais ils avaient eut le temps de partir. Augustin en était triste. 

Chapitre IX À la recherche du sentier perdu

Le même jour, ils arrivèrent à l’école et ne virent personne, mis à part Moucheboeuf qui arrivé triomphant annonça que les autres élèves étaient aux bois des communaux avec en tête Jasmin Delouche, narguant les deux garçons et Mr Seurel, qui décidèrent de partir à la recherche des écoliers buissonniers. 
Augustin qui avait bien étudié le plan et pensait n’être pas loin du domaine mystérieux, profita de cette excursion pour rechercher le sentier qui mènerait à ce lieu. 
Mr Seurel et Moucheboeuf cherchèrent dans la forêt et François chercha à la lisière. Il arriva jusqu’à la maison des Baladier, puis attendit l’appeau de son père et son élève. Les enfants avaient été retrouvé, certains s’étaient échappé à l’arrivé de l’instituteur, d’autre dénichaient des nids de pic-vert, d’autre encore grimpaient les arbres. 
Lorsqu’ils revinrent à midi à l’école, le grand Meaulnes les attendaient, il expliqua à tous qu’il avait cherché les écoliers, mais à François il confia qu’il n’avait pas trouver le chemin. 

Chapitre X La Lessive

Il se mit à pleuvoir toute la semaine, Milie fit la lessive qu’elle étendit dans la salle de classe et c’est là que la famille et Augustin passèrent la journée du jeudi. Le grand Meaulnes avertit Mr Seurel qu’il partait dimanche et continuerait ses études sur Paris, sa mère viendrait le récupérer. François était triste, il lui demanda de lui écrire, il savait qu’il partait sur Paris pour être plus près de la fille qu’il avait rencontré et qu’il ne le reverrait peut être jamais.

Chapitre XI Je trahis…

Meaulnes Partit, François se sent libéré de cette aventure. Ses camarades de classe, Jasmin Delouche et les autres, viennent le chercher pour aller chez la veuve Delouche, où ils burent et mangèrent des biscuits. Il se sent à l’aise, assez à l’aise pour raconter l’histoire de Meaulnes, les autres ne semblent pas étonnés, c’est une noce comme il s’en fait ailleurs. La veuve revient, et les enfants partent à toute vitesse, ils étaient là en voleur de gâteaux et liqueur , François est déçu et se sent malheureux d’avoir trahi Meaulnes. 

Le soir, il rentra chez lui , le poêle dans l’école toujours allumé et la lessive toujours étendu, la table ne fut pas mise et sa famille et lui mangèrent sur leur genoux. 

Chapitre XII Les trois lettres de Meaulnes

François ne reçut de doute sa vie, seulement trois lettres de Meaulnes, la première était deux jours après son départ, pour raconter à son ami qu’il restait chaque soir devant l’hôtel particulier d’Yvonnes et qu’il attendait qu’elle arrive et qu’une femme attendait aussi assise sur un banc. La deuxième en juin, lui expliquait qu’elle ne reviendrait pas, voyant la dame attendre chaque soir avec lui, ils parlèrent et elle lui dit qu’avant une jeune fille et son frère venaient ici, mais que son frère s’était enfuit et la fille c’était alors mariée. Meaulnes est malheureux, l’aventure est fini. François voit cette lettre comme une rupture avec lui, et avec le passer, il ne fait aucune confidence. L’aventure fini, le lien avec François n’existe plus.
François lui écrivit, mais il eut juste une félicitation pour son brevet. 
La troisième arriva fin novembre, Augustin raconte qu’il continue d’attendre devant cette maison et qu’il se met à imaginer qu’Yvonne viendrait le chercher et qu’ils iraient ensemble au chaud. Mais il sait que cela est impossible, donc il demande à François de l’oublier, et tout oublier de cette aventure. 

TROISIÈME PARTIE

Chapitre I La baignade

François a maintenant 20 ans et ses amis sont Jasmin Delouche , Boujardon, et Denis le fils de l’adjoint. Leurs passe temps sont comme tous les passes temps de jeunes de leur âge, se mettre de l’eau sucré sur les cheveux pour les frisés, embrasser les filles dans les chemins, et crier à la cornette. Les garçons sont attiré par Gilberte Poquelin. Tous continus les cours supérieurs et ont toujours Mr Seurel comme professeur. 
En été, ils se baignaient dans le Cher, ils y allaient à pied, ou en charette avec l’âne de Dumas qu’il prêtait à Jasmin, sa mère donnait une bouteille de limonade pour cette occasion. 
Un jour en rentrant d’une baignade, Jasmin raconta qu’il avait visité un domaine “La sablonnière” vers le Vieux Nançay, un domaine où il ne restait plus qu’un retraité ruiné et sa fille, et dont il ne restait de cet endroit qu’une maison de plaisance et la ferme. Il se tourna vers François et lui dit que c’était l’endroit mystérieux du grand Meaulnes

Chapitre II Chez Florentin

Pendant les vacances, fin septembre, François, son père et sa mère, partirent au Vieux Nançay la commune où se trouvait la Sablonnière, visiter la famille de Mr Seurel, Florentin un commerçant. François aimait y passer les vacances avec ces cousins et cousines, mais il était plus pressé d’y aller cette année, car il savait que la fin de cette aventure se trouvait entre ses mains. 

Un jour il raconta à son oncle, sa tante et ses cousines, qu’il avait un ami qui pourrait être le prétendant de Melle Galais, qui elle même venait souvent faire ses courses dans leur commerce. Un jour il l’a vit venir au commerce, la plus belle femme qu’il n’ait jamais vu, elle le savait futur instituteur et lui parla de son désir d’être institutrice, du fait qu’elle apprendrait aux enfants à trouver leur bonheur ici et non en partant à travers le monde… Avec l’aide de sa famille, François avertit Melle Galais qu’il connaissait Meaulnes, dont elle se souvenait très bien, et son oncle lui proposa de se retrouver la semaine prochaine tous ensemble avec les cousins, cousines, Mr Galais, Mlle Galais,  au bord du Cher, et François viendrait avec Meaulne.
Il partit à  vélo à la Ferté D’Angilon où vivait Meaulnes pour le prévenir. 

Chapitre III Une apparition

Il arriva à la Ferté d’Angilon et dormi chez sa grande tante Moinel, qui lui raconta avant qu’il ne s’endorme, qu’un jour elle alla aux Noces de la Sablonnière, et qu’en partant un soir, elle et son mari tomba sur un jeune qu’ils prirent d’abord pour un jeune homme, mais ce n’en était rien, c’était une jeune fille, qui s’évanouit en entrant dans la voiture. C’était la fiancé de Frantz, qui n’avait pas voulu l’épouser car elle pensait que tant de bonheur était impossible, que Frantz était trop jeune pour elle et tout ce qu’il lui décrivait devait être imaginaire. Frantz se promenait avec elle et sa soeur à Bourge, et elle prétexta aller chercher un fichu, puis s’échappa en s’habillant en homme et pris la route de Paris. Elle envoya une lettre à son fiancé pour lui dire qu’elle rejoignait un jeune homme qu’elle aimait. Le jeune homme se serait tiré une balle, ils ont vu le sang dans les bois mais n’ont jamais retrouvé le corps. 
La fille resta chez les moinel une parti de l’hiver et leur servirent de bonne à tout faire , couture, ménage, arrangeait des chapeaux, taillait et tous les soirs après sont travail, elle allait dehors, même s’il faisait froid et elle pleurait. 
En mars, elle continua son chemin vers Paris, Moinel la déposa à la gare, et lui donna un peu d’argent. Elle est devenu couturière sur Paris. Elle leur écrit encore pour leur demander des nouvelles des Sablonnières, la Grand Tante de François, pour lui sortir cette idée en tête, lui raconta que le jeune homme c’était enfuit, et la fille c’était marié, le domaine avait été vendu. 

Chapitre IV La grande nouvelle

Lorsque François arriva chez Meaulne le lendemain, sa mère préparait ses bagages. François alla le rejoindre à la mairie où il signait un papier et son ami fut étonné de le voir ici. François lui raconta toute l’aventure et l’envie de Mlle Galais de le revoir, mais Augustin n’était pas enthousiasmé, il accepta cependant de venir à cette rencontre, mais dit à sa mère le soir à part que le voyage n’était que retardé. 

Chapitre V La partie de plaisir

Au retour, sur la route du Vieux Nançay, François avait bien du mal à suivre Augustin qui roulait vite, il était impatient, et arrivé chez la famille de François, il était tout aussi impatient. Le lendemain vers 10h , ils partirent à la ferme des Aubiers, où devait avoir lieu la rencontre. L’oncle de François avait pris soin d’inviter des riche et des pauvres, c’est ainsi qu’ils virent arriver Jasmin Delouche, dont Augustin lui en voulait toujours de ne pas les avoir prévenus qu’Yvonne n’avait jamais quitté le coin, et qui l’avait fait partir sur Paris. Arrivé à la ferme, les invités s’installèrent sur l’herbe, l’oncle installa des tables et des provisions. 
François et Augustin allèrent à l’entrée du chemin, près du pont pour guetter les derniers arrivants, mais Meaulne impatient et par peur qu’en restant là elle ne vienne pas, rejoignit les autres. 
Peu de temps après elle arriva sur son vieux cheval Belisaire, avec son père à ses côtés, elle avoua à François qu’elle préférait que se soit lui qui l’accueille car le cheval était vieux et laid et qu’elle en avait honte. 
Ils rejoignirent les invités et tous la regardèrent, on lui présenta les jeunes filles et jeune gens puis arriva le groupe où se trouvait Augustin, et elle s’avança directement vers lui en lui disant qu’elle l’avait reconnu et lui tendit la main.

Chapitre VI La partie de plaisir (fin)

Augustin et Yvonne ne se parlèrent presque pas de la journée. En fin de soirée, elle s’approcha du groupe où Meaulne, François et Delouche se trouvaient, et leur demandèrent pourquoi ils ne canotaient pas sur le lac. Ils lui dirent qu’il était fatiguant de canoté, et Augustin lui dit qu’il vaudrait mieux un bateau à vapeur comme elle avait autrefois, mais avec gêne elle lui dit qu’ils l’avaient vendu. Delouche partit rejoindre Mr Galais avec qui il avait sympathisé, Mr Galais l’appréciait. François n’osa pas quitter le couple qui était gêné et anxieux l’un face à l’autre. Meaulnes têtu en revenait toujours aux beautés et objets précieux qu’il avait vu à cette époque, et Yvonne lui répétait sans cesse que tout avait été vendu ou détruit, qu’il ne restait aujourd’hui que ruine, il en était désolé. Yvonne lui expliqua que tout a disparu le soir où Frantz était parti, ce dernier avait contracté des dettes, et quand il est parti, ses camarades ont réclamé les dettes auprès de sa famille. Le père de Frantz a tout fait pour le rendre heureux, dépensant énormément et il a tout perdu. Yvonne lui expliqua que s’il revenait et se mariait avec sa fiancé, peut être que tout redeviendrait comme avant. 

Approchant de là où se trouvait Bélisaire, ils l’entendirent excité par l’avoine qu’on lui donné, c’était entortillé avec le son lien. Delouche et Mr Galais essayaient de le libéré mais empiraient la situation. Meaulne arriva à ce moment là et s’énerva de voir les deux maladroits, et les poussa violemment et libéra le cheval, mais le mal été fait, le cheval avait un nerf foulé ou un os cassé, la tête basse. Il examina le cheval et hurla qui avait bien pu monter ce vieux cheval et lui laisser sa selle toute la journée. Mr Galais voulu expliquer, mais Meaulnes ne le laissa pas terminer, loin de se calmer, il conseilla de ramener le cheval immédiatement aux écuries et de ne plus jamais l’en sortir. Yvonne pris le cheval prête à fondre en larme, et parti avec son père. 
C’est ainsi que se termina cette journée, avec une énorme déception de la part de tous les invités qui rangèrent l’endroit et partirent. Meaulnes,  qui devait rentrer avec l’oncle Florentin, les yeux plein de larmes l’avertit qu’il rentrerait à pied, il courut au domaine “Les sablonnières” et en larme, demanda Mlle Galais en mariage. 

Chapitre XII Le jour des noces

Ils se marièrent cinq mois plus tard, un jeudi de début février, à midi, dans la chapelle de la Sablonnière. Mr Seurel, Milie, Florentin, Delouche, et les autres, tous étaient présent pour ce mariage silencieux. Au cours de ces cinq dernier mois, Delouche est devenue entrepreneur, il travaille avec son oncle comme maçon au Vieux Nançay et reprendra bientôt l’entreprise. Meaulnes est très gentil avec lui, comme lui a demandé Yvonne. François est devenu instituteur à Saint Benoist des Champs, ce n’est pas un village, c’est un ensemble de ferme disséminées un peu partout, il est très isolé. 
Ce soir du mariage, Delouche et François observe la maison au volet clos puis entendent un son… 

Chapitre 8 L’appel de Frantz

Le son était le signal de l’appel de Frantz, lui et ganache était revenu, habillés de guenille, et remplis de boue. Frantz souhaitait que Meaulnes viennent l’aider à retrouver son amour, il lui en voulait d’avoir trouvé le sien et de l’avoir oublié. Il souhaitait qu’il le suive pour partir le chercher.
François arriva à le convaincre de partir et revenir dans un an pour lui demander de le suivre dans son aventure pour laisser Meaulnes et sa soeur être heureux. 

Le rendez vous fut pris, et au moment de partir, il vit Augustin fermer les volets avec une étrange allure… 

Chapitre 9 Les gens heureux

Au même moment, à l’intérieur, le père d’Yvonne partit en ville et laissa les deux jeunes gens seuls. Meaulnes mis une bûche au feu, Yvonne joua au piano et lui montra quelques photos de son frère et elle petits. 
Meaulnes partit fermer les volets et commença à s’enfuir, mais François l’appela en lui disant que Frantz était venu et qu’il lui avait donné rendez vous pour dans un an. Meaulnes déçu lui dit qu’il pouvait le rendre heureux, qu’il avait le bonheur de Frantz entre ses mains, mais Yvonne qui eut peur de sa disparition, couru vers lui, tomba, les yeux en larmes et il la ramena à la maison. 

Chapitre 10 la maison de Frantz

François revint tous les soirs après l’école, voir s’il croisait son ami Meaulnes, il avait un mauvais pressentiment, qui lui donna raison, un dimanche Mr Galais lui dit que le jeune marié était parti le vendredi matin pour un long voyage, et qu’il ne savait pas quand il rentrerait. Yvonne était malade depuis.
Il revint souvent après l’école et Yvonne après quelque jours, triste, fatiguée, mais se levait et ils partaient promener. 
Un jour, elle l’amena, dans la maison de Frantz, que son père lui avait fait pour qu’il se retrouve seul, et lui et ses amis entretenaient le jardin et la maison lorsqu’ils étaient jeunes. Maintenant le jeudi et dimanche, d’autre jeunes des environs venaient à la grande joie d’Yvonne qui imaginaient être des amis de son frère, François l’écoutait, la conseillait, et la soutenait. Des mois se passèrent sans nouvelles de son mari. 

Chapitre XI Conversation sous la pluie

François passa ses deux mois de vacances à Ste Agathe chez ses parents, son père à la pêche sa mère en train de coudre, sa mère lui demandait des nouvelles de la jeune mariée, elle allait accoucher en octobre. Il écourta son séjour et rentra 4 jours avant la rentrée à St Benoit. Dès qu’il fut arrivé , il partit promener vers les Sablonnière, et discuta avec Yvonne, qui lui confia que le lendemain de ses noces, elle dit à Augustin qui n’était pas heureux, que s’il devait partir  car elle ne le rend pas heureux et qu’il revienne quand il sera apaisé, elle lui demandait de partir. François pensait que Meaulnes aimait plus les aventures que la vie de couple, Yvonne n’avait toujours aucune nouvelle de lui. 

Chapitre XII Le fardeau

C’était samedi soir, l’école devait reprendre le lundi, une dame vint prévenir François qu’Yvonne avait accouché d’une petite fille, l’accouchement c’était très mal passé, il avait fallu faire venir le médecin qui tira la petite avec les fers, la tête était déformée la petite avait été blessée. Mr Galais était ravi. 
François revint le dimanche midi, l’ambiance avait changé, la petite était blanche, elle avait failli mourir dans la nuit et la mère était mal en point, le médecin lui parla de congestion pulmonaire d’embolie, Mr Galais avait vieilli en deux jours, tremblant. Yvonne était rouge sang, ses yeux révulsées, elle se battait contre la mort. Elle voulu parler à François regardant la fenêtre, mais ses yeux révulsèrent. 
Il ne savait pas quoi faire, il finit par rentrer chez lui, et le lendemain, un enfant lui apporta que la dame des Sablonnière était décédée dans la nuit, il annula le cours de la matinée, et parti au domaine, il n’était pas en état de faire cours.
Le cercueil ne pouvait passer de sa chambre à en bas, Mr Galais refusait de la faire sortir par la fenêtre alors il proposa de la porter jusqu’en bas, dans ses bras, mais François, prit pitié et la pris, et alors qu’il la portait, ce poids lourd à son coeur, était tout ce qui restait de l’aventure du grand Meaulnes, une femme tant désirée. 

Chapitre XIII Le cahier de devoir mensuels

Le père d’Yvonne mourut l’hiver d’après, il s’était vite affaibli après la mort de sa fille. Il avait fait de François le légataire universel en attendant le retour de Meaulnes s’il devait revenir un jour. 
François s’installa donc au Sablonnière pour être là pour la petite dont les nounous s’occupaient et au cas où son ami reviendrait. Il allait à St Benoit pour donner cours seulement. Il cherchait toujours des indices, des traces d’où il pourrait trouver Meaulnes. Il trouva un jour dans le grenier, une malle qu’il ouvra où se trouvait des affaires de son ami, il prit un cahier de devoir qu’il lit. 

Chapitre XIV Le secret

Dans ce cahier était écrit son aventure à Paris pour rechercher Yvonne. En allant chaque soir devant l’immeuble où Yvonne faisait un séjour, il y rencontra une fille qui faisait comme lui, attendre devant sur un banc. Cette fille du nom de Valentine, lui proposa un jour de sortir et de se revoir, Il était attiré par elle, elle lui raconta à son tour l’amant qu’elle avait refusé, et qu’elle aimait encore. 
Il demanda en mariage Valentine, ils préparèrent le mariage, et Meaulnes partit pour suivre son aventure . 

Chapitre XV Le secret

Ils avaient fait un séjour à la campagne, où Meaulnes faisait passer Valentine pour sa femme. Elle parlait souvent de son ancien amant, rêveur, qui lui avait promis maison toute prête isolées, de la folie de ce qu’il racontait, Meaulnes l’écoutait, semblant connaître l’histoire, et un jour, elle lui donna les lettres de son ancien amant, Il reconnut immédiatement l’écriture de Frantz, et la disputa, c’était à cause d’elle toute cette triste aventure. A cause de Valentine qui n’avait pas voulu donner une chance à Frantz, Meaulnes avait perdu Yvonne et pire avait pris la fiancé de Frantz sont meilleure amis son frère. Il ne voulut plus jamais la revoir, et elle partit, il lui écrivit pour lui expliquer pourquoi il ne valait mieux pas qu’ils se voient. 

Chapitre XVI Le secret (fin)

Meaulnes s’en voulut d’avoir jeter Valentine et l’avoir peut être même mené à sa perte. Il tenta de la retrouver en allant à Bourges où sa mère lui dit qu’elle était repartit depuis dix jours sur Paris avec sa soeur, mais dont elle ne donnerait pas l’adresse de ses filles. 
Il était rentré chez lui pour préparer ses affaires, et c’est là que François était arrivé pour lui faire rencontrer Yvonne, et qu’il avait tout lâché pour la revoir. Mais le soir du mariage, au signal de Frantz, la culpabilité de son malheur, il se promit de revenir vers Yvonne que le jour où Frantz et Valentine serait marié. 

Chapitre XVII Épilogue 

Un matin François se leva tôt pour partir à la pêche avec ces amis dont Delouche. Il vit un homme barbu arriver, il était tôt pas encore tout à fait jour, il ne le reconnu pas de suite, c’était Meaulnes. Il devina la mort D’Yvonne, en fut peiné et François lui montra sa fille. Meaulnes heureux la pris, et François parti, il savait que son ami était venu reprendre sa fille pour l’amener vers d’autres aventures, il était peiné, car il l’avait imaginé s’en occuper. Meaulnes avait ramener le couple Frantz Valentine, qui vivait dans la maison où jadis Yvonne avait amener François

RÉSUMÉ

François est fils d’instituteur, il vit à Ste Agathe. Un jour arrive un jeune homme qui sera son compagnon de jeu et d’aventure tout au long du livre, Le grand Meaulnes, appelé comme cela à cause de sa taille. Il vivra quelques mois chez François, un soir en voulant récupérer les grand parents de ce dernier, il se perd sur la route enneigé et froide. Il arrive à un domaine mystérieux où se passe une fête pour le moins étranges, des noces. C’est là qu’il rencontre Yvonne, dont il tombe amoureux, et est témoins de a fugue de Frantz son frère.  Les noces étaient celles de Frantz, dont la fiancé refusa de l’épouser car elle en aimait un autre. Meaulnes repartit chez François et commença l’aventure pour retrouver Yvonne. Il revut Frantz, devenus bohémien, vivant sur les routes, pauvre , n’ayant plus rien et ayant essayé de se suicider par tristesse, qui lui avoua que sa soeur vivait à Paris. Meaulne partit sur Paris, de long mois il attendit devant l’immeuble sa bien aimée, il n’était pas seule, une fille aussi attendait du nom de Valentine, et lui expliqua que la fille s’était mariée, une histoire entre eux commença. En parallèle, Yvonne n’avait pas été mariée, c’était la grande tante de François, Moinel qui lui avait menti. La jeune fille était toujours amoureuse de Meaulnes, François la revit et partit avertir Meaulnes qui l’épousa. Frantz voyant Meaulnes Heureux, lui demanda de chercher son amour. Meaulnes le lendemain du mariage, partit et se promit de ne revenir que lorsque les deux seraient mariés. Il laisse Yvonne seule pendant des années sans nouvelle, elle se confia à François, elle accoucha d’une fille et mourut, son père dont le départ de Frantz l’avait ruiné, mourut aussi. François s’occupa de la petite tout en continuant ses recherches de Meaulnes. 
Lorsque la petite avait un an, il revint enfant, avec le couple Frantz Valentine, et appris la mort de sa bien aimé, mais fut heureux de voir sa fille, qu’il amènerait surement dans d’autres aventures. 

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