GARGANTUA DE FRANÇOIS RABELAIS

Le livre est écrit à la première personne, il se lit facilement. 

Chapitre 1 La généalogie des Gargantua, Ses origines. 

Par un don souverain des Cieux, les origines de Gargantua nous ont été trouvé par Jean Audeau dans un pré dont il faisait curé les fossés près de l’Arceau Galeau. Les piocheurs tombèrent sur un grand tombeau de bronze d’une longueur incommensurable au point de ne pas arriver à trouver le bout, il passait sous les écluses de la Vienne. L’ouverture était marqué d’un gobelet où était écrit “Ici l’on boit” et où se trouvait neuf flacons classé en ordre. On y trouva la généalogie rédigée sur de l’écorce d’ormeau en lettre de chancellerie mais usée par le temps, difficile à décrypter. L’auteur fut appelé pour la déchiffrer, et il la transcrivit en pantagruélisant c’est à dire en buvant jusqu’à être saoul tout en lisant les exploit de Pantagruel. Se trouvait à la fin du livre un petit traité “les bulles d’air immunisées” que des bêtes nuisibles (rats, souris,…) avaient rongées le début. L’auteur écrivit le reste par respect pour l’antique. 

Chapitre 2 Les bulles d’air immunisées trouvées dans un monument antique

Certains disaient que lécher sa pantoufle
Valait mieux que de gagner les pardons ;
Mais survint un fieffé maroufle,
Sorti du creux ou l’on pêche les gardons,
Qui dit : « Messieurs, par dieu, gardons-nous-en,
L’anguille est en cette boutique et s’y musse.
Vous trouverez, en y regardant bien,
Une grande tare au fond de son aumusse. »
  »

« Quand il fut temps de lire le chapitre,
On n’y trouva que les cornes d’un veau :
« Je sens, disait-il, le fond de ma mitre
Si froid qu’il m’enrhume le cerveau. »
On le réchauffa d’un parfum de poireau
Et il fut content de rester près de l’âtre,
Pourvu que l’on fît attelage nouveau
À tous ces gens qui sont acariâtres.

Ils parlèrent du trou de saint Patrice,
De Gibraltar et de mille autres trous :
Pourrait-on les réduire à des cicatrices,
Pour qu’ainsi ils n’eussent plus la toux,
Vu qu’il semblait inconvenant à tous
De les voir ainsi à tout vent bailler ?
Si par hasard on les fermait d’un coup,
Comme otages on pourrait les donner.

En cet arrêt, le corbeau fut pelé
Par Hercule qui venait de Libye.
« Quoi ! dit Minos, on ne m’a pas appelé ?
À part moi, tout le monde on convie
Et l’on voudrait que passe mon envie
Pour les fournir en huîtres et en grenouilles !
Je me donne au diable si, de ma vie,
Je prends à cœur leur vente de quenouilles. »

Le tout fut conclu à pointe affilée,
Malgré Até, la cuisse héronnière,
Qui s’assit là, voyant Penthésilée
Sur ses vieux jours prise pour cressonnière.
Chacun criait : « Vilaine charbonnière,
Faut-il que tu te trouves sur le chemin ?
Tu l’enlevas la romaine bannière
Qu’on avait faite en étirant le parchemin ! »

Sans Junon qui sous l’arc céleste
Avec son duc allait à la pipée,
On lui eût joué un tour tellement funeste,
Que de partout elle eût été fripée.
On fut d’accord pour que de cette bouchée
Elle eût deux œufs de Proserpine,
Et que si jamais elle était grippée,
On la lierait au mont de l’aubépine.

Sept mois après (ôtez-en vingt-deux)
Celui qui jadis anéantit Carthage
Vint courtoisement se glisser entre eux,
Leur demandant d’avoir son héritage,
Ou bien que l’on fît justement le partage
D’après la loi qu’on tire au balancier,
Distribuant un soupçon du potage
À ses faquins qui firent le brevet.

Mais l’année viendra, marquée d’un arc turquois,
De cinq fuseaux et de trois culs de marmite,
Où le dos d’un roi trop peu courtois
Sera poivré sous un habit d’ermite.
Oh ! Pitié ! Pour une chattemite,
Laisserez-vous engouffrer tant d’arpents[…] »

« Alors les haras qui étaient déconfits
Triompheront en royal palefroi.

Il durera ce temps de passe-passe
Jusqu’à ce que Mars soit enchaîné.
Puis il en viendra un qui tous les surpasse,
Délicieux, doux et beau comme on n’a pas idée.
Élevez vos cœurs, attendez ce repas,
Tous mes fidèles. Car les trépassés
Pour un empire ne reviendraient pas,
Tant seront alors regrettés les temps passés.

Finalement, celui qui était de cire
Sera logé au gond du Jaquemart.
On n’appellera plus : « Sire, Sire ! »
Le brimbaleur qui tient le coquemar.
Ah ! Si on pouvait prendre son braquemart,
Ils seraient vite réglés les soucis cabus,
Et au gré du fil, on pourrait sans retard
Ficeler tout le sac aux abus. »

Chapitre 3 Comment Gargantua fut porté onze mois au ventre de sa mère. 

Grandgousier aimait manger, il épousa Gargamelle, fille du roi des papillons, de leur amour naquit au bout de onze mois un garçon. L’auteur rappelle que la grossesse peut durer onze mois, voire plus, Homère le dit lui même, que la Nymphe conçut de Neptune naquit au bout de 12 mois. Aulu Gelle l’explique d’ailleurs très bien au livre III des “nuits attiques”, c’est le temps qu’il faut pour que l’enfant soit parfaitement fini. 
Les femmes enceintes de trois mois après la mort de leur mari, pouvaient faire croire que le fruit était de leurs défunts époux, les femmes enceintes de leurs amants devaient trouver un stratagème. Aussi Julie, fille de l’empereur Auguste, ne s’abandonnait à son mari, que lorsqu’elle se savait enceinte. 

Chapitre 4 Comment Gargamelle étant enceinte de Gargantua, mangea profusion de tripes

Gargamelle accouchat le trois février parce qu’elle avait trop mangé de gaudebillaux, ce sont des tripes grasses de coiraux, les coiraux sont des boeufs engraissé à la crèche et dans les près guimaux (ceux qui donnent de l’herbes deux fois par an). Pour mardi gras, ils avaient fait tué trois cent soixante sept mille quatorze boeuf, mais il ne pouvait y avoir de reste car la viande se serait avariés, c’est pourquoi le lendemain tous les villageois de Cinais, Seuilly, La Roche-Clermault, de Vaugaudry, du Coudray-Montpensier, du Gué de Vède et bien d’autres tous bons buveurs et bons mangeurs, furent inviter. Grandgousier disait à sa femme de ne pas trop manger, pour ne pas qu’elle accouche, il disait «  Il a, disait-il, une grande envie de manger de la merde, celui qui en mange le sac.  ». Après mangé, ils dansèrent au son des cornemuses. 

Chapitre 5 Les propos des biens ivres

« Qu’est-ce qui vint en premier lieu, avoir soif ou bien boire ? »
« Bien boire, car privation suppose possession, je suis clerc en la matière. »
« Une coupe féconde a toujours aux mortels donné grande faconde. »
« faute de boire pour la soif du moment, je préviens celle à venir, vous saisissez ? Je bois pour les soifs de demain. Je bois dans l’éternité. C’est pour moi une éternité d’ivrognerie et une ivrognerie de toute éternité. »
« Vous arrosez-vous pour sécher ou vous séchez-vous pour arroser ?  »
« Je mouille, j’humecte, je bois, tout ça de peur de mourir. »
« Sommeliers, ô créateurs de nouvelles entités, de non-buvant rendez-moi buvant ! »
« Celui-là passe dans les veines, pas une goutte n’en parviendra jusqu’à la pissotière ! »
« Si le papier de mes procès-verbaux buvait autant que moi, mes créanciers en auraient pour leur compte quand il leur faudrait produire la formule ! »
«  Boire à niveau si bas, c’est bon pour se tordre le cou. »
« Une grande différence : on couche la bouteille quand elle est bouchée, on bouche le fla-con quand il est couché. »
«  Je ne bois guère plus qu’une éponge. »
« Petite pluie abat grand vent, longues beuveries apaisent l’orage. »
«  Si mon membre pissait telle urine, voudriez-vous bien le sucer ? »
«  Dieu tout-puissant a fait les planètes, et nous, nous faisons les plats nets. »
« L’appétit vient en mangeant, disait Hangest, évêque du Mans ; la soif, elle, s’en va en buvant. »
«  courez toujours après le chien, jamais il ne vous mordra. Buvez toujours avant la soif et jamais elle ne vous tourmentera. »
« Avalez ça, ça tue le ver !  »

Chapitre 6 Comment Gargantua naquit d’une façon bien étrange

Gargamelle sentit les premières contraction et Grandgousier la réconforta, lui disant de vite accoucher et d’en faire un autre vite, elle lui répondait qu’il pourrait se couper le membre, qu’elle avait mal et qu’elle voudrait bien l’y voir . Grandgousier la laissa pour aller boire, tout en restant dans le coin, lorsqu’elle cria, une foule de sage femme vint à son aide et commencèrent à tâter par le bas trouvèrent des membranes peu ragoutante, c’était ses excréments, le boyau du cul c’était vidé. Une vieille guérisseuse du Lot, lui administra un astringent qui resserra ses sphincters. L’enfant traversa d’un saut pour aller dans la veine cave ascendante, monta a travers le diaphragme jusqu’au dessus des épaules, là où la veine se sépare en deux, il prit à gauche et sortit par l’oreille. À sa sorti, il ne cria pas “Mi, Mi” comme les autres enfants mais “À boire! à boire! à boire!”, on l’entendait à Beuxe et Bibarais. 
Si le lecteur ne croit pas à cette naissance, l’auteur lui dit qu’il s’en moque, et que Bacchus était bien né de la cuisse de Jupiter, Rochetaillée du talon de sa mère, Minerve du cerveau de Jupiter par l’oreille, Adonis par l’écorce d’un arbre à myrrhes, Castor et Pollux de la coquille d’un oeuf pondu par Léda. 

Chapitre 7 Comment son nom fut attribué à Gargantua et comment il humait le piot. 

Grandgousier entendit le horribles cris de son fils “À boire! à boire! à boire!” et s’exclama “Que grand tu as!” (le gosier). Les assistants pour suivre l’exemple des anciens Hébreux et comme se furent ses premières paroles pour cette raison, pensèrent qu’il faudrait l’appeler Gargantua, les parents furent d’accord. Ensuite on lui donna à boire et on le baptisa tel un chrétiens. Il fallut dix-sept mille cent treize vaches de Pontille et Bréhémont pour le nourrir, bien que certains docteurs scotiste disaient que sa mère l’allaitait aussi et lui faisait 9 potées de lait. 

Au bout d’un an et dix mois, il put sortir, on lui fit une charrette à boeuf imaginée par Jean Denyau. Il avait une bonne figure, dix huit mentons. Il criait peu mais conchiait souvent car il bougeait peu et mangeait beaucoup. Le moindre tintement de bouteille, de bouchon ou de verre, le faisait rentrer en extase, dès qu’il pleurait on le calmait avec des boissons et de la nourriture. 

Chapitre 8 Comment on vêtit Gargantua

On l’habilla pour la chemise avec neuf cent aunes de toiles de Châtellerault et deux cents pour le gousset.Pour son pourpoint huit cents treize aunes de satins blanc, pour les aiguillettes, quinze cent neuf peaux de chiens et demie. Pour ses chausses on leva onze cent cinq aunes et un tiers de lainage blanc. Pour la braguette, on leva seize aunes et un quart de ce même tissu, à laquelle s’attachait deux boucles d’or de chaque côté dans lesquelles se trouvaient une émeraude de la taille d’une orange; comme disait Orphée: “cette pierre a la vertu d’ériger et de sustenter le membre viril”.  La braguette avait la longueur d’une canne dentelée. Pour les souliers on leva quatre cent six aunes de velours bleu vif. Pour les semelles on employa onze cent peaux de vache brune. Pour son manteau, dix huit cent aunes de velours bleu. Sa ceinture fut faites avec trois cent aunes et demi de serge de soie. Épée de boie, poignard de cuir bouilli peint et doré. Sa bourse fut faites avec une couille d’éléphant que lui donna le pro consul de Lybie, Herr Pracontal. Pour sa robe on leva neuf mille cent aune moins deux tiers de velours bleu. Pour son bonnet on leva trois cent deux aunes et un quart de velours blanc. Pour plumet on lui pris une plume de pélican de la sauvage Hyrcanie, retombant sur l’oreille droite. Pour médaillon, une plaque d’or pesant soixante huit marcs, avec une figurine dessinée de deux têtes tournées l’une vers l’autre, quatre bras, quatre pieds et deux culs, autour était écrit: “la charité ne cherche pas son propre avantage” . Sa chaine d’or pesait vingt cinq mille soixante trois marcs. 

Chapitre 9 la livrée de Gargantua. Ses couleurs .

Les couleurs que portait Gargantua était le blanc et le bleu, car le blanc signifiait joie, plaisir, délices et réjouissance et le bleu chose céleste. Son père avec ces couleurs voulait montrer qu’il lui apportait une joie céleste. L’auteur sait que pour le lecteur le blanc signifie foi et le bleu fermeté comme mentionné sur le livre le blason des couleurs vendu par des charlatans dont on ne sait pas qui est l’auteur. Ce sont les tyrans qui veulent que imposer leur avis et non les sages et les doctes qui prouvent leur dire. C’est comme ça que les naïfs font peindre sur leurs armoiries une sphère en signe d’espoir, deux cornes de lunes pour vivre en croissant,…L’auteur se moque de ces gens qui se laisse croire et dit qu’il pourrait faire peindre un pot de moutarde pour dire que c’est à son coeur que moult tarde, le fond de ses culottes pour un vaisseaux de paix, sa braguette pour raide comme la justice.

Chapitre 10 Ce que signifie la couleur blanche et la couleur bleue.

Blanc signifie donc joie, bonheur et allégresse. Aristote dit que si on considère deux choses contraire dans un même ordre d’idée, comme le bien et le mal, le blanc et le noir, le froid et le chaud, la joie et le deuil, de sorte que le contraire dans un ordre corresponde au contraire de l’autre. Exemple le bien et le mal sont contraire dans un même ordre d’idée. Alors la logique de cette règle serait d’apposer les deux contraires, comme la joie et la tristesse puis le blanc et le noir, le noir symbolise le deuil, le blanc symbolise la joie. C’est règle fut acceptée d’un commun accord avec les philosophes c’est le droit des gens, le droit universel dans le monde. Tous les peuples de toutes les nations, s’habillent en noir pour le deuil, c’est la nature, c’est le droit naturel, pour les même raison la nature a poussé tout le monde a traduire le blanc par la joie, l’allégresse. De tout temps, et même dans les évangiles, on a symbolisait le blanc comme le bonheur, la victoire, la lumière, et le noir comme la nuit, l’obscurité et les malheur. 

C’est pourquoi les français sont appelés Gaulois, car ils sont blanc par nature, comme le lait qui se dit Gala en Grec. Ils portent des plumes blanches sur leur bonnet pour leur bonne humeur, et ils ont pris comme emblème la plus blanche de toutes les fleurs, le Lys. 

Bref le bleu signifie ciel et céleste, et le blanc signifie joie et plaisir. 

Chapitre 11 De l’adolescence de Gargantua 

De trois à cinq ans, Gargantua ne fit que boire, manger et dormir, puis dormir manger et boire, et manger boire et dormir. Il pelotait ses gouvernantes et essayait déjà sa braguette que ses gouvernantes ornait de beaux bouquet, de beaux rubans, .. Elles passaient leur temps à la faire revenir entre leurs doigts comme un bâtonnet d’emplâtre acclamant qu’elle était à elles et lui donnant des petits noms “mon petit fausset, mon épine,..” .

Chapitre 12 Des chevaux factices de Gargantua

Pour qu’il sache monter, on lui fit un beau cheval de bois qu’il fit trotter, galoper, … et lui fit changer de robe, baie brun, alezan,… il le changeait chaque jours. Il se fit lui même un cheval pour la chasse, un pour le quotidien. Il avait douze chevaux de relais et sept chevaux de poste. Tous dormaient près de lui. 

Un jour le comte de mouillevent et le duc de Francrepas qui étaient venu rendre visite à sa famille, vinrent avec des chevaux, mais avec tout ce monde, c’était un peu étroit. Le maître d’hôtel et le fourrier de Painensac demandèrent à Gargantua de leur montrer l’écurie des chevaux de bataille, Gargantua les amena à travers la maison, jusque dans sa chambre, leur montrant ses chevaux de batailles. Le fourrier et le maître d’hôtel le trouvèrent bien bavard et lui dirent qu’il n’avait pas sa langue dans sa poche.  

Chapitre 13  Comment Grandgousier reconnut à l’invention d’un torche-cul la  merveilleuse intelligence
de Gargantua.

Aux cinq ans de Gargantua, Grandgousier revint de la défaite des Canarriens et vint voir son fils pour le prendre dans ses bras. Il lui posa plein de question sur comment c’était passé ce temps sans lui, s’il avait été propre. Gargantua lui dit qu’il était le plus propre de tous les petits garçons car il avait trouvé une invention pour lui torcher le cul. Son père lui demanda tout en buvant ensemble, comment était son invention, et Gargantua lui expliqua comment lui était venue l’idée. À chaque fois qu’il chiait, il s’essuyait avec ce qu’il trouvait, un chat (mais celui ci lui avait griffé le périnée), des gants, des plantes (fenouil, anethn…), les tissus (draps, serviette, habits,..), des animaux,…  mais conclua qu’il n’y avait rien de meilleur comme torche cul que l’oison à cause de son duvet tout doux, c’était aussi l’opinion de Maître Jean d’Écosse. 

Chapitre 14 Comment Gargantua fut instruit en lettres latines par un sophiste.

Grandgousier trouva son fils très intelligent, et donna l’exemple aux gouvernantes de Philippe roi de Macédoine, découvrit l’intelligence de son fils Alexandre, en le voyant dresser un cheval indomptable qui rompait le cou à toutes personnes essayant de le monter. Alexandre ayant observé l’animal se rendit compte qu’il avait peur de son ombre et le monta face au soleil, de sorte que l’ombre était derrière lui, et il le rendit docile. Son père pris conscience de l’intelligence de son fils et fit appel à Aristote, le plus prisé des philosophe grec pour l’instruire. Grandgousier dit à la Gouvernante que son fils avait aussi cette intelligence divine et qu’avec un bon instructeur il pourrait évoluer. On lui conseilla un grand docteur sophiste, Maître Tubal Holoferne qui lui appris à réciter l’abécédaire à  l’endroit et à l’envers, ce qui lui pris cinq ans et trois mois. “Mode et signification” lui pris 18 ans et onze moi à apprendre par coeur . “L’almanach” qu’il pris 16 ans et deux mois et c’est là que mourut en 1420 son précepteur, de la vérole. On lui donna un autre précepteur, Maître Jobelin Bridé qui lut Hugutio, le Grécisme, le Doctrinal,… à la lecture de tous ces ouvrages, il devint sage. 

Chapitre 15 Comment Gargantua fut mis sous la tutelle d’autres pédagogues

Son père pu voir qu’il apprenait bien, mais il en devenait, fou, rêveur, niais et radoteur. Il s’en plaignit à Sire Philippe des Marais, vice rois de Papeligosse, ses précepteurs ne lui apprenaient que des bêtises et lui gâchaient sa jeunesse. Le vice rois lui conseilla donc de prendre un jeune qui avait peu étudié, et de voir s’il n’était pas mieux instruit que son fils. Le soir au souper, ledit des Marais fit venir un page de Villegongis nommé Eudémon, il présentait bien, était poli. Ledit Marais proposa à Grandgousier de voir si son jeune page de 12 ans, représentant les jeunes d’aujourd’hui, était plus intelligent que les crétins du temps jadis. 

Grandgousier accepta de mettre son fils en concurrence avec le jeune page. Ce dernier le complimenta d’abord sur sa vertu et ses moeurs, puis sur son savoir, ensuite sa noblesse, en quatrième sa beauté physique et en cinquième il complimenta son père qui faisait de son mieux pour lui donner une bonne éducation. Il demanda à ce qu’il le garde comme le dernier de ses serviteurs, il parlait un bon latin, avait une bonne éloquence, il s’exprimait tellement bien que Gargantua se mit à pleurer et à se cachet derrière son bonnet, de honte. Grandgousier fut irrité, aussi avec Ledit des Marais, ils décidèrent de prendre comme Précepteur Ponocrates, le pédagogue de Eudémon,  et d’aller à Paris pour voir ce que les jeunes d’aujourd’hui apprenaient. 

Chapitre 16 Comment Gargantua fut envoyé à Paris. De l’énorme jument qu’il montait et comment elle anéantit les mouches à bœufs de la Beauce. »

Fayole troisième roi de Numidie envoya d’Afrique une jument à Grandgousier. La jument était la plus grande, la plus monstrueuse qu’on ait jamais vu, elle faisait la taille de six éléphants. Grandgousier dit en la voyant qu’elle sera parfaite pour amener Gargantua à Paris. 

Le lendemain après avoir bu, Gargantua, son précepteur Ponocrates et ses gens ainsi qu’Eudémon partirent sur Paris. Au dessus d’Orléan se trouvait une forêt de trente cinq lieu de longueur et dix sept lieu de large, connu pour être infesté de mouches à boeufs et en frelons. C’était un vrai coupe gorge pour les juments, chevaux, et ânes. La jument de Gargantua dégaina sa queue et abattit tout sur son passage, mouche, frelons mais aussi et surtout arbres. Il y eut depuis ni arbres, ni frelons, tout fut changé en champs.  Gargantua fier de sa jument s’exclama «  Je trouve beau ce.  », depuis on appelle ce pays la Beauce. Pour tout repas ils n’eurent qu’à bailler, encore aujourd’hui, les gens de la Beauce déjeunent en bâillements. 

Chapitre 17  Comment Gargantua paya sa bienvenue aux Parisiens et comment il prit les grosses cloches de l’église Notre-Dame. 

Après s’être reposé, Gargantua sorti visiter la ville et fut suivi par un groupe de fan, les gens l’admiraient, pour échapper à la foule, il se réfugia sur les tours de l’église Notre Dame. Gargantua pensait que ces personnes voulaient qu’ils leur pait à boire, il décida de leur payer à boire par ris. Il ouvra sa braguette et pissa sur l’attroupement, il en noya deux cent soixante mille quatre cent dix huit. Ceux qui échappèrent à ce torrent de pisse, se réfugièrent sur le plus haut quartier de l’université et crièrent «  Carymary, caramara ! Par sainte Mamie, nous voilà arrosés par ris !  », depuis on appelle la ville Paris. Avant on l’appelait Leukèce, ce qui veut dire blanchette en grec, à cause de la couleur des cuisses des dames de la ville. 
Les parisiens sont beau parleur et imbus d’eux même ce qui fait penser à Joaninus de barranco qu’on les appelle les Parrhésiens en grec, c’est à dire bon bec. 

Gargantua, toujours sur les tours de l’église Notre Dame, fit sonner les cloches, puis les prirent pour sa jument. La population furibonde se regroupa à Nesle où se trouvait l’oracle de Lutèce, pour s’entretenir du problème de la disparition des cloches . Ils se mirent d’accord pour mettre sur l’affaire, le plus vieux et le plus compétent des membres de la Faculté. Fut désigné pour cette affaire, Maître Janotus de Bragmardo. 

Chapitre 18  Comment Janotus de Bragmardo fut envoyé auprès de Gargantua pour récupérer les grosses cloches. 

Maître Janotus, coupe de César et coiffé de son capuchon à l’antique, accompagné de cinq ou six maître sans art, crotté jusqu’au bout des ongles, arriva chez Gargantua. Ponocrates les pris pour des travestis avec leurs habits. Maître Janotus se présenta et lui dit qu’il venait pour récupérer les cloches. Ponocrates courut avertir Gargantua afin qu’il réfléchisse à ce qu’il allait faire. 

Gargantua réunit Ponocrates sont précepteur, Philotomie son maître d’hôtel, Gymnaste son écuyer, et Eudémon afin de convenir de ce qu’il serait bon de dire ou de faire. Tous furent d’accord de les faire boire, et pour ne pas donner victoire à Maître Janotus, pendant qu’il boirait, on donnerait les cloches au prévôt de la ville, au recteur de la faculté et vicaire de l’église avant que le sophiste (Maître Janotus) ait exposé sa requête. 

Ils firent ce qui était convenu, et firent rentrer le sophiste pour qu’il fasse son discours.  

Chapitre 19 La harangue que Maître Janotus de Bragmardo fit à Gargantua pour récupérer les cloches.

Le sophiste demanda à ce que Gargantua lui remette les cloches, car elles leur manquent. Ils avaient déjà refusé à Londre, à Bordeaux, et Cahors de leur vendre. Si Gargantua accepte de lui rendre, il gagnera six empans de saucisse et une bonne paire de chausse. Il l’invite à manger dans sa chambre d’aumône, il a tué un porc et a du bon vin. Il lui donne au nom de la Faculté les sermons d’Udines et lui propose qu’on lui dise pardons. Pour preuve que les cloches doivent leur être rendu, est la thèse qu’il a faite:«  Toute cloche clochable clochant dans un clocher, en clochant fait clocher par le clochatif ceux qui clochent clochablement. À Paris, il y a des cloches. Par conséquent, C.Q.F.D. » . Il lui sort tout un tas d’arguments et le prie au nom du père, du fils et du Saint Esprit de les leurs rendre. Et fini son discours par dire qu’ils ne cesseront de crier tant que leurs cloches ne seront pas rendu. 

Chapitre 20  Comment le sophiste emporta son drap et comment il se trouva en procès avec les autres maîtres. 

Le discours fini, Ponocrates et Eudémon éclatèrent de rire, ce qui entraina les rire de Maître Janotus. Ils se consultèrent pour la suite à donner à l’affaire, et comme il les avait fait rire plus que ce qu’ils pensaient, ils furent d’avis de lui donner les dix empans de saucisses mentionnés dans la joyeuse harangue (discours), avec une paire de chausses, trois cents bûches de gros bois de moule, vingt-cinq muids de vin, un lit à triple couche de plume d’oie et une écuelle de grande capacité, bien profonde. Gargantua lui fit livrer avec en plus sept aunes de draps noir et trois lainage blanc pour la doublure. 

Maître Janotus en pleine séance chez Mathurin réclama ses saucisses et empans, mais on lui fit remarquer que Gargantua lui avait fait livré, il rétorqua que c’était gratuitement et que cela ne les privait pas de tenir leur promesse, ils lui répondirent qu’il n’aurait rien de plus. Une discussion houleuse avec menace d’en parler au roi par Maître Janotus, se changea en procès qui aura lieu lors des prochaines calendes grecques, c’est à dire jamais. 

Chapitre 21 L’étude de Gargantua selon les règles de ses précepteurs sophistes.

Les gens de Paris, heureux de récupérer leur cloches, s’offrir pour nourrir et s’occuper de la jument, ils l’envoyèrent dans la Forêt de Fontainebleau, sans doute n’existe t’elle plus. 

Ponocrates souhaitait voir comment vivait Gargantua, pour comprendre comment en un temps si long ses anciens précepteurs l’avaient rendu si sot, niais et ignorant. 

Ses journées commençaient à 8/9h, il s’habillait en fonction du temps et se promenait, se couchait dans l’herbe, déféquait, pissait, rotait, se racler la gorge, baillait, crachait toussait, pleurait, … bref il profitait de la vie. Il déjeunait avec des tripes, frites, grillades, jambons, chevreau, Ponocrates lui fit remarquer qu’il ne devrait pas autant manger au sot du lit, Gargantua lui répondait qu’il s’était retourné six ou sept fois à travers le lit. Ses anciens précepteur lui avait dit que le déjeuné donnait bonne mémoire. Après le déjeuné, il écoutait vingt six ou trente messes. Après les messes, on lui apportait des chapelets de St Claude qu’il récitait en promenant à travers les cloîtres, les galeries et le jardin. Il étudiait ensuite une bonne demi heure les yeux sur le livre mais l’esprit à la cuisine. Ensuite il pissait et allait manger. Son repas se composait d’une douzaine de jambon, de langue de boeuf fumés, de boutargues, d’andouilles et autres… des gens lui jetaient dans la bouche de la moutarde par pelletée . Il cessait de manger quand son ventre lui tirait, et pour boire il n’y avait pas de fin, ni de règle. 

Chapitre 22 Les jeux de Gargantua

Après repas il se lavait les mains avec du vin frais et se curait les dents avec un pied de porc, puis jouait. Il étendait le tapis vert et jouait aux cartes, aux dés, aux plateaux. La liste de jeux auquel il jouait est longue, mais il y avait : aux tables, à la marelle, au cocu, à la rainette, aux dames, au tarot, à la nique-noque, à la bille, au pile ou face, pince sans rire, croc madame, .. Après il buvait quatre vingt dix setier et allait dormir deux ou trois heures. 

À son réveil, il buvait encore, Ponocrates lui disait que ce n’était pas bon de boire autant, Gargantua répondait: «  C’est la vraie vie des Pères, répondait Gargantua, je dors naturellement salé et le dormir me fait le même effet que du jambon.  ». Ensuite il étudiait encore, puis il allait prendre des lapins au filet. 
Le soir il rentrait souper, invitait ses voisins et raconter des histoires. Les invités réguliers étaient les seigneurs du Fou, de Gourville, de Grignault et de Marigny. Venait ensuite les jeux, puis ils allaient parfois voir les filles et faire des collations, ils rentraient ensuite se coucher jusqu’à 8h le lendemain. 

Chapitre 23 Comment Gargantua fut éduqué par Ponocrates selon une méthode telle qu’il ne perdait pas une heure de la journée 

Ponocrates découvrant la vie dissolue de Gargantua, reprit son éducation en main. Il fit appel au médecin, Maître Théodore purgea Gargantua avec de l’ellébore Anticyre, pour lui nettoyer le cerveau afin qu’il oublie tout ce qu’il avait appris. Pour le motiver à apprendre Ponocrates l’invita a des groupes de science et lui fit son emploi du temps. 

Le matin il se levait à 4H, et pendant qu’on le frictionnait, le page natif de Basché, Anagnostes lui lisait les saintes écritures, il se mettait à adorer Dieu. Il allait au toilette et là son précepteur lui expliquait les passages difficiles. Pendant qu’on l’habillait, on lui répétait les leçons de la veille, il dissertait deux ou trois heures, puis lisait trois bonnes heures. Après avoir travaillé l’esprit, il sortait travailler son corps, au grand Braques ou dans les près, jouer à la balle, à la paume,.. les jeux étaient libres et ils s’arrêtaient lorsqu’ils étaient fatigués. Ensuite il allait manger. Chaque aller et venue, changement d’habit, ou jeux, était accompagné de lecture. Gargantua pouvait discuter sur n’importe quel sujet, herbes, santé, cuisine,…il avait tous les livres parlant de ces sujets. Aristote, Polybe, Galiens,.. il connaissait leurs oeuvres. Son hygiène aussi avait changé, il se curait les dents avec un lentisque, et les mains et les yeux avec de l’eau fraîche.

Il prit plaisir à apprendre l’arithmétique, les mathématiques, l’astronomie, la musique, la science,… côté instrument il apprit à jouer de la flute, de l’épinette, du luth,… Il maniait l’art militaire, le cheval, l’épée, la hache, montait les montagnes, nageait dans l’eau, dirigeait un bateau,…Sa voix portait loin, il criait si fort qu’on l’entendait au loin. Son dîner était sobre et frugal. Le soir il allait selon son humeur, dans son groupe de science, chanter, jouer d’un instrument ou jouer à un jeu. Avant d’aller dormir, il regardait les étoiles, les comètes s’il y en avait et étudier l’astre. Et pour finir la journée, il révisait avec Ponocrates ce qu’il avait vu, lu apprit. Il priait et allait dormir. 

Chapitre 24 Comment Gargantua employait son temps quand l’air était pluvieux. 

Lorsque le temps était pluvieux, avant déjeuné, il s’occupait de la même manière qu’en temps normal. Après le repas, il fendait, scier du bois, battait des gerbes dans la grange. Il allait ensuite peindre, sculpter ou jouer aux osselets. Il observait les métiers d’art, ceux qui travaillaient les métaux, la fonte des pièces, les orfèvres, les horlogers, les imprimeurs, les tisserands, les veloutiers, les monnayeurs, les alchimistes,…
Ils allaient écouter, les plaidoyers d’avocats, les sermons des prédicateurs d’évangile. Dans les herboristeries ils regardaient les plantes, les onguent et se renseigner sur la fabrication. Le soir il mangeait léger. 

Une fois par mois, Ponocrates l’amenait hors de la ville, Gentilly, Boulogne, à Vanves ou St Cloud, et le laisser boire, manger, se divertir comme il le souhaitait en chantant, sautant, dansant,..Dans le près, Gargantua récitait ce qu’il avait appris. 

Chapitre 25  Comment entre les fouaciers de Lerné et les gens du pays de Gargantua survint la grave querelle qui entraîna de grandes guerres. 

En automne à la saison des vendanges, sur le marché, les bergers demandèrent de la fouace aux fouaciers, les fouaciers refusèrent les insultants, “mauvaises graines”, “coquin”, “fines braguettes”,… que la belle fouace n’était pas pour eux, qu’ils devraient se contenter de gros pain ou de tourte.
L’un des Berger nommé Frogier, lui dire que ce n’était pas très sympa de leur part de les insulter de la sorte, qu’eux leur auraient vendu du froment qui leur permet de faire de belle fouaces, et ils leur auraient même donner du raisin, si un jour ils leur demandent quelque chose, ils pourraient bien les traités comme ils ont été traités eux même. 
Marquet, grand bâtonnier de la confrérie des fouaciers, lui demanda de s’approcher pour qu’il lui donne de la fouace, Frogier s’approcha et Marquet le fouetta aux jambes et partit à toute vitesse, Frogier cria à “l’aide” tout en lui envoyant un gros gourdin qu’il reçut sur la suture coronale de la tête, sur l’artère temporale du côté, il tomba de cheval. S’en suit une bataille entre métayers, venu en aides aux bergers, les bergers et bergères contre les fouaciers. Les bergers prirent les fouaces, leur laissèrent le tarifs habituel et repartirent à Seuilly et Cinais, les fouaciers aidèrent Marquet blessé et rentrèrent à Lerné. Les bergers se régalèrent de fouaces et de raisins et s’amusèrent, ils soignèrent les jambes de Frogier dans l’eau.

Chapitre 26 Comment les habitants de Lerné, sur ordre de Picrochole, leur roi, attaquèrent par surprise les bergers de Gargantua. 

Les fouaciers rentraient à Lerné, allèrent directement au Capitole et devant le roi Picrochole racontèrent comment ils avaient été dépouillés par les Bergers de Grandgousier. Le roi entra dans une colère noire et ordonna à ce que chacun soit armé devant le château à midi. Pour montrer le sérieux du projet, le roi lui même battit le tambour aux alentours de la ville. Il distribua les affectations, désignant comme avant-garde seigneur Trepelu, le grand écuyer Toucquedillon fut préposé à l’artillerie. Sous la direction du capitaine Engoulevent, ils envoyèrent trois cent chevaux léger en éclaireur, pour réperer le chemin et voir s’il n’y avait pas d’embuscade. La contrée alentours étant paisible et silencieuse, le roi et son armée partit en hâte détruisant tout sur leur passage, pauvre ou riche, ils emmenaient les bêtes avec eux, faisaient tomber tous les fruits des arbres, personne ne leur résistait, tous leur demandaient pitié. 

Chapitre 27 Comment un moine de Seuilly sauva le clos de l’abbaye du sac des ennemis. 

Ils continuèrent jusqu’à Seuilly, prenant tout ce qu’ils pouvaient, malgré la peste qui sévissait. Bien que la peste tuait bon nombre de personnes, y compris les curés, les vicaires, les prédicateurs, les médecins, les chirurgiens et les apothicaires qui allaient soigner les malades étaient tous morts de ce mal. Eux ne tombaient même pas malade, l’auteur demandent à ce qu’on réfléchisse, pourquoi? 

La ville pillé, ils allèrent vers l’Abbaye, qui se trouva porte close, le gros de la troupe alla direction gué de Vède, et le reste gâcha leur vendange. Dans l’abbaye se trouvait un moine, Frère Jean des Entommeures, jeune, beau, éloquent, et clerc en matière de bréviaire, voyant le désastre dans les vignes, il alla dans le choeur chercher de l’aide et vit les moines chanter. Il essaya de les motiver à venir se défendre, arguant que s’ils laissaient faire, ils n’auraient plus de vin pendant quatre ans.
Personne ne voulurent le suivre, Frère Jean habillé de son grand habit se saisi du bâton de la croix et alla se battre seul contre tous. L’ennemi qui avait déposait les armes pour se servir en raisin, fut pris par surprise, Jean les battit un par un, ils hurlèrent si fort avant de mourir que les autres moines sortirent et un partie les confessèrent, l’autre parti sous l’ordre de Jean, les égorgèrent avec le canif qui sert aux enfants à cerner les noix. Treize mille six cent vingt deux personnes furent tuer dans l’enclos. 

Chapitre 28 Comment Picrochole prit d’assaut La Roche-Clermault. Le regret et la réticence de Grandgousier à entreprendre une guerre. 

Pendant ce temps, Picrochole passa le gué de Vède et prit d’assaut La Roche-Clermault. Il n’y eut aucune résistance, il se calma et reprit l’attaque le lendemain aux murailles et dans la ville. 

Gargantua, lui, toujours à Paris, est assidu à ses études, au sport et à son père Grandgousier. 

Pillot, un berger prévint Grandgousier que Picrochole roi de Lerné, avait attaqué et pillé tout le pays, mais qu’une parti de ses troupes étaient mortes, tués par frère Jean au clos de Seuilly. Le roi se trouvait à Roche-clermault pour se reposer. 

Grandgousier abasourdi ne comprenait pas comment son ami de toujours, Picrocholes pouvait lui faire la guerre, il n’avait rien fait qui puisse le mettre en colère, et l’avait toujours aidé et conseillé. Il demanda l’aide de Dieu pour résoudre cette attaque. Il souhaitait faire la paix plus que tout au monde, c’est pourquoi il convoqua son conseil, fit chercher Gargantua et ses gens pour soutenir le pays. Il écrivit une lettre à Gargantua.

Chapitre 29 La teneur de la lettre que Grandgousier écrivit à Gargantua. 

Grandgousier pria à Gargantua de venir pour élaborer des stratagèmes pour sortir de cette guerre sans trop de sang. Il lui mentionnait qu’il avait déjà envoyé quelque personne pour savoir de quoi il en retourné, mais Picrocholes le défiait et voulait un droit de regard sur ses terres. Il finissait par mettre la date du vingt septembre et signer “ton père Grandgousier”. 

Chapitre 30 Comment Ulrich Gallet fut envoyé auprès de Picrochole. 

Grandgousier ordonna à son maître de requête Ulrich Gallet, d’aller voir Picrocholes pour lui exposer ce qu’il avait décrété. Ulrich Gallet partit, passa la nuit chez le meunier où il apprit le saccage de Picrocholes et alla devant la ville forte avec une trompette, pour demander à voir le roi. Le roi refusa de le voir, mais se mit sur les remparts et demanda ce qu’il souhaitait lui dire. 

Chapitre 31 La harangue faite à Picrochole par Gallet. 

Ulrich Gallet fit son discours, arguant que l’amitié entre lui et son maître était envié de tous, que Grandgousier ne comprenait pas ce qui s’était passé pour provoquer cette colère. Qu’il serait préférable qu’il plis bagage immédiatement, sans provoquer d’attaque sur le chemin du retour, qu’il verse mille besant d’or pour réparer les dégâts, dont il s’acquittera de la moitié demain et l’autre moitié à la prochaine ides de mai. Il devra laisser, pendant ce temps des otages: les ducs de Tournemoule, de Basdefesses et de Menuail, ainsi que le prince de Gratelles et le vicomte de Morpiaille.

Chapitre 32 Comment Grandgousier, pour acheter la paix, fit rendre les fouaces. 

Gallet n’eut d’autres réponses de la part de Picrocholes que «  Venez les chercher ! Venez les chercher ! Ils ont de belles couilles meules ! Ils vont vous en broyer, de la fouace ! »

Gallet rentra voir Grandgousier et l’informa que rien n’avait changé, qu’apparemment le problème serait peut être un outrage aux fouaciers. Grandgousier envoya des personnes pour se renseigner auprès des villageois. Ce qu’il en ressortit c’est qu’on avait pris de force des fouaces, et envoyé un coup de Gourdin sur la tête de Marquet, les fouaces avaient été payé, et Marquet avait le premier blessé Frogier d’un coup de fouet dans les jambes. Le conseil lui conseilla de se défendre, mais Grandousier refusa, il ne souhaitait pas faire la guerre. 

Il s’informa sur le nombre de fouaces prisent, elle s’élevaient à cinq douzaines environ, il fit préparer cinq charretées de fouaces faites de bon beurre, de beaux jaunes d’oeufs, de belles épices et de beau safran. Elles iraient à Marquet, en ajoutant pour le dédommager sept cent mille et trois philippus pour payer les barbiers qui l’auraient soigné. De plus il lui donnait la métairie de la Pomardière à perpétuité. Gallet y retourna avec tout l’équipage et cueillit en chemin des rameaux de joncs et de roseaux pour garnir les charrettes et armer les charretiers. Arrivée à l’entrée, Picrochole refusa de les laisser entrer et envoya Toucquedillon pour les écouter. Gallet lui proposa de faire la paix contre ce qu’il leur apportait. Toucquedillon fit passer le message à Picrocholes tout en lui disant de garder ce que Grandgousier leur donnait et de continuer la guerre, pour lui c’était clair qu’il avait peur et qu’il essayait de les acheter. Picrochole accepta donc les charrettes de fouaces, l’argent, les boeufs et les charrettes, et les firent repartir. Gallet avertit Grandgousier qu’ils refusaient la paix. 

Chapitre 33 Comment certains gouverneurs de Picrochole, par leur précipitation, le mirent au dernier péril. 

Après cet épisode des fouaces, le duc de Menuail, le comte Spadassin et le capitaine Merdaille vinrent voir Picrochole pour lui dire qu’il était le prince le plus valeureux et chevaleresque. Ils leur proposèrent de laisser  quelques capitaines en garnison ici sur Roche-clermault, il diviserait ses troupes en deux, une partie attaquerait Grandgousier et lui prendrait son argent, l’autre irait autre parti partiraient vers l’Aunis, la Saintonge, l’Angoumois et la Gascogne et aussi vers le Périgord, le Médoc et les Landes, ils prendront villes châteaux, forteresses. En allant vers la côte ils lui conseilla de prendre tous les navires, d’aller jusqu’à Lisbonne en passant par la Galice. 
Ils lui lista les royaume à conquérir, les royaumes de Tunis, de Bizerte, d’Alger, de Bône, de Cyrène et toute la Barbarie, hardiment. En continuant, vous prendrez en main Majorque, Minorque, la Sardaigne, la Corse et les autres îles du golfe de Gênes et des Baléares. En longeant la côte à main gauche, vous soumettrez toute la Gaule Narbonnaise, la Provence et le pays des Allobroges, Gênes, Florence, Lucques et, à Dieu sois, Rome ! Sur le retour ils prendront : la Crète, Chypre, Rhodes et les îles Cyclades, et la Morée.

L’autre partie qui s’était attaquée à Grandgousier prendrait Bretagne, la Normandie, les Flandres, le Hainaut, le Brabant, l’Artois, la Hollande, la Zélande, le Luxembourg, la Lorraine, la Champagne et la Savoie jusqu’à Lyon, la Souabe, le Wurtemberg, la Bavière, l’Autriche, la Moravie et la Stirie. De même que Lubeck, la Norvège, la Suède, le Danemark, la Gothie, le Groenland, les pays hanséatiques, jusqu’à la mer Arctique, l’Écosse, l’Angleterre et l’Irlande, la Prusse, la Pologne, la Lithuanie, la Russie, la Valachie, la Transylvanie, la Hongrie, la Bulgarie, la Turquie et les voilà à Constantinople.
Picrocholes motivé, voulait partir en guerre sur le champs, le duc, le capitaine et le comte lui dirent qu’il fallait récompenser les personnes qui l’auraient aidé dans cette aventure, et Picrocholes leur proposa la Caramanie, la Syrie et toute la Palestine, le marché fut conclu. 

Un vieux monsieur qui écoutait, Échéphron, s’exprima, il demanda quel était l’intérêt de conquérir le monde? Picrochole lui répondit qu’ils pourraient se reposer tranquillement à la fin de tout cela, mais le vieil homme lui suggéra que l’aventure était dangereuse, et il y avait peu de chance qu’ils en ressortent vivant, qu’il valait mieux se reposer maintenant. Le comte, le duc et le capitaine n’étaient point de cet avis, et Picrochole les suivaient dans leur raisonnement. 

Chapitre 34 Comment Gargantua quitta la ville de Paris pour secourir son pays et comment Gymnaste rencontra les ennemis. 

Après avoir lu la lettre de Grandgousier, Gargantua parti avec Ponocrates, Gymnaste et Eudémon qui avaient pris des chevaux de poste, les autres les suivirent par étapes avec les livres et attirails philosophiques. À Parilly, le métayer de Goguet leur appris que Picrocholes s’était retranché à La Roche-Clermault et avait envoyé le capitaine Tripet attaquer le bois de Vède et Vaugaudry. Ces attaques fit peur à Gargantua, Ponocrates lui conseilla de rendre visite au seigneur La Vauguyon ami et allié et qui saurait les renseigner au mieux. Le Seigneur pu les aider, il eut l’idée d’envoyer un éclaireur pour se renseigner sur le pays et connaître la situation de leurs ennemis.  Gymnaste se proposa et parti avec Prelinguand, l’écuyer de La Vauguyon qui connaissait mieux le pays. 

Gymnaste et Prelinguand rencontrèrent leurs ennemis un peu partout, pillant et dérobant, ces dernier les aperçu et leur courru après, Gymnaste et son écuyer se fit passer pour des pauvres diables. Le capitaine Tripet leur dit qu’ils n’attaquent pas les pauvres diables, mais ils voulurent leur cheval.

Chapitre 35 Comment Gymnaste tua en souplesse le capitaine Tripet et d’autres gens de Picrochole. 

Au mot Diable, beaucoup firent signe de la croix, ils étaient effrayés, le capitaine des Francs-taupins Bon Jean, il lui sortie son livre d’heure, tira sa braguette et lui dit “Si tu es est Dieu parles, si tu es l’autre va t’en”. Gymnaste fit mine de descendre de cheval, se retrouva debout sur la selle, tête à queue, continua ses acrobatie, jusqu’au moment où le public captivé, il en profita pour dégainer son épée et tuer ou blesser tout le monde. Il repris sa route, avec Prelinguand vers La Vauguyon.

Chapitre 36 Comment Gargantua démolit le château du gué de Vède, et comment ils passèrent le gué. 

Gymnaste raconta son aventure, Gargantua pris sa jument et parti escorté. Il trouva un grand arbre, l’arbre de St martin, car c’est Saint Martin qui le planta et grandit autant, Gargantua le prit pour qu’il lui serve de lance et de bourdon. La jument eut une envie d’uriner, elle se vida et inonda le gué de Vède où beaucoup moururent noyés, d’autres ont pu être épargné en prenant le chemin de gauche. Gargantua arriva, il apprit par Eudémon qu’il restait quelques personnes au château, il cria pour leur demander de partir, et reçu un coup de canon qu’il prit pour un grain de raisin et des coups de fauconneau qu’il prit pour des mouches à boeuf, Gymnaste lui apprit que ce n’était pas cela mais des projectiles, Gargantua avec son arbre abattit le château, tous moururent écrasés. 

Arrivés devant le pont du moulin, il y avait une monticule de corps, ceux des personnes noyés par le déluge d’urine. Ils passèrent avec les chevaux mais le cheval d’Eudémon enfonça son pied droit jusqu’au genoux dans la pense d’un gros et gras vilain, Gargantua lui vint en aide en éparpillant les boyaux, et le cheval pu ressortir son pied, et miraculeusement, l’animal guérit du suros qu’il avait au pied, grâce aux boyaux. 

Chapitre 37 Comment Gargantua en se peignant faisait tomber de ses cheveux les boulets d’artillerie. 

Ils arrivèrent chez Grandgousier et tous furent heureux de se voir. Gargantua qui se coiffa pour retirer ses boulets de canons, Grandgousier crut à des poux, mais Gymnaste lui raconta la bataille, il lui conseilla d’ailleurs de continuer à se battre tant qu’ils ont la chance de leur côté. Grandgousier était d’accord, mais ce soir, c’était la fête car il était heureux de voir son fils et son escorte. Fripesaulce, Hoschepot, Pilleverjus, les cuisiniers firent des rôtir des boeufs, des génisses, des sangliers, des veaux, des poules, des cigognes … le repas fut gargantuesque. Janot, Miquel et Verrenet s’occupèrent de la boisson qui coula à flot. 

Chapitre 38 Comment Gargantua mangea six pèlerins en salade. 

Avant le repas, voici ce qui arriva à Gargantua:

Six pèlerins qui venaient de Nantes, voulurent se reposer dans un champs sur les fanes de pois entre les laitues et les choux, cachés par les grandes feuilles pour ne pas être vus des ennemis. Gargantua qui avait faim, demanda où trouver des salades, on lui montra, il en ramassa et ramassa aussi les six pèlerins qui n’osèrent pas parler par peur d’être tuer. Gargantua lava la salade, l’assaisonna et les six pèlerins ne dirent aucun mot. Gargantua finit par les avaler, les pèlerins aider de leur bourdon arrivèrent tant bien que mal à échapper aux gens, s’accrochant avec leur bourdon. L’un des pèlerin tapa sur le creux d’une dent gâtée, ce qui fit réagir Gargantua qui prit un cure dent et sortit les six pèlerins un à un qui partirent à travers les vignes. 

Eudémon l’appela pour le souper, il alla pisser avant d’y aller, l’urine coupa la route aux pèlerins qui durent traverser cette grande rigole, en continuant le chemin, ils tombèrent dans une fosse où se trouvait un piège, ils purent s’en échapper en coupant les liens. Ils purent finirent leur nuit dans une cabane ou l’un des leur, Lasdaller leur dit que cette aventure avait été prédite par David dans les psaumes:

«  Quand les hommes se dressèrent contre nous, peut-être nous auraient-ils engloutis tout vivants : c’est quand nous fûmes mangés en salade, à la croque au sel. Quand leur colère s’enflamma contre nous, alors les eaux nous auraient submergés : c’est quand il but la grande rasade. Notre âme a passé le torrent : c’est quand nous avons franchi la grande rigole. Peut-être notre âme eût-elle franchi le flot irrésistible : c’est celui de son urine dont il nous coupa le chemin. Béni soit l’Éternel qui ne nous a pas livrés en proie à leurs crocs. Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs : c’est quand nous sommes tombés dans le piège. Le filet a été rompu (par Fourmilier) et nous avons été libérés. Notre secours… etc.  »

Chapitre 39 Comment le moine fut fêté par Gargantua et des beaux propos qu’il tint en soupant. 

Pendant le repas, Grandgousier leur expliqua comment avait débuté la guerre avec Picrochole, il arriva au moment où Frère Jean des Entommeures tua  l’ennemi au clos de l’abbaye, Gargantua demanda à ce qu’on le fasse venir immédiatement pour qu’il raconte son exploit. Son maître d’hôtel alla le chercher et le ramena avec son bâton de croix sur la mule de Grandgousier. 

Chapitre 40 Pourquoi les moines sont retirés du monde et pourquoi les uns ont le nez plus grand que les autres. 

Eudémon se posa la question de pourquoi les moines étaient retirés du monde, toujours à l’écart. Gargantua lui répondit que c’est à cause du fait qu’ils mangent la merde des autres, ils prennent les péchés des autres, se sont pour lui des manges-merdes, il appuie ses dire avec le fait que les abbayes sont toujours isolés des villes, comme les toilettes le sont dans les maisons. Les moines ne travaillent pas comme le paysans, ne gardent pas le pays comme l’homme de guerre, ne soignent pas comme le médecin, … ils sont pour lui oisifs, ne servant à rien. Grandgousier lui explique qu’ils prient pour eux, Gargantua lui répond qu’ils ne font que ça, et c’est pour cela qu’ils sont à l’écart, ils passent leur temps à faire la messe, mais Frère Jean n’est pas comme eux, il est franc, joyeux, courageux, bon compagnon, il travaille,… et c’est pourquoi tout le monde recherche sa compagnie. 

Gargantua posa la question pourquoi frère Jean avait un si beau nez, Grandgousier lui expliqua que dieu l’avait façonné ainsi comme un potier façonne des vases. 
Le moine expliqua son grand nez par le fait que sa nourrice avait les tétons mollets et que son nez s’y enfonçait tellement ils étaient mou. 

Chapitre 41 Comment le moine fit dormir Gargantua. De ses heures et de son bréviaire. 

Le souper fini, ils se mirent d’accord pour faire une garde à minuit. Gargantua n’arriva pas à s’endormir, le moine lui proposa alors de réciter les sept psaumes, à peine eurent t’ils fini le premier, qu’ils s’endormaient. Frère Jean se réveilla peu avant minuit et réveilla tout le monde en chantant fort les matines (matines, premières office du bréviaires).

Le moine déjeuna et tous se préparèrent, et s’armèrent, ils obligèrent le moine à s’armer car il ne souhaitait que son froc et le bâton de la croix à son poing. Le moine, Gargantua, Ponocrates, Gymnaste, Eudémon et vingt-cinq parmi les plus vaillants de la maison de Grandgousier, tous solidement armés, et ils portaient un arquebusier en croupe.  

Chapitre 42 Comment le moine encourage ses compagnons et comment il se suspendit à un arbre. 

Les voici parti à l’aventure, et le moine qui les encourages en ne cessant de parler et leur dit “que Dieu et Saint Benoît soient avec nous”. Il s’énerva et son heaume (casque) s’accrocha à une branche d’un noyer lorsqu’il passa dessous, et  voulant retirer sa visière, il lâche la bride et se retrouve pendu à l’arbre, le cheval continua sa route. Il cria à l’aide, au meurtre, à la trahison. Eudémon qui le vit en premier, le compara à Absalon, Gargantua lui rétorqua qu’Absalon avait été pendu par les cheveux, et pendant qu’ils discutaient le moine s’énervait car aucun des deux ne l’aidaient. Gymnaste vint le décrocher, le moine tomba a terre et retira toute son armure, ne gardant que son bâton de croix et remonta sur le cheval et tous reprirent le chemin de la Saulaie. 

Chapitre 43 Comment Gargantua rencontra la patrouille de Picrochole et comment le moine tua le capitaine Tyravant puis fut fait prisonnier par les ennemis. 

Lorsque Tripet fut tué, les rescapés de cet attaque furent un rapport à Picrochole qui se mit en colère. Hastiveau et Toucquedillon le rassura lui disant qu’il était assez fort pour venir à bout de ces diables. Il envoya mille six cent chevalier avec le comte de Tyravan sur des chevaux léger, avec leur étole en écharpe et aspergés d’eau bénite. Ils galopèrent de La Vauguyon et La Maladrerie mais ne trouvèrent personne. Près du Coudray, dans une cabane de bergers, ils trouvèrent les six pèlerins, ils les ligotèrent et les emmenèrent avec eux, pensant à des espions, malgré leurs supplications.

Vers Seuilly, les deux camps se croisèrent enfin, la troupe de Tyravan était beaucoup plus nombreuse, Gargantua se demandait s’il fallait les cogner ou non, entendant cela, les ennemis prirent peur des diables et s’enfuirent, excepté Tyravan qui frappa le moine à la poitrine de toute ses forces, le moine l’assomma Tyravan tomba de cheval, et sous le coup de la colère, le moine poursuivit les ennemis. Gymnaste demanda à Gargantua s’ils devaient leur courir après, Gargantua expliqua qu’il vaut mieux laisser partir les ennemis, plutôt que de leur courir après de colère, car la colère accroit le courage déjà fatigués et les ennemis peuvent en profiter pour faire un retournement de situation. Gargantua avait compris qu’ils attaquaient au hasard, plutôt qu’avec tactique et raisonnement. 

Le moine tapait abattait les ennemis un par un et arriva jusqu’à ceux qui détenaient les six pèlerins, le reconnaissant, les six pèlerins lui demandèrent de l’aide, leurs crient alertèrent les ennemis, qui se retournèrent, virent que le moine était seul et l’assaillirent. Ils le firent garder par deux archers, et ne voyant pas Gargantua, ils en conclurent qu’ils s’étaient enfuis. Ils repartirent vers les Noyrettes pour les rattraper. Gargantua les vit revenir en troupe et rassembla la sienne pour être prêt pour l’attaque. 

Chapitre 44 Comment le moine se débarrassa de ses gardes et comment la patrouille de Picrochole fut défaite. 

Le moine les voyant s’éloigner, pris le braquemart qu’aucun des chevaliers ne lui avait retiré, et tua ses deux gardiens, malgré les supplications du deuxième archers. 

Il courut après l’ennemi pour venir en aide à ses amis, il abattit une bonne partie des chevaliers avec son braquemart qui fini par se briser, il vit là un signe que c’était assez, les autres auraient la vie sauve pour raconter ce qu’ils avaient vécu. Il libéra les six pèlerins et leur fit donner les chevaux que leurs gardiens avaient et garda prisonnier Toucquedillon.  

Chapitre 45 Comment le moine ramena les pèlerins et les bonnes paroles que leur dit Grandgousier.

Gargantua et sa troupe, après la bataille partit, à l’exception du moine, ils revinrent près de Grandgousier pour leur raconter la bataille, il le trouva en train de prier pour leur salut dans son lit. Gargantua était triste car il pensait au moine qui était retenue par les ennemis, Grandgousier lui fit préparer un repas, mais il refusa de manger et de boire. Au même moment arriva le moine, les six pèlerins et Toucquedillon prisonnier. Le moine raconta son aventure et comment il avait tué les ennemis. 
Grandgousier demanda aux six pèlerins d’où ils venaient et Lasdaller lui répondit qu’il était de Saint-Genou en Berry, un autre de Palluau, un de Onzay, un d’Argy et un de Villebernin, ils viennent de Saint Sébastien près de Nantes et rentrent par petites étapes. Grandgousier les interrogea, pourquoi être venu à Saint Sébastien, ils lui répandirent pour offrir leur voeux contre la peste. Grandgousier leur dit que cela ne servait à rien, que Saint Sébastien n’allait pas les sauver que ceux qui disaient cela étaient des imposteurs. 
Le moine leur demanda la même chose d’où ils venaient et quand il sut qu’ils venaient de Saint Genou, il leur demanda comment allait l’abbé Tranchelion. 
Grandgousier leur ordonna de rentrer chez eux et de ne plus faire ce genre de voyage , il leur fit donner de la nourriture pour le retour, de quoi boire, un cheval à chacun et quelques carolus (pièce sous le règne de charles VIII). 

Chapitre 46 Comment Grandgousier traita humainement Toucquedillon prisonnier. 

Toucquedillon fut présenté à Grandgousier qui l’interrogea sur l’objectif des attaques de Picrocholes. Toucquedillon lui avoua le dessein que le roi avait en tête, la conquête du pays. Grandgousier en fut étonné, ce n’était plus le moment de conquérir le monde en attaquant son prochain, c’était une ambition bien trop grande, il le renvoya chez lui en donnant une rançon à Frère Jean de soixante deux milles salut d’or, que Frère Jean lui rendit lorsque Toucquedillon fut parti, car ce n’était pas le bon moment en pleine guerre de donner son argent, mieux valait attendre la fin de celle ci. Il rendit les chevaux et armes à Toucquedillon et le fit escorter par  trente hommes et cent vingt archers dirigé par Gymnaste pour l’accompagner jusqu’à La Roche-Clermault. Il lui donna en plus son fourreau d’or décoré de beaux pampres d’orfèvrerie, un collier d’or pesant sept cent deux mille marcs, garni de fines pierreries estimées cent soixante mille ducats, plus, en manière de présent honorifique, dix mille écus. Il lui demanda de conseiller à son roi de cesser cette guerre. 

Chapitre 47 Comment Grandgousier mobilisa ses légions et comment Toucquedillon tua Hastiveau, puis fut tué sur ordre de Picrochole. 

Les villes et villages de Bessé, du Vieux-Marché, du Bourg Saint-Jacques, du Traîneau, de Parilly, de Rivière, des Roches Saint-Paul, du Vau-Breton, de Pontille, de Bréhémont, du Pont de Clam, de Gravant, de Grandmont, des Bourdes, de Lavillaumer, de Huismes, de Segré, d’Ussé, de Saint-Louand, de Panzoult, des Coudreaux, de Véron, de Coulaine, de Chouzé, de Varennes, de Bourgueil, de l’Ile-Bouchard, du Croulay, de Narcay, de Candes, de Montsoreau et d’autres localités voisines s’allièrent à Grandgousier lui proposant des hommes, de l’argent et des armes pour un total de cent trente quatre millions deux écus d’or et demi. Gargantua souhaitait résoudre ce problème sans guerre et sans dépense excessive, il ne répondit donc pas. 

Toucquedillon arriva chez Picrocholes et lui fit un rapport de ce qu’il avait vécu et vu, il lui conseilla d’arrêter cette guerre. Hastiveau soupçonna Toucquedillon de s’être allier avec Grandgousier et le traita de traitre. Toucquedillon le tua de l’épée, Picrochole en colère de la perte de son ami Hastiveau, fit tuer Toucquedillon sur le champ par ses archers qui le mit en pièce. 

Grippepinault avertit Picrochole que leur troupe était fatigué, et manquait de vivre. 

Chapitre 48 Comment Gargantua donna l’assaut à Picrochole dans La Roche-Clermault et défit l’armée dudit Picrochole.

Gargantua et toute son armée allez vers le Gué de Vède en bateau, Grandgousier resta à la maison en les encourageant et promis de forte récompense à ceux qui accompliraient des prouesses. Arrivé à la ville, Gymnaste lui conseilla d’attaquer immédiatement, et Gargantua fit encercler la ville en plaçant une réserve d’homme au point culminant. Ils avancèrent petit  à petit, et bien que les hommes de Picrocole ripostèrent, ils finirent soit par se sauver, soit enfermé dans l’église par Frère jean qui alla par suite aider Gargantua. Picrochole et ses hommes prirent la fuitent et furent poursuivis par Gargantua qui massacra beaucoup d’homme, jusque du côté de Vaugaudry, et fini par sonner la retraite. 

Chapitre 49 Comment Picrochole fuyant fut pris de malchance et ce que fit Gargantua après la bataille. 

Picrochole s’enfuit vers l’île Bouchard, son cheval broncha et tomba à terre, énervé il le tua, et se retrouva sans monture, personne ne voulait lui en passer une, il voulut prendre un âne au moulin et fut roué de coup par les meuniers. Traversant la rivière à Port-Huault, il raconta son histoire à une sorcière qui lui prédit qu’il récupèrerait son royaume à la venue des coquecigrues (animal imaginaire). Depuis il vit sur Lyon, pauvre, il demande aux étrangers si les coquecigrues sont arrivés. 

À la fin de la bataille Gargantua recensa les gens qui l’avaient aidé, puis leur offrit un repas et six mois de salaire et fit un discours aux hommes de Picrochole. 

Chapitre 50 La harangue que fit Gargantua aux vaincus. 

Gargantua souhaite être magnanime envers les vaincus, ils ne souhaitent pas les punir ou les emprisonner. Il souhaite faire comme son père l’a fait dans le passé avec Alpharbal roi de Cannare qui avait envahit Aunis, Grandgousier le captura et le traita courtoisement, il le logea amicalement chez lui et le renvoya dans sa ville avec des dons. Revenus chez lui Alpharbal réunit tous les princes des environs et leur raconta comment il avait été si bien traité, et voulut en faire un exemple. Il revint avec plus de neuf mille navire marchand, transportant les trésors de la famille royal et des pays voisin, et plein d’autres dons de valeurs, Grandgousier les refusa tous, même lorsqu’il se proposa esclave. En est venu qu’Alpharbal leur donna chaque année de l’argent, et chaque année un peu plus jusqu’au jour ou Grandgousier demanda à stopper ce dons. « C’est la nature même de la générosité : le temps qui ronge et amoindrit toutes choses augmente et accroît les bienfaits, car une bonne action, accomplie libéralement au profit d’un homme de bon sens, fructifie continuellement, se perpétue par la noblesse de la pensée et le souvenir »

Gargantua, comme son père, souhaite être débonnaire, et propose aux vaincus de leur pardonner, les délivrer, les payer pour trois mois et les faire raccompagner par six cent hommes d’arme et huit mille fantassin pour éviter qu’ils ne soient malmenés par les paysans. 

Il regrette le départ de Picrochole et donne son royaume à son fils qui n’a que cinq ans, mais ordonne à Ponocrates de devenir intendant de tous les gouverneurs et qu’il veille sur l’enfant de Picrochole, tant qu’il ne le jugera pas capable de gouverner et de régner seul. 

Gargantua demande qu’avant de partir, ils lui livrent Marquet qui est la source de la guerre, les fouaciers qui ne l’ont pas calmé et les conseillers, capitaines, officiers et domestiques qui ont encouragés Picrochole à faire cette guerre. 

Chapitre 51 Comment les Gargantuistes vainqueurs furent récompensés après la bataille. 

Le discours fini, on livra à Gargantua, les séditieux (qui incitent à se révolter). À l’exception de Spadassin, Merdaille et Menuail qui s’étaient enfuis, l’un jusqu’au col d’Agnello, un autre au Val de vire et le dernier jusquà Logrono. À l’exception aussi des deux fouaciers qui moururent dans la journée. Les autres eurent comme punition de tirer les presses de l’imprimerie de Gargantua récemment fondée. Il fit inhumer ceux qui étaient morts sur place honorablement dans la vallée des Noyrettes et au champ de Brûlevieille . Les blessés furent soigner dans son grand hôpital. 

Il remboursa les dommages causés aux habitants de la ville. Il fit bâtir un château qu’il pourvut de sentinelle pour faire face à d’éventuelles futures attaques

Aux soldats de sa légions ils les envoyèrent prendre leur quartiers d’hiver dans leurs postes et leur garnisons, et les légionnaires d’élites et capitaines, furent invité à un grand banquet chez Grandgousier qui les reçu avec joie. En sortant de table ils leur offrit la garniture complète de son buffet qui pesait un million huit cent mille besant d’or (vases, pots, bassins, tasses, …) tout en or. De surcroit il donna un titre perpétuel, châteaux, des terres voisines. À Ponocrates il donna la Roche-Clermault, à Gymnaste Le Coudray, à Eudémon Montpensier, Le Riveau à Tolmère, à Ithybole Montsoreau, à Acamas Candes, Varennes à Chironacte, Gravot à Sébaste, Quinquenays à Alexandre, Ligré à Sophrone et fit de même pour ses autres possessions. 

Chapitre 52 Comment Gargantua fit bâtir pour le moine l’abbaye de Thélème. 

Gargantua voulu faire le moine Abbé, mais il refusa, il voulut lui donner des abbayes, mais idem, comment pouvait t’il diriger des moines si lui même n’arrivait pas à se diriger. Le moine lui demanda une abbaye construite à son image, Gargantua accepta et lui offrit le pays de Thélème, il refusa de l’entourer de mur. Gargantua ne voulait pas d’horaire, toutes les activités se ferait au gré des circonstance, il souhaitait aussi que l’on nettoie après chaque religieux qui y passeraient. Dans les autres abbayes ,les femmes moches ou handicapées, il n’y aurait dans cette abbaye que des belles femmes et des beaux hommes, et qu’il n’y aurait pas de femme s’il n’y avait pas d’homme et qu’il n’y aurait pas d’hommes s’il n’y avait pas de femme. Toutes personnes admises, seraient libre d’en sortir quand bon lui sembleraient. 

Quand les religieux faisaient trois voeux, pauvreté, chasteté et obéissance, ici nul besoin de voeux, le mariage serait accepté, les gens seraient libre d’être riche s’ils le souhaitaient et seraient libre de vivre.

L’âge légal serait pour les femme de dix à quinze ans et pour les hommes de douze à dix huit ans. 

Chapitre 53 Comment fut bâtie et dotée l’abbaye des Thélémites. 

Pour la construction et l’aménagement de l’abbaye, Gargantua versa deux millions sept cent mille huit cent trente et un Moutons-à-la-grande-laine et, pour chaque année, jusqu’à ce que tout soit achevé, il assigna un million six cent soixante-neuf mille Écus-au-soleil et autant à l’étoile Poussinière. Pour sa fondation et son entretien il fit don, à titre perpétuel, de deux millions trois cent soixante-neuf mille cinq cent quatorze Nobles-à-la-rose de rente foncière, garantis, amortis et payables chaque année.

L’abbaye était de forme hexagonale avec une tour à chaque angle. La tour baptisé Arctique était rive Nord côté Loire, La tour Bel Air était côté Est, en continuant il y avait la tour Orientale, Occidentale, Antarctique et Glaçiale.

Chapitre 54 L’inscription mise sur la grande porte de Thélème. 

 Ici n’entrez pas, hypocrites, bigots,
Vieux matagots, marmiteux, boursouflés,
Torcols, badauds, plus que n’étaient les Goths,
Ou les Ostrogoths, précurseurs des magots,
Porteurs de haires, cagots, cafards empantouflés.
Gueux emmitouflés, frappards écorniflés,
Bafoués, enflés, qui allumez les fureurs ;
Filez ailleurs vendre vos erreurs.

Ces erreurs de méchants
Empliraient mes champs
De méchanceté
Et par fausseté
Troubleraient mes chants,
Ces erreurs de méchants. (…)

« Honneur, louange, bon temps
Sont ici constants
D’un joyeux accord.
Tous sont sains de corps
Aussi leur dis-je vraiment :
Honneur, louange, bon temps.

Ici entrez, et soyez bienvenus
Et bien rendus, vous tous, nobles chevaliers.
C’est ici le lieu où les revenus
Sont bien perçus pour qu’entretenus,
Grands et peuple menu, vous soyez par milliers.
Vous serez mes intimes et mes familiers :
Gaillards et délurés, joyeux, plaisants, mignons,
Tous en général gentils compagnons.

Compagnons gentils,
Sereins et subtils,
Sans nulle bassesse,
De délicatesse
Voici les outils,
Compagnons gentils. (…)

Chapitre 55 Comment était le manoir des Thélémites. 

Il y avait une belle fontaines surplombé par les trois grâces (déesses du charmes)portant les cornes d’abondances et l’eau coulait par tout leurs orifices (mamelles, oreilles, yeux, bouches,…) .

Les appartements des dames allaient de la tour Arctique à la porte Antarctique et les hommes occupaient le reste. Pour distraire les femmes en face de leurs appartements se trouvaient le théâtre, l’hippodrome, les piscines, … Aux portes de leurs appartements se trouvaient parfumeurs et coiffeurs, les hommes passaient entre leurs mains avant de leur rendre visite. Les parfumeurs vaporisaient d’eau de rose, de fleur d’oranger ou de myrthes chaque jours les chambres des dames, et faisaient brûler diverse drogues aromatiques. 

Entre la troisième paire de tour se trouvait les buttes pour tirer à l’arbalète, à l’arc ou l’arquebuse. Plus loin se trouvaient les écuries, la fauconnerie. 

Tout était décoré élégamment, les salles tapissaient selon les saisons, carrelage recouvert de drap vert, les lits fait de broderie, dans chaque arrière chambre se trouvait un miroir enchassé d’or fin. 

Chapitre 56 Comment étaient vêtus les religieux et les religieuses de Thélème. 

À l’origine, les dames s’habillaient comme bon leur semblaient, mais d’un commun accord, elles ont adoptés : 
bas écarlates finis en dentelle ou broderie. 
Souliers, escarpin ou pantoufles était rouge ou violet.
Au dessus de leur chemise des basquines d’un camelot de soie.
Les robes étaient selon la saison de toiles d’or à frisure d’argent. 
En été au lieu de robe, elles portaient de belle chasuble. En hiver de belle robe de taffetas. 
Elles portaient des bijoux. Les coiffures étaient selon la saison, à la française en hiver, les dimanches et les jours de fêtes. En été à la toscane, au printemps à l’espagnole. 

Les hommes étaient habillés: 
Bas de chausse de lainage ou de serge drapée (étoffe légère, faites de laines), écarlate. 
Haut de chausse de velour de même couleur. 
Pourpoint de drap d’or, d’argent, de velours, de satin, de damas, de taffetas, toujours dans les mêmes couleurs, découpé, brodé et passementé.
Aiguillettes de soie dans les mêmes teintes.
Saies et chamarres de drap ou de toile d’or, de drap d’argent, de velours.
Ceinture de soie couleur du pourpoint. 
Épée, poignard,.. 

L’entente entre les hommes et les femmes étaient parfaites, c’était les femmes qui décidaient comment s’habiller et les hommes s’habillaient de la même façon, des gentilshommes les prévenaient de la tenue des femmes. 

Ily avait près de Thélème, un grand corps de bâtiment spécialement conçu pour les tenues des religieux et religieuses, orfèvres, lapidaires, fileurs, tailleurs, brodeurs, veloutiers, tapissiers, … ils étaient fourni en étoffes et en matière première par le seigneur Nausiclète qui leur envoyait des îles de Perlas, sept navires de lingots d’or, soie brute, perles et pierrerie. 

Si des unions vieillissaient, elles étaient données aux beaux coqs.  

Chapitre 57  Comment était réglé le mode de vie des Thélémites. 

Leur règlement était “FAIS CE QUE TU VOUDRAS”, comme l’avait voulu Gargantua. 

Les gens bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société ont naturellement cet instinct qui les pousse à bien agir, et les éloignes du vice. Grâce à cette liberté, ils faisaient tous ce qui pouvait plaire qu’à une seule personne, si un disait “buvons” tous buvait, si un disait “jouons” tous jouait et ainsi de suite. 
Tous avait une bonne éducation et savait lire, écrire, chanter, danser, jouer d’un instrument, parler plusieurs langues. Ils étaient de bon chevaliers pour les hommes, habiles, mignones et agréables pour les dames. 

Lorsque le moment était venu de partir de l’abbaye soit par choix soit car les parents le souhaitaient, ils emportaient une des dames avec eux et on les mariait. Leur entente étaient si bien dans l’abbaye qu’elle continuait dans leur mariage. 

On retrouva en creusant les fondations de l’abbaye sur une plaque de bronze, une énigme: 

Chapitre 58 Énigme en prophétie. 

 La prophétie dit que s’il est possible de voir l’avenir dans les astres, voilà ce qui arrivera dans l’avenir, les hommes ennuyés de ne rien faire, s’affronteront. Les jeunes face à leur parents n’auront plus honte de les contrer. Les hommes deviendront agressifs ce qui augmentera les discordes partout. 

Les hommes hypocrite et les hommes de valeurs, auront la même autorité, car tous adhéreront aux croyances passionnées de la foule ignorante. 

Les juges seront des hommes faux et là se sera un désastre. Une guerre arrivera et à la fin chaque personne trouvera sa destinée. 

Gargantua et le moine discutent de cette prophétie, avec chacun leur version de ce qu’elle exprime. 

 

RÉSUMÉ DU LIVRE 

Gargantua est l’histoire d’un géant dont le père est Grandgousier qui souhaite en faire un homme bien éduqués, et qui prendra les meilleurs précepteur pour cela.

La première partie du livre explique la recherche de bon précepteur, et l’éducation de Gargantua, le géant qui mange et bois énormément, plus que de raison. 

La deuxième partie est accès sur la guerre que livre Picrochole à Grandgousier, pour une histoire de fouace. Picrochole mal conseillé par ses proches, souhaite concquérir le monde, Grandgousier trop gentil essai de régler le conflit à l’amiable, mais ne réussit pas, et fait appel à Gargantua qui lui vient en aide avec ces conseiller, Ponocrates, Gymnaste, … à eux ils arriveront à régler le conflit, non sans se battre. Picrocholes et ses conseillers partiront, et ceux qui auront battu avec eux seront pardonné et récompensé pour que règne la paix et la joie dans le pays. 

Gargantua récompensera le moine qui se sera battu pour défendre l’abbaye, en lui offrant sa propre abbaye avec son propre règlement. En construisant cette abbaye, ils retrouveront sur une plaque de bronze une prophétie sur l’avenir des hommes. 

Pour le bac: https://www.bacdefrancais.net/gargantua-rabelais.php
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L’EXODE

Chapitre 1 Le Pharaon ordonne la mort des garçons hébreux

Dans le recueil précédent, les fils de Jacob dont le nom a changé en Israël sont venus en Égypte, invité par Joseph et soutenu par le Pharaon. 

Les fils d’Israël qui sont venus en Égypte sont: Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Zabulon, Benjamin, Dan, Nephtali, Gad et Aser, avec leur femmes et enfants cela fait 70. Joseph, tout ses frères et toute cette génération est décédée, mais avant ils se sont multipliés, ayant eut des enfants et petits enfants. Ils devinrent beaucoup plus nombreux et plus puissant en Égypte.

Un roi vint au pouvoir, qui n’avait pas connu Joseph, il avertit le peuple que la famille d’Israël étaient plus nombreuses, plus puissantes et qu’en cas de guerre, elle pouvait combattre avec leurs ennemis et les mettre dehors. Il ordonna donc de les empêcher de se multiplier. Il bâtit les villes de Pithom et Ramsès comme magasin d’esclaves, rendant leur tâches pénibles. 

Cependant, plus ont leur rendait la vie dure, plus les fils d’Israël se multipliaient, ce qui créa une haine envers eux. On leur fit faire les travaux les plus difficiles travaillant l’argile, la briques, aux champs, et on les maltraités.

Le roi d’Égypte demanda aux sages-femmes des Hébreux “Schiphra et Pua” de tuer les garçons qui viendraient au monde et de laisser vivre les filles, les sages-femmes craignant la colère de Dieu, ne suivirent pas ses ordres. Le Pharaon leur demanda alors pourquoi elles n’avaient pas écouté ses ordres, les sages femmes répondirent que les femmes des Hébreux sont vigoureuses et accouchent avant leur arrivée. Dieu multiplia et prospéra les familles des sages-femmes pour avoir laisser la vie sauve aux garçons. Le Pharaon, fou de colère, ordonna à son peuple de jeter tous les garçons qui naîtront et de laisser les filles vivre. 

Chapitre 2 Moïse de sa naissance au mariage

Un homme de  la maison de Lévi se maria avec une fille de Lévi avec qui il eut un fils. Cette fille cacha son fils trois mois puis le mis dans une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix. Elle déposa la caisse et l’enfant sur le fleuve, sa fille le suivit pour voir où il allait. 

La boite fut récupéré par la fille du Pharaon qui se baignait, elle comprit que c’était un Hébreux. la soeur de l’enfant, lui demanda si elle souhaitait une nourrice pour l’allaiter, elle répondit oui, et la soeur alla chercher sa mère (qui était aussi la mère de l’enfant). La fille du Pharaon donna un salaire à la mère de l’enfant pour qu’elle l’emporte et l’allaite, et quand il eut grandit, elle le ramena à la fille du Pharaon. Cette dernière le considérait comme un fils et lui donna le nom de Moïse qui veut dire “sauvé des eaux”.

Moïse devenu grand, alla voir ses frères et vit qu’ils étaient maltraités. Il vit un Égyptien s’en prendre à un Hébreu, il le tua et l’enterra en veillant à ce qu’il n’y ait aucun témoin. Le lendemain, il sortit et vit deux Hébreux se disputer, il demanda à celui qui avait tort pourquoi il frappait son prochain. L’homme lui répondit qu’il n’était ni chef, ni juge et s’il allait le tuer comme il avait tuer l’Égyptien. Moïse prit peur que tout le monde sache ce qu’il avait fait. 

Le Pharaon appris ce qu’avait fait Moïse, ce dernier s’enfuit et alla dans le pays de Madian, où il s’arrêta près d’un puits. Le sacrificateur du pays avait 7 filles qui vinrent puiser de l’eau pour abreuver les bêtes de leur père. Les bergers les chassèrent, Moïse prit leur défense et fit boire le troupeau. À leur retour, elles racontèrent à leur père ce qui s’était passé, il leur ordonna d’aller le chercher pour lui donner à manger et le gardèrent. Le père lui donna pour femme Séphora sa fille. Elle lui donna un fils qu’il appela Guerschom (pays étranger).

Le Pharaon mourut, mais les enfants d’Israël étaient toujours des esclaves maltraités, ils hurlaient de douleurs. Leurs cris montèrent jusqu’à Dieu qui se souvint de la promesse qu’il avait faite à Abraham, Isaac et Jacob (Israël). Il fut peiné de voir ce peuple malheureux.

Chapitre 3 Dieu apparait à Moïse

Moïse gardait le troupeau de Jethro, son beau père, sacrificateur de Madian. Il se trouvait à la montagne de Dieu à Horeb, lui apparut alors Dieu dans un buisson en feu qui ne se consumait pas. Dieu lui demanda de retirer ses souliers car il était sur une terre sainte. Il lui dit qu’il était Dieu  de son père, d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob, Moïse cacha son visage de peur de le voir, Dieu avait vu et entendu la souffrance de son peuple en Égypte. Il était descendu pour délivrer son peuple des Égyptiens, et les installer dans des lieux où habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, il lui dit d’aller près de Pharaon et de faire sortir son peuple. Moïse perplexe, hésita, qui était t’il pour faire sortir son peuple, et Dieu lui dit qu’il serait avec lui et quand ils seront délivrés, ils devront servir Dieu sur cette montagne. Moïse lui demanda si on lui demande comment s’appelle son Dieu, ce qu’il devait répondre, et Dieu lui répondit “Je suis” et qu’il devait rajouter qu’il était le Dieu de leurs pères Abraham, Isaac, Jacob. Dieu lui dit de rassembler tout les anciens d’Israel de leur dire de marcher 3 jours dans le désert pour offrir des sacrifices à l’Éternel,, et qu’ils l’accompagneront près du roi d’Égypte, qu’il les protègera et frapperai l’Égypte de toutes sortes de malédictions tant que le roi ne les recevra pas. Au moment de la délivrance des Hébreux, chaque femme devra prendre des vases d’argents, des vases d’or, des vêtements et les mettre sur leurs enfants pour dépouiller les Égyptiens. 

Chapitre 4 Le plan de Dieu pour entrer en Égypte.

Moïse refusa d’obéir, craignant que le personne ne le croit. L’Éternel lui demanda de jeter la verge qu’il avait à la main, et il la changea en serpent, il lui dit alors de prendre le serpent par la queue, et elle redevint verge dans sa main, c’est ça qu’il devra faire pour que le peuple le croit. Il lui dit de mettre sa main dans son sein, sa main avait la lèpre, il la remit à son sein, sa main avait guérit. Si le peuple après ces deux signes ne le croient toujours pas, il devra prendre de l’eau du fleuve, le jeter sur la terre et cela deviendra du sang. Moïse refusa encore, il n’était pas un bon orateur pour attirer les foules, Dieu lui dit alors qu’il serait sa bouche et lui dirait ce qu’il faudra dire. Moïse têtu refusa toujours, l’Éternel se mit alors en colère et lui proposa que son frère Aaron le Lévite parle à sa place et lui aura la place de Dieu pour lui, il montrera les signes, il devait garder la verge qui servira pour les miracles.

Jéthro accorda à Moïse son voyage en Égypte pour rejoindre ses frères. L’Éternel dit à Moïse que ceux qui voulaient sa mort, ne sont plus en vie, qu’il pouvait partir en paix. Il partit avec sa femme et ses fils sur des ânes. Dieu lui expliqua qu’à travers lui il ferait des miracle devant le Pharaon, qu’il devrait le menacer de faire mourir son premier fils s’il ne faisait pas rentrer son aîné Israël. 

Pendant le voyage, un soir, Dieu voulu tuer Moïse, Séphora coupa le prépuce de son fils avec une pierre et le jeta aux pieds de son mari en disant qu’il était son époux de sang, l’Éternel le laissa alors. 

Dieu dit à Aaron d’aller dans le désert à la rencontre de Moïse, ce dernier lui expliqua en détail le plan de l’Éternel. Moïse avec son frère, rassemblèrent les anciens des enfants d’Israël Aaron parla, et Moïse accomplit les miracles. Le peuple les cru et s’agenouillèrent. 

Chapitre 5 La rencontre de Moïse et de Pharaon.

Moïse et Aaron rencontrèrent le Pharaon et lui demandèrent de libérer le peuple Hébreux pour qu’il marche trois jours dans le désert et offre des sacrifice à Dieu. Le Pharaon refusa de libérer Israël, il ne connaissait pas l’Éternel. Il ordonna aux inspecteurs du peuple, de les faire travailler plus, et de ne plus leur donner de paille pour faire des briques. Le peuple dû trouver leur propre paille en plus de leur temps de travail, ils étaient harcelé par leur chef eux même battus par les inspecteurs. Les commissaires allèrent se plaindre au Pharaon qui les traita de paresseux c’est pour cela qu’ils voulaient offrir des sacrifice à Dieu.  En sortant de cet entretien, les commissaires virent Moïse et Aaron, et leur dirent qu’ils avaient empiré la situation du peuple pour les tuer.  
Moïse peiné retourna voir Dieu et lui demanda pourquoi il avait fait du mal à ce peuple et pourquoi il l’avait envoyé. 

Chapitre 6 Liste des enfants d’Israël

L’Éternel dit à Moïse qu’il verra comment il va forcer le Pharaon à chasser les enfants d’Israël de son pays. Il lui rappela qu’il était apparu à Abraham, Isaac et Jacob comme Dieu tout puissant, mais qu’ils ne le connaissaient pas sous le nom de l’Éternel. Il leur avait promit le pays de Canaan, il a entendu les enfants d’Israël pleurer, il s’est souvenu de sa promesse. Il lui dit de dire à son peuple, qu’il les délivrera de l’esclavagisme qu’il subit de la part des Égyptiens et qu’il leur donnera le pays qu’il leur avait promis. Moïse parla aux enfants d’Israël, mais ils refusèrent de l’écouter par peur. 
Dieu demanda à Moïse de demander à Pharaon de délivrer son peuple, Moïse refusa, son peuple ne l’avait pas écouter, comment le Pharaon pourrait t’il obéir? 
L’Éternel leur lista les familles des enfants d’Israël:
Fils de Ruben, premier-né d’Israël: Hénoc, Pallu, Hetsron et Cami
Fils de Siméon: Jemuel, Jamin, Ohad, Jakin, Tsochar et Saül, fils de la Cananéenne. 
Fils de Lévi qui vécut 137 ans: Guerschon, Kehath, Merari.
Fils de Guerschon: Libni et Schimeï
Fils de Kehath vécut 133 ans: Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel.
Fils de Merari: Machli et Muschi.
Fils de Amaram qui vécut 137 ans, et Jokébed, sa femme et sa tante : Aaron et Moïse. 
Fils de Jisehar: Koré, Népheg, Zicri
Fils d’Uziel: Mischaël, Eltsaphan et Sithri.
Fils d’Aaron et Élischéba sa femme, fille d’Amminadab, soeur de Nachschon: Nadab, Abihu, Éléazar, Ithamar. 
Fils de Koré: Assir, Elkana, Abiasaph. 
Fils de Éléazar, fils d’Aaron, et de sa femme fille de Puthiel: Phinées. 
Cet Aaron et ce Moïse devait délivrer les Hébreux d’Égypte, selon leur armées, et dire au Pharaon tout ce que lui avait dit l’Éternel, mais Moïse craignait de ne pas être écouter. 

Chapitre 7 Premier fléau le fleuve en sang

L’Éternel dit à Moïse qu’il sera Dieu pour Pharaon, et Aaron sera son prophète. Aaron parlera au Pharaon tandis que Moïse fera des miracles. Si Pharaon refuse la délivrance du peuple Hébreux, l’Éternel punira l’Égypte et fera sortir du pays les enfants d’Israël. Moïse avait 80 ans et Aaron en avait 83 lorsqu’ils allèrent voir Pharaon. Aaron jeta la verge devant Pharaon, comme lui avait dit Dieu, et elle devint un serpent, le roi appela ses enchanteurs, ses sages et ses magiciens qui firent de même, changer leurs verges en serpents. 

Comme Pharaon ne les écouta pas, Dieu dit à Moïse d’aller, avec sa verge changer en serpent, près du fleuve le lendemain matin, pour aller à sa rencontre. Moïse devra dire au roi que Dieu souhaite délivrer son peuple pour qu’il le serve dans le désert, pour prouver qu’il est Dieu, Aaron avec la verge changera l’eau du fleuve et toutes les eaux d’Égypte en sang, les poissons périront et les Égyptiens mourront de soif. C’est ce que firent Moïse et Aaron devant le Pharaon. Le roi ne fut pas perturbé, ses magiciens en firent de même. Tous les Égyptiens creusèrent près du fleuve pour trouver de l’eau à boire. 

Sept jours plus tard, l’Éternel dit à Moïse de redemander au roi de délivrer son peuple, s’il refuse des grenouilles frapperont le pays, elles seront partout, fleuve, maisons, chambres, lit, fours, … elles seront sur son peuple et sur lui . 

Chapitre 8 Deuxième fléau les grenouilles

Aaron à la demande de l’Éternel avec la verge fit apparaître des grenouille sur le pays d’Égypte, les magiciens en firent de même. Pharaon convoqua Moïse et son frère pour leur demander d’arrêter ceci et qu’en échange il libèrerais leur peuple. Moïse demanda alors à Dieu de retirer les grenouilles sauf celle des rivières, ruisseaux, et tout autre cours d’eaux. Les grenouilles périrent partout sauf dans les eaux, on les entassa et le pays fut infecté, mais Pharaon ne tint pas sa promesse. 

Troisième fléau les poux 

L’Éternel dit à Moïse et Aaron de frapper la terre avec la verge pour la changer en poux. C’est ce que fit Aaron, il y en avait partout sur les hommes et les animaux, même les magiciens ne purent rien faire. Ces derniers prévinrent que c’était un signe de Dieu. 

Quatrième fléau : les mouches venimeuses

L’Éternel demande de nouveau à Moïse d’aller près de l’eau le lendemain matin, afin de demander à Pharaon de libérer le peuple. Si le Pharaon n’obéit pas, Dieu enverrait des mouches venimeuse contre lui et les Égyptiens, mais il épargnerait le pays de Goshen où habite les Hébreux. Les mouches apparurent le lendemain, elles dévastèrent le pays d’Égypte. Pharaon convoqua alors Moïse et Aaron et leur promirent de laisser le peuple Hébreux partir offrir des sacrifices à Dieu. Moïse promit de prier Dieu pour faire partir les mouches, mais avertit Pharaon de ne plus les tromper. L’Éternel fit ce que Moïse lui demandait, il ne resta plus une mouche, mais Pharaon encore une fois leur refusa de délivrer le peuple Hébreux. 

Chapitre 9 Cinquième fléau: grande mortalité des bêtes.

L’Éternel envoya Moïse demander à Pharaon de libérer son peuple, s’il refusait, tous le bétail Égyptiens périraient et seul le bétail des Hébreux vivrait . Le lendemain tous les troupeaux Égyptiens moururent, seules les bêtes des enfants d’Israël vécurent. Le Pharaon ne céda pas à leur requête. 

Sixième fléau: Ulcères et pustules

L’Éternel dit à Moïse et Aaron de jeter de la cendre de fournaise vers le ciel, devant Pharaon, cette cendre deviendra de la poussière et engendrera des ulcères et une éruption de pustules sur tous les Égyptiens et leurs animaux. Les deux frères, firent ce que Dieu leur avait demandé, même les magiciens ne purent rien faire car ils étaient eux même touchés par les ulcères et les pustules. L’Éternel endurcit le coeur de Pharaon comme souvent, et Pharaon ne céda pas. 

Septième fléau: la grêle

L’Éternel demanda à Moïse d’aller voir le Pharaon très tôt le matin et lui demander de libérer son peuple pour qu’il le serve. S’il ne le faisait pas, il enverrait toutes ses plaies sur l’Égypte. Moïse alla passer le message à Pharaon, si Dieu avait voulu le tuer lui et son peuple, ils seraient déjà mort, mais il l’a laissé en vie pour qu’il soit témoin de sa puissance et que cette histoire soit raconté. S’il ne libère pas le peuple Hébreux,Dieu fera tomber de la grêle si forte que tout humains ou bêtes qui seront à l’extérieur de leur maison, périront, ceux qui le crurent, mis en sécurité leur bête et serviteurs, les autres ne firent rien. Moïse étendit sa verge vers le ciel et il y eut des tonnerres, de la grêle, et du feu sur tout le pays. Seul le pays de Gosen fut épargné. 

Pharaon rappela Moïse et Aaron, il leur dit que lui et son peuple était coupable, et qu’il rendait la liberté aux Hébreux. Moïse leur dit qu’il cessera la grêle, et qu’ils ne craindraient plus Dieu car bien que le lin et l’orge furent détruit, le froment et l’épeautre n’avaient pas été touché car ils sont tardifs. Moïse sortit de chez Pharaon , il leva ses mains et la grêle cessa. Pharaon, voyant que tout allait mieux, refusa de nouveau de libérer les Hébreux. 

L’Éternel demanda, par l’intermédiaire de Moïse, à son peuple que chaque Hébreux demande à son voisin ou sa voisine des vases d’argent et d’or. Il dit à Moïse qu’il ferait venir encore une plaie et le Pharaon les laissera partir. 
Ces négociations avaient fait grand bruit dans le pays d’Égypte, Dieu tout comme Moïse était respecté par tous. Ils annoncèrent que vers le milieu de la nuit, Moïse passera à travers l’Égypte et tous les premiers nés mourront dans le pays d’Égypte, le fils du Pharaon sur le trône, les fils des servantes, et tous les premiers-nés des animaux. Les serviteurs du Pharaon sortiront le voir et se prosterneront devant lui, et lui demanderont de partir avec son peuple. Moïse quitta le roi en colère. L’Éternel l’avertit qu’il ne l’écouterait pas car ses miracles doivent continuer. Dieu eut raison, le Pharaon resta sur sa position et refusa de libérer les Hébreux. 

Chapitre 12 Célébration de Pâque

L’Éternel annonça à Moïse et Aaron que ce mois ci, sera le premier mois de l’année. Le dixième jour le peuple d’Israël devra rôtir un agneau entier pour chaque famille, si une famille est peu nombreuse, elle partagera avec la famille voisine. L’agneau devra être un mâle d’un an, ou un chevreau, il sera gardé jusqu’au quatorzième jour du mois. Les enfants d’Israël l’immoleront pendant deux soir.  Avec le sang de l’agneau, on le mettra sur la porte des personnes qui en auront mangé. Le soir, le peuple Hébreux devra manger l’agneau avec des pains sans levain et des herbes amères. Tout devra être manger avant le lendemain matin, les restes seront brûlés. Pendant le repas, les reins seront ceints (je suppose ceinture), souliers aux pieds et bâton à la main, et ils devront manger rapidement, c’est la Pâque de l’Éternel. 

Cette nuit là, Dieu passera dans le pays d’Égypte et frappera tous les premiers-nés du pays, hommes comme animaux. Le sang sur les portes, serviront de signes pour différencier Hébreux et Égyptiens. Cette fête de Pâque devra être perpétué sur les générations futures et être fêtée chaque année. 

Pendant 7 jours, les Hébreux devront manger du pain sans levain, le premier jour il n’y aura plus de levain car toute personne qui mangera du pain levé du premier au septième jour ne sera pas enfant d’Israël même les invités. Le premier et le septième jour, ils auront une sainte convocation, aucun travail ne sera fait, sauf faire la cuisine. Chaque famille prendra un bouquet d’hysope qu’elle trempera dans le sang et touchera le linteau et les deux poteaux de la porte, personne ne devra sortir, jusqu’au matin. Dieu épargnera les maisons avec le signe du sang et les protègera contre les destructeurs. 

Ce rituel se perpétuera chaque année et lorsque leur descendant demanderont “que signifie cette coutume?”, les Hébreux devront répondre “C’est le sacrifice de Pâque en l’honneur de Dieu, qui a épargné les enfants d’Israël lorsqu’il frappa l’Égypte”. 

Dixième fléau: la mort des premiers nés

Le peuples d’Israël firent ce qu’avait demandé Dieu. L’Éternel fit ce qu’il avait prédit. Pharaon se leva en pleine nuit, tous les Égyptiens hurlaient, il y avait eut des morts dans chaque maison. Il appela Moïse et Aaron et leur demandèrent de partir avec les enfants d’Israël et leur troupeaux, les Égyptiens se hâtèrent de les jeter du pays. Le peuple d’Israël emporta sa pâte avant qu’elle lève, ils prirent leur pétrins dans leurs vêtements et les portèrent sur leurs épaules.  Le peuple demanda aux Égyptiens des vases d’or et d’argent et des vêtements. Dieu pardonna aux Égyptiens et les Hébreux les dépouillèrent. Six cent milles hommes sans compter les enfants, partirent de Ramsès pour Succoth, ils firent des gâteaux sans levain car elle n’avait pas eut le temps de levé.

Le voyage des Hébreux en Égypte dura 430 ans, au bout de ce temps les armées de l’Éternel sortirent du pays. Cette nuit fut célébrée en l’honneur de Dieu car il les avait libéré. Il ordonna à Moïse et Aaron pour la Pâque qu’aucun étranger ne pouvait manger de l’agneau ou du chevreau, sauf s’il se faisait circoncire. L’esclave devra être circoncis et il pourra en manger, l’agneau devait être manger dans la maison et ne pas être emporté en dehors, et aucun os ne devait être brisé. Aucun incirconcis ne pouvait en manger. 

Chapitre 13 Le chemin de l’Éternel

Moïse dit les paroles de Dieu au peuple d’Israël: tout premier-né hommes comme animaux appartiendra à Dieu, pour se souvenir qu’il les a libéré. Quand les Hébreux seront entrés dans le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Héviens et des Jébusiens, avec l’aide de l’Éternel, ils devront rendre ce culte le même mois: Pendant 7 jours, ils mangeront des pains sans levain, et le septième jour, il y aura une fête en l’honneur de l’Éternel, et cela deviendra un rituel chaque année à la même période. Les premiers né seront rachetés avec un agneau, s’ils ne sont pas rachetés, la nuque leur sera brisée. Lorsque les générations futures demanderont quelle est la signification de ce rituel, ils devront leur rappeler que Dieu les a libéré de l’esclavage en faisant mourir tous les premiers-nés des Égyptiens, homme comme animaux. 

Lorsque le Pharaon les laissa partir, Dieu ne les fit pas passer par le pays des Philistins, à cause de la guerre qu’il y avait, le peuple aurait pu se repentir et retourner en Égypte. Il les fit passer par le chemin du désert, vers la mer Rouge. Moïse avait pris avec lui les os de Joseph car il avait fait jurer aux enfants d’Israël que Dieu viendra et qu’ils feront remonter ses os loin d’ici. Ils partirent de Succoth et campèrent à Étham. Dieu les guidait, le jour dans une colonne de nuée pour leur montrer le chemin et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer. 

Chapitre 14 Moïse sépare la mer en deux

L’Éternel commanda à Moïse de faire camper les enfants d’Israël devant Pi Hahiroth, entre Migdol et la mer, vis-à-vis de Baal Tsephon, Pharaon les poursuivra car ils n’auront aucune autre issue et enverra son armée. Cela servira à faire éclater sa gloire, les Égyptiens sauront qu’il est Dieu. 

Le Pharaon et le peuple d’Égypte apprirent que le peuple Hébreux avait fuit, ils les pourchassèrent car ils n’avaient plus personne pour les servir. Le roi avait prit tous les chars d’Égypte et des combattants sur tous les chars. Arrivés près de la mer, les enfants d’Israël les virent arriver et demanda à Moïse pourquoi il les avait libérer pour les faire mourir en plein désert? Moïse leur répondit de ne pas avoir peur et de regarder le miracle qu’accomplira Dieu aujourd’hui.

L’Éternel demanda à Moïse de faire marcher le peuple Hébreux, et à lui de lever sa verge vers la mer et de la fendre, les enfants d’Israël passeront au milieu de la mer, à travers le passage formé. Dieu fera rentrer le Pharaon et toute son armée après eux et ils feront éclater sa gloire. 

L’ange de Dieu qui se trouvait devant le camp d’Israël, se mit derrière, la nuée ténébreuse d’un côté et lumineuse de l’autre tint à distance les deux camps qui ne s’approchèrent pas l’un de l’autre de toute la nuit. 
Moïse étendit sa main sur la mer, Dieu fit écarter la mer en deux et les Hébreux passèrent entre deux murailles d’eau. Les Égyptiens les poursuivirent, avant l’aube, Dieu ôta les roues des chars et rendit la marche difficile, ils surent que l’Éternel était du côté des Hébreux, et voulurent fuir, mais Moïse étendit sa main sur la mer, et au petit matin, la mer englouti les Égyptiens qui n’eurent pas le temps de fuir. Israël vit les cadavres des Égyptiens sur le rivage de la mer, il vit ce que pouvait accomplir l’Éternel, il le craignit et crut en lui et en Moïse, son serviteur. 

Chapitre 15 Chant en hommage l’Éternel

Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique en hommage à l’Éternel:

Je chanterai à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
 L’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C’est lui qui m’a sauvé. Il est mon Dieu: je le célébrerai; Il est le Dieu de mon père: je l’exalterai. L’Éternel est un vaillant guerrier; L’Éternel est son nom.
 Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée; Ses combattants d’élite ont été engloutis dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts: Ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre.
 Ta droite, ô Éternel! a signalé sa force; Ta droite, ô Éternel! a écrasé l’ennemi.  Par la grandeur de ta majesté Tu renverses tes adversaires; Tu déchaînes ta colère: Elle les consume comme du chaume.
Au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelées, Les courants se sont dressés comme une muraille, Les flots se sont durcis au milieu de la mer.  
L’ennemi disait: Je poursuivrai, j’atteindrai, Je partagerai le butin; Ma vengeance sera assouvie, Je tirerai l’épée, ma main les détruira.  Tu as soufflé de ton haleine: La mer les a couverts; Ils se sont enfoncés comme du plomb, Dans la profondeur des eaux.  Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui est comme toi magnifique en sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges?
 Tu as étendu ta droite: La terre les a engloutis.  Par ta miséricorde tu as conduit, Tu as délivré ce peuple; Par ta puissance tu le diriges Vers la demeure de ta sainteté.
Les peuples l’apprennent, et ils tremblent: La terreur s’empare des Philistins;  Les chefs d’Édom s’épouvantent; Un tremblement saisit les guerriers de Moab; Tous les habitants de Canaan tombent en défaillance. La crainte et la frayeur les surprendront; Par la grandeur de ton bras Ils deviendront muets comme une pierre, Jusqu’à ce que ton peuple soit passé, ô Éternel! Jusqu’à ce qu’il soit passé, Le peuple que tu as acquis. Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, Au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel! Au sanctuaire, Seigneur! que tes mains ont fondé. 
 L’Éternel régnera éternellement et à toujours. Car les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers sont entrés dans la mer, Et l’Éternel a ramené sur eux les eaux de la mer; Mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer.

Marie, la prophétesse, soeur d’Aaron, prit un tambourin, et toutes les femmes chantèrent avec des tambourins et en dansant. 
“Chantez à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur; et, après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent point d’eau. Ils arrivèrent à Mara; mais ils ne purent pas boire l’eau de Mara parce qu’elle était amère. C’est pourquoi ce lieu fut appelé Mara.”

Le peuple demanda à Moïse ce qu’ils allaient boire, Moïse demanda à Dieu qui indiqua un bois dans l’eau qui devint douce. Dieu donna des lois et ordonnances au peuple auxquelles il promis que ceux qui l’appliqueraient, n’auraient jamais les plaies qu’ont eut les Égyptiens. 
Le peuple campa à Élim où il avait 12 sources d’eau et 70 palmiers. 

Chapitre 16 L’Éternel sauve les Hébreux de la famine

Deux mois et quinze jours après leur libération, tous partirent d’Élim et allèrent au désert de Sin. Ils étaient fâchés contre Moïse et Aaron, car en Égypte ils avaient à manger et à boire, et qu’ils se retrouvaient dans le désert sans nourriture et qu’ils allaient mourir de faim. Dieux parla à Moïse, il ferait pleuvoir du pain, chaque jour, la quantité dont ils auront besoin, au bout de six jours, ils en auront le double. Moïse fit passer le message aux Hébreux, et leur promirent que dès ce soir, ils auraient de la viande et le matin du pain. Pendant qu’Aaron parlait à l’assemblée, l’Éternel apparut dans la nuée et leur dit qu’ils les avaient entendu, qu’ils mangeront le soir de la viande, et le matin du pain à satiété. Le soir apparurent des cailles autour du camps et le matin de  la rosée qui fit apparaître des grains, Moïse leur dit que c’était le pain promis par l’Éternel. Les Israélites, ramassèrent ce dont t’ils avaient besoin. Moïse leur demanda de ne pas en laisser, et tout prendre, mais certains en laissèrent et des vers s’y mirent dessus, il en fut irrité. Chacun ramassait chaque matin sa nourriture, et quand le soleil arrivait, ça fondait. Le sixième jour la quantité de nourriture fut doublé, deux omers chacun, le surplus fut donné à Moïse. Il leur dit de garder le surplus en réserve pour le lendemain, car c’était sabbat, le jour du repos consacré à L’Éternel. Le pains mis de côté ne fut pas remplis de vers, car c’était le jour de repos du seigneur et put servir de nourriture car ce jour là, pas de omers ni de récolte. Six jours, les Israélites ramassent les omers, le septième jour c’est sabbat, et chacun reste à sa place, personne ne quitte les lieux. Les omers que ramassaient les gens, étaient blanche, ressemblaient à de la graine de coriandre, et avaient un goût de miel, ils l’appelèrent manne. 

Dieu voulu qu’ils remplissent un omer de manne pour leur descendant, c’est ce qu’ils firent et lui confièrent, pour les conserver. Les enfants d’Israël en mangèrent  pendant 40 ans, jusqu’à leur arrivée au pays de Canaan. L’omer est la dixième parti de l’épha

Chapitre 17 La soif et la guerre contre Amalek

Les enfants d’Israël partirent du désert de Sin et campèrent à Rephidim comme le leur avait ordonné l’Éternel, mais il ne trouvèrent point d’eau. Ils se plaignirent auprès de Moïse, pourquoi les avoir libérer d’Égypte pour les faire mourir de soif, eux, leur famille et leur troupeaux? 
Moïse remonta à Dieu les plaintes du peuple. L’Éternel lui dit de prendre la verge avec laquelle il avait frappé le fleuve , d’aller au rocher d’Horeb avec les anciens, et de frapper le rocher, il en sortira de l’eau. Il appela ce lieu Massa et Meriba car les Hébreux avaient contesté et tenté l’Éternel, en doutant de son existence. 

Amalek vint combattre Israël à Rephidim, Moïse demanda à Josué de rassembler des hommes pour le combattre. Le lendemain il serait, avec Aaron et Hur sur le sommet de la colline avec la verge de Dieu. Lorsque Moïse levait la main, Israël menait le combat, s’il la baissait, c’était Amalek qui menait. La fatigue se fit sentir, Aaron et Hur prirent alors ses mains d’un côté de l’autre, et purent le soutenir jusqu’au coucher du soleil. Josué vainquit Amalek et son peuple. 

L’Éternel demanda à Moïse d’écrire un livre et de raconter cette histoire, de prévenir Josué qu’il effacerai la mémoire d’Amalek. Moïse bâtit un autel et le nomma “l’Éternel ma bannière”, parce que la main a été levé sur le trône de l’Éternel, la guerre entre Dieu et Amalek durera de génération en génération. 

Chapitre 18 La visite de Jethro

Jéthro, le beau père de Moïse et sacrificateur de Madian, apprit l’histoire de la libération du peuple Hébreux d’Égypte. Il fut au courant de la protection de Dieu sur Moïse, il prit Séphora et ses deux fils, Guerschom car j’habite un pays étranger, et Éliézer, car Dieu l’a délivré de l’épée de Pharaon. Son beau père lui amena sa femme et ses deux fils, au désert, à la montagne de Dieu. Moïse vint au devant de lui et se prosterna, ils se parlèrent de leur santé, et Moïse lui raconta ce qu’ils avaient vécues de l’Égypte, jusqu’à maintenant. Jethro bénit l’Éternel et le reconnus comme le plus grand de tous les dieux. Il fit un holocauste et des sacrifices qu’il offrit à Dieu, Aaron et tous les anciens participèrent au repas en présence de Dieux. 

Jethro vit Moïse seul et le peuple Hébreux assis devant lui, du matin jusqu’au soir. Moïse lui expliqua que le peuple venaient le voir pour connaître les ordonnances de Dieu et ses lois, pour régler leur soucis. Son beau-père lui dit qu’il ne pouvait arriver à régler toutes les affaires du peuple tout seul, qu’il épuisera le peuple et s’épuisera lui même. Il lui conseilla d’être l’interprète de l’assemblée auprès de Dieu et de leur enseigner les ordonnances et les lois. Il lui dit de choisir des hommes intègres et craignant Dieu pour les installer comme chefs de mille, chefs de cents, chefs de cinquante et chef de dix. Ces hommes jugeront les affaires et trieront celles qui seront importantes et qui arriveront devant lui. Ces hommes jugeront les affaires les moins importantes. Moïse fit ce que son beau père lui conseilla, et ce dernier repartit dans son pays. 

Chapitre 19 L’apparition de Dieu sur le mont Sinaï

Trois mois après leur libération, les enfants d’Israël arrivèrent au désert de Sinaï et campèrent là en face de la montagne. Moïse monta vers Dieu, il lui dit de rappeler au peuple ce qu’il avait fait et comment il les avait libéré et maintes fois sauvés, et qu’il devait l’écouter, car il lui appartenait. L’assemblée devait être pour lui un royaume de sacrificateurs et une nation sainte, elle accepta. 

L’Éternel annonça sa venue à Moïse dans une épaisse nuée, enfin que le peuple entende quand il lui parlera et que les enfants d’Israël garde toujours leur confiance en Moïse, ce dernier les sanctifia deux jours et ils lavèrent leurs vêtements, comme Dieu l’avait voulu, ils ne devaient s’approcher d’aucune femme. Le troisième jour, le peuple devait être prêt à accueillir l’Éternel, qui apparaitrait sur la montage de Sinaï. Personne ne devait toucher la montagne ou monter dessus, sinon elle mourrait, lapidée ou avec des flèches, car personne ne devait la toucher si cela arrivait.Quand la trompette sonnera, l’assemblée s’avancera près de la montagne. 

Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, une épaisse nuée sur la montagne, la trompette sonna, le peuple pris peur. MoÏse les fit sortir du camp et ils se placèrent en bas de la montagne, qui était en feu et tremblait. La trompette retentissait fortement. Moïse parlait, Dieu lui répondait à voix haute, ce dernier lui demanda de descendre chercher Aaron et de remonter avec lui. 

Chapitre 20 Les dix commandements: 

Dieu prononça alors, les dix commandements  :

  1. Je suis l’Éternel, je t’ai libérer du pays d’Égypte où tu étais esclave, je serais ton seul et unique Dieu. 
  2. Tu ne feras pas d’images taillée, ni de représentation des choses d’en haut au ciel, d’en bas sur la terre, dans les eaux et sous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les servira pas car je suis jaloux et je pourrais punir les descendants jusqu’à la quatrième génération. 
  3. Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel et ne laissera pas impuni celui qui le prendra. 
  4. Tu travailleras six jours, mais le septième est le jour du repos de Dieu, pour tout le monde y compris le bétail et l’étranger hébergé. Parce que Dieu a fait les cieux, la terre, la mer et le monde en six jours et que le septième jour, il s’est reposé. 
  5. Honore ton père et ta mère.
  6. Tu ne tueras point
  7. Tu ne commettras point d’adultère.
  8. Tu ne voleras point
  9. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
  10. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain, ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni aucune chose qui lui appartienne. 

Le peuple entendait les tonnerres, le son de la trompette, voyait les flammes sur la montagne, il avait peur. Ils dirent à Moïse de parler à la place de Dieu, de peur qu’ils meurent. Moïse les rassura, Dieu était venu les mettre à l’épreuve, leur faire peur pour qu’ils ne pêchent pas. 
L’Éternel, ordonna à Moïse de lui élever un autel de terre, pas en pierres taillées, sur lequel ce dernier lui offrira des holocaustes, des sacrifices d’actions de grâces, ses brebis, ses boeufs. 

Chapitre 21 Les lois 

Voici les lois que tu leur présenteras.

  1. Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années, la septième il sortira libre, sans rien payer.
  2. S’il est entré seul, il sortira seul, s’il avait une femme, il partira avec sa femme.
  3. Si c’est son maître qui lui a donné une femme et qu’il ait eut des enfants, la femme et ses enfants seront à son maître, il partira seul. Si l’esclave aime son maître, sa femme et ses enfants, et refuse sa liberté, son maître le conduira devant Dieu, le fera approcher de la porte ou du poteau, lui percera l’oreille avec un poinçon, l’esclave appartiendra pour toujours à son maître.
  4. Si un homme vend sa fille comme esclave, elle ne sortira pas comme les autres esclaves. Si elle déplaît à son maître qui souhaitait la prendre comme femme, il facilitera son rachat, mais ne pourra pas la vendre à des étrangers après lui avoir été infidèle. S’il la destine à son fils, il agira envers elle selon le droit des filles. S’il prend une autre femme, il ne diminuera pas la nourriture pour la première, ni les vêtements ni les devoirs conjugaux. S’il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra partir sans rien payer. 
  5. Celui qui frappera un homme mortellement, sera puni de mort. S’il ne lui a point dressé d’embûches, et que Dieu l’a mené à lui, Dieu établira un lieu où il pourra se réfugier. Si une personne agit méchamment, sournoisement contre son prochain pour le tuer, il sera arraché de son autel pour le faire mourir. 
  6. Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort. 
  7. Celui qui volera un homme, qui le vendra ou le séquestrera sera puni de mort.
  8. Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort. 
  9.     – Si deux personnes se querellent et que l’un d’eux frappe l’autre avec une pierre ou le poing, sans causer la mort, mais en l’obligeant à être alité. Celui qui l’aura frappé, ne sera point puni si l’autre arrive remarche un jour. Il devra le dédommager de son interruption de travail, et le fera soigner jusqu’à sa guérison.
      – Si un maître frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que ce dernier meure, le maître sera puni. Si l’esclave survit, le maître ne sera pas puni. 
    –  Si des hommes se battent et heurtent une femme enceinte et qu’elle accouche, sans autre accident, ils seront punis d’une amende imposé par le mari de la femme, qu’ils paieront devant le juge. Si par contre, il y a un accident, l’enfant est blessé, ou meurt, il donnera une vie pour une vie. Oeil pour oeil,  dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. 
    –  Si un esclave perd un oeil, ou une dent à cause de son maître, ce dernier lui rendra sa liberté pour le prix de sa perte. 
  10.  – Si un homme ou une femme décède des suites de coups de corne d’un boeuf, le boeuf sera lapidé et ne sera point mangé, le maître du boeuf ne sera pas puni. S’il était connu que le boeuf était agressif, que son maître était au courant et ne l’a point surveillé, le boeuf sera lapidé et son maître puni de mort. Si on propose au maître un prix pour racheter sa vie, il paiera tout ce qui lui sera imposé.
    – Si le boeuf frappe un fils ou une fille, cette loi s’appliquera. 
    – Si le boeuf frappe un esclave (homme ou femme), on donnera trente sicles d’argent au maître et le boeuf sera lapidé.
    – Si un homme met à découvert une citerne, ou s’il en creuse une et ne la couvre pas, qu’il y tombe un boeuf ou un âne, le possesseur de la citerne paiera remboursera l’animal au maître et aura pour lui l’animal mort. 
    – Si le boeuf frappe de ses cornes un autre boeuf et le tue, les maîtres vendront le boeuf vivant, et partageront le prix, ils partageront aussi le boeuf mort. S’il était connu que le boeuf était agressif, et que son maître ne l’ait point surveillé, le maître rendra boeuf pour boeuf et aura pour lui le boeuf mort. 

sephon, Pharaon les poursuivra car ils n’auront aucune autre issue et enverra son armée. Cela servira à faire éclater sa gloire, les Égyptiens sauront qu’il est Dieu. 

Le Pharaon et le peuple d’Égypte apprirent que le peuple Hébreux avait fuit, ils les pourchassèrent car ils n’avaient plus personne pour les servir. Le roi avait prit tous les chars d’Égypte et des combattants sur tous les chars. Arrivés près de la mer, les enfants d’Israël les virent arriver et demanda à Moïse pourquoi il les avait libérer pour les faire mourir en plein désert? Moïse leur répondit de ne pas avoir peur et de regarder le miracle qu’accomplira Dieu aujourd’hui.

L’Éternel demanda à Moïse de faire marcher le peuple Hébreux, et à lui de lever sa verge vers la mer et de la fendre, les enfants d’Israël passeront au milieu de la mer, à travers le passage formé. Dieu fera rentrer le Pharaon et toute son armée après eux et ils feront éclater sa gloire. 

L’ange de Dieu qui se trouvait devant le camp d’Israël, se mit derrière, la nuée ténébreuse d’un côté et lumineuse de l’autre tint à distance les deux camps qui ne s’approchèrent pas l’un de l’autre de toute la nuit. 
Moïse étendit sa main sur la mer, Dieu fit écarter la mer en deux et les Hébreux passèrent entre deux murailles d’eau. Les Égyptiens les poursuivirent, avant l’aube, Dieu ôta les roues des chars et rendit la marche difficile, ils surent que l’Éternel était du côté des Hébreux, et voulurent fuir, mais Moïse étendit sa main sur la mer, et au petit matin, la mer englouti les Égyptiens qui n’eurent pas le temps de fuir. Israël vit les cadavres des Égyptiens sur le rivage de la mer, il vit ce que pouvait accomplir l’Éternel, il le craignit et crut en lui et en Moïse, son serviteur. 

Chapitre 22 Les lois suites 

  • Si un homme vole un boeuf ou un agneau, qu’il le tue ou le vende, il devra rendre cinq boeufs ou quatre agneaux pour l’animal qu’il aura tué.
    Si le voleur est pris sur le fait et qu’il soit frappé et meure, personne ne sera coupable de meurtre envers lui; Si le soleil est levé, on sera coupable de meurtre. Le voleur devra rendre l’animal, s’il na rien, il sera vendu pour son vol. S’il possède toujours ce qu’il a volé (boeuf, âne, agneau,..), il devra le rendre en double. 
  • Si un homme détériore dans un champ ou dans une vigne, et qu’il laisse son bétail aller dans le champ d’autrui, il dédommagera le propriétaire avec le meilleur produit de son champ et de sa vigne. 
  • Si un feu éclate et détériore le champ, du blé, des épines, celui qui a causé l’incendie devra dédommager le propriétaire. 
  • Si Un homme confie à un autre de l’argent ou des objets, et qu’on les lui vole dans la maison de ce dernier, le voleur restituera au double, dans le cas où l’objet serait trouvé. Si le voleur n’est pas retrouvé, le maître de la maison se présentera devant Dieu pour déclarer qu’il n’a pas voler le bien de son prochain.
  • Si l’affaire concerne un boeuf, un âne, un agneau, un vêtement ou un objet perdu, les deux parties, iront jusqu’à Dieu, celui que Dieu condamnera devra restituer au double à son prochain. 
  • Si un homme confie à un autre, un âne, un boeuf, un agneau, ou tout autre animal, et que l’animal meure, est blessé ou soit enlevé, sans témoins; Celui qui a gardé l’animal, déclarera qu’il n’a pas mis la main sur le bien gardé; le propriétaire de l’animal, ou de l’objet, acceptera cet aveux et l’autre ne sera pas responsable. Mais si l’animal était confié au moment du vol, alors la personne qui en aura la garde devra remplacer le bien confié. Si l’animal a été déchiré, il devra le prouver, et il ne sera pas obligé de le remplacer. 
  • Si un homme emprunte un animal à un autre, et que l’animal se blesse ou meure, en l’absence de son maître, il devra être remplacé. Si le maître est présent, il n’y aura pas de remplacement. Si l’animal a été loué, le prix de la location suffira. 
  • Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec, il paiera sa dot et la prendra pour femme. Si le père refuse le mariage, il paiera en argent la valeur de la dot des vierges. 
  • Tu ne laisseras point vivre la magicienne.
  • Quiconque couche avec une bête sera puni de mort.
  • Celui qui offrira des sacrifices à d’autres dieux qu’à l’Éternel, sera exterminé.
  • Tu ne maltraiteras point l’étranger, tu ne l’opprimera pas, car tu as été étranger dans le pays d’Égypte.
  • Tu n’affligeras point la veuve, ni l’orphelin. Si tu les affliges, qu’ils se plaignent à moi, et je vous détruirai par l’épée, vos femmes seront veuves et vos enfants orphelins. 
  • Si tu prête de l’argent à mon peuple, au pauvre qui est avec toi, tu n’exigeras rien de lui, il ne te devra rien.
  • Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu lui rendra avant le coucher du soleil, car c’est sa seule couverture, l’habit qui recouvre son corps. 
  • Tu ne maudiras point Dieu, ni le prince de ton peuple. 
  • Tu ne mettra pas à plus tard, les offrandes des prémices de ta moisson et de ta vendange. Tu me donneras le premier-né de tes fils, de ta vache, de ta brebis. Il restera sept jours avec sa mère et le huitième jour, tu me le donneras. 
  • Vous serez des hommes saints. Vous ne mangerez pas la chair déchirée dans les champs, vous la jetterez aux chiens. 

Chapitre 23 Les lois suites et fin

  • Tu ne colporteras pas de rumeurs. Tu ne feras pas de faux témoignage. 
  • Tu ne suivras pas les personnes mauvaises pour faire le mal, et dans un procès tu ne te mettra pas du côté des plus nombreux pour violer la justice. 
  • Tu ne favoriseras pas le pauvre dans son procès.
  • Si tu retrouves le boeuf ou l’âne de ton ennemi, tu lui ramèneras. 
  • Si tu vois l’âne de ton ennemi, trop chargé, et que tu hésites à l’aider, tu l’aideras à le décharger. 
  • Tu ne porteras pas atteinte au droit du pauvre dans son procès.
  • Tu ne prononceras pas de sentence injuste, tu ne feras point mourir l’innocent et le juste, car je punirais le coupable. 
  • Tu ne recevras pas de présents, car les cadeaux aveuglent ceux qui ont les yeux ouverts et corrompent les paroles des justes. 
  • Tu n’opprimeras point l’étranger; car vous avez été étrangers en Égypte, et vous savez ce qu’il ressent. 
  • Pendant six années tu travailleras la terre et en récoltera les fruits, mais la septième tu la laissera au repos, les pauvres de ton peuple se serviront et les bêtes des champs mangeront le reste. Tu feras de même pour ta vigne et pour tes oliviers.
  • Pendant six jours, tu travailleras, mais le septième jour, tu te reposeras, afin que ton boeuf, et ton âne se reposent, et que ton esclave et l’étranger se relâche. 
  • Vous suivrez ce que je vous ai dit, et ne prononcerez pas le nom d’autre dieux. 
  • Trois fois par an, tu célèbreras des fêtes en mon honneur:
    *Tu feras la fête des pains sans levain; pendant sept jours, au temps des mois des épis, car c’est dans ce mois où tu es sorti d’Égypte. 
    * Tu feras la fête de la moisson, de ce que tu auras semé dans les champs, et la fête de la récolte à la fin de l’année, quand tu récolteras les fruits de ton travail. 
    *Trois fois par an, les mâles se présenteront devant Dieu. Tu n’offriras pas de pain levé, le sang de la victime sacrifié en mon honneur, et sa graisse ne sera pas gardé pendant la nuit jusqu’au matin. Tu ne fera point cuire le chevreau dans le lait de sa mère. 
  • Un ange te suivras sur ton chemin pour te faire arriver jusqu’au lieu que j’ai préparé, écoute sa voix, ne lui résiste point, il ne pardonnera pas vos péchés car mon nom est en lui. Si tu écoutes sa voix et fait tout ce que je te dirais, je serais l’ennemi de tes ennemis. Mon ange te conduira chez les Amoréens, les Héthiens, les Phéréziens, les Cananéens, les Héviens et les Jébusiens et je les exterminerai. Tu ne te prosterneras, ni ne serviras leurs dieux, tu n’imiteras pas ces peuples, tu les détruiras et briseras leur statues. 
  • Vous servirez l’Éternel et il bénira votre pain, vos eaux et éloignera la maladie. 
  • Il n’y aura dans ton pays ni femme qui avorte, ni femme stérile. Je remplirai le nombre de tes jours.
  • Ma terreur sera au devant toi, les peuples chez qui tu arriveras fuiras et tes ennemis te tourneront le dos. J’enverrai les frelon qui chasseront petit à petit les Héviens, les Cananéens et les Héthiens, pour que le pays ne devienne pas désert et que les bêtes des champs ne se multiplient contre toi, afin que tu puisse augmenter en nombre et prendre possession du pays. Je créerais des frontières de la mer Rouge à la mer Philistins et du désert jusqu’au fleuve, je vous livrerais les habitants que vous chasserez. Vous ne ferez pas d’alliance avec eux, ni avec leurs dieux. Ils n’habiteront pas avec vous car ils vous détourneraient de moi. 

Chapitre 24 Dieu convoque Moïse sur la montagne Sinaï

Dieu demanda à Moïse de monter vers lui avec Aaron, Nadab, Abihu et 70 anciens d’Israël pour se prosterner de loin, Moïse serait le seul à se rapprocher de lui. Il écrivit les paroles de l’Éternel, se leva tôt et construisit un autel au pied de la montagne, il dressa 12 pierres pour les 12 tribus d’Israël. Il envoya des jeunes hommes pour offrir des holocaustes, immoler des taureaux en sacrifices pour Dieu. Il prit du sang qu’il mit pour moitié dans des bassins et l’autre moitié fut répandu sur l’autel. Il lut le livre de l’alliance au peuple qui dirent qu’ils feront tout ce que Dieu leur ordonnera. Moïse prit le sang des bassins et le versa sur le peuple en disant “Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles“. 

Moïse monta avec Aaron, Nadab, Abihu et 70 anciens d’Israël, ils virent Dieu, sous leurs pieds c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme un ciel pur. Il mangèrent et burent. Dieu dit à Moïse de monter sur la montagne, de rester là, il lui donnerai des tables de pierre, la loi et les ordonnances que Dieu avait écrites pour leur instruction. Moïse avant de partir, demanda aux anciens d’attendre ici jusqu’à ce que Josué (son serviteur) et lui reviennent. Il confia la surveillance à Aaron et Hur, s’il y avait un différent, c’est eux qui le réglerait. La montagne de Sinaï était couverte de la nuée pendant six jours, le septième jour, Dieu appela Moïse. L’aspect de la gloire de Dieu ressemblait à un feu dévorant aux yeux des enfants d’Israël, Moïse entra au milieu de la nuée et demeura 40 jours et 40 nuits sur la montagne. 

Chapitre 25 L’habitation de Dieu

L’Éternel demanda à Moïse de parler aux enfants d’Israël, il souhaitait qu’on lui apporte par le biais de Moïse, des offrandes, offert de bon coeur par tout homme: De l’or, de l’argent, de l’airain, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, du fin lin et du poil de chèvre; des peaux de béliers teintes en rouge et des peaux de dauphins; du bois d’acacia; de l’huile pour le chandelier, des aromates pour l’huile d’onction et pour le parfum odoriférant; des pierres d’onyx et autres pour la garniture de l’éphod et du pectoral. 

Le peuple devait construire à Dieu, un sanctuaire, d’après un modèle qu’il montrerait à Moïse avec tous ses ustensiles. L’habitation de l’Éternel, devait être:

  • Avec une arche de bois d’acacia, de longueur de deux coudées et demie, de largeur d’une coudée et demie, et d’une hauteur d’une coudée et demie. 
  • Couverte d’or pur, intérieur comme extérieur avec une bordure d’or tout autour. 
  • Avoir 4 anneaux à ses coins, deux d’un côté deux de l’autre, Moïse devra fondre les quatre anneaux d’or. Avoir des barres de bois d’acacia couvertes d’or. Les barres seront passés dans les anneaux sur les côtés de l’arche, pour servir à porter l’arche, elles ne seront point retirées. Dans l’arche, sera mis le témoignage que Dieu donnera à Moïse. 
  • Faire un propitiatoire d’or pur, de longueur de deux coudées et demie, de largeur d’une coudée et demie sur l’arche et dans l’arche se trouvera le témoignage. . Faire deux chérubins d’or sortant du propitiatoire aux deux extrémités. Les chérubins étendront les ailes par dessus, couvrant le propitiatoire et se faisant face l’un à l’autre. C’est là que Dieu se rencontrera avec Moïse, en haut du propitiatoire entre les deux chérubins et où il donnera tous ses ordres pour le peuple d’Israël. 
  • Faire une table de bois d’acacia, de longueur de deux coudées, largeur d’une coudée et hauteur d’une coudée et demie. la couvrir d’or pur et y faire une bordure d’or autour. Faire un entour d’un rebord de quatre doigts, mettre une bordure d’or tout autour. Fabriquer quatre anneaux d’or pour la table et les mettre à ses quatre pieds. Ils seront près du rebord et recevront les barres pour porter la table. 
  • Les plats, coupes, calices et tasses pour servir aux libations seront fait en or. Le pain de proposition sera mis sur la table continuellement. Un chandelier d’or battu sera fait, son pied, sa tige, ses calices, ses pommes et ses fleurs seront d’une même pièce. Six branches sortiront de ses côtés, trois branches d’un côté, trois branches de l’autre. Sur chaque branche, les trois calices sera en forme d’amande, avec pommes et fleurs.  À la tige du chandelier, se trouvera quatre calice en forme d’amande et leur pomme, il y aura une pomme sous deux des branches sortant de chaque tige du chandelier. Ces 7 lampes seront placées dessus pour éclairer en face. Ses mouchettes et ses vases à cendre seront d’or pur, un professionnel de l’or pur sera employer pour faire le chandelier et tout ses accessoires. Regarde et fait d’après le modèle qui t’es montré sur la montagne. 

Chapitre 26, explication construction du Tabernacle. 

  • Le Tabernacle aura 10 tapis de fin lin retors, d’étoffes teintes en bleu, en pourpre et en cramoisi et représenteront des chérubins. La longueur d’un tapis sera de 28 coudées, la largeur de 4 coudées pour tous les tapis. Ils seront joints par 5, et terminant le premier et deuxième assemblage, il y aura 50 lacets bleus au bord du premier tapis, puis au bord du tapis terminant le second assemblage. Les tapis seront joints par 50 agrafes d’or et le tabernacle formera un tout.
  • Tu feras 11 tapis de poil de chèvre qui servira de tente sur le tabernacle. La longueur de chaque tapis, sera de 30 coudées et la largeur de 4 coudées. Tu joindras séparément 5 tapis et les 6 autres ensembles, le sixième sera doublé sur le devant de la tente. Comme pour le premier assemblage de tapis, tu mettras des lacets au bord du tapis terminant le premier et le second assemblage. Tu mettras 50 agrafes d’airain que tu feras entrer dans les lacets, la tente sera ainsi montée. Le surplus des tapis seront partagé de moitié sur le derrière des deux côtés du tabernacle pour le couvrir.
  • Tu feras pour la tente, une couverture de peau de béliers teintes en rouge et une couverture de peau de dauphine par dessus.
  • Les planches pour le tabernacle seront des bois d’acacia, placées debout. La longueur d’une planche sera de 10 coudées et la largueur d’une coudée et demi. Toutes les planches du tabernacle seront joints l’un à l’autre par deux tenons. Du côté du midi et Nord, il y aura 20 planches, 40 bases d’argents sous les planches, 2 bases sous chaque planches. Du côtés occident, tu feras 6 planches pour le fond du tabernacle, 2 planches pour les angles, dans le fond, elles seront doubles en bas et liées à leur sommet par un anneau, idem pour les deux placées aux aux deux angles. Il y aura 8 planches avec leurs bases d’argent soit avec leur bases d’argent, soit 16 bases, 2 par planche.
  • Tu feras 5 barres de bois d’acacia pour les planches de chaque côté du tabernacles et 5 barres pour les planches du fond vers l’occident. La barre du milieu traversera les planches d’une extrémité à l’autre. Tu couvriras d’or les planches et les barres et tu feras les anneaux et les barres en or.
  • Tu feras un voile bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors où l’on y représentera des chérubins. Tu le mettras sur 4 colonnes d’acacia couverte d’or qui poseront sur 4 bases d’argent. Ces colonnes auront des crochets d’or. Le voile sera mis au dessous des agrafes, c’est là dans le voile que tu feras entrer l’arche du témoignage. Le voile servira de séparation entre le lieu saint et le lieu très saint. La table sera en dehors du voile au côté septentrional, le chandelier en face de la table au côté méridional du tabernacle.
  • L’entrée de la tente sera un rideau bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors, en broderie qui sera maintenu par 5 colonnes d’acacia couverte d’or, elles auront des crochets d’or et tu fondras pour elles 5 bases d’airain.

Chapitre 27. Le plan de l’autel et du parvis

  • L’autel de bois d’acacia sera carré, de longueur de 5 coudées, largeur 5 coudée, hauteur 3 coudées. Au quatre coins, des cornes couvertes d’airain sortiront de l’autel. On y mettra des ustensiles d’airain, cendriers, pelles, bassins, fourchettes et brasier. Il y aura une grille d’airain en forme de treillis où l’on mettra aux quatre coins des anneaux d’airain. Dans les anneaux, on placera des barre de bois d’acacia couvert d’airain, les barres seront aux deux côtés de l’autel quand on le portera. Il sera creux avec des planches. 
  • Sur le parvis du tabernacle, côté midi et côtés nord, il y aura des toiles de fin lin retors, de longueur de 100 coudées, avec 20 colonnes posant sur 20 bases d’airain, les crochets des colonnes et leurs tringles seront en argent. Côtés occident, il y aura la largeur du parvis 50 coudées de toiles, 10 colonnes et leurs 10 bases. Côté orient, il y aura 50 coudées de largeur, 15 coudées de toiles pour les deux ailes ainsi que leur trois colonnes et leurs trois bases. Pour la porte du parvis, il y aura un rideau de 20 coudées, bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors brodé avec 4 colonnes et leurs 4 bases. Toutes les colonnes formant l’enceinte du parvis auront des tringles d’argent, des crochets d’argent et des bases d’airain. En résumé, le parvis mesurera: longueur 100 coudées, largeur 50 de chaque côté et hauteur 5 coudées, les toiles seront de fin lin retors et les bases d’airain. Tous les ustensiles, ses pieux, dédiés au service du tabernacle seront en airain.

Dieux dit à Moïse d’ordonner aux enfants d’Israël de lui apporter de l’huile pure d’olive concassées pour le chandelier qu’ils devront entretenir continuellement les lampes. C’est dans la tente qu’Aaron et ses fils, ainsi que les futures générations, prépareront les lampes, afin qu’elles brûlent du soir au matin en présence de Dieu. 

Chapitre 28 L’habit d’Aaron et ses descendant pour le service. 

Dieu demanda à Moïse de choisir Aaron, et ses fils Nadab, Abihu, Éléazar et Ithamar, pour les consacrer à son service dans le sacerdoce. Ils devaient avoir des vêtements sacrés pour marquer leurs dignités, ils devaient faire appel à des grands couturiers qui feront: Un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare et une ceinture. L’éphod sera d’or, de fil bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors, avec deux épaulette qui le joindront par ses deux extrémités. La ceinture sera d’or, fil bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors. Sur deux pierres d’onyx, on gravera les noms des fils d’Israël, six noms par pierre dans l’ordre des naissances, on les entoureras de montures d’or. On placera les deux pierres sur les épaulettes de l’éphod en souvenir des fils d’Israël. Tu fabriqueras des montures sur lesquelles sera fixé deux chaînette d’or pur tressé en forme de cordons. Le pectoral du jugement sera travaillé comme l’éphod, il sera d’or, de fil bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors, carré et double, de longueur et largeur d’un empan. Tu y mettra une garniture et quatre rangées de pierres: première rangée sardoine, topaze et émeraude; seconde rangée, une escarboucle, saphir et diamant; troisième rangée, opale, agate, améthyste; quatrième rangée, chrysolithe, onyx, jaspe, toutes les pierres seront dans leur montures d’or. Il y en aura 12 d’après les noms des fils d’Israël, et le nom de l’une des 12 tribus. Tu feras sur le pectoral des chaînettes d’or pur tressées en forme de cordons, deux anneaux d’or aux deux extrémités, tu passeras les deux cordons d’or dans les deux anneaux et tu arrêteras les bouts des deux cordons aux deux montures placées sur les épaulettes de l’éphod. Tu feras deux autres anneaux d’or aux deux extrémités du pectoral, tu le bord intérieur.  Sur le devant, tu feras deux autres anneaux d’or au bas des épaulettes de l’éphod, près de la jointure, au-dessus de la ceinture de l’éphod. On attachera le pectoral par ses anneaux de l’éphod avec un cordon bleu. 

Lorsque Aaron entrera dans le sanctuaire, il portera sur son coeur, les noms des fils d’Israël, gravés sur le pectoral du jugement, en souvenir; avec lequel tu joindras l’urim et le thummim. La robe de l’éphod sera entièrement bleue, avec une ouverture pour la tête, à bord tissé pour qu’elle ne se déchire pas. Les bordures du bas auront des grenades bleue, pourpre et cramoisie, entremêlées de clochettes d’or, une clochette d’or, une grenade. Aaron la mettra pour faire le service et on entendra le son des clochettes, il ne mourra point. 

Tu feras une lame d’or pur sur laquelle sera gravée “Sainteté à l’Éternel”, tu l’attacheras avec un cordon bleu sur le devant de la tiare. Elle sera placé sur le front d’Aaron qui sera chargé des iniquités commises par les enfants en faisant leur offrandes. La tunique et la tiare seront faites de fin lin avec une ceinture brodée. 

Pour Aaron et ses fils, tu leur feras des tuniques, des ceintures, des bonnets pour marquer leur dignité et servir de parure. Tu les oindras, les consacreras et les sanctifieras. Fais leur des caleçon de lin qui iront de leur reins jusqu’aux cuisses. Ils devront être habillés comme ça quand ils entreront dans la tente d’assignation ou à l’approche de l’autel, pour faire le service dans le sanctuaire, ils ne se rendront pas coupable et ne mourront point. Cette loi est perpétuelle pour Aaron et ses descendants. 

Chapitre 29 Sanctification d’Aaron et ses fils

Pour les sanctifier, pour les mettre à mon service, prend un jeune taureau et deux béliers sans défaut.
Avec de la fleur de farine de froment, fait des pains, des gâteaux et des galettes sans levain, pétris et arrosé d’huile. Tu mettras le tout dans une corbeille avec le taureau et les deux béliers. 

Tu feras avancer Aaron et ses fils vers l’entrée de la tente d’assignation, tu les laveras à l’eau. Tu les habilleras, Aaron avec la tunique, la robe de l’éphod, le pectoral, et la ceinture, tu lui mettra la tiare sur sa tête et le diadème de sainteté sur la tiare. Tu répendras sur sa tête l’huile d’onction et tu l’oindras. Tu mettras des tuniques à ses fils et tous porteront une ceinture. tu attacheras des bonnets aux fils d’Aaron. Tu consacreras Aaron et ses fils car le sacerdoce leur appartiendra éternellement. 

Tu amèneras le taureau devant la tente d’assignation et Aaron et ses fils poseront leurs mains sur sa tête. Tu l’égorgeras à l’entrée de la tente, tu prendras sont sang que tu mettras avec ton doigt sur les cornes de l’autel et tu répandras tout le sang au pied de l’autel. Tu brûleras sur l’autel toute la graisse qui couvre les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons et la graisse qui les entoure. Tu brûleras au feu hors du camp la chair du taureau, sa peau et ses excréments comme sacrifice pour le péché. 

Comme pour le taureau, Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête d’un des béliers, tu l’égorgeras, tu en prendras le sang et tu le répandras sur l’autel tout autour. Tu couperas le bélier par par morceaux, et tu laveras les entrailles et les jambes, que tu mettras sur les morceaux et sur sa tête et que tu brûleras sur l’autel, c’est un holocauste à l’Éternel, une agréable odeur à l’Éternel. 

Tu prendras l’autre bélier, Aaron et ses fils poseront leurs mains sur sa tête. Tu égorgeras la bête, tu prendras son sang, tu en mettras sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron et sur le lobe de l’oreille droite de ses fils, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, tu répandras le sang sur et autour de l’autel. Tu prendras du sang qui sera sur l’autel et de l’huile d’onction, et tu en feras aspergeras Aaron et ses vêtements, ses fils et leurs vêtements. Ainsi seront consacrés Aaron, ses fils et leurs vêtements. Tu prendras la graisse du bélier, la queue, les entrailles, le grand lobe du foie, les deux rognons et la graisse qui les entoure, et l’épaule droite, car c’est un bélier de consécration;

Tu prendras aussi dans la corbeille de pains sans levain, placée devant l’Éternel, un gâteau de pain, un gâteau à l’huile et une galette. Tu mettras toutes ces choses sur les mains d’Aaron et sur les mains de ses fils, et tu les agiteras de côté et d’autre devant l’Éternel. Tu les ôteras ensuite de leurs mains, et tu les brûleras sur l’autel, par-dessus l’holocauste; c’est un sacrifice consumé par le feu. Tu prendras la poitrine du bélier qui aura servi à la consécration d’Aaron, et tu l’agiteras de côté et d’autre devant Dieu, ce sera ta portion.  Tu sanctifieras la poitrine en l’agitant de côté et d’autre, et l’épaule du bélier en la présentant par élévation. Elles appartiendront à Aaron et à ses fils, par une loi perpétuelle qu’observeront les enfants d’Israël.  

Les vêtements sacrés d’Aaron seront plus tard à ses fils, qui les mettront lorsqu’on les oindra et qu’on les consacrera. Ils seront portés pendant sept jours par son successeur dans le sacerdoce.

Tu prendras le bélier de consécration, et tu en feras cuire la chair dans un lieu saint. Aaron et ses fils mangeront, à l’entrée de la tente d’assignation, la chair du bélier et le pain qui sera dans la corbeille. S’il reste de la chair de consécration et du pain jusqu’au matin, tu brûleras dans le feu ce qui restera; on ne le mangera point, car c’est une chose sainte. Tu emploieras sept jours à les consacrer. Tu offriras chaque jour un taureau en sacrifice pour le péché, pour l’expiation; tu purifieras l’autel par cette expiation, et tu l’oindras pour le sanctifier. Voici ce que tu offriras sur l’autel: deux agneaux d’un an, chaque jour, à perpétuité. Tu offriras l’un des agneaux le matin, et l’autre agneau entre les deux soirs. Tu offriras, avec le premier agneau, un dixième d’épha de fleur de farine pétrie dans un quart de hin d’huile d’olives concassées, et une libation d’un quart de hin de vin.  Tu offriras le second agneau entre les deux soirs, avec une offrande et une libation semblables à celles du matin; c’est un sacrifice consumé par le feu, d’une agréable odeur à l’Éternel. Je me rencontrerai là avec les enfants d’Israël, et ce lieu sera sanctifié par ma gloire.

Chapitre 30 La composition des parfums

Tu feras un autel en bois d’acacia, pour brûler des parfums, de longueur d’une coudée, et de largeur d’une coudée; il sera carré, et de hauteur deux coudées. Tu feras des cornes qui sortiront de l’autel, le tout couvert d’or pur. Il y aura aux deux côtés au dessous de la bordure d’or, deux anneaux d’or, pour recevoir les barres de bois d’acacia, couvertes d’or, qui serviront à le porter.

Tu placeras l’autel en face du voile qui est devant l’arche du témoignage, en face du propitiatoire qui est sur le témoignage, et où je me rencontrerai avec toi. Chaque matin et soir, Aaron fera brûler du parfum pour préparer les lampes et pour les éteindre. Vous n’offrirez sur l’autel ni parfum étranger, ni holocauste, ni offrande, et vous n’y répandrez aucune libation.

Une fois par an, Aaron fera des expiations sur les cornes de l’autel; avec le sang de la victime et le rituel continuera avec vos descendants.

L’Éternel dit à Moïse: Lorsque tu compteras le nombre d’enfants d’Israël, chacun d’eux me paiera le rachat de sa personne, afin qu’ils ne soient frappés d’aucune plaie. Chaque personne de plus de 20 ans sera prélevé d’un demi-sicle, riche comme pauvre, le don sera le même. L’argent reçu servira à la construction de la tente d’assignation en souvenir de Dieu. 

Tu feras une cuve avec sa base, le tout en airain, pour les ablutions, tu la mettra entre la tente d’assignation et l’autel et tu la rempliras d’eau pour qu’Aaron et ses fils se lavent les mains et les pieds et leurs descendants.

Prends les meilleurs aromates : 500 sicles de myrrhe, 250 sicles de cinnamome, 250 sicles de roseau, 500 sicles de casse, un hin d’huile d’olive, tu feras avec de l’huile pour l’onction sainte. Tu en oindras, pour sanctifier, la tente d’assignation et l’arche du témoignage, la table, le chandelier et tous leurs ustensiles, l’autel des holocaustes et des parfums et tous leurs ustensiles, la cuve et sa base. Tu oindras Aaron et ses fils pour qu’ils soient à mon service. Toutes personnes qui recopiera cette recette sera viré de l’assemblée. 

Prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant, du galbanum et de l’encens pur à quantité égale, réduit les en poudre et met le devant le témoignage dans la tente d’assignation. Comme la précédente recette, personne ne devra en faire de semblable. 

Chapitre 31 Dieu donne deux tables écrites à Moïse.

Dieu annonça qu’il avait choisi Betsaleel, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda. Il l’avait rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages, je l’ai rendu capable de faire des inventions, de travailler l’or, l’argent et l’airain, de graver les pierres à enchâsser, de travailler le bois.  Et pour aide Oholiab, fils d’Ahisamac, de la tribu de Dan. Ils feront la tente d’assignation, l’arche du témoignage, le propitiatoire qui sera dessus, et tous les ustensiles de la tente; la table, le chandelier et leurs ustensiles d’or pur, l’autel des parfums et des holocaustes et tous leurs ustensiles, la cuve avec sa base; les vêtements d’office et sacrés pour le sacrificateur Aaron, les vêtements de ses fils pour les fonctions du sacerdoce; l’huile d’onction, et le parfum odoriférant pour le sanctuaire. Ils se conformeront à tous les ordres.

Moïse devait dire aux enfants d’Israël, d’observer les sabbats, ainsi que leur descendants. Ceux qui ne le pratiqueront pas, seront punis de mort et retranché de son peuple. Six jours sur sept seront travaillés; mais le septième jour, c’est le sabbat, le jour du repos, consacré à Dieu. 

Lorsque l’Éternel eut fini de parler à Moïse sur la montagne de Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu.

Chapitre 32 Le peuple commet un péché 

Le peuple qui attendait en bas de la montagne, ne voyant pas revenir Moïse, alla voir Aaron pour lui demander de faire un Dieu qu’ils puissent voir, car l’homme qui les avait fait sortir d’Égypte, avait disparu. Aaron fit oter les anneaux d’or des de leurs femmes, fils et filles, et les fit fondre dans un moule pour en faire un veau en fonte, il s’exclama “Israël! voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte”. Il fit un autel et annonça une fête en l’honneur de Dieu, le lendemain. 

Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Le peuple s’assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir.

L’Éternel avertit Moïse que son peuple c’était corrompu, ils s’étaient écartés de la voie menant à lui. Ils avait fait un veau en fonte, s’étaient prosternés devant lui et lui avaient offert des sacrifices, c’est un peuple au cou raide. Il lui demanda de partir car sa colère allait s’enflammer contre eux et les consumerai, mais qu’il ferait de Moïse une grande nation. Moïse l’implora, lui rappelant la sortie d’Égypte, les promesses faites à Abraham, Isaac et Israël et Dieu se calma. Moïse descendit de la montagne avec les deux tables du témoignage, écrites d’un côté de l’autre, par l’Éternel.

Josué entendit la voix du peuple qu’il prit pour un cri de guerre, Moïse expliqua que c’était la voix de gens qui chantent. En s’approchant du camp ils virent le veau et les danses, et Moïse entra dans une colère noire, il jeta les tables qui se brisa au pied de la montagne. Il prit le veau, le brûla et le réduisit en poudre, mis la poudre dans de l’eau et la fit boire aux enfants d’Israël. 

Moïse demanda des explications à Aaron qui lui répondit que ce peuple avait des tendances au mal, il voulait un dieu qui marche devant eux alors Aaron a demandé l’or des boucles, et les a jeté au feu, il en est sorti ce veau. 

Moïse se plaça à la porte du camp, et ordonna que ceux qui sont pour l’Éternel et tous les enfants de Lévi se réunissent autour de lui, que chacun prenne une épée traverse le camp d’une porte à l’autre et tue son frère, son parent. C’est ce que firent les enfants de Lévi et 3 000 hommes périrent ce jour. Il leur demanda de se consacrer à Dieu ce jour pour qu’il leur accorde une bénédiction. Le lendemain, il remonta vers l’Éternel pour obtenir le pardon de leur péché. 

Moïse demanda pardon à Dieu, où de l’effacer de son livre qu’il avait écrit, L’Éternel lui répondit qu’il effacerait de son livre, la personne qui avait péché contre lui. Il lui ordonna de conduire le peuple où il lui avait dit et le jour de sa vengeance, il les punirait de leur péché. L’Éternel frappa le peuple qui avait fait le veau fabriqué par Aaron.

Chapitre 33 Dieu propose à Moïse de voir son dos

L’Éternel dit à Moïse de partir d’ici, de monter vers le pays qu’il avait promis à Abraham, à Isaac et à Jacob. Il enverrait un ange avant pour chasser les Cananéens, les Amoréens, les Héthiens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens. Il ne monterai pas avec eux par peur qu’il se consume en chemin, car c’est un peuple au cou raide. Lorsque le peuple apprit cela, il fut peiné et personne ne mit ses ornements comme Il leur avait demandé.  

Moïse prit la tente d’assignation et la dressa hors du camp, ceux qui voulait consulter l’Éternel, allaient vers la tente. Lorsque Moïse s’y rendait, tout le monde le suivait des yeux à l’entrée de leur tente, puis se prosternait quand la nuée arrivait. Moïse arrivait à la tente et la colonne de nuée descendait devant l’entrée de la tente. L’Éternel parlait avec Moïse, puis Moïse repartait et Josué, fils de Nun, restait dans la tente. 

Moïse se plaignit à Dieu du fait qu’il le fasse partir sans faire connaître qui il enverra avec lui, ni les chemins à prendre et que ce n’était pas la peine de les faire partir d’ici s’Il ne les accompagnait pas. Dieu lui répondit qu’il marcherait avec lui et lui donnerait du repos. Il fera passer devant lui toute sa bonté mais il ne pourra pas le voir car l’homme ne peut le voir et vivre. Il lui dit de se mettre dans le creux d’un rocher, qu’il attende qu’il passe et il le verra de dos, mais il ne pourra voir son visage.  

Chapitre 34 Dieu réécrit les tables des lois. 

L’Éternel demanda à Moïse de tailler deux tables de pierres comme les premières, il y réécrirais les paroles écrites dans celle qu’il avait brisées. Il lui donna rendez vous le lendemain, comme pour la première fois, sur la montagne de Sinaï, qu’aucun homme ou bêtes ne s’approchent de l’endroit.

L’Éternel descendit dans une nuée, passa devant lui et s’écria “L’Éternel, miséricordieux, compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille génération, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération!”. Moïse se prosterna et lui demanda de les accompagner et s’excusa pour son peuple au cou raide. Dieu lui proposa une alliance, il ferait des prodiges devant son peuple, par son biais, et il accomplirai des choses terribles. Il lui répéta qu’il chasserai devant lui les habitants des pays où ils allaient aller; Lui rappela de ne pas faire d’alliance avec ces habitants et au contraire de détruire leurs autels, leurs statues, leurs idoles.

Le peuple devra observer la fête des pains sans levain, pendant 7 jours, au temps fixé dans le mois des épis. Les premiers né lui appartiennent, Moïse devra racheter le premier-né de l’âne  et de ses fils avec un agneau, s’il ne le rachète pas il devra lui briser la nuque.On ne devra pas venir les mains vide devant lui.  Le peuple travaillera 6 jours, le septième sera repos. Il célèbrera la fête des semaines, des prémices de la moisson du froment, et la fête de la récolte, à la fin de l’année. Trois fois par an, tous les mâles se présenteront devant le Dieu d’Israël, car Il étendra ses frontières et personne ne convoitera leur pays.  Le sacrifice de la fête de Pâque ne sera point gardé toute la nuit jusqu’au matin. Les premiers fruits récoltés seront apportés à Dieu, les enfants d’Israël ne devra point cuire un chevreau dans le  lait de sa mère. Moïse, comme pour la première fois, resta 40 jours et 40 nuits sur la montagne, et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles d’alliance. 

Moïse descendit de la montagne avec les deux tables dans sa main, il ne savait pas que son visage rayonnait grâce au dialogue avec Dieu. Aaron et tous les enfants d’Israël le virent et prirent peur, Moïse les appela, Aaron et les personnes importantes virent, puis les enfants d’Israël suivirent et il leur donna les ordre qu’il avait reçu de Dieu. À la fin de la lecture des tables, il se mit un voile sur son visage. 

Moïse ôtait son voile quand il entrait devant l’Éternel, quand il sortait son visage rayonnait, il leur disait ce que Dieu lui avait ordonné, et Moïse remettait le voile sur son visage, jusqu’à ce qu’il entrait pour lui parler. 

Chapitre 35 Offrandes du peuple pour Dieu

Moïse convoqua toute l’assemblée des enfants d’Israël et leur répéta ce que Dieu voulait. Travailler six jours; mais le septième jour, c’est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage (comme allumer un feu) ce jour-là, sera puni de mort. Il ordonna à tous d’apporter une offrande or, argent, airain, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, du fin lin et du poil de chèvre, des peaux de béliers teintes en rouge, des peaux de dauphins, du bois d’acacia,… En bref, le peuple devait apporter tout ce que Dieu avait ordonné pour l’oeuvre de la tente d’assignation, son service et pour les vêtements sacrés. 

Hommes comme femmes, ceux qui étaient emportés par un élan de générosité, amenèrent des objets en or, en argent ou en airain, des étoffes (bleu, pourpre, cramoisi, lin, poil de chèvre, peaux de bélier,…), du bois d’acacia,… Tous apportèrent des offrandes volontaire à Dieu. 

Moïse leur déclara que l’Éternel avait choisit Betsaleel, fils d’Uri, fils de Hur de la tribu de Juda et Oholiab, fils d’Ahisamac, de la tribu de Dan, il les avait rempli d’intelligence, de sagesse et de savoir pour enseigner et exécuter les ouvrages de sculpture et d’art, des travaux et d’invention. Ils pourront exécuter les travaux ordonné par Dieu, des habits à la construction des autels. 

Chapitre 36 Les travaux d’ouvrage pour Dieu

Betsaleel, Oholiab, et tous les hommes habiles, en qui l’Éternel avait mis de la sagesse et de l’intelligence pour savoir et pour faire, exécutèrent les ouvrages destinés au service du sanctuaire. Ils prirent les offrandes qu’apportaient les enfants d’Israël, chaque matin, pour faire les ouvrages destinés au service du sanctuaire. Ils eurent tellement d’offrande que l’on empêcha le peuple d’en apporter.  Tous les travailleurs firent ce que Dieu avait ordonné. 

Chapitre 37 Les travaux d’ouvrage de Betsaleel.

Betsaleel fit l’arche de bois d’acacia; de la longueur désirée, il la couvrit d’or pur, il y fit une bordure d’or autour. Il fondit les 4 anneaux d’or qu’il mis aux quatre fois, il fit des barres de bois d’acacia et les couvrit d’or, les passa dans les anneaux pour porter l’arche. Il fit un propitiatoire d’or pur, aux mesures souhaitées, il fit deux chérubins d’or battu aux deux extrémités, leur ailes couvrant le propitiatoire et se regardant l’un l’autre. Il fit la table de bois d’acacia, la couvrit d’or pur et fit un bordure d’or autour. Il fondit 4 anneaux d’or et les mit au 4 coins aux pieds. Il fit les barres de bois d’acacia recouvert d’or pour porter la table. Il fit les ustensiles en or pur, pour mettre sur la table, ses plats, ses coupes, ses calices, ses tasses pour servir aux libations. Il fit le chandelier d’or pur et le chandelier d’or Battu, son pied, sa tige, ses calices, ses pommes et ses fleurs. Il fit l’autel des parfums de bois d’acacia et les cornes qui sortaient de l’autel couvert d’or pur. Il fit l’huile pour l’onction sainte, et le parfum odoriférant, pur, composé selon l’art du parfumeur.

Chapitre 38 À quoi on servit les offrandes

Il fit l’autel des holocaustes de bois d’acacia; à la mesure demandée. Il fit 4 cornes couvert d’airain, qui sortaient de l’autel aux quatre coins. Il fit tous les ustensiles de l’autel, les cendriers, les pelles, les bassins, les fourchettes et les brasiers; il fit d’airain tous ces ustensiles. Il fit une grille d’airain pour l’autel, il fondit 4 anneaux qu’il mit au 4 coins de la grille d’airain, pour recevoir les barres de bois d’acacia couvert d’airain. Il fit tout ce que Dieu avait demandé, il eut pour aide Oholiab, habile à graver, à inventer, et à broder sur les étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, et sur le fin lin.

Le total de l’or, donné en offrande, employé à l’oeuvre pour tous les travaux du sanctuaire, montait à vingt-neuf talents et sept cent trente sicles, selon le sicle du sanctuaire. L’argent de ceux de l’assemblée dont on fit le dénombrement montait à cent talents et mille sept cent soixante-quinze sicles, selon le sicle du sanctuaire. C’était un demi-sicle par tête, la moitié d’un sicle, selon le sicle du sanctuaire, pour chaque homme compris dans le dénombrement, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, soit pour six cent trois mille cinq cent cinquante hommes. Les cent talents d’argent servirent à fondre les bases du sanctuaire, du voile, cent bases pour les cent talents, un talent par base. Avec les mille sept cent soixante-quinze sicles on fit les crochets et les tringles pour les colonnes, et on couvrit les chapiteaux. L’airain des offrandes montait à soixante-dix talents et deux mille quatre cents sicles. On en fit les bases de l’entrée de la tente d’assignation; l’autel d’airain avec sa grille, et tous les ustensiles de l’autel;  les bases du parvis, tout autour, et les bases de la porte du parvis; et tous les pieux de l’enceinte du tabernacle et du parvis.

Chapitre 39 Fin des travaux 

 
Les vêtements d’office pour le service dans le sanctuaire et les vêtements sacrés pour Aaron fut cousu, tel que Dieu l’avait demandé. Le pectoral fut artistement travaillé de même que l’éphod. Les robes, les tuniques, la ceintures, …  fut cousu magnifiquement avec leur accessoires. 

 Ainsi furent achevés tous les ouvrages du tabernacle, de la tente d’assignation. Les enfants d’Israël firent tout ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse.  On amena le tabernacle à Moïse: la tente et tout ce qui en dépendait, la couverture de peaux de béliers teintes en rouge, la couverture de peaux de dauphins, et le voile de séparation; l’arche du témoignage et ses barres, et le propitiatoire; la table, tous ses ustensiles, et les pains de proposition; le chandelier d’or pur, ses lampes, les lampes préparées, tous ses ustensiles, et l’huile pour le chandelier; l’autel d’or, l’huile d’onction et le parfum odoriférant, et le rideau de l’entrée de la tente; l’autel d’airain, sa grille d’airain, ses barres, et tous ses ustensiles; la cuve avec sa base; les toiles du parvis, ses colonnes, ses bases, et le rideau de la porte du parvis, ses cordages, ses pieux, et tous les ustensiles pour le service du tabernacle, pour la tente d’assignation; les vêtements d’office pour le sanctuaire, les vêtements sacrés pour le sacrificateur Aaron, et les vêtements de ses fils pour les fonctions du sacerdoce. Les enfants d’Israël firent tous ces ouvrages, en se conformant à tous les ordres que l’Éternel avait donnés à Moïse. Moïse examina tout le travail et les bénit.

Chapitre 40 La marche des enfants d’Israël

L’Éternel parla à Moïse, lui dit que le premier jour du premier mois, il dressera le tabernacle, la tente d’assignation. il y placera l’arche du témoignage, et il couvrira l’arche avec le voile. il apportera la table et la disposera en ordre. Il apportera le chandelier, et arrangera les lampes. Il placera l’autel d’or pour le parfum devant l’arche du témoignage et mettra le rideau à l’entrée du tabernacle. Il placera l’autel des holocaustes devant l’entrée du tabernacle, de la tente d’assignation. Il placera la cuve entre la tente d’assignation et l’autel, et y versera de l’eau. Il placera le parvis à l’entour et placera le rideau à la porte du parvis. Pour les rendre saint, il prendra l’huile d’onction oindra et sanctifiera:

  • le tabernacle, tout ce qu’il renferme, avec tous ses ustensiles.
  • l’autel des holocaustes et tous ses ustensiles.
  • la cuve avec sa base.
  • Aaron et ses fils, après les avoir lavé, à l’entrée de la tente d’assignation, et les avoir vêtu des vêtements sacrés, pour leurs service dans le sacerdoce.

Moïse fit ce que Dieu lui avait demandé. Le premier jour du premier mois de la seconde année, Il dressa le tabernacle; il en posa les bases, plaça les planches et les barres, et éleva les colonnes. Il étendit la tente sur le tabernacle, et il mit la couverture de la tente par-dessus. Il prit le témoignage, et le plaça dans l’arche; il mit les barres à l’arche, et il posa le propitiatoire au-dessus de l’arche. Il apporta l’arche dans le tabernacle; il mit le voile de séparation, et il en couvrit l’arche du témoignage. Il plaça la table dans la tente d’assignation, au côté septentrional du tabernacle, en dehors du voile; il y déposa en ordre les pains, devant l’Éternel. Il plaça le chandelier dans la tente d’assignation, en face de la table, au côté méridional du tabernacle; il en arrangea les lampes, devant l’Éternel. Il plaça l’autel d’or dans la tente d’assignation, devant le voile; il y fit brûler le parfum odoriférant. Il plaça le rideau à l’entrée du tabernacle. Il plaça l’autel des holocaustes à l’entrée du tabernacle, de la tente d’assignation; et il y offrit l’holocauste et l’offrande. Il plaça la cuve entre la tente d’assignation et l’autel, et il y mit de l’eau pour les ablutions;  Moïse, Aaron et ses fils, s’y lavèrent les mains et les pieds; lorsqu’ils entrèrent dans la tente d’assignation et qu’ils s’approchèrent de l’autel, ils se lavèrent.  Il dressa le parvis autour du tabernacle et de l’autel, et il mit le rideau à la porte du parvis. Ce fut ainsi que Moïse acheva l’ouvrage. Alors la nuée couvrit la tente d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit le tabernacle. Moïse ne put entrer dans la tente d’assignation, parce que la nuée restait dessus, la gloire de l’Éternel remplissait le tabernacle. Aussi longtemps que durèrent leurs marches, les enfants d’Israël ne partaient, que lorsque la nuée s’élevait de dessus, si elle ne s’élevait pas, alors ils ne partaient pas. La nuée de l’Éternel était de jour sur le tabernacle; et de nuit, il y avait un feu, aux yeux de toute la maison d’Israël, pendant toutes leurs marches.

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