Le livre est écrit à la première personne, il se lit facilement.
Chapitre 1 La généalogie des Gargantua, Ses origines.
Par un don souverain des Cieux, les origines de Gargantua nous ont été trouvé par Jean Audeau dans un pré dont il faisait curé les fossés près de l’Arceau Galeau. Les piocheurs tombèrent sur un grand tombeau de bronze d’une longueur incommensurable au point de ne pas arriver à trouver le bout, il passait sous les écluses de la Vienne. L’ouverture était marqué d’un gobelet où était écrit “Ici l’on boit” et où se trouvait neuf flacons classé en ordre. On y trouva la généalogie rédigée sur de l’écorce d’ormeau en lettre de chancellerie mais usée par le temps, difficile à décrypter. L’auteur fut appelé pour la déchiffrer, et il la transcrivit en pantagruélisant c’est à dire en buvant jusqu’à être saoul tout en lisant les exploit de Pantagruel. Se trouvait à la fin du livre un petit traité “les bulles d’air immunisées” que des bêtes nuisibles (rats, souris,…) avaient rongées le début. L’auteur écrivit le reste par respect pour l’antique.
Chapitre 2 Les bulles d’air immunisées trouvées dans un monument antique
Certains disaient que lécher sa pantoufle
Valait mieux que de gagner les pardons ;
Mais survint un fieffé maroufle,
Sorti du creux ou l’on pêche les gardons,
Qui dit : « Messieurs, par dieu, gardons-nous-en,
L’anguille est en cette boutique et s’y musse.
Vous trouverez, en y regardant bien,
Une grande tare au fond de son aumusse. »
»
« Quand il fut temps de lire le chapitre,
On n’y trouva que les cornes d’un veau :
« Je sens, disait-il, le fond de ma mitre
Si froid qu’il m’enrhume le cerveau. »
On le réchauffa d’un parfum de poireau
Et il fut content de rester près de l’âtre,
Pourvu que l’on fît attelage nouveau
À tous ces gens qui sont acariâtres.
Ils parlèrent du trou de saint Patrice,
De Gibraltar et de mille autres trous :
Pourrait-on les réduire à des cicatrices,
Pour qu’ainsi ils n’eussent plus la toux,
Vu qu’il semblait inconvenant à tous
De les voir ainsi à tout vent bailler ?
Si par hasard on les fermait d’un coup,
Comme otages on pourrait les donner.
En cet arrêt, le corbeau fut pelé
Par Hercule qui venait de Libye.
« Quoi ! dit Minos, on ne m’a pas appelé ?
À part moi, tout le monde on convie
Et l’on voudrait que passe mon envie
Pour les fournir en huîtres et en grenouilles !
Je me donne au diable si, de ma vie,
Je prends à cœur leur vente de quenouilles. »
Le tout fut conclu à pointe affilée,
Malgré Até, la cuisse héronnière,
Qui s’assit là, voyant Penthésilée
Sur ses vieux jours prise pour cressonnière.
Chacun criait : « Vilaine charbonnière,
Faut-il que tu te trouves sur le chemin ?
Tu l’enlevas la romaine bannière
Qu’on avait faite en étirant le parchemin ! »
Sans Junon qui sous l’arc céleste
Avec son duc allait à la pipée,
On lui eût joué un tour tellement funeste,
Que de partout elle eût été fripée.
On fut d’accord pour que de cette bouchée
Elle eût deux œufs de Proserpine,
Et que si jamais elle était grippée,
On la lierait au mont de l’aubépine.
Sept mois après (ôtez-en vingt-deux)
Celui qui jadis anéantit Carthage
Vint courtoisement se glisser entre eux,
Leur demandant d’avoir son héritage,
Ou bien que l’on fît justement le partage
D’après la loi qu’on tire au balancier,
Distribuant un soupçon du potage
À ses faquins qui firent le brevet.
Mais l’année viendra, marquée d’un arc turquois,
De cinq fuseaux et de trois culs de marmite,
Où le dos d’un roi trop peu courtois
Sera poivré sous un habit d’ermite.
Oh ! Pitié ! Pour une chattemite,
Laisserez-vous engouffrer tant d’arpents[…] »
« Alors les haras qui étaient déconfits
Triompheront en royal palefroi.
Il durera ce temps de passe-passe
Jusqu’à ce que Mars soit enchaîné.
Puis il en viendra un qui tous les surpasse,
Délicieux, doux et beau comme on n’a pas idée.
Élevez vos cœurs, attendez ce repas,
Tous mes fidèles. Car les trépassés
Pour un empire ne reviendraient pas,
Tant seront alors regrettés les temps passés.
Finalement, celui qui était de cire
Sera logé au gond du Jaquemart.
On n’appellera plus : « Sire, Sire ! »
Le brimbaleur qui tient le coquemar.
Ah ! Si on pouvait prendre son braquemart,
Ils seraient vite réglés les soucis cabus,
Et au gré du fil, on pourrait sans retard
Ficeler tout le sac aux abus. »
Chapitre 3 Comment Gargantua fut porté onze mois au ventre de sa mère.
Grandgousier aimait manger, il épousa Gargamelle, fille du roi des papillons, de leur amour naquit au bout de onze mois un garçon. L’auteur rappelle que la grossesse peut durer onze mois, voire plus, Homère le dit lui même, que la Nymphe conçut de Neptune naquit au bout de 12 mois. Aulu Gelle l’explique d’ailleurs très bien au livre III des “nuits attiques”, c’est le temps qu’il faut pour que l’enfant soit parfaitement fini.
Les femmes enceintes de trois mois après la mort de leur mari, pouvaient faire croire que le fruit était de leurs défunts époux, les femmes enceintes de leurs amants devaient trouver un stratagème. Aussi Julie, fille de l’empereur Auguste, ne s’abandonnait à son mari, que lorsqu’elle se savait enceinte.
Chapitre 4 Comment Gargamelle étant enceinte de Gargantua, mangea profusion de tripes
Gargamelle accouchat le trois février parce qu’elle avait trop mangé de gaudebillaux, ce sont des tripes grasses de coiraux, les coiraux sont des boeufs engraissé à la crèche et dans les près guimaux (ceux qui donnent de l’herbes deux fois par an). Pour mardi gras, ils avaient fait tué trois cent soixante sept mille quatorze boeuf, mais il ne pouvait y avoir de reste car la viande se serait avariés, c’est pourquoi le lendemain tous les villageois de Cinais, Seuilly, La Roche-Clermault, de Vaugaudry, du Coudray-Montpensier, du Gué de Vède et bien d’autres tous bons buveurs et bons mangeurs, furent inviter. Grandgousier disait à sa femme de ne pas trop manger, pour ne pas qu’elle accouche, il disait « Il a, disait-il, une grande envie de manger de la merde, celui qui en mange le sac. ». Après mangé, ils dansèrent au son des cornemuses.
Chapitre 5 Les propos des biens ivres
« Qu’est-ce qui vint en premier lieu, avoir soif ou bien boire ? »
« Bien boire, car privation suppose possession, je suis clerc en la matière. »
« Une coupe féconde a toujours aux mortels donné grande faconde. »
« faute de boire pour la soif du moment, je préviens celle à venir, vous saisissez ? Je bois pour les soifs de demain. Je bois dans l’éternité. C’est pour moi une éternité d’ivrognerie et une ivrognerie de toute éternité. »
« Vous arrosez-vous pour sécher ou vous séchez-vous pour arroser ? »
« Je mouille, j’humecte, je bois, tout ça de peur de mourir. »
« Sommeliers, ô créateurs de nouvelles entités, de non-buvant rendez-moi buvant ! »
« Celui-là passe dans les veines, pas une goutte n’en parviendra jusqu’à la pissotière ! »
« Si le papier de mes procès-verbaux buvait autant que moi, mes créanciers en auraient pour leur compte quand il leur faudrait produire la formule ! »
« Boire à niveau si bas, c’est bon pour se tordre le cou. »
« Une grande différence : on couche la bouteille quand elle est bouchée, on bouche le fla-con quand il est couché. »
« Je ne bois guère plus qu’une éponge. »
« Petite pluie abat grand vent, longues beuveries apaisent l’orage. »
« Si mon membre pissait telle urine, voudriez-vous bien le sucer ? »
« Dieu tout-puissant a fait les planètes, et nous, nous faisons les plats nets. »
« L’appétit vient en mangeant, disait Hangest, évêque du Mans ; la soif, elle, s’en va en buvant. »
« courez toujours après le chien, jamais il ne vous mordra. Buvez toujours avant la soif et jamais elle ne vous tourmentera. »
« Avalez ça, ça tue le ver ! »
Chapitre 6 Comment Gargantua naquit d’une façon bien étrange
Gargamelle sentit les premières contraction et Grandgousier la réconforta, lui disant de vite accoucher et d’en faire un autre vite, elle lui répondait qu’il pourrait se couper le membre, qu’elle avait mal et qu’elle voudrait bien l’y voir . Grandgousier la laissa pour aller boire, tout en restant dans le coin, lorsqu’elle cria, une foule de sage femme vint à son aide et commencèrent à tâter par le bas trouvèrent des membranes peu ragoutante, c’était ses excréments, le boyau du cul c’était vidé. Une vieille guérisseuse du Lot, lui administra un astringent qui resserra ses sphincters. L’enfant traversa d’un saut pour aller dans la veine cave ascendante, monta a travers le diaphragme jusqu’au dessus des épaules, là où la veine se sépare en deux, il prit à gauche et sortit par l’oreille. À sa sorti, il ne cria pas “Mi, Mi” comme les autres enfants mais “À boire! à boire! à boire!”, on l’entendait à Beuxe et Bibarais.
Si le lecteur ne croit pas à cette naissance, l’auteur lui dit qu’il s’en moque, et que Bacchus était bien né de la cuisse de Jupiter, Rochetaillée du talon de sa mère, Minerve du cerveau de Jupiter par l’oreille, Adonis par l’écorce d’un arbre à myrrhes, Castor et Pollux de la coquille d’un oeuf pondu par Léda.
Chapitre 7 Comment son nom fut attribué à Gargantua et comment il humait le piot.
Grandgousier entendit le horribles cris de son fils “À boire! à boire! à boire!” et s’exclama “Que grand tu as!” (le gosier). Les assistants pour suivre l’exemple des anciens Hébreux et comme se furent ses premières paroles pour cette raison, pensèrent qu’il faudrait l’appeler Gargantua, les parents furent d’accord. Ensuite on lui donna à boire et on le baptisa tel un chrétiens. Il fallut dix-sept mille cent treize vaches de Pontille et Bréhémont pour le nourrir, bien que certains docteurs scotiste disaient que sa mère l’allaitait aussi et lui faisait 9 potées de lait.
Au bout d’un an et dix mois, il put sortir, on lui fit une charrette à boeuf imaginée par Jean Denyau. Il avait une bonne figure, dix huit mentons. Il criait peu mais conchiait souvent car il bougeait peu et mangeait beaucoup. Le moindre tintement de bouteille, de bouchon ou de verre, le faisait rentrer en extase, dès qu’il pleurait on le calmait avec des boissons et de la nourriture.
Chapitre 8 Comment on vêtit Gargantua
On l’habilla pour la chemise avec neuf cent aunes de toiles de Châtellerault et deux cents pour le gousset.Pour son pourpoint huit cents treize aunes de satins blanc, pour les aiguillettes, quinze cent neuf peaux de chiens et demie. Pour ses chausses on leva onze cent cinq aunes et un tiers de lainage blanc. Pour la braguette, on leva seize aunes et un quart de ce même tissu, à laquelle s’attachait deux boucles d’or de chaque côté dans lesquelles se trouvaient une émeraude de la taille d’une orange; comme disait Orphée: “cette pierre a la vertu d’ériger et de sustenter le membre viril”. La braguette avait la longueur d’une canne dentelée. Pour les souliers on leva quatre cent six aunes de velours bleu vif. Pour les semelles on employa onze cent peaux de vache brune. Pour son manteau, dix huit cent aunes de velours bleu. Sa ceinture fut faites avec trois cent aunes et demi de serge de soie. Épée de boie, poignard de cuir bouilli peint et doré. Sa bourse fut faites avec une couille d’éléphant que lui donna le pro consul de Lybie, Herr Pracontal. Pour sa robe on leva neuf mille cent aune moins deux tiers de velours bleu. Pour son bonnet on leva trois cent deux aunes et un quart de velours blanc. Pour plumet on lui pris une plume de pélican de la sauvage Hyrcanie, retombant sur l’oreille droite. Pour médaillon, une plaque d’or pesant soixante huit marcs, avec une figurine dessinée de deux têtes tournées l’une vers l’autre, quatre bras, quatre pieds et deux culs, autour était écrit: “la charité ne cherche pas son propre avantage” . Sa chaine d’or pesait vingt cinq mille soixante trois marcs.
Chapitre 9 la livrée de Gargantua. Ses couleurs .
Les couleurs que portait Gargantua était le blanc et le bleu, car le blanc signifiait joie, plaisir, délices et réjouissance et le bleu chose céleste. Son père avec ces couleurs voulait montrer qu’il lui apportait une joie céleste. L’auteur sait que pour le lecteur le blanc signifie foi et le bleu fermeté comme mentionné sur le livre le blason des couleurs vendu par des charlatans dont on ne sait pas qui est l’auteur. Ce sont les tyrans qui veulent que imposer leur avis et non les sages et les doctes qui prouvent leur dire. C’est comme ça que les naïfs font peindre sur leurs armoiries une sphère en signe d’espoir, deux cornes de lunes pour vivre en croissant,…L’auteur se moque de ces gens qui se laisse croire et dit qu’il pourrait faire peindre un pot de moutarde pour dire que c’est à son coeur que moult tarde, le fond de ses culottes pour un vaisseaux de paix, sa braguette pour raide comme la justice.
Chapitre 10 Ce que signifie la couleur blanche et la couleur bleue.
Blanc signifie donc joie, bonheur et allégresse. Aristote dit que si on considère deux choses contraire dans un même ordre d’idée, comme le bien et le mal, le blanc et le noir, le froid et le chaud, la joie et le deuil, de sorte que le contraire dans un ordre corresponde au contraire de l’autre. Exemple le bien et le mal sont contraire dans un même ordre d’idée. Alors la logique de cette règle serait d’apposer les deux contraires, comme la joie et la tristesse puis le blanc et le noir, le noir symbolise le deuil, le blanc symbolise la joie. C’est règle fut acceptée d’un commun accord avec les philosophes c’est le droit des gens, le droit universel dans le monde. Tous les peuples de toutes les nations, s’habillent en noir pour le deuil, c’est la nature, c’est le droit naturel, pour les même raison la nature a poussé tout le monde a traduire le blanc par la joie, l’allégresse. De tout temps, et même dans les évangiles, on a symbolisait le blanc comme le bonheur, la victoire, la lumière, et le noir comme la nuit, l’obscurité et les malheur.
C’est pourquoi les français sont appelés Gaulois, car ils sont blanc par nature, comme le lait qui se dit Gala en Grec. Ils portent des plumes blanches sur leur bonnet pour leur bonne humeur, et ils ont pris comme emblème la plus blanche de toutes les fleurs, le Lys.
Bref le bleu signifie ciel et céleste, et le blanc signifie joie et plaisir.
Chapitre 11 De l’adolescence de Gargantua
De trois à cinq ans, Gargantua ne fit que boire, manger et dormir, puis dormir manger et boire, et manger boire et dormir. Il pelotait ses gouvernantes et essayait déjà sa braguette que ses gouvernantes ornait de beaux bouquet, de beaux rubans, .. Elles passaient leur temps à la faire revenir entre leurs doigts comme un bâtonnet d’emplâtre acclamant qu’elle était à elles et lui donnant des petits noms “mon petit fausset, mon épine,..” .
Chapitre 12 Des chevaux factices de Gargantua
Pour qu’il sache monter, on lui fit un beau cheval de bois qu’il fit trotter, galoper, … et lui fit changer de robe, baie brun, alezan,… il le changeait chaque jours. Il se fit lui même un cheval pour la chasse, un pour le quotidien. Il avait douze chevaux de relais et sept chevaux de poste. Tous dormaient près de lui.
Un jour le comte de mouillevent et le duc de Francrepas qui étaient venu rendre visite à sa famille, vinrent avec des chevaux, mais avec tout ce monde, c’était un peu étroit. Le maître d’hôtel et le fourrier de Painensac demandèrent à Gargantua de leur montrer l’écurie des chevaux de bataille, Gargantua les amena à travers la maison, jusque dans sa chambre, leur montrant ses chevaux de batailles. Le fourrier et le maître d’hôtel le trouvèrent bien bavard et lui dirent qu’il n’avait pas sa langue dans sa poche.
Chapitre 13 Comment Grandgousier reconnut à l’invention d’un torche-cul la merveilleuse intelligence
de Gargantua.
Aux cinq ans de Gargantua, Grandgousier revint de la défaite des Canarriens et vint voir son fils pour le prendre dans ses bras. Il lui posa plein de question sur comment c’était passé ce temps sans lui, s’il avait été propre. Gargantua lui dit qu’il était le plus propre de tous les petits garçons car il avait trouvé une invention pour lui torcher le cul. Son père lui demanda tout en buvant ensemble, comment était son invention, et Gargantua lui expliqua comment lui était venue l’idée. À chaque fois qu’il chiait, il s’essuyait avec ce qu’il trouvait, un chat (mais celui ci lui avait griffé le périnée), des gants, des plantes (fenouil, anethn…), les tissus (draps, serviette, habits,..), des animaux,… mais conclua qu’il n’y avait rien de meilleur comme torche cul que l’oison à cause de son duvet tout doux, c’était aussi l’opinion de Maître Jean d’Écosse.
Chapitre 14 Comment Gargantua fut instruit en lettres latines par un sophiste.
Grandgousier trouva son fils très intelligent, et donna l’exemple aux gouvernantes de Philippe roi de Macédoine, découvrit l’intelligence de son fils Alexandre, en le voyant dresser un cheval indomptable qui rompait le cou à toutes personnes essayant de le monter. Alexandre ayant observé l’animal se rendit compte qu’il avait peur de son ombre et le monta face au soleil, de sorte que l’ombre était derrière lui, et il le rendit docile. Son père pris conscience de l’intelligence de son fils et fit appel à Aristote, le plus prisé des philosophe grec pour l’instruire. Grandgousier dit à la Gouvernante que son fils avait aussi cette intelligence divine et qu’avec un bon instructeur il pourrait évoluer. On lui conseilla un grand docteur sophiste, Maître Tubal Holoferne qui lui appris à réciter l’abécédaire à l’endroit et à l’envers, ce qui lui pris cinq ans et trois mois. “Mode et signification” lui pris 18 ans et onze moi à apprendre par coeur . “L’almanach” qu’il pris 16 ans et deux mois et c’est là que mourut en 1420 son précepteur, de la vérole. On lui donna un autre précepteur, Maître Jobelin Bridé qui lut Hugutio, le Grécisme, le Doctrinal,… à la lecture de tous ces ouvrages, il devint sage.
Chapitre 15 Comment Gargantua fut mis sous la tutelle d’autres pédagogues
Son père pu voir qu’il apprenait bien, mais il en devenait, fou, rêveur, niais et radoteur. Il s’en plaignit à Sire Philippe des Marais, vice rois de Papeligosse, ses précepteurs ne lui apprenaient que des bêtises et lui gâchaient sa jeunesse. Le vice rois lui conseilla donc de prendre un jeune qui avait peu étudié, et de voir s’il n’était pas mieux instruit que son fils. Le soir au souper, ledit des Marais fit venir un page de Villegongis nommé Eudémon, il présentait bien, était poli. Ledit Marais proposa à Grandgousier de voir si son jeune page de 12 ans, représentant les jeunes d’aujourd’hui, était plus intelligent que les crétins du temps jadis.
Grandgousier accepta de mettre son fils en concurrence avec le jeune page. Ce dernier le complimenta d’abord sur sa vertu et ses moeurs, puis sur son savoir, ensuite sa noblesse, en quatrième sa beauté physique et en cinquième il complimenta son père qui faisait de son mieux pour lui donner une bonne éducation. Il demanda à ce qu’il le garde comme le dernier de ses serviteurs, il parlait un bon latin, avait une bonne éloquence, il s’exprimait tellement bien que Gargantua se mit à pleurer et à se cachet derrière son bonnet, de honte. Grandgousier fut irrité, aussi avec Ledit des Marais, ils décidèrent de prendre comme Précepteur Ponocrates, le pédagogue de Eudémon, et d’aller à Paris pour voir ce que les jeunes d’aujourd’hui apprenaient.
Chapitre 16 Comment Gargantua fut envoyé à Paris. De l’énorme jument qu’il montait et comment elle anéantit les mouches à bœufs de la Beauce. »
Fayole troisième roi de Numidie envoya d’Afrique une jument à Grandgousier. La jument était la plus grande, la plus monstrueuse qu’on ait jamais vu, elle faisait la taille de six éléphants. Grandgousier dit en la voyant qu’elle sera parfaite pour amener Gargantua à Paris.
Le lendemain après avoir bu, Gargantua, son précepteur Ponocrates et ses gens ainsi qu’Eudémon partirent sur Paris. Au dessus d’Orléan se trouvait une forêt de trente cinq lieu de longueur et dix sept lieu de large, connu pour être infesté de mouches à boeufs et en frelons. C’était un vrai coupe gorge pour les juments, chevaux, et ânes. La jument de Gargantua dégaina sa queue et abattit tout sur son passage, mouche, frelons mais aussi et surtout arbres. Il y eut depuis ni arbres, ni frelons, tout fut changé en champs. Gargantua fier de sa jument s’exclama « Je trouve beau ce. », depuis on appelle ce pays la Beauce. Pour tout repas ils n’eurent qu’à bailler, encore aujourd’hui, les gens de la Beauce déjeunent en bâillements.
Chapitre 17 Comment Gargantua paya sa bienvenue aux Parisiens et comment il prit les grosses cloches de l’église Notre-Dame.
Après s’être reposé, Gargantua sorti visiter la ville et fut suivi par un groupe de fan, les gens l’admiraient, pour échapper à la foule, il se réfugia sur les tours de l’église Notre Dame. Gargantua pensait que ces personnes voulaient qu’ils leur pait à boire, il décida de leur payer à boire par ris. Il ouvra sa braguette et pissa sur l’attroupement, il en noya deux cent soixante mille quatre cent dix huit. Ceux qui échappèrent à ce torrent de pisse, se réfugièrent sur le plus haut quartier de l’université et crièrent « Carymary, caramara ! Par sainte Mamie, nous voilà arrosés par ris ! », depuis on appelle la ville Paris. Avant on l’appelait Leukèce, ce qui veut dire blanchette en grec, à cause de la couleur des cuisses des dames de la ville.
Les parisiens sont beau parleur et imbus d’eux même ce qui fait penser à Joaninus de barranco qu’on les appelle les Parrhésiens en grec, c’est à dire bon bec.
Gargantua, toujours sur les tours de l’église Notre Dame, fit sonner les cloches, puis les prirent pour sa jument. La population furibonde se regroupa à Nesle où se trouvait l’oracle de Lutèce, pour s’entretenir du problème de la disparition des cloches . Ils se mirent d’accord pour mettre sur l’affaire, le plus vieux et le plus compétent des membres de la Faculté. Fut désigné pour cette affaire, Maître Janotus de Bragmardo.
Chapitre 18 Comment Janotus de Bragmardo fut envoyé auprès de Gargantua pour récupérer les grosses cloches.
Maître Janotus, coupe de César et coiffé de son capuchon à l’antique, accompagné de cinq ou six maître sans art, crotté jusqu’au bout des ongles, arriva chez Gargantua. Ponocrates les pris pour des travestis avec leurs habits. Maître Janotus se présenta et lui dit qu’il venait pour récupérer les cloches. Ponocrates courut avertir Gargantua afin qu’il réfléchisse à ce qu’il allait faire.
Gargantua réunit Ponocrates sont précepteur, Philotomie son maître d’hôtel, Gymnaste son écuyer, et Eudémon afin de convenir de ce qu’il serait bon de dire ou de faire. Tous furent d’accord de les faire boire, et pour ne pas donner victoire à Maître Janotus, pendant qu’il boirait, on donnerait les cloches au prévôt de la ville, au recteur de la faculté et vicaire de l’église avant que le sophiste (Maître Janotus) ait exposé sa requête.
Ils firent ce qui était convenu, et firent rentrer le sophiste pour qu’il fasse son discours.
Chapitre 19 La harangue que Maître Janotus de Bragmardo fit à Gargantua pour récupérer les cloches.
Le sophiste demanda à ce que Gargantua lui remette les cloches, car elles leur manquent. Ils avaient déjà refusé à Londre, à Bordeaux, et Cahors de leur vendre. Si Gargantua accepte de lui rendre, il gagnera six empans de saucisse et une bonne paire de chausse. Il l’invite à manger dans sa chambre d’aumône, il a tué un porc et a du bon vin. Il lui donne au nom de la Faculté les sermons d’Udines et lui propose qu’on lui dise pardons. Pour preuve que les cloches doivent leur être rendu, est la thèse qu’il a faite:« Toute cloche clochable clochant dans un clocher, en clochant fait clocher par le clochatif ceux qui clochent clochablement. À Paris, il y a des cloches. Par conséquent, C.Q.F.D. » . Il lui sort tout un tas d’arguments et le prie au nom du père, du fils et du Saint Esprit de les leurs rendre. Et fini son discours par dire qu’ils ne cesseront de crier tant que leurs cloches ne seront pas rendu.
Chapitre 20 Comment le sophiste emporta son drap et comment il se trouva en procès avec les autres maîtres.
Le discours fini, Ponocrates et Eudémon éclatèrent de rire, ce qui entraina les rire de Maître Janotus. Ils se consultèrent pour la suite à donner à l’affaire, et comme il les avait fait rire plus que ce qu’ils pensaient, ils furent d’avis de lui donner les dix empans de saucisses mentionnés dans la joyeuse harangue (discours), avec une paire de chausses, trois cents bûches de gros bois de moule, vingt-cinq muids de vin, un lit à triple couche de plume d’oie et une écuelle de grande capacité, bien profonde. Gargantua lui fit livrer avec en plus sept aunes de draps noir et trois lainage blanc pour la doublure.
Maître Janotus en pleine séance chez Mathurin réclama ses saucisses et empans, mais on lui fit remarquer que Gargantua lui avait fait livré, il rétorqua que c’était gratuitement et que cela ne les privait pas de tenir leur promesse, ils lui répondirent qu’il n’aurait rien de plus. Une discussion houleuse avec menace d’en parler au roi par Maître Janotus, se changea en procès qui aura lieu lors des prochaines calendes grecques, c’est à dire jamais.
Chapitre 21 L’étude de Gargantua selon les règles de ses précepteurs sophistes.
Les gens de Paris, heureux de récupérer leur cloches, s’offrir pour nourrir et s’occuper de la jument, ils l’envoyèrent dans la Forêt de Fontainebleau, sans doute n’existe t’elle plus.
Ponocrates souhaitait voir comment vivait Gargantua, pour comprendre comment en un temps si long ses anciens précepteurs l’avaient rendu si sot, niais et ignorant.
Ses journées commençaient à 8/9h, il s’habillait en fonction du temps et se promenait, se couchait dans l’herbe, déféquait, pissait, rotait, se racler la gorge, baillait, crachait toussait, pleurait, … bref il profitait de la vie. Il déjeunait avec des tripes, frites, grillades, jambons, chevreau, Ponocrates lui fit remarquer qu’il ne devrait pas autant manger au sot du lit, Gargantua lui répondait qu’il s’était retourné six ou sept fois à travers le lit. Ses anciens précepteur lui avait dit que le déjeuné donnait bonne mémoire. Après le déjeuné, il écoutait vingt six ou trente messes. Après les messes, on lui apportait des chapelets de St Claude qu’il récitait en promenant à travers les cloîtres, les galeries et le jardin. Il étudiait ensuite une bonne demi heure les yeux sur le livre mais l’esprit à la cuisine. Ensuite il pissait et allait manger. Son repas se composait d’une douzaine de jambon, de langue de boeuf fumés, de boutargues, d’andouilles et autres… des gens lui jetaient dans la bouche de la moutarde par pelletée . Il cessait de manger quand son ventre lui tirait, et pour boire il n’y avait pas de fin, ni de règle.
Chapitre 22 Les jeux de Gargantua
Après repas il se lavait les mains avec du vin frais et se curait les dents avec un pied de porc, puis jouait. Il étendait le tapis vert et jouait aux cartes, aux dés, aux plateaux. La liste de jeux auquel il jouait est longue, mais il y avait : aux tables, à la marelle, au cocu, à la rainette, aux dames, au tarot, à la nique-noque, à la bille, au pile ou face, pince sans rire, croc madame, .. Après il buvait quatre vingt dix setier et allait dormir deux ou trois heures.
À son réveil, il buvait encore, Ponocrates lui disait que ce n’était pas bon de boire autant, Gargantua répondait: « C’est la vraie vie des Pères, répondait Gargantua, je dors naturellement salé et le dormir me fait le même effet que du jambon. ». Ensuite il étudiait encore, puis il allait prendre des lapins au filet.
Le soir il rentrait souper, invitait ses voisins et raconter des histoires. Les invités réguliers étaient les seigneurs du Fou, de Gourville, de Grignault et de Marigny. Venait ensuite les jeux, puis ils allaient parfois voir les filles et faire des collations, ils rentraient ensuite se coucher jusqu’à 8h le lendemain.
Chapitre 23 Comment Gargantua fut éduqué par Ponocrates selon une méthode telle qu’il ne perdait pas une heure de la journée
Ponocrates découvrant la vie dissolue de Gargantua, reprit son éducation en main. Il fit appel au médecin, Maître Théodore purgea Gargantua avec de l’ellébore Anticyre, pour lui nettoyer le cerveau afin qu’il oublie tout ce qu’il avait appris. Pour le motiver à apprendre Ponocrates l’invita a des groupes de science et lui fit son emploi du temps.
Le matin il se levait à 4H, et pendant qu’on le frictionnait, le page natif de Basché, Anagnostes lui lisait les saintes écritures, il se mettait à adorer Dieu. Il allait au toilette et là son précepteur lui expliquait les passages difficiles. Pendant qu’on l’habillait, on lui répétait les leçons de la veille, il dissertait deux ou trois heures, puis lisait trois bonnes heures. Après avoir travaillé l’esprit, il sortait travailler son corps, au grand Braques ou dans les près, jouer à la balle, à la paume,.. les jeux étaient libres et ils s’arrêtaient lorsqu’ils étaient fatigués. Ensuite il allait manger. Chaque aller et venue, changement d’habit, ou jeux, était accompagné de lecture. Gargantua pouvait discuter sur n’importe quel sujet, herbes, santé, cuisine,…il avait tous les livres parlant de ces sujets. Aristote, Polybe, Galiens,.. il connaissait leurs oeuvres. Son hygiène aussi avait changé, il se curait les dents avec un lentisque, et les mains et les yeux avec de l’eau fraîche.
Il prit plaisir à apprendre l’arithmétique, les mathématiques, l’astronomie, la musique, la science,… côté instrument il apprit à jouer de la flute, de l’épinette, du luth,… Il maniait l’art militaire, le cheval, l’épée, la hache, montait les montagnes, nageait dans l’eau, dirigeait un bateau,…Sa voix portait loin, il criait si fort qu’on l’entendait au loin. Son dîner était sobre et frugal. Le soir il allait selon son humeur, dans son groupe de science, chanter, jouer d’un instrument ou jouer à un jeu. Avant d’aller dormir, il regardait les étoiles, les comètes s’il y en avait et étudier l’astre. Et pour finir la journée, il révisait avec Ponocrates ce qu’il avait vu, lu apprit. Il priait et allait dormir.
Chapitre 24 Comment Gargantua employait son temps quand l’air était pluvieux.
Lorsque le temps était pluvieux, avant déjeuné, il s’occupait de la même manière qu’en temps normal. Après le repas, il fendait, scier du bois, battait des gerbes dans la grange. Il allait ensuite peindre, sculpter ou jouer aux osselets. Il observait les métiers d’art, ceux qui travaillaient les métaux, la fonte des pièces, les orfèvres, les horlogers, les imprimeurs, les tisserands, les veloutiers, les monnayeurs, les alchimistes,…
Ils allaient écouter, les plaidoyers d’avocats, les sermons des prédicateurs d’évangile. Dans les herboristeries ils regardaient les plantes, les onguent et se renseigner sur la fabrication. Le soir il mangeait léger.
Une fois par mois, Ponocrates l’amenait hors de la ville, Gentilly, Boulogne, à Vanves ou St Cloud, et le laisser boire, manger, se divertir comme il le souhaitait en chantant, sautant, dansant,..Dans le près, Gargantua récitait ce qu’il avait appris.
Chapitre 25 Comment entre les fouaciers de Lerné et les gens du pays de Gargantua survint la grave querelle qui entraîna de grandes guerres.
En automne à la saison des vendanges, sur le marché, les bergers demandèrent de la fouace aux fouaciers, les fouaciers refusèrent les insultants, “mauvaises graines”, “coquin”, “fines braguettes”,… que la belle fouace n’était pas pour eux, qu’ils devraient se contenter de gros pain ou de tourte.
L’un des Berger nommé Frogier, lui dire que ce n’était pas très sympa de leur part de les insulter de la sorte, qu’eux leur auraient vendu du froment qui leur permet de faire de belle fouaces, et ils leur auraient même donner du raisin, si un jour ils leur demandent quelque chose, ils pourraient bien les traités comme ils ont été traités eux même.
Marquet, grand bâtonnier de la confrérie des fouaciers, lui demanda de s’approcher pour qu’il lui donne de la fouace, Frogier s’approcha et Marquet le fouetta aux jambes et partit à toute vitesse, Frogier cria à “l’aide” tout en lui envoyant un gros gourdin qu’il reçut sur la suture coronale de la tête, sur l’artère temporale du côté, il tomba de cheval. S’en suit une bataille entre métayers, venu en aides aux bergers, les bergers et bergères contre les fouaciers. Les bergers prirent les fouaces, leur laissèrent le tarifs habituel et repartirent à Seuilly et Cinais, les fouaciers aidèrent Marquet blessé et rentrèrent à Lerné. Les bergers se régalèrent de fouaces et de raisins et s’amusèrent, ils soignèrent les jambes de Frogier dans l’eau.
Chapitre 26 Comment les habitants de Lerné, sur ordre de Picrochole, leur roi, attaquèrent par surprise les bergers de Gargantua.
Les fouaciers rentraient à Lerné, allèrent directement au Capitole et devant le roi Picrochole racontèrent comment ils avaient été dépouillés par les Bergers de Grandgousier. Le roi entra dans une colère noire et ordonna à ce que chacun soit armé devant le château à midi. Pour montrer le sérieux du projet, le roi lui même battit le tambour aux alentours de la ville. Il distribua les affectations, désignant comme avant-garde seigneur Trepelu, le grand écuyer Toucquedillon fut préposé à l’artillerie. Sous la direction du capitaine Engoulevent, ils envoyèrent trois cent chevaux léger en éclaireur, pour réperer le chemin et voir s’il n’y avait pas d’embuscade. La contrée alentours étant paisible et silencieuse, le roi et son armée partit en hâte détruisant tout sur leur passage, pauvre ou riche, ils emmenaient les bêtes avec eux, faisaient tomber tous les fruits des arbres, personne ne leur résistait, tous leur demandaient pitié.
Chapitre 27 Comment un moine de Seuilly sauva le clos de l’abbaye du sac des ennemis.
Ils continuèrent jusqu’à Seuilly, prenant tout ce qu’ils pouvaient, malgré la peste qui sévissait. Bien que la peste tuait bon nombre de personnes, y compris les curés, les vicaires, les prédicateurs, les médecins, les chirurgiens et les apothicaires qui allaient soigner les malades étaient tous morts de ce mal. Eux ne tombaient même pas malade, l’auteur demandent à ce qu’on réfléchisse, pourquoi?
La ville pillé, ils allèrent vers l’Abbaye, qui se trouva porte close, le gros de la troupe alla direction gué de Vède, et le reste gâcha leur vendange. Dans l’abbaye se trouvait un moine, Frère Jean des Entommeures, jeune, beau, éloquent, et clerc en matière de bréviaire, voyant le désastre dans les vignes, il alla dans le choeur chercher de l’aide et vit les moines chanter. Il essaya de les motiver à venir se défendre, arguant que s’ils laissaient faire, ils n’auraient plus de vin pendant quatre ans.
Personne ne voulurent le suivre, Frère Jean habillé de son grand habit se saisi du bâton de la croix et alla se battre seul contre tous. L’ennemi qui avait déposait les armes pour se servir en raisin, fut pris par surprise, Jean les battit un par un, ils hurlèrent si fort avant de mourir que les autres moines sortirent et un partie les confessèrent, l’autre parti sous l’ordre de Jean, les égorgèrent avec le canif qui sert aux enfants à cerner les noix. Treize mille six cent vingt deux personnes furent tuer dans l’enclos.
Chapitre 28 Comment Picrochole prit d’assaut La Roche-Clermault. Le regret et la réticence de Grandgousier à entreprendre une guerre.
Pendant ce temps, Picrochole passa le gué de Vède et prit d’assaut La Roche-Clermault. Il n’y eut aucune résistance, il se calma et reprit l’attaque le lendemain aux murailles et dans la ville.
Gargantua, lui, toujours à Paris, est assidu à ses études, au sport et à son père Grandgousier.
Pillot, un berger prévint Grandgousier que Picrochole roi de Lerné, avait attaqué et pillé tout le pays, mais qu’une parti de ses troupes étaient mortes, tués par frère Jean au clos de Seuilly. Le roi se trouvait à Roche-clermault pour se reposer.
Grandgousier abasourdi ne comprenait pas comment son ami de toujours, Picrocholes pouvait lui faire la guerre, il n’avait rien fait qui puisse le mettre en colère, et l’avait toujours aidé et conseillé. Il demanda l’aide de Dieu pour résoudre cette attaque. Il souhaitait faire la paix plus que tout au monde, c’est pourquoi il convoqua son conseil, fit chercher Gargantua et ses gens pour soutenir le pays. Il écrivit une lettre à Gargantua.
Chapitre 29 La teneur de la lettre que Grandgousier écrivit à Gargantua.
Grandgousier pria à Gargantua de venir pour élaborer des stratagèmes pour sortir de cette guerre sans trop de sang. Il lui mentionnait qu’il avait déjà envoyé quelque personne pour savoir de quoi il en retourné, mais Picrocholes le défiait et voulait un droit de regard sur ses terres. Il finissait par mettre la date du vingt septembre et signer “ton père Grandgousier”.
Chapitre 30 Comment Ulrich Gallet fut envoyé auprès de Picrochole.
Grandgousier ordonna à son maître de requête Ulrich Gallet, d’aller voir Picrocholes pour lui exposer ce qu’il avait décrété. Ulrich Gallet partit, passa la nuit chez le meunier où il apprit le saccage de Picrocholes et alla devant la ville forte avec une trompette, pour demander à voir le roi. Le roi refusa de le voir, mais se mit sur les remparts et demanda ce qu’il souhaitait lui dire.
Chapitre 31 La harangue faite à Picrochole par Gallet.
Ulrich Gallet fit son discours, arguant que l’amitié entre lui et son maître était envié de tous, que Grandgousier ne comprenait pas ce qui s’était passé pour provoquer cette colère. Qu’il serait préférable qu’il plis bagage immédiatement, sans provoquer d’attaque sur le chemin du retour, qu’il verse mille besant d’or pour réparer les dégâts, dont il s’acquittera de la moitié demain et l’autre moitié à la prochaine ides de mai. Il devra laisser, pendant ce temps des otages: les ducs de Tournemoule, de Basdefesses et de Menuail, ainsi que le prince de Gratelles et le vicomte de Morpiaille.
Chapitre 32 Comment Grandgousier, pour acheter la paix, fit rendre les fouaces.
Gallet n’eut d’autres réponses de la part de Picrocholes que « Venez les chercher ! Venez les chercher ! Ils ont de belles couilles meules ! Ils vont vous en broyer, de la fouace ! »
Gallet rentra voir Grandgousier et l’informa que rien n’avait changé, qu’apparemment le problème serait peut être un outrage aux fouaciers. Grandgousier envoya des personnes pour se renseigner auprès des villageois. Ce qu’il en ressortit c’est qu’on avait pris de force des fouaces, et envoyé un coup de Gourdin sur la tête de Marquet, les fouaces avaient été payé, et Marquet avait le premier blessé Frogier d’un coup de fouet dans les jambes. Le conseil lui conseilla de se défendre, mais Grandousier refusa, il ne souhaitait pas faire la guerre.
Il s’informa sur le nombre de fouaces prisent, elle s’élevaient à cinq douzaines environ, il fit préparer cinq charretées de fouaces faites de bon beurre, de beaux jaunes d’oeufs, de belles épices et de beau safran. Elles iraient à Marquet, en ajoutant pour le dédommager sept cent mille et trois philippus pour payer les barbiers qui l’auraient soigné. De plus il lui donnait la métairie de la Pomardière à perpétuité. Gallet y retourna avec tout l’équipage et cueillit en chemin des rameaux de joncs et de roseaux pour garnir les charrettes et armer les charretiers. Arrivée à l’entrée, Picrochole refusa de les laisser entrer et envoya Toucquedillon pour les écouter. Gallet lui proposa de faire la paix contre ce qu’il leur apportait. Toucquedillon fit passer le message à Picrocholes tout en lui disant de garder ce que Grandgousier leur donnait et de continuer la guerre, pour lui c’était clair qu’il avait peur et qu’il essayait de les acheter. Picrochole accepta donc les charrettes de fouaces, l’argent, les boeufs et les charrettes, et les firent repartir. Gallet avertit Grandgousier qu’ils refusaient la paix.
Chapitre 33 Comment certains gouverneurs de Picrochole, par leur précipitation, le mirent au dernier péril.
Après cet épisode des fouaces, le duc de Menuail, le comte Spadassin et le capitaine Merdaille vinrent voir Picrochole pour lui dire qu’il était le prince le plus valeureux et chevaleresque. Ils leur proposèrent de laisser quelques capitaines en garnison ici sur Roche-clermault, il diviserait ses troupes en deux, une partie attaquerait Grandgousier et lui prendrait son argent, l’autre irait autre parti partiraient vers l’Aunis, la Saintonge, l’Angoumois et la Gascogne et aussi vers le Périgord, le Médoc et les Landes, ils prendront villes châteaux, forteresses. En allant vers la côte ils lui conseilla de prendre tous les navires, d’aller jusqu’à Lisbonne en passant par la Galice.
Ils lui lista les royaume à conquérir, les royaumes de Tunis, de Bizerte, d’Alger, de Bône, de Cyrène et toute la Barbarie, hardiment. En continuant, vous prendrez en main Majorque, Minorque, la Sardaigne, la Corse et les autres îles du golfe de Gênes et des Baléares. En longeant la côte à main gauche, vous soumettrez toute la Gaule Narbonnaise, la Provence et le pays des Allobroges, Gênes, Florence, Lucques et, à Dieu sois, Rome ! Sur le retour ils prendront : la Crète, Chypre, Rhodes et les îles Cyclades, et la Morée.
L’autre partie qui s’était attaquée à Grandgousier prendrait Bretagne, la Normandie, les Flandres, le Hainaut, le Brabant, l’Artois, la Hollande, la Zélande, le Luxembourg, la Lorraine, la Champagne et la Savoie jusqu’à Lyon, la Souabe, le Wurtemberg, la Bavière, l’Autriche, la Moravie et la Stirie. De même que Lubeck, la Norvège, la Suède, le Danemark, la Gothie, le Groenland, les pays hanséatiques, jusqu’à la mer Arctique, l’Écosse, l’Angleterre et l’Irlande, la Prusse, la Pologne, la Lithuanie, la Russie, la Valachie, la Transylvanie, la Hongrie, la Bulgarie, la Turquie et les voilà à Constantinople.
Picrocholes motivé, voulait partir en guerre sur le champs, le duc, le capitaine et le comte lui dirent qu’il fallait récompenser les personnes qui l’auraient aidé dans cette aventure, et Picrocholes leur proposa la Caramanie, la Syrie et toute la Palestine, le marché fut conclu.
Un vieux monsieur qui écoutait, Échéphron, s’exprima, il demanda quel était l’intérêt de conquérir le monde? Picrochole lui répondit qu’ils pourraient se reposer tranquillement à la fin de tout cela, mais le vieil homme lui suggéra que l’aventure était dangereuse, et il y avait peu de chance qu’ils en ressortent vivant, qu’il valait mieux se reposer maintenant. Le comte, le duc et le capitaine n’étaient point de cet avis, et Picrochole les suivaient dans leur raisonnement.
Chapitre 34 Comment Gargantua quitta la ville de Paris pour secourir son pays et comment Gymnaste rencontra les ennemis.
Après avoir lu la lettre de Grandgousier, Gargantua parti avec Ponocrates, Gymnaste et Eudémon qui avaient pris des chevaux de poste, les autres les suivirent par étapes avec les livres et attirails philosophiques. À Parilly, le métayer de Goguet leur appris que Picrocholes s’était retranché à La Roche-Clermault et avait envoyé le capitaine Tripet attaquer le bois de Vède et Vaugaudry. Ces attaques fit peur à Gargantua, Ponocrates lui conseilla de rendre visite au seigneur La Vauguyon ami et allié et qui saurait les renseigner au mieux. Le Seigneur pu les aider, il eut l’idée d’envoyer un éclaireur pour se renseigner sur le pays et connaître la situation de leurs ennemis. Gymnaste se proposa et parti avec Prelinguand, l’écuyer de La Vauguyon qui connaissait mieux le pays.
Gymnaste et Prelinguand rencontrèrent leurs ennemis un peu partout, pillant et dérobant, ces dernier les aperçu et leur courru après, Gymnaste et son écuyer se fit passer pour des pauvres diables. Le capitaine Tripet leur dit qu’ils n’attaquent pas les pauvres diables, mais ils voulurent leur cheval.
Chapitre 35 Comment Gymnaste tua en souplesse le capitaine Tripet et d’autres gens de Picrochole.
Au mot Diable, beaucoup firent signe de la croix, ils étaient effrayés, le capitaine des Francs-taupins Bon Jean, il lui sortie son livre d’heure, tira sa braguette et lui dit “Si tu es est Dieu parles, si tu es l’autre va t’en”. Gymnaste fit mine de descendre de cheval, se retrouva debout sur la selle, tête à queue, continua ses acrobatie, jusqu’au moment où le public captivé, il en profita pour dégainer son épée et tuer ou blesser tout le monde. Il repris sa route, avec Prelinguand vers La Vauguyon.
Chapitre 36 Comment Gargantua démolit le château du gué de Vède, et comment ils passèrent le gué.
Gymnaste raconta son aventure, Gargantua pris sa jument et parti escorté. Il trouva un grand arbre, l’arbre de St martin, car c’est Saint Martin qui le planta et grandit autant, Gargantua le prit pour qu’il lui serve de lance et de bourdon. La jument eut une envie d’uriner, elle se vida et inonda le gué de Vède où beaucoup moururent noyés, d’autres ont pu être épargné en prenant le chemin de gauche. Gargantua arriva, il apprit par Eudémon qu’il restait quelques personnes au château, il cria pour leur demander de partir, et reçu un coup de canon qu’il prit pour un grain de raisin et des coups de fauconneau qu’il prit pour des mouches à boeuf, Gymnaste lui apprit que ce n’était pas cela mais des projectiles, Gargantua avec son arbre abattit le château, tous moururent écrasés.
Arrivés devant le pont du moulin, il y avait une monticule de corps, ceux des personnes noyés par le déluge d’urine. Ils passèrent avec les chevaux mais le cheval d’Eudémon enfonça son pied droit jusqu’au genoux dans la pense d’un gros et gras vilain, Gargantua lui vint en aide en éparpillant les boyaux, et le cheval pu ressortir son pied, et miraculeusement, l’animal guérit du suros qu’il avait au pied, grâce aux boyaux.
Chapitre 37 Comment Gargantua en se peignant faisait tomber de ses cheveux les boulets d’artillerie.
Ils arrivèrent chez Grandgousier et tous furent heureux de se voir. Gargantua qui se coiffa pour retirer ses boulets de canons, Grandgousier crut à des poux, mais Gymnaste lui raconta la bataille, il lui conseilla d’ailleurs de continuer à se battre tant qu’ils ont la chance de leur côté. Grandgousier était d’accord, mais ce soir, c’était la fête car il était heureux de voir son fils et son escorte. Fripesaulce, Hoschepot, Pilleverjus, les cuisiniers firent des rôtir des boeufs, des génisses, des sangliers, des veaux, des poules, des cigognes … le repas fut gargantuesque. Janot, Miquel et Verrenet s’occupèrent de la boisson qui coula à flot.
Chapitre 38 Comment Gargantua mangea six pèlerins en salade.
Avant le repas, voici ce qui arriva à Gargantua:
Six pèlerins qui venaient de Nantes, voulurent se reposer dans un champs sur les fanes de pois entre les laitues et les choux, cachés par les grandes feuilles pour ne pas être vus des ennemis. Gargantua qui avait faim, demanda où trouver des salades, on lui montra, il en ramassa et ramassa aussi les six pèlerins qui n’osèrent pas parler par peur d’être tuer. Gargantua lava la salade, l’assaisonna et les six pèlerins ne dirent aucun mot. Gargantua finit par les avaler, les pèlerins aider de leur bourdon arrivèrent tant bien que mal à échapper aux gens, s’accrochant avec leur bourdon. L’un des pèlerin tapa sur le creux d’une dent gâtée, ce qui fit réagir Gargantua qui prit un cure dent et sortit les six pèlerins un à un qui partirent à travers les vignes.
Eudémon l’appela pour le souper, il alla pisser avant d’y aller, l’urine coupa la route aux pèlerins qui durent traverser cette grande rigole, en continuant le chemin, ils tombèrent dans une fosse où se trouvait un piège, ils purent s’en échapper en coupant les liens. Ils purent finirent leur nuit dans une cabane ou l’un des leur, Lasdaller leur dit que cette aventure avait été prédite par David dans les psaumes:
« Quand les hommes se dressèrent contre nous, peut-être nous auraient-ils engloutis tout vivants : c’est quand nous fûmes mangés en salade, à la croque au sel. Quand leur colère s’enflamma contre nous, alors les eaux nous auraient submergés : c’est quand il but la grande rasade. Notre âme a passé le torrent : c’est quand nous avons franchi la grande rigole. Peut-être notre âme eût-elle franchi le flot irrésistible : c’est celui de son urine dont il nous coupa le chemin. Béni soit l’Éternel qui ne nous a pas livrés en proie à leurs crocs. Notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs : c’est quand nous sommes tombés dans le piège. Le filet a été rompu (par Fourmilier) et nous avons été libérés. Notre secours… etc. »
Chapitre 39 Comment le moine fut fêté par Gargantua et des beaux propos qu’il tint en soupant.
Pendant le repas, Grandgousier leur expliqua comment avait débuté la guerre avec Picrochole, il arriva au moment où Frère Jean des Entommeures tua l’ennemi au clos de l’abbaye, Gargantua demanda à ce qu’on le fasse venir immédiatement pour qu’il raconte son exploit. Son maître d’hôtel alla le chercher et le ramena avec son bâton de croix sur la mule de Grandgousier.
Chapitre 40 Pourquoi les moines sont retirés du monde et pourquoi les uns ont le nez plus grand que les autres.
Eudémon se posa la question de pourquoi les moines étaient retirés du monde, toujours à l’écart. Gargantua lui répondit que c’est à cause du fait qu’ils mangent la merde des autres, ils prennent les péchés des autres, se sont pour lui des manges-merdes, il appuie ses dire avec le fait que les abbayes sont toujours isolés des villes, comme les toilettes le sont dans les maisons. Les moines ne travaillent pas comme le paysans, ne gardent pas le pays comme l’homme de guerre, ne soignent pas comme le médecin, … ils sont pour lui oisifs, ne servant à rien. Grandgousier lui explique qu’ils prient pour eux, Gargantua lui répond qu’ils ne font que ça, et c’est pour cela qu’ils sont à l’écart, ils passent leur temps à faire la messe, mais Frère Jean n’est pas comme eux, il est franc, joyeux, courageux, bon compagnon, il travaille,… et c’est pourquoi tout le monde recherche sa compagnie.
Gargantua posa la question pourquoi frère Jean avait un si beau nez, Grandgousier lui expliqua que dieu l’avait façonné ainsi comme un potier façonne des vases.
Le moine expliqua son grand nez par le fait que sa nourrice avait les tétons mollets et que son nez s’y enfonçait tellement ils étaient mou.
Chapitre 41 Comment le moine fit dormir Gargantua. De ses heures et de son bréviaire.
Le souper fini, ils se mirent d’accord pour faire une garde à minuit. Gargantua n’arriva pas à s’endormir, le moine lui proposa alors de réciter les sept psaumes, à peine eurent t’ils fini le premier, qu’ils s’endormaient. Frère Jean se réveilla peu avant minuit et réveilla tout le monde en chantant fort les matines (matines, premières office du bréviaires).
Le moine déjeuna et tous se préparèrent, et s’armèrent, ils obligèrent le moine à s’armer car il ne souhaitait que son froc et le bâton de la croix à son poing. Le moine, Gargantua, Ponocrates, Gymnaste, Eudémon et vingt-cinq parmi les plus vaillants de la maison de Grandgousier, tous solidement armés, et ils portaient un arquebusier en croupe.
Chapitre 42 Comment le moine encourage ses compagnons et comment il se suspendit à un arbre.
Les voici parti à l’aventure, et le moine qui les encourages en ne cessant de parler et leur dit “que Dieu et Saint Benoît soient avec nous”. Il s’énerva et son heaume (casque) s’accrocha à une branche d’un noyer lorsqu’il passa dessous, et voulant retirer sa visière, il lâche la bride et se retrouve pendu à l’arbre, le cheval continua sa route. Il cria à l’aide, au meurtre, à la trahison. Eudémon qui le vit en premier, le compara à Absalon, Gargantua lui rétorqua qu’Absalon avait été pendu par les cheveux, et pendant qu’ils discutaient le moine s’énervait car aucun des deux ne l’aidaient. Gymnaste vint le décrocher, le moine tomba a terre et retira toute son armure, ne gardant que son bâton de croix et remonta sur le cheval et tous reprirent le chemin de la Saulaie.
Chapitre 43 Comment Gargantua rencontra la patrouille de Picrochole et comment le moine tua le capitaine Tyravant puis fut fait prisonnier par les ennemis.
Lorsque Tripet fut tué, les rescapés de cet attaque furent un rapport à Picrochole qui se mit en colère. Hastiveau et Toucquedillon le rassura lui disant qu’il était assez fort pour venir à bout de ces diables. Il envoya mille six cent chevalier avec le comte de Tyravan sur des chevaux léger, avec leur étole en écharpe et aspergés d’eau bénite. Ils galopèrent de La Vauguyon et La Maladrerie mais ne trouvèrent personne. Près du Coudray, dans une cabane de bergers, ils trouvèrent les six pèlerins, ils les ligotèrent et les emmenèrent avec eux, pensant à des espions, malgré leurs supplications.
Vers Seuilly, les deux camps se croisèrent enfin, la troupe de Tyravan était beaucoup plus nombreuse, Gargantua se demandait s’il fallait les cogner ou non, entendant cela, les ennemis prirent peur des diables et s’enfuirent, excepté Tyravan qui frappa le moine à la poitrine de toute ses forces, le moine l’assomma Tyravan tomba de cheval, et sous le coup de la colère, le moine poursuivit les ennemis. Gymnaste demanda à Gargantua s’ils devaient leur courir après, Gargantua expliqua qu’il vaut mieux laisser partir les ennemis, plutôt que de leur courir après de colère, car la colère accroit le courage déjà fatigués et les ennemis peuvent en profiter pour faire un retournement de situation. Gargantua avait compris qu’ils attaquaient au hasard, plutôt qu’avec tactique et raisonnement.
Le moine tapait abattait les ennemis un par un et arriva jusqu’à ceux qui détenaient les six pèlerins, le reconnaissant, les six pèlerins lui demandèrent de l’aide, leurs crient alertèrent les ennemis, qui se retournèrent, virent que le moine était seul et l’assaillirent. Ils le firent garder par deux archers, et ne voyant pas Gargantua, ils en conclurent qu’ils s’étaient enfuis. Ils repartirent vers les Noyrettes pour les rattraper. Gargantua les vit revenir en troupe et rassembla la sienne pour être prêt pour l’attaque.
Chapitre 44 Comment le moine se débarrassa de ses gardes et comment la patrouille de Picrochole fut défaite.
Le moine les voyant s’éloigner, pris le braquemart qu’aucun des chevaliers ne lui avait retiré, et tua ses deux gardiens, malgré les supplications du deuxième archers.
Il courut après l’ennemi pour venir en aide à ses amis, il abattit une bonne partie des chevaliers avec son braquemart qui fini par se briser, il vit là un signe que c’était assez, les autres auraient la vie sauve pour raconter ce qu’ils avaient vécu. Il libéra les six pèlerins et leur fit donner les chevaux que leurs gardiens avaient et garda prisonnier Toucquedillon.
Chapitre 45 Comment le moine ramena les pèlerins et les bonnes paroles que leur dit Grandgousier.
Gargantua et sa troupe, après la bataille partit, à l’exception du moine, ils revinrent près de Grandgousier pour leur raconter la bataille, il le trouva en train de prier pour leur salut dans son lit. Gargantua était triste car il pensait au moine qui était retenue par les ennemis, Grandgousier lui fit préparer un repas, mais il refusa de manger et de boire. Au même moment arriva le moine, les six pèlerins et Toucquedillon prisonnier. Le moine raconta son aventure et comment il avait tué les ennemis.
Grandgousier demanda aux six pèlerins d’où ils venaient et Lasdaller lui répondit qu’il était de Saint-Genou en Berry, un autre de Palluau, un de Onzay, un d’Argy et un de Villebernin, ils viennent de Saint Sébastien près de Nantes et rentrent par petites étapes. Grandgousier les interrogea, pourquoi être venu à Saint Sébastien, ils lui répandirent pour offrir leur voeux contre la peste. Grandgousier leur dit que cela ne servait à rien, que Saint Sébastien n’allait pas les sauver que ceux qui disaient cela étaient des imposteurs.
Le moine leur demanda la même chose d’où ils venaient et quand il sut qu’ils venaient de Saint Genou, il leur demanda comment allait l’abbé Tranchelion.
Grandgousier leur ordonna de rentrer chez eux et de ne plus faire ce genre de voyage , il leur fit donner de la nourriture pour le retour, de quoi boire, un cheval à chacun et quelques carolus (pièce sous le règne de charles VIII).
Chapitre 46 Comment Grandgousier traita humainement Toucquedillon prisonnier.
Toucquedillon fut présenté à Grandgousier qui l’interrogea sur l’objectif des attaques de Picrocholes. Toucquedillon lui avoua le dessein que le roi avait en tête, la conquête du pays. Grandgousier en fut étonné, ce n’était plus le moment de conquérir le monde en attaquant son prochain, c’était une ambition bien trop grande, il le renvoya chez lui en donnant une rançon à Frère Jean de soixante deux milles salut d’or, que Frère Jean lui rendit lorsque Toucquedillon fut parti, car ce n’était pas le bon moment en pleine guerre de donner son argent, mieux valait attendre la fin de celle ci. Il rendit les chevaux et armes à Toucquedillon et le fit escorter par trente hommes et cent vingt archers dirigé par Gymnaste pour l’accompagner jusqu’à La Roche-Clermault. Il lui donna en plus son fourreau d’or décoré de beaux pampres d’orfèvrerie, un collier d’or pesant sept cent deux mille marcs, garni de fines pierreries estimées cent soixante mille ducats, plus, en manière de présent honorifique, dix mille écus. Il lui demanda de conseiller à son roi de cesser cette guerre.
Chapitre 47 Comment Grandgousier mobilisa ses légions et comment Toucquedillon tua Hastiveau, puis fut tué sur ordre de Picrochole.
Les villes et villages de Bessé, du Vieux-Marché, du Bourg Saint-Jacques, du Traîneau, de Parilly, de Rivière, des Roches Saint-Paul, du Vau-Breton, de Pontille, de Bréhémont, du Pont de Clam, de Gravant, de Grandmont, des Bourdes, de Lavillaumer, de Huismes, de Segré, d’Ussé, de Saint-Louand, de Panzoult, des Coudreaux, de Véron, de Coulaine, de Chouzé, de Varennes, de Bourgueil, de l’Ile-Bouchard, du Croulay, de Narcay, de Candes, de Montsoreau et d’autres localités voisines s’allièrent à Grandgousier lui proposant des hommes, de l’argent et des armes pour un total de cent trente quatre millions deux écus d’or et demi. Gargantua souhaitait résoudre ce problème sans guerre et sans dépense excessive, il ne répondit donc pas.
Toucquedillon arriva chez Picrocholes et lui fit un rapport de ce qu’il avait vécu et vu, il lui conseilla d’arrêter cette guerre. Hastiveau soupçonna Toucquedillon de s’être allier avec Grandgousier et le traita de traitre. Toucquedillon le tua de l’épée, Picrochole en colère de la perte de son ami Hastiveau, fit tuer Toucquedillon sur le champ par ses archers qui le mit en pièce.
Grippepinault avertit Picrochole que leur troupe était fatigué, et manquait de vivre.
Chapitre 48 Comment Gargantua donna l’assaut à Picrochole dans La Roche-Clermault et défit l’armée dudit Picrochole.
Gargantua et toute son armée allez vers le Gué de Vède en bateau, Grandgousier resta à la maison en les encourageant et promis de forte récompense à ceux qui accompliraient des prouesses. Arrivé à la ville, Gymnaste lui conseilla d’attaquer immédiatement, et Gargantua fit encercler la ville en plaçant une réserve d’homme au point culminant. Ils avancèrent petit à petit, et bien que les hommes de Picrocole ripostèrent, ils finirent soit par se sauver, soit enfermé dans l’église par Frère jean qui alla par suite aider Gargantua. Picrochole et ses hommes prirent la fuitent et furent poursuivis par Gargantua qui massacra beaucoup d’homme, jusque du côté de Vaugaudry, et fini par sonner la retraite.
Chapitre 49 Comment Picrochole fuyant fut pris de malchance et ce que fit Gargantua après la bataille.
Picrochole s’enfuit vers l’île Bouchard, son cheval broncha et tomba à terre, énervé il le tua, et se retrouva sans monture, personne ne voulait lui en passer une, il voulut prendre un âne au moulin et fut roué de coup par les meuniers. Traversant la rivière à Port-Huault, il raconta son histoire à une sorcière qui lui prédit qu’il récupèrerait son royaume à la venue des coquecigrues (animal imaginaire). Depuis il vit sur Lyon, pauvre, il demande aux étrangers si les coquecigrues sont arrivés.
À la fin de la bataille Gargantua recensa les gens qui l’avaient aidé, puis leur offrit un repas et six mois de salaire et fit un discours aux hommes de Picrochole.
Chapitre 50 La harangue que fit Gargantua aux vaincus.
Gargantua souhaite être magnanime envers les vaincus, ils ne souhaitent pas les punir ou les emprisonner. Il souhaite faire comme son père l’a fait dans le passé avec Alpharbal roi de Cannare qui avait envahit Aunis, Grandgousier le captura et le traita courtoisement, il le logea amicalement chez lui et le renvoya dans sa ville avec des dons. Revenus chez lui Alpharbal réunit tous les princes des environs et leur raconta comment il avait été si bien traité, et voulut en faire un exemple. Il revint avec plus de neuf mille navire marchand, transportant les trésors de la famille royal et des pays voisin, et plein d’autres dons de valeurs, Grandgousier les refusa tous, même lorsqu’il se proposa esclave. En est venu qu’Alpharbal leur donna chaque année de l’argent, et chaque année un peu plus jusqu’au jour ou Grandgousier demanda à stopper ce dons. « C’est la nature même de la générosité : le temps qui ronge et amoindrit toutes choses augmente et accroît les bienfaits, car une bonne action, accomplie libéralement au profit d’un homme de bon sens, fructifie continuellement, se perpétue par la noblesse de la pensée et le souvenir »
Gargantua, comme son père, souhaite être débonnaire, et propose aux vaincus de leur pardonner, les délivrer, les payer pour trois mois et les faire raccompagner par six cent hommes d’arme et huit mille fantassin pour éviter qu’ils ne soient malmenés par les paysans.
Il regrette le départ de Picrochole et donne son royaume à son fils qui n’a que cinq ans, mais ordonne à Ponocrates de devenir intendant de tous les gouverneurs et qu’il veille sur l’enfant de Picrochole, tant qu’il ne le jugera pas capable de gouverner et de régner seul.
Gargantua demande qu’avant de partir, ils lui livrent Marquet qui est la source de la guerre, les fouaciers qui ne l’ont pas calmé et les conseillers, capitaines, officiers et domestiques qui ont encouragés Picrochole à faire cette guerre.
Chapitre 51 Comment les Gargantuistes vainqueurs furent récompensés après la bataille.
Le discours fini, on livra à Gargantua, les séditieux (qui incitent à se révolter). À l’exception de Spadassin, Merdaille et Menuail qui s’étaient enfuis, l’un jusqu’au col d’Agnello, un autre au Val de vire et le dernier jusquà Logrono. À l’exception aussi des deux fouaciers qui moururent dans la journée. Les autres eurent comme punition de tirer les presses de l’imprimerie de Gargantua récemment fondée. Il fit inhumer ceux qui étaient morts sur place honorablement dans la vallée des Noyrettes et au champ de Brûlevieille . Les blessés furent soigner dans son grand hôpital.
Il remboursa les dommages causés aux habitants de la ville. Il fit bâtir un château qu’il pourvut de sentinelle pour faire face à d’éventuelles futures attaques
Aux soldats de sa légions ils les envoyèrent prendre leur quartiers d’hiver dans leurs postes et leur garnisons, et les légionnaires d’élites et capitaines, furent invité à un grand banquet chez Grandgousier qui les reçu avec joie. En sortant de table ils leur offrit la garniture complète de son buffet qui pesait un million huit cent mille besant d’or (vases, pots, bassins, tasses, …) tout en or. De surcroit il donna un titre perpétuel, châteaux, des terres voisines. À Ponocrates il donna la Roche-Clermault, à Gymnaste Le Coudray, à Eudémon Montpensier, Le Riveau à Tolmère, à Ithybole Montsoreau, à Acamas Candes, Varennes à Chironacte, Gravot à Sébaste, Quinquenays à Alexandre, Ligré à Sophrone et fit de même pour ses autres possessions.
Chapitre 52 Comment Gargantua fit bâtir pour le moine l’abbaye de Thélème.
Gargantua voulu faire le moine Abbé, mais il refusa, il voulut lui donner des abbayes, mais idem, comment pouvait t’il diriger des moines si lui même n’arrivait pas à se diriger. Le moine lui demanda une abbaye construite à son image, Gargantua accepta et lui offrit le pays de Thélème, il refusa de l’entourer de mur. Gargantua ne voulait pas d’horaire, toutes les activités se ferait au gré des circonstance, il souhaitait aussi que l’on nettoie après chaque religieux qui y passeraient. Dans les autres abbayes ,les femmes moches ou handicapées, il n’y aurait dans cette abbaye que des belles femmes et des beaux hommes, et qu’il n’y aurait pas de femme s’il n’y avait pas d’homme et qu’il n’y aurait pas d’hommes s’il n’y avait pas de femme. Toutes personnes admises, seraient libre d’en sortir quand bon lui sembleraient.
Quand les religieux faisaient trois voeux, pauvreté, chasteté et obéissance, ici nul besoin de voeux, le mariage serait accepté, les gens seraient libre d’être riche s’ils le souhaitaient et seraient libre de vivre.
L’âge légal serait pour les femme de dix à quinze ans et pour les hommes de douze à dix huit ans.
Chapitre 53 Comment fut bâtie et dotée l’abbaye des Thélémites.
Pour la construction et l’aménagement de l’abbaye, Gargantua versa deux millions sept cent mille huit cent trente et un Moutons-à-la-grande-laine et, pour chaque année, jusqu’à ce que tout soit achevé, il assigna un million six cent soixante-neuf mille Écus-au-soleil et autant à l’étoile Poussinière. Pour sa fondation et son entretien il fit don, à titre perpétuel, de deux millions trois cent soixante-neuf mille cinq cent quatorze Nobles-à-la-rose de rente foncière, garantis, amortis et payables chaque année.
L’abbaye était de forme hexagonale avec une tour à chaque angle. La tour baptisé Arctique était rive Nord côté Loire, La tour Bel Air était côté Est, en continuant il y avait la tour Orientale, Occidentale, Antarctique et Glaçiale.
Chapitre 54 L’inscription mise sur la grande porte de Thélème.
Ici n’entrez pas, hypocrites, bigots,
Vieux matagots, marmiteux, boursouflés,
Torcols, badauds, plus que n’étaient les Goths,
Ou les Ostrogoths, précurseurs des magots,
Porteurs de haires, cagots, cafards empantouflés.
Gueux emmitouflés, frappards écorniflés,
Bafoués, enflés, qui allumez les fureurs ;
Filez ailleurs vendre vos erreurs.
Ces erreurs de méchants
Empliraient mes champs
De méchanceté
Et par fausseté
Troubleraient mes chants,
Ces erreurs de méchants. (…)
« Honneur, louange, bon temps
Sont ici constants
D’un joyeux accord.
Tous sont sains de corps
Aussi leur dis-je vraiment :
Honneur, louange, bon temps.
Ici entrez, et soyez bienvenus
Et bien rendus, vous tous, nobles chevaliers.
C’est ici le lieu où les revenus
Sont bien perçus pour qu’entretenus,
Grands et peuple menu, vous soyez par milliers.
Vous serez mes intimes et mes familiers :
Gaillards et délurés, joyeux, plaisants, mignons,
Tous en général gentils compagnons.
Compagnons gentils,
Sereins et subtils,
Sans nulle bassesse,
De délicatesse
Voici les outils,
Compagnons gentils. (…)
Chapitre 55 Comment était le manoir des Thélémites.
Il y avait une belle fontaines surplombé par les trois grâces (déesses du charmes)portant les cornes d’abondances et l’eau coulait par tout leurs orifices (mamelles, oreilles, yeux, bouches,…) .
Les appartements des dames allaient de la tour Arctique à la porte Antarctique et les hommes occupaient le reste. Pour distraire les femmes en face de leurs appartements se trouvaient le théâtre, l’hippodrome, les piscines, … Aux portes de leurs appartements se trouvaient parfumeurs et coiffeurs, les hommes passaient entre leurs mains avant de leur rendre visite. Les parfumeurs vaporisaient d’eau de rose, de fleur d’oranger ou de myrthes chaque jours les chambres des dames, et faisaient brûler diverse drogues aromatiques.
Entre la troisième paire de tour se trouvait les buttes pour tirer à l’arbalète, à l’arc ou l’arquebuse. Plus loin se trouvaient les écuries, la fauconnerie.
Tout était décoré élégamment, les salles tapissaient selon les saisons, carrelage recouvert de drap vert, les lits fait de broderie, dans chaque arrière chambre se trouvait un miroir enchassé d’or fin.
Chapitre 56 Comment étaient vêtus les religieux et les religieuses de Thélème.
À l’origine, les dames s’habillaient comme bon leur semblaient, mais d’un commun accord, elles ont adoptés :
bas écarlates finis en dentelle ou broderie.
Souliers, escarpin ou pantoufles était rouge ou violet.
Au dessus de leur chemise des basquines d’un camelot de soie.
Les robes étaient selon la saison de toiles d’or à frisure d’argent.
En été au lieu de robe, elles portaient de belle chasuble. En hiver de belle robe de taffetas.
Elles portaient des bijoux. Les coiffures étaient selon la saison, à la française en hiver, les dimanches et les jours de fêtes. En été à la toscane, au printemps à l’espagnole.
Les hommes étaient habillés:
Bas de chausse de lainage ou de serge drapée (étoffe légère, faites de laines), écarlate.
Haut de chausse de velour de même couleur.
Pourpoint de drap d’or, d’argent, de velours, de satin, de damas, de taffetas, toujours dans les mêmes couleurs, découpé, brodé et passementé.
Aiguillettes de soie dans les mêmes teintes.
Saies et chamarres de drap ou de toile d’or, de drap d’argent, de velours.
Ceinture de soie couleur du pourpoint.
Épée, poignard,..
L’entente entre les hommes et les femmes étaient parfaites, c’était les femmes qui décidaient comment s’habiller et les hommes s’habillaient de la même façon, des gentilshommes les prévenaient de la tenue des femmes.
Ily avait près de Thélème, un grand corps de bâtiment spécialement conçu pour les tenues des religieux et religieuses, orfèvres, lapidaires, fileurs, tailleurs, brodeurs, veloutiers, tapissiers, … ils étaient fourni en étoffes et en matière première par le seigneur Nausiclète qui leur envoyait des îles de Perlas, sept navires de lingots d’or, soie brute, perles et pierrerie.
Si des unions vieillissaient, elles étaient données aux beaux coqs.
Chapitre 57 Comment était réglé le mode de vie des Thélémites.
Leur règlement était “FAIS CE QUE TU VOUDRAS”, comme l’avait voulu Gargantua.
Les gens bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société ont naturellement cet instinct qui les pousse à bien agir, et les éloignes du vice. Grâce à cette liberté, ils faisaient tous ce qui pouvait plaire qu’à une seule personne, si un disait “buvons” tous buvait, si un disait “jouons” tous jouait et ainsi de suite.
Tous avait une bonne éducation et savait lire, écrire, chanter, danser, jouer d’un instrument, parler plusieurs langues. Ils étaient de bon chevaliers pour les hommes, habiles, mignones et agréables pour les dames.
Lorsque le moment était venu de partir de l’abbaye soit par choix soit car les parents le souhaitaient, ils emportaient une des dames avec eux et on les mariait. Leur entente étaient si bien dans l’abbaye qu’elle continuait dans leur mariage.
On retrouva en creusant les fondations de l’abbaye sur une plaque de bronze, une énigme:
Chapitre 58 Énigme en prophétie.
La prophétie dit que s’il est possible de voir l’avenir dans les astres, voilà ce qui arrivera dans l’avenir, les hommes ennuyés de ne rien faire, s’affronteront. Les jeunes face à leur parents n’auront plus honte de les contrer. Les hommes deviendront agressifs ce qui augmentera les discordes partout.
Les hommes hypocrite et les hommes de valeurs, auront la même autorité, car tous adhéreront aux croyances passionnées de la foule ignorante.
Les juges seront des hommes faux et là se sera un désastre. Une guerre arrivera et à la fin chaque personne trouvera sa destinée.
Gargantua et le moine discutent de cette prophétie, avec chacun leur version de ce qu’elle exprime.
RÉSUMÉ DU LIVRE
Gargantua est l’histoire d’un géant dont le père est Grandgousier qui souhaite en faire un homme bien éduqués, et qui prendra les meilleurs précepteur pour cela.
La première partie du livre explique la recherche de bon précepteur, et l’éducation de Gargantua, le géant qui mange et bois énormément, plus que de raison.
La deuxième partie est accès sur la guerre que livre Picrochole à Grandgousier, pour une histoire de fouace. Picrochole mal conseillé par ses proches, souhaite concquérir le monde, Grandgousier trop gentil essai de régler le conflit à l’amiable, mais ne réussit pas, et fait appel à Gargantua qui lui vient en aide avec ces conseiller, Ponocrates, Gymnaste, … à eux ils arriveront à régler le conflit, non sans se battre. Picrocholes et ses conseillers partiront, et ceux qui auront battu avec eux seront pardonné et récompensé pour que règne la paix et la joie dans le pays.
Gargantua récompensera le moine qui se sera battu pour défendre l’abbaye, en lui offrant sa propre abbaye avec son propre règlement. En construisant cette abbaye, ils retrouveront sur une plaque de bronze une prophétie sur l’avenir des hommes.
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