LA BELLE ET LA BÊTE

La rentrée est passée, mon fils est au collège, son tout premier livre est “La belle et la bête” de Madame Leprince de Beaumont.

Alors là c’est l’histoire originale, et non celle arrangée de Disney, mais il existe plus de 1100 variantes de ce conte à travers le monde! Madame Leprince de Beaumont, se sert des contes pour parfaire l’éducation des demoiselles de l’époque.

LA BELLE ET LA BÊTE

Un riche marchand avait six enfants, trois garçons et trois jolies filles, dont la dernière tellement jolie qu’on l’a nommait la Belle. Il leur offrit une très bonne éducation avec toutes sortes de maître.

Les deux aînées étaient orgueilleuse et ne restaient qu’avec des gens de leur niveau social, elles évitaient les filles de marchands. Elle sortaient au bal tous les jours, allaient au théâtre,… Quand a belle, elle passait le plus clair de son temps à lire.

Chacune eurent des propositions de mariage, que les deux aînées refusèrent, car elles ne souhaitaient que des Ducs ou Comte, La Belle refusait car elle se trouvait trop jeune et voulait rester auprès de son père. Lorsque leur père perdit sa fortune, plus aucun homme ne voulait des filles aînées, la Belle eut des propositions mais refusa pour rester avec son père.

Ils déménagèrent tous dans une maison de campagne, où les hommes (frères et père) devaient travailler les champs, la Belle se levait à 4h du matin pour nettoyer la maison et préparer le repas. Lorsqu’elle avait du temps, elle le passait à lire, jouer du clavecin ou chanter en filant. Ses soeurs quand à elles, ne faisaient rien, se levaient à 10h et passaient leur temps à promener et penser au passé où elles étaient riche. Elles critiquaient la Belle qui était heureuse de sa condition de vie.

Cela faisait un an qu’ils avaient déménagé lorsque le marchand reçut une lettre lui informant qu’un bateau sur lequel il avait des marchandises arrivait. Les filles aînées heureuses, lui demandèrent de leur rapporter des habits, des objets luxueux, La Belle sachant que son père n’aurait pas autant d’argent pour acheter autant de chose, ne lui demanda qu’une rose, par peur que si elle ne demande rien, ses soeurs le lui reprochent en pensant qu’elle veut se distinguer.

Le marchand partit mais arrivé là bas on lui fit un procès pour ses marchandises et il fut aussi pauvre qu’auparavant. En chemin il fut surpris par la tempête de neige, se perdit, transit de froid et affamé, il aperçut de la lumière dans un château, il amena le cheval dans l’écurie où se trouvait de l’avoine et entra dans le château. Il était mouillé, il se sécha près du feu et attendit de longues heures le maître de maison, mais personne ne vint, à 11h il se mit alors à manger et boire du vin. Rassasié, il s’avança vers de grandes chambres et s’installa dans l’une d’elle et s’endormit jusqu’au lendemain 10h, où il trouva de beaux habits à la place des siens tout abîmé.

Le lendemain il ne neigeait plus et des fleurs tapissaient le jardin, il pris son chocolat qui se trouvait sur la table et remercia la fée, il pensait que le château était habité par une fée car il ne voyait personne. Au moment de partir il passa sous un berceau de rose et en cueillit une branche où il y en avait plusieurs pour La Belle.

Apparu alors furieuse, une énorme bête, l’effrayant monstre lui reprocha de lui avoir volé ses fleurs qu’il aime plus que tout au monde, malgré le fait qu’il l’avait accueillis chez lui et nourrit, pour cette peine, il devait mourir!
Le marchant apeuré, se mis à genoux et lui expliqua qu’une de ses filles lui en avait demandé.

La bête accepta de l’épargner à la condition qu’une de ses filles viennent mourir à sa place, il lui ordonna de partir et si aucune de ses filles acceptaient de mourir à sa place, il devrait promettre de revenir dans 3 mois pour mourir . Le marchand qui ne souhaitait pas qu’une de ses filles meurent promis de revenir dans trois mois .La bête ne le fit pas partir les mains vide et lui offrit un grand coffre vide dans lequel le marchand pouvait y mettre tout ce qui lui plairait, la bête lui ferait porter chez lui.  Le marchand remplit le coffre de pièce d’or pour mettre ses enfants à l’abris du besoin.

Le marchand rentra chez lui peiné et raconta sa mésaventure à ses enfants. Les deux aînées reportèrent la faute sur La Belle qui ne pleurait point, en effet, elle avait décidé de prendre la place de son père et donc de lui sauver la vie, elle était heureuse de le faire. Ses frères et son père eurent beau lui faire changer d’avis en lui proposant de mourir à sa place, le père était âgé, il ne lui restait plus beaucoup d’année à vivre, il souhaitait donc se sacrifier, mais La Belle refusa, elle n’était pas attachée à la vie, et préférait mourir tué par la Bête, que mourir du chagrin de perdre son père.

Dans sa chambre, le marchand retrouva le coffre promis par la Bête, il ne confia ce secret qu’à la Belle qui lui conseilla de marier les deux aînées à deux prétendants qui venaient depuis son départ. Le marchand ne souhaitait pas dire à ses aînées qu’il avait de l’argent pour qu’elles ne le dépensent pas.

Arrivé au château, un somptueux repas les attendaient, la Belle pensa que la bête voulait l’engraisser pour la manger. Son père malheureux ne pouvait manger. A la fin du repas, la Bête apparue et demanda à La Belle si elle était venue de bon coeur, elle lui répondit que oui, il demanda au marchand de partir le lendemain matin et de ne jamais revenir. Le père et sa fille se firent leurs Adieux et allèrent se coucher.

La Belle vit en rêve une dame qui lui dit qu’elle avait bon coeur et que sa bonne action qu’elle fait en donnant sa vie à la place de son père, en sera récompensée. Elle raconta ce songe à son père avant son départ, le lendemain, ce qui le consolât un peu. Le moment du départ fut atroce pour les deux, La Belle se résolut à ne plus pleurer et à profiter de sa dernière journée pour visiter le château qu’elle trouvait magnifique.

Au moment de la visite elle vit sur une porte “Appartement de La Belle”, elle l’ouvrit et vit un clavecin et une bibliothèque où se trouvait un livre dans lequel était écrit en lettre d’or: “souhaitez et commandez, vous êtes ici la reine et la maîtresse”. Cela lui redonna de l’espoir, on ne lui aurait pas donné tout cela si elle n’avait qu’un seul jour à vivre. Tout ce que la Belle souhaitait, était de voir son père et sa famille, un miroir apparu alors lui montrant son souhait. Elle comprit alors qu’elle n’avait rien à craindre de la Bête.

Le midi la Belle déjeuna seule en écoutant un concert, elle ne voyait personne, mais lors du repas du soir, la Bête lui demanda s’il pouvait la voir diner, La belle accepta. La Bête se dénigra, se trouvant laid et stupide. La Belle lui confia qu’effectivement il était laid, mais que sa gentillesse le faisait devenir moins laid et qu’elle aimait mieux une bête gentille qu’un homme beau et méchant. La Bête la demanda en mariage, mais elle refusa, alors peiné il partit.

Cela faisait trois mois que la Belle habitait le château et chaque soir la bête arrivait à 9h, ils passaient du temps à parler, mais à la fin du repas, chaque soir, la bête la demandait en mariage. La belle s’était habitué à la bête, elle attendait chaque jour sa venue, mais ne pouvait accepter sa demande et lui dit un jour que tout ce qu’il pouvait espérer c’était d’elle une amitié.  La bête lui demanda de rester à vie dans le château, mais la Belle lui dit qu’elle souhaitait revoir son père qui était très malade, elle avait suivit sa famille, ses soeurs étaient marié et ses frères étaient partis pour l’armée. La Bête refusant de voir La Belle malheureuse, accepta qu’elle parte et elle promis de revenir dans huit jours, pour cela elle devait mettre sa bague sur une table, en se couchant, pour revenir.

Lorsqu’elle se réveilla le lendemain, elle se trouva dans sa chambre chez son père, la bête lui ayant même fait transporter un coffre plein de robe d’or. Son père failli mourir de joie à sa vue. La belle pris la moins riche des robes et demanda à la servante de mettre de côté les autres pour les donner à ses soeurs, aussitôt le coffre disparu, la Bête souhaitait qu’elle garde les robes pour elles.

Ses soeurs vinrent la voir avec leurs maris, elles étaient malheureuses. La première avait épousé un homme beau comme un dieu, mais qui n’était préoccupé que par sa beauté et en méprisait son épouse. La deuxième avait épousé un homme intelligent, mais qui ne s’en servait que pour énervé tout le monde, en premier sa femme.
Elles furent donc jalouses de voir la Belle aussi bien apprêtée (habillée). Elles sortirent pleurer et se demander pourquoi elle était si heureuse, elles mirent donc au point un plan, la faire rester plus de 8 jours ici, afin que la bête devienne furieuse et la dévore.
Les soeurs furent tellement gentilles envers la Belle, qu’elle accepta de rester huit jours de plus, mais cela la chagrinait de laisser la bête toute seule, et sa présence lui manquait.

Le dixième jour, elle rêva que la bête était dans le jardin et se laissait mourir de chagrin. Elle se réveilla en sursaut et s’en voulu de la rendre si malheureuse, elle se demandait pourquoi elle n’avait pas accepté d’être sa femme, la bête était laide et avait peu d’esprit, mais elle avait bon caractère, un bon comportement (vertu) , faisait tout pour lui faire plaisir (complaisance). Elle n’aimait peut être pas la bête, mais elle avait de l’estime, de l’amitié et de la reconnaissance pour elle, ce qui suffisait à faire un mariage heureux. Elle déposa la bague sur la table et se recoucha.

Le lendemain, la Belle était dans son lit au château. Elle se fit jolie pour plaire à la Bête et l’attendit toute la journée, mais à 9h, la Bête n’était toujours pas là. Elle chercha la Bête partout dans le château et se souvint de son songe (rêve) où elle la voyait dans le jardin vers le canal. Elle la retrouva sans connaissance, elle cru l’avoir perdu, mais entendit son coeur et lui jeta de l’eau sur la tête. La Bête rouvrit les yeux, il lui dit qu’il s’était laissé mourir de faim quand il vit qu’elle ne revenait pas, mais qu’il était heureux de la voir une dernière fois. La Belle refusa de le laisser mourir et lui dit qu’elle le voulait comme époux, qu’elle l’aimait car elle avait peur de le perdre et de ne plus jamais le revoir.

À ces mots, un feu d’artifice, des lumières et une musique apparut comme une fête, mais elle était préoccupée par la bête, mais elle avait disparu, à ses pieds se trouvait un prince aussi beau que l’Amour qui la remerciait d’avoir rompu le sort. La Belle étonnée, lui demanda où se trouvait la Bête, il lui affirma que c’était lui. Une méchante fée l’avait transformé ainsi jusqu’à ce qu’une fille accepte de l’épouser, elle lui avait interdit de paraître intelligent.

La Belle lui donna la main et il rentrèrent au château, où se trouvait dans la grande salle, son père et toute sa famille, que la belle dame qu’elle avait eut en songe la nuit de son arrivée, avait fait apparaître. La fée la félicita d’avoir choisi la vertu à la beauté et à l’esprit . Pour les deux soeurs dont leurs coeurs étaient méchants et envieux, elles les condamna à devenir statues à la porte du palais, mais consciente pour être témoins du bonheur de leur soeur, elles ne redeviendront comme avant, que le jour où elles reconnaîtront leurs fautes.

La Belle épousa le prince, et furent heureux car leur mariage était fondé sur la vertu.

 

QUATRE CONTES POPULAIRE

LA BELLE ET LA BÊTE 
une autre version

Un marchand qui avait trois filles, dû partir en ville faire des achats. Il demanda à ses filles ce qu’elles souhaitaient, l’aînée demanda une robe, la deuxième un corsage et la troisième une robe.

Le marchand parti, acheta la robe, le corsage, mais il n’y avait point de rose, en chemin il vit un beau jardin remplis de rose, il se dirigea vers le château pour demander s’il pouvait en cueillir une, mais il ne vit personne. Peu importe, il en coupa une et du sang jaillit, et une bête apparu lui disant qu’il n’avait pas demander la permission pour prendre une rose. Le vieil homme expliqua qu’il avait ramassé cette rose pour une de ses filles. La bête, lui demanda de revenir avec sa fille, lui ou elle seront dévorés, s’il ne revenait pas, un grand malheur s’abattrait sur lui.

Le marchand revint chez lui, apporta les présents à ses filles, et en donnant la rose à la dernière, il lui raconta ce qu’il lui était arrivé. Les deux aînées disputèrent la plus jeune, qu’allait t’il leur arriver sans leur père? , la jeune fille leur répondit qu’il n’arrivera rien à leur père, car c’est elle qui se fera dévorer par la bête.

Le père partit avec sa fille au château, la laissa à l’entrée et partit. La fille ouvrit la porte, vit un message “tout est à toi mais ne part pas sinon il arrivera un grand malheur à ton père”. Elle ne vit personne de la journée et alla se coucher dans un beau lit douillet, en pleine nuit apparut la Bête, qui lui demanda de l’épouser, la jeune fille lui demanda un temps de réflexion. Les jours passèrent, mais elle ne savait quoi répondre, alors elle lui du temps pour aller voir sa famille, la Bête accepta, mais lui donna l’ordre de rentrer à 9h. Elle partit chez ses parents et rentra à 9h. Une autre fois elle redemanda à la Bête de revoir sa famille, la Bête accepta, et comme elle était rentrée à l’heure, il lui donna une heure de plus, à 10h elle devait être rentrée. La jeune fille partit et rentra à 10h.
Une autre fois, elle redemanda à la Bête de revenir voir sa famille, la bête lui donna le couvre feu de 23h. La jeune fille partit, mais ses soeurs la convainquit de rester plus longtemps, peu importait la bête pour ces filles. La jeune fille resta jusqu’au lendemain matin, mais en rentrant au château, elle ne vit plus la Bête. Elle l’entendit tout à coup, dans la rivière, il pleurait et voulait se noyer, car il pensait qu’elle ne reviendrait plus. La jeune fille lui cria alors de revenir, et qu’elle acceptait d’être sa femme.

La Bête se changea alors en prince, des sorcières l’avaient transformés. Ils se marièrent, la jeune fille garda son père près d’elle, et  pardonna à ses soeurs leur méchancetés, elle leur offrit un appartement à chacune dans le château, elles n’auraient plus besoin de travailler et vivront heureux.

 

COURBASSET, PETIT CORBEAU

 

Un homme et une femme avaient trois filles, l’homme était aveugle. L’aînée un jour alla puiser de l’eau à la fontaine et y trouva un corbeau. L’oiseau lui proposa de l’épouser et en échange son père recouvrirait la vue, si elle refusait, elle devait revenir le lendemain avec sa soeur cadette. La jeune fille rentra chez elle et raconta cette rencontre à son père, son père voulait retrouver la vue, mais voulait avant tout le bonheur de sa fille, il lui proposa donc de faire ce qu’elle voulait. La fille refusait de se marier avec le corbeau, alors elle amena sa soeur cadette. Le corbeau lui fit la même proposition et lui demanda de revenir ici le lendemain avec leur plus jeune soeur si elle refusait de l’épouser.

La soeur cadette raconta à son père ce qui s’était passé, son père lui dit la même chose qu’à sa soeur aînée, la soeur refusa de l’épouser et amena donc sa plus jeune soeur au corbeau. Cette dernière accepta de suite de l’épouser pour que son père recouvre la vue, le corbeau lui demanda de revenir le lendemain avec une valise et tout ce qu’il faut pour qu’elle se marie. Les filles rentrèrent chez elles, leur père avait retrouvé la vue, elles préparèrent alors la valise de la plus jeune.

Le lendemain, la jeunette alla à la fontaine, attacha sa valise à la patte du corbeau et monta sur lui. Ils volèrent 30 minutes et arrivèrent à un luxueux château, où le corbeau se changea en prince, une fée lui avait donné le pouvoir de se changer en corbeau la journée.

Une semaine plus tard, la jeunette rendit visite à sa famille et leur raconta son aventure. Les soeurs furent tellement jalouses, qu’un soir, elles vinrent dans leur chambre verser de la cire sur les ailes du prince qu’il avait déposer sur une tablette. Le prince était peiné, la fée lui avait dit qu’il serait puni dix ans s’il abîmé ses ailes.

Le prince et la jeune fille devait se séparer, le prince devait partir sur immédiatement bien loin et la princesse devait travailler deux jours au château et partir. Avant de se séparer, le prince expliqua à la jeunette comment aller se dérouler la pénitence et comment demander de l’aide. Chaque travaux pénible qu’elle aura à faire, la princesse devra dire “Courbasset, Courbasset, Assistats-me, siu plet!” ce qui veut dire “petits corbeaux, petits corbeaux, aidez-moi  s’il vous plait!”
Lorsqu’elle aura fini son travail au château, elle devra aller chercher un diamant chez la grand mère du prince, mais devras amener 7 pains, 7 gros balais, 7 aiguilles, 7 petits balais et 7 bouteilles d’huile. Ensuite elle reviendra au château, défilera et devra choisir entre tous les hommes celui qui lui plait, le dernier sera le prince, elle devra dire “je désire celui ci”.

Le lendemain, les hommes du château, lui firent porter 50 charretées de fumier, à faire dans la journée. La pauvrette se mis à pleurer et remplis une charretée, puis se souvint de la recommandation du prince, elle dit alors “Courbasset, Courbasset, Assistats-me, siu plet!” . Aussitôt des corbeaux de tout les coins de la forêt apparurent et firent le travail en moins de trois heures.
Les hommes du château, virent le travail le soir et en firent étonnés.

Le lendemain, elle du décharger les 50 charretées de fumier dans toutes les prairies du château, au premier pré elle cria “Courbasset, Courbasset, Assistats-me, siu plet!” et de nouveau les corbeaux arrivèrent et firent le travail en 2h.
Les hommes en furent étonnés, et demandèrent à la fille d’aller chercher le diamant à la maison de la grand mère du prince.

La jeunette partit avec ce que le prince lui avait conseillé et rencontra en chemin 7 chiens qui se battaient depuis 7 ans pour un morceau de pain et lui barraient la route. Elle leur donna du pain à chacun et ils la firent passer.

Au sommet de la colline elle vit 7 femmes qui se battaient depuis 7 ans pour un balais et lui barraient la route, elle leur donna à chacune un balaie et elle pu passer.

Plus loin, sa route fut barrée par 7 tailleurs qui se battaient depuis 7 ans pour 1 aiguilles, elle leur donna les 7 aiguilles et continua son chemin.

Elle arriva devant un grand escalier de pierre qui n’avait pas été nettoyé depuis 7 ans, elle le balaya et avec ses petits balais retira les toiles d’araignées. En haut de l’escalier se trouvait le château de la grand mère, les portes étaient fermées et n’avaient pas été huilé depuis 7 ans, elle les huila et les portes s’ouvrirent. là encore se trouvait d’autre escaliers qui n’avaient pas été balayés depuis 7 ans, elle les balaya retira les toiles d’araignées et arriva à la porte de la chambre de la grand mère. La porte fermée, car pas ouverte depuis 7 ans, elle l’a huila et pu rentrer, mais elle n’avait plus d’huile, ni de balaie, ils avaient été tous usés.

La grand mère dormait, et le diamant se trouvait sur une poutre au dessus d’elle. La jeunette monta sur une chaise, pris le diamant et parti, la grand mère se réveilla et demanda aux portes et aux escaliers de se fermer et de ne pas la laisser passer, mais les portes heureuses d’avoir été huilées, les escaliers heureux d’être propre laissèrent passer la jeune fille. La grand mère qui la poursuivait cria aux 7 femmes de l’arrêter, mais les 7 femmes qui se battaient depuis 7 ans pour un balais, en avait chacune un alors elles la laissèrent s’échapper.

La grand mère appela à l’aide les tailleurs et les chiens en leur demandant de stopper la voleuse, mais les tailleurs et les chiens qui se battaient depuis 7 ans, avaient leurs aiguilles et leurs morceaux de pains, laissèrent passer la jeune fille.

La jeunette arriva au château et porta le diamant. Le lendemain on la fit défilé devant les hommes, lui demandant celui qu’elle désirait, elle désira le dernier, c’était le prince. Leur pénitence était fini, ils firent alors un grand mariage.

L’HOMME POULAIN 

 

Au vieux château de Kerouez, en la commune de Longuivi-Plougras, vivait un riche seigneur, il eut un fils qui naquit avec une tête de poulain.  Lorsqu’il eut 18 ans, il demanda à sa mère d’aller demander au fermier une de ses trois jolies filles.

La mère avait un peu honte, qui voudrait épouser son fils à tête de poulain? Elle alla tout de même les voir. La fermière fut scandalisée au départ, mais lorsque la mère lui expliqua qu’il était bon et doux, la fermière accepta à condition que l’une de ses filles acceptent.

La fermière alla voir ses filles, leur demanda si elle voulait  se marier avec le fils du seigneur, mais les filles furent étonné de la demande de leur mère, comment pouvait t’elle demander une chose pareille? la mère insista en disant qu’il était riche, l’aînée attirée par la richesse, consentit à l’épouser.

Quelques jours plus tard, l’aînée se trouvait près du lavoir où les lavandières lavaient le linge du château, l’une d’elle lui demanda comment elle pouvait épouser un homme à tête de bête. La jeune fille répondit qu’il était riche et qu’elle lui couperait le cou la nuit de ses noces. Un beau seigneur qui passait par là entendit la conversation, la jeune fille confirma qu’elle tuerait le soir de ses noces son mari.

Le mariage arriva, ainsi que la nuit de noce, les servantes la déshabillèrent, la jeune fille se mit au lit et l’homme arriva beau et brillant, car il redevenait homme après le coucher du soleil. Il s’approcha d’elle comme pour l’embrasser, et lui coupa la tête. Il expliqua à sa mère que c’est ce qu’elle voulait lui faire.

Trois mois après, l’homme voulut se remarier, il demanda à sa mère d’aller demander la main de la seconde fille de la fermière. La fermière ignorant ce qui s’était passé pour sa première fille, accepta, ainsi que sa fille qui ne voyait que sa future richesse.

Comme sa soeur aînée, la fille alla près du douet (lavoir) et discuta avec les servantes du château, qui lui posèrent la même question qu’à sa soeur “comment elle pouvait épouser une bête, surtout que personne ne savait ce qu’était devenu sa soeur”. La jeune fille leur dit de ne pas s’inquiéter, le soir de sa noce elle le tuerait comme un pourceau (porc). Le seigneur inconnu passa par là et comme sa soeur l’avait fait avant elle, elle lui expliqua qu’elle tuerait son mari le soir de ses noces. L’homme lui répondit comme il l’avait fait à sa soeur “vous ferez bien”. Le mariage arriva, repas, danse fête, le lendemain on retrouva la jeune fille la tête coupée.

Trois mois après, il voulut se remarier et demanda à sa mère d’aller voir la fermière pour la main de leur dernière fille. Le fermier et sa femme furent réticent, ils avaient perdus leur deux filles, mais on leur proposa de leur donner leur terrain, car ils travaillaient les terres du seigneur, ils seraient ainsi propriétaire et ils acceptèrent. Leur dernière accepta aussi, le sort de ses soeurs ne lui faisaient point peur, car pour elle, c’était leurs langues qui étaient la cause de leur perte.

Quelque jours après, en plein préparatif du mariage, elle alla comme ses soeurs avant elle, à l’étang et discuta avec les lavandières qui lui posa la même question qu’à ses soeurs. Elle répondit que ses soeurs c’était leurs langues qui avaient causé leur perte et qu’elle n’avait pas peur de se marier avec le fils du seigneur. Le seigneur inconnu qui était passé pour ses soeurs, passa là aussi mais ne dit rien, il continua son chemin.

Le mariage se fut comme pour les précédentes soeurs, à la différence près, c’est qu’elle était vivante le lendemain. Neuf mois après elle tomba enceinte et neuf mois encore après ils eurent un enfant. L’homme qui le jour avait la tête de poulain et la nuit devenait un bel homme, allait rester un homme grâce à la naissance de son premier enfant, mais il devait pour cela attendre le baptême. Il en parla à sa femme en lui faisant promettre de garder le secret, jusqu’à ce que les cloches du baptême aient cessé de sonner, sinon il disparaitrait à tout jamais. L’homme partit avec le parrain et la marraine et l’enfant pour le faire baptiser. La jeune femme de son lit, entendit les cloches sonner, mais impatiente n’attendit pas la fin et raconta tout à sa mère. L’homme arriva avec sa tête de poulain et plein de poussière, en colère il lui dit qu’il devait partir et qu’il ne reviendrait plus.

La femme lui courut après, il insista en lui disant d’arrêter de le suivre, mais elle n’en fit rien, il se retourna lui donna un cou de sabot, du sang jaillit et trois gouttes tâchèrent sa chemise blanche, la jeune femme s’exclama que ces trois tâches ne partiraient pas tant qu’elle ne les avait pas nettoyer. L’homme lui répondit “toi malheureuse, tu ne me retrouveras que lorsque tu auras usé trois paires de chaussures de fer à me chercher”. Elle se fit faire trois paires de chaussures de fer et se mit à sa recherche.

Dix ans plus tard, elle avait usé ses trois paires de chaussure, elle arrivait près d’un château ou des lavandières essayaient de faire partir trois tâches de sang d’une chemise blanche. La femme savait qu’elle pouvait nettoyer la chemise, elle la pris et enleva les tâches en crachant dessus, en la trempant dans l’eau et en frottant. Elle alla ensuite au château et on la fit loger une chambre à côté de son mari. Lorsque son mari appris qu’elle était là, il la rejoignit dans sa chambre, heureux de se retrouver.

Il était temps car le lendemain devait avoir lieu le mariage de son mari avec la fille du maitre des lieux. L’homme reporta le mariage et sa femme fut présenté par sa fiancé comme sa cousine. L’homme alla voir son beau père et lui dit qu’il avait un jolie coffret rempli d’objet précieux, mais dont il avait perdu la clé, il venait de faire faire une nouvelle clé, mais il avait retrouvé sa première clé, il lui demanda laquelle il devait donner sa préférence? Le beau père répondit que le respect est toujours dû à ce qui est ancien, donc la première. L’homme présenta sa première épouse, dit qu’il l’aimait toujours et devant l’assemblée médusée, il prit la main de sa femme et rentra chez lui, où ils vécurent heureux toute leur vie.

 

LE LOUP BLANC

Un homme avait trois filles, un jour il partit en voyage et demanda à ses filles ce qu’elles souhaitaient, les deux premières demandèrent une robe, quand à la troisième, elle ne voulait rien mais il insista et elle demanda une rose qui parle.

Il n’eut aucun mal à trouver les robes pour ses deux aînées, mais la rose était plus difficile à trouver, d’autant plus que tout les gens à qui il en parlait, pensaient à une blague.

Un jour il arriva devant un beau château, il entendait parler et chanter, il fit le tour, mais ne trouva aucune entrée. Il découvrit une porte qui donnait dans une cour où se trouvait des roses, c’était elles qui parlaient et chantaient. Il en cueillit une et soudain un loup blanc apparu.

Le loup le menaça de mourir, l’homme le supplia lui expliquant que la rose était pour sa fille. Le loup accepta de lui laisser la vie sauve à condition qu’il lui amène la première personne qu’il verra en rentrant chez lui . Ce fut sa fille, il lui donna la rose et lui dit qu’il devait mourir, la jeune fille refusa, et insista pour mourir à sa place, le père lui avoua donc qu’il devait amener la première personne qu’il avait vu en rentrant, et c’était elle.

L’homme amena sa fille au château du loup blanc, le loup blanc avoua qu’il ne leur ferait aucun mal, que le château appartenait à des féés et que lui même était ensorcellés, il était condamnés à être loup blanc le jour. Il leur fit promettre de garder ce secret et de ne rien raconter de ce qu’ils auraient vu ou entendu ici.
L’homme et sa fille furent nourrit et le soir ils allèrent se coucher. Le loup blanc entra dans la chambre de la fille sous sa forme de prince, mais elle prit peur, il lui expliqua que si elle faisait tout ce qu’il lui dit, il l’épouserait et elle serait reine . Le lendemain il redevint Loup.

Le père resta quelque jours et rentra chez lui, sa femme et ses filles s’inquiétèrent de ne plus voir la jeune fille. Le père se tut pendant quelque temps mais sous l’insistance de chacune, il raconta tout.

La jeune fille qui se plaisait au château, reçu un jour une de ses soeurs, qui voulait savoir ce qui s’était passé. La jeune fille se tût, mais sous l’insistance de sa soeur, finit par révéler le secret du château. C’est alors qu’elle entendit les hurlements affreux du loup, elle sortit et vit le loup blanc, mort à ses pieds. Elle avait compris trop tard sa faute et s’en voulu pour le reste de sa vie.

MON AVIS

Pour la Belle et la Bête, on est bien loin du récit de Disney, je trouve l’original bien plus jolie. Le livre est vraiment adapté pour les sixièmes et même les CM, il y a peu de page à lire et il se lit vite pour ceux qui aiment lire. Dans l’original, y a pas de rejet, de monstre, et de villageois et c’est tout aussi bien!

Pour le courbasset petit corbeau, le conte bien qu’il y ait des similitude avec la Belle et la Bête, n’a rien à voir, mais il est intéressant car pour une fois, c’est pas le prince qui vient sauver la princesse, c’est la femme qui se démène pour sauver son mari.

L’homme a tête de poulain, est, je trouve, un conte très malsain, la femme parle, elle fait une erreur, mais l’homme rentre furieux et part, la femme lui court après et reçoit un coup de sabot, et elle continu de le chercher, dix ans après il est quand même sur le point de se marier… Comme si donner un coup à la femme était normal, surtout qu’à aucun moment on montre les sentiments de cet homme, il veut une épouse, il tue les deux première, alors qu’il aurait pu tout simplement refusé de les épouser, sachant ce qu’elles comptaient faire.. il épouse la dernière, et ne lui montre aucunement ses sentiments, sauf à la fin quand elle le retrouve la veille de son futur mariage… d’ailleurs il est toujours marié mais ça l’embête pas de se remarier.. C’est un conte, mais on se demande quelle est la morale de l’histoire? que la femme doit courir après les hommes même si ce sont des râleurs agressif et pas loin d’être infidèle? Une histoire sans grand intérêt..

Le conte du Loup blanc ressemble, du moins au début, à la Belle et La bête. Le père qui a trois filles, les deux ainées qui demandent quelque chose, la troisième qui souhaite une rose. Il trouve les robes pour les aînées et tombe sur un château enchanté. Il coupe une rose, un loup blanc arrive (au lieu d’une Bête), qui lui dit de lui amener sa fille, et la fille arrive et le loup explique son sortilège … bref c’est quasiment la même histoire, mais elle se finit mal car la fille trahit son secret et le loup meurt…
En même temps, si le loup avait eut l’intelligence d’esprit de lui expliquer pourquoi il ne fallait rien dire et que c’était une question de vie ou de mort, la jeune fille et le père n’auraient rien dit…Comme quoi, la communication ça aide, voici la morale de cette histoire!

C’est indémodable les contes d’autrefois, c’est beau et il y a toujours une morale qui aide les enfants à mieux comprendre le monde qui les entoure.

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