MADAME BOVARY de GUSTAVE FLAUBERT

Personnage:

Charles bovary père : le père de Charles Bovary, alcoolique, dragueur et dépensier.
Madame Bovary mère: Aime son fils, elle le poussera à faire des études de médecine, et lui trouvera sa première femme. Elle rattrape les bêtises et les dettes de son mari. 

Charles Bovary: on le suit à l’âge de 15 ans, il finit par devenir Médecin. 
Héloise Dubuc: Première femme de Charles, il l’épouse pour sa dot, mais elle lui a menti, elle n’a rien, elle est jalouse et a un caractère difficile. 
Emma Rouault/Bovary : Deuxième femme de Charles, l’amour de sa vie, elle ne rêve que d’aventure, sa vie sont dans ses livres et elle trouve la vie morne et les gens ennuyeux, sauf Léon.

M. Rouault: Père d’Emma Bovary, agriculteur, qui n’a plus beaucoup d’argent car il aime son confort, aime bien manger. 

Léon : Clerc de notaire chez maître Guillaumin. Très amoureux d’Emma Bovary.

Homais : Apothicaire (ancien nom de pharmacien) , il consulte dans son arrière boutique, chose illégale à l’époque. 

M.Rodolphe Boulanger François de la Huchette: collectionne les belles femmes, et les jettent, il entreprend de séduire Emma

 

PREMIÈRE PARTIE

I

Charles Bovary est le fils de Charles-Denis-Bartholomé Bovary, ancien aide chirurgien major, qui épousa une fille de marchand bonnetier dont la dot était de 60 000 francs. Homme futile, il dépensa tout l’argent de sa femme, cribla la famille de dette, puis fini par louer une maison 200 francs par an dans la Picardie.
Sa femme, amoureuse de lui autrefois, s’est vite aperçu qu’il était dépensier et dragueur. Elle devint nerveuse, et dû demander des retards de paiement chez les présidents et avoués où son mari faisait des dettes. Elle cousait, repassait, surveillait les ouvriers, lui somnolait et ne se réveillait que pour la critiquer.

Charles arriva, et sa mère organisa sa vie, lui apprenant les lettres, lui trouvant curé ou collège pour parfaire sa scolarité, le voyant réussir dans de haute position. Son père, l’élevait à la dure, lui faisait boire du rhum et insulter les processions. L’enfant dans ces moments libres, vagabondait dans le village où il apprenait la vie, suivant les laboureurs, courait dans les bois et mangeait des mûres.
À la fin de sa troisième, ses parents le retirèrent du collège de Rouen, pour qu’il finisse ses études jusqu’au bac seul, et qu’il fasse médecine. Sa mère lui loua une chambre, la meubla et le laissa seul sur l’Eau de Robec. L’adolescent seul face à cette multitude de leçon spécifique (botanique, anatomie, thérapeutique, pathologie, clinique) dont il ne comprenait rien, malgré sa motivation, et ses visites à l’hôpital, finit par une journée d’été à lâcher les cours et à sortir au cabaret, jouer, faire des cocktails et découvrir les plaisir de la chair. Il loupa ses examens, et repris les cours 5 ans plus tard pour les finir et réussir.

Sa mère lui trouva un poste de médecin à Toste, et une femme, veuve d’un huissier qui touchait 1200 livres de rentes. Elle était laide et d’humeur massacrante, mais Charles accepta le mariage pensant qu’il serait plus libre, mais ce fut l’inverse, sa femme jalouse, possessive, l’espionnait, le contrôlait, lui choisissait ses habits, passait son temps à se plaindre, le critiquer.

II

Une nuit vers 11h , on vint réveiller le couple, la ferme des Berteaux demandait un médecin au plus vite, Mr Rouault, un cultivateur aisé, s’étant cassé la jambe. Après ce jour, Charles revint presque quotidiennement chez les Rouault, l’homme ayant une jeune fille douce Emma. Sa femme apprenant que Mr Rouault, avait une fille studieuse, en fut très jalouse et lui interdit d’y retourner, et il jura sur son livre de messe qu’il n’y remettrait plus les pieds.

Sa mère s’entendait à merveille avec sa femme pour le critiquer. Cependant au printemps, le notaire d’Ingouville détenteur de fond d’Héloise Dubuc, partit avec tout l’argent de ses clients. Grâce à ce vol, les parents de Charles, et leur fils, releva le pot aux roses, Héloise avait menti sur ses finances. Le père fut furieux contre sa femme qui l’avait mis avec cette femme. Une dispute se fit entre Héloise et ses beaux parents et Charles essaya de prendre la défense de sa femme, ses parents partirent énervés. Huit jours après, Héloise cracha du sang, et le lendemain elle s’écria “Ah! mon Dieu!” poussa un soupir et s’évanouit pour ne plus jamais se réveiller. Le soir après l’enterrement, Charles resta songeur dans leur chambre, repensant à elle, qui l’avait aimé.

III

Un matin, le père Rouault vint lui apporter l’argent qu’il lui devait pour sa jambe, et le consola de sa perte et l’inviter, sa fille, Emma, se plaignait du fait qu’il ne venait plus.
Charles revint aux Berteaux, petit à petit, il s’habitua à la vie seul, il pouvait manger à l’heure qu’il souhaitait, sortir et rentrer sans donner de raison. La perte de sa femme, faisant de lui un homme veuf jeune, fit pitié aux gens qui vint chez lui pour se soigner, il eut plus de patient.

Il se rapprocha d’Emma à force de venir leur rendre visite, et un soir il se disait que le père Rouault était bien riche et Emma si belle, il tombait amoureux. Le père Rouault de son côté n’était pas fâché de se débarrasser de sa fille qui ne lui servait guère, il gagnait guère avec ces cultures, il travaillait peu, il était dépensier pour son propre confort, il se disait qu’il accepterait la demande car l’homme était sympathique et instruit.

Charles intimidé, fit enfin sa demande et le père Rouault accepta, ils durent attendre le printemps prochain pour se marier, attendant la fin du deuil de Charles, ce qui laissa le temps à Emma de préparer son trousseau.

IV

Le mariage se fut, la famille des deux côtés fut invités, les amis, même les amis avec lesquels ils étaient brouillés. Le soir Emma demanda a son père d’éviter les plaisanteries d’usage, et il interdit à son neveux mareyeur de s’approcher de la chambre. La mère de Charles boudait de n’avoir pas été consulté pour la toilette de la bru, ni sur l’ordonnance du festin et partit tôt. Le père de Charles dégoutait de la cérémonie, dragua une paysanne, et fuma et but la nuit jusqu’au matin.
Le lendemain, Emma ne laissait rien découvrir de la nuit passé, et Charles était un autre homme, amoureux de sa femme, la cherchant, la suivant. Deux jours après, les époux partirent, Charles avait des patients et ne pouvait s’absenter plus longtemps de Tostes. Le père Rouault, vit la voiture partir et se remémora son mariage et son passé avec sa femme, nostalgique.

V

Emma arriva le soir, et fit le tour de la maison, dans la chambre conjugale, elle vit un bouquet de marié, celui d’Héloise, Charles demanda à le retirer et l’amener au grenier, Emma se demanda ce qu’on ferait de son bouquet si elle venait à décéder.
Charles était heureux, amoureux, il partait le matin et se hâtait de la retrouver le soir. De toute sa vie, il n’avait jamais été aussi heureux. Emma le repoussait gentiment. Elle avait pensé être amoureuse, mais elle n’était pas aussi heureuse qu’elle aurait voulu connaître la passion et l’ivresse qu’elle avait lu dans les livres.

VI

Elle avait lu Paul et Virginie et avait imaginé sa vie de marié avec une maisonnette de bambous, le nègre domingo et le chien fidèle, puis des petits frères pour qui apportent des fruits et autres choses trouvées dans leur vagabondage.

À l’âge de 13 ans, son père l’a mis au couvent, elle s’y plut dès les premiers moments. Elle lisait beaucoup et jouait peu, elle aimait la mer pour ses tempêtes, la campagne pour ses ruines, elle aimait les émotions que lui procurait les romans, romans qu’une jeune fille lui apportait, elle venait 8 jours par mois. Ces livres qui parlaient d’amours, de malheur sauvé par la passion. Plus tard, les faits historiques conté par Walter Scott l’intéressa, ainsi que l’histoire de Marie Stuart.

A la mort de sa mère, elle fut peiné, écrivit une lettre au Berteaux et demanda à ce qu’on l’ensevelit avec le tableau funèbre qu’elle avait fait avec les cheveux de la défunte. Plus elle grandit avec les soeurs, plus elle rejetait la discipline, la foi, .. Lorsque son père vint la sortir du couvent, les soeurs n’en fut pas fâché et Emma fut déçu de retrouver sa campagne qui ne la faisait pas rêver, jusqu’au jour où elle rencontra Charles, qui venait bousculer sa vie paisible et lui faire renaître des sentiments qu’elle ne pensait plus exister.

VII

Peu à peu les sentiments d’Emma c’étaient éloignés. Charles n’était pas un homme intéressant, ni passionnant, elle lui jouait de la musique, mais il ne réagissait pas, très vite le couple tomba dans une routine. S’ils étaient partis en voyage de noce, dans un endroit exotique, peut être que la flamme aurait continué de brûler, mais rien n’était moins sur, elle se demandait pourquoi elle l’avait épousé. Sa belle mère la jalousait d’être autant aimé par son fils, Charles était fière de l’avoir épousé.

Fin septembre, ils furent invités à Vaubyessard chez le marquis d’Andervilliers, il préparait sa candidature à la chambre des députés, Il avait été soigné par Charles pour un abcès à la lèvre qu’il soigna à coup de lancette. Il trouvait Emma très jolie,

VIII

Le couple arriva à la soirée et Emma écouta les conversations qu’elle entendait ci et là, elle fut accueillis par la Marquise, la femme du Marquis. Ils mangèrent un repas gastronomique, des cailles, du homards, des truffes, il y avait une bonne odeurs, et de la vaisselle de luxe. Elle se changea après le repas pour le bal et intima à son mari de ne pas danser pour ne pas avoir l’air ridicule. 

Emma dans toute la nuit, Charles l’attendit debout 5h. Elle se sentait heureuse, entre ces gens venu d’ailleurs et racontant des aventures, le beaux père du marquis avait été l’amant de Marie Antoinette. Elle passa le plus merveilleux week end de sa vie, découvrant de nouvelle chose et vivant dans le luxe. 

Au retour, ils furent doubler par deux cavalier qu’Emma pris l’un d’eux pour le Vicomte, ils tombèrent un porte cigare que Charles ramassa, il était bordé de soie verte et blasonné au milieu comme les portières de carrosse. 

Charles fuma un cigare, et toussant parti prendre de l’eau, Emma pris le porte cigare qu’elle jeta dans le fond de l’armoire. 

IX 

Régulièrement, Emma prenait le porte cigare, l’observait, le sentait, le touchait, elle imaginait à qui il appartenait, certainement au Vicomte. Elle imaginait sa vie, son parcours sur Paris où il était repartit. Elle avait acheté une carte de Paris où elle faisait du bout des doigts, des courses. Elle s’abonna à la Corbeille, un journal de femme, et au Sylphe des salons. Elle lisait pour connaître la vie de Paris, la nouvelle mode, les chanteuses, les soirées, les bonnes adresses, … Elle lisait dans Eugène Sue (auteur français) des descriptions d’ameublement, elle lisait Balzac et Georges Sand pour le plaisir d’imaginer une vie où se trouvait le Vicomte.

Pour remplacer Nastasie, Emma pris une jeune fille de quatorze ans à qui elle apprit à parler d’elle à la troisième personne, apporter un verre d’eau dans une assiette, repasser, l’empeser, l’habiller, en faire sa femme de chambre, la petite obéissait de peur d’être renvoyé. 

Charles travaillait dur, il avait une très bonne réputation, allant de ferme en ferme, soignant des malades, mais quand il rentrait, le plat était servit, et sa femme était pomponné, avec une bonne odeur, elle le séduisait. Il s’était abonné à la Ruche médicale, il le lisait après le repas et finissait par s’endormir. Emma aurait voulu le voir riche et célèbre, mais il n’avait aucune ambition. Il était toujours à l’écoute de sa femme. 

Elle espérait que le Vicomte revienne et les réinvite pour une soirée, mais ce ne fut pas le cas, sa déception en fut plus grande. Elle n’en pouvait plus de ces villageois inintéressant, de son mari, de ces gens qu’elle trouvait inculte. Elle fit une mini dépression, ne s’habillant plus, ne prenant plus soin d’elle, ne sortant plus. Devenant capricieuse, commandant un repas qu’elle ne mangeait pas, elle disputait sa servante, et lui offrait des cadeaux, jetait des pièces blanches aux pauvres. Ils reçurent Madame Bovary mère et le père Rouault, mais elle ne pouvait plus les voir, devenant dédaigneuse à leurs égards. 
Charles lui administra de la valériane et des bains de camphre pour la calmer, mais cela ne faisait qu’attiser encore plus sa colère. Il l’amena voir un confrère, qui lui dit qu’il fallait changer d’air, donc ils déménagèrent de Tostes après être resté quatre ans, pour aller à Neufchatel à Yonville l’Abbaye, Emma était enceinte. 

 

DEUXIÈME PARTIE

I

Yonville-l’Abbaye est un bourg non loin de Rouen, au confins de la Normandie, de la Picardie et de l’île France. La culture y est couteuse car il faut du fumier pour rendre la Terre cultivable et c’est là qu’on fait les pire Fromage de Neufchâtel. La plus belle maison appartient au Notaire. Il n’y a qu’une seule rue dans ce bourg.

Le couple et la bonne devait arriver dans une auberge tenu par Madame veuve Lefrançois qui leur cuisina un repas comme à tous ses pensionnaires. Ils étaient attendu par M. Hornais le pharmacien, marqué de petite vérole. L’ancien médecin polonais, était partis et Charles s’était renseigné sur les besoin d’un médecin, sur le salaire, et content avait accepté de venir ici. 

Ils mirent du temps à venir, Emma avait perdu sa levrette (race de chien) qui s’enfuie, elle disputa son mari, et se mit à pleurer, consoler par le marchant d’étoffe M. Lheureux.

II

Hornais accueilla le couple, et ils mangèrent avec Léon le clerc du notaire maître Guillaumin, vivait chez lui, et chantait à merveille. Léon était un jeune homme blond, avait le même caractère qu’Emma et ils parlèrent tout le long du repas ensemble, se rapprochant, ils aimaient rester à la maison à lire. Homais, proposa à Madame Bovary de venir lui emprunter des livres, il avait les plus grands auteurs, et il énuméra à Charles les principaux habitants de la ville et les anecdotes de chacun. Il expliqua qu’il n’y avait pas de grosse maladie grave, juste des petites maladies courantes. Ils leur parlèrent de la maison qu’ils mettaient à leur disposition et qui convenait pour un couple. Après le repas, ils allèrent prendre possession des lieux et Emma pensait que tout irait mieux ici. 

III

Léon avait apprécié la soirée, il n’avait jamais discuté deux heures avec quelqu’un. Le lendemain il attendit toute la journée à l’auberge, de voir quelqu’un, mais personne ne vint. Il peignait, lisait la littérature, faisait de la musique, il s’occupait des petits de M Homais.

M. Homais veillait à l’installation du couple et à ce que tout se passe bien. Il avait un plan, il avait enfreint, en tant qu’apothicaire, la loi du 19 ventôse an XI, article Ier, qui défend toutes personne n’ayant pas le diplôme de médecine, de soigner. Les gendarmes étaient venu à la pharmacie et dissémina les bocaux, la pharmacie fut vendu, il eut du mal à reprendre ses esprit. Il put rouvrir une pharmacie et donner des consultations dans son arrière boutique, mais le maire lui en voulait et des confrères étaient jaloux aussi en étant gentil et respectueux de M Bovary, il éviterait de le dénoncer. Il venait lui parler tous les jours, lui apporter le journal. 

Charles était triste, il n’avait aucun patient, il restait des heures à regarder sa femme coudre, peindre le grenier, mais il s’inquiétait pour l’argent, entre les réparations à Tostes et les dépenses de sa femme, le démanagement,.. ils ne leur restaient plus grand choses. Il était cependant heureux de voir sa femme enceinte, il l’embrassait, lui touchait le visage, l’appelait petite maman. 

Emma à force d’entendre son mari parler du bébé, elle se mit à rêver, à vouloir un garçon car ils sont plus libres de voyager et de faire ce qu’ils veulent. Elle aurait voulu préparer sa venu mais par manque de moyen, elle ne put acheter tout ce qu’elle souhaitait. 

Un dimanche, Emma accoucha d’une fille, elle s’évanouit. Elle chercha un prénom pour sa fille, Charles voulait qu’elle ait le même nom que sa mère, mais elle refusa. Elle l’appela Berthe, en souvenir d’une marquise connu à la soirée Vaubyessar et le parrain fut l’apothicaire car M Rouault ne pouvait se déplacer. 
Les parents de Charles vint, mais repartirent tôt car le père de Charles devenait entreprenant envers Emma

Emma un jour, voulu voir sa fille qui était en nourrice chez la femme du menuisier, mais fatigué, elle demanda à Léon qu’elle rencontra par hasard, de l’accompagner, ça se sut, et la femme du maire dit qu’elle se compromettait. 

Emma vu sa petite, et Léon les observait, Mme Rolet, la nourrice, se plaignait du fait qu’elle avait beaucoup de renvoie et qu’elle passait son temps à nettoyer qu’il lui fallait du savon, du café car elle était fatiguée et un cruchon d’eau de vie pour les pieds de la petite. Au retour, Emma et Léon parlèrent et se sentirent attiré l’un à l’autre sans se l’avouer. Elle rentra chez elle et lui chez l’apothicaire. Léon pensait à Emma, la seule avec laquelle il aimait discutait, le pharmacien et maître Guillaumin l’ennuyaient. 

IV

Homais venait pendant le diners tous les soirs, parlant d’actualités, de cuisine: suc, gelatine, arome, osmazône,.. il avait plus de recette que de bocaux dans sa pharmacie (avant les médicaments étaient des plantes dans des bocaux). À 8h Justin son apprenti venait le chercher pour fermer la pharmacie, il était amoureux de Félicité la bonne du couple Bovary. 

Peu de monde venait aux soirée qu’organisait Homais les causes étaient son opinion politique et sa médisance. Le clerc de notaire  venait et restait près d’Emma, ils restaient ensemble à discuter, regarder son journal de mode, il lui lisait des livres. L’apothicaire jouait aux dominos avec Charles et le gagnait, puis après le jeu, ils s’endormaient près du feu, c’est alors que Léon et Emma se parlaient à voix basse et se rapprochaient. 

Léon ramenait à Charles pour son anniversaire, une tête phrénologique, il avait des attentions envers le couple, il leur faisait leur commission, ramenant des plantes grasses. Un soir, il rentra chez lui et découvrit un tapis de velours et de laine qu’il montra à tout le monde, c’était un cadeau d’Emma, tous le monde pensa que c’était une bonne amie. 

Léon ne savait comment déclarer sa flamme à Emma, aller lui dire directement, écrire des lettres, il en pleurait de ne pas lui montrer son amour. 

V

Emma quand à elle développait pour lui un amour passionnel, elle imaginait qu’elle partait avec lui. Elle l’observait quand il partait, mais seul avec lui elle lui vantait la gentillesse de son mari, ce qui rendait Léon jaloux. Elle aussi elle était jalouse, de la femme d’Homais de vivre dans la même maison que lui. Pour cacher son amour, elle devint une parfaite femme d’intérieur, Charles avait ses chaussures près de la cheminée quand il rentrait, elle l’embrassait, elle ne mettait plus sa fille chez la nounou. Il lui arrivait de faire des crises d’angoisse et elle faisait jurer à sa femme de chambre de ne rien dire à Charles pour ne pas l’inquiétait, ces crises étaient dû à son amour pour Léon

VI

Un soir de printemps, elle entendit sonner l’Angelus au moment du cathéchisme, des souvenirs de sa jeunesse au couvent refirent surface et elle se dirigea machinalement vers l’église. Elle essaya de parler de ses maux au prêtre qui ne lui portait pas d’attention et ne faisait que parler de lui. Elle eut bien essayé de lui dire qu’elle avait mal, mais le prêtre ramener tout à lui et lui répondait que lui aussi. 
Elle rentra chez elle, s’affala dans un fauteuil à ruminer sa peine et son mal être. Sa fille Berthe qui jouait, venait la voir et elle la rejetait, elle revint la voir trois fois et la troisième fois, sa mère la repoussa violemment du coude par colère et la petite tomba au pied de la commode contre la patère de cuivre et s’y coupa la joue et saigna. Sa mère la pris et à l’arrivée de Charles lui dit que la petite s’était blessé en jouant. 

Léon ne pouvait plus vivre comme cela, amoureux d’Emma, et tout finissait par l’énervé, il décida donc de partir pour Paris. Il fit ses bagages, fit ses adieux à tout le monde, y compris la petite Berthe, et les adieux à Emma furent émouvant, ils purent à peine se parler, se toucher, et il partit. Chacun de leur côté en était malheureux. 

VII

Le lendemain et les jours suivants furent les plus douloureux, elle s’imaginait le rejoindre et lui dire qu’elle l’aimait. Elle imaginait sa présence sur le sol qu’il avait foulé, le fauteuil où il s’était assis. Mais plus les jours passaient et plus l’amour s’amenuisait. Loin des yeux, loin du coeur, l’absence de Léon devint de moins en moins dure et l’habitude revint dans sa vie. La haine pour son mari revint comme par le passé, l’ennuie et elle se  mis à dépenser et s’acheter des habits, se faire plus coquette, avec des différentes coiffures. Elle se mit à apprendre l’italien. Elle passait sa nuit à lire . Trois cheveux gris lui faisait parler de sa vieillesse. Un jour, elle cracha du sang et son mari s’inquiéta, demanda de l’aide à sa mère qui vint passer quelques jours avec eux. Les deux femmes ne se parlèrent que pour se dire bonjour et le soir avant d’aller au lit. La mère de Charles lui conseilla de lui interdire de lire, elle devait aller à Rouen et dire au loueur de livre qu’Emma arrêtait ses abonnements. Elle resta quelque jour et partit. 

Un jour un homme vint voir le médecin Charles, M.Rodolphe Boulanger de la Huchette qui amenait son homme qui voulait être saigné à cause  des fourmis qu’il ressentait dans le corps.  ;Justin était présent, c’était l’apprenti de l’apothicaire, mais il s’évanouit. Le pharmacien vint le chercher. Emma aida son mari et Rodolphe la trouva mignone, il l’a voulait, il avait une maitresse comédienne à Rouen, mais il la quitterait car Emma était plus fraîche et plus jeune. Il ne restait plus qu’à élaborer un plan pour l’avoir, et ensuite pour l’abandonner. Il attendrait les comices pour commencer son plan.

VIII

Les comices (association d’agriculteur qui vise à améliorer leur technique), arrivèrent. Madame Lefrançois aubergiste discuta avec l’apothicaire, ce dernier lui expliquait qu’il faisait parti de la commission consultative de par sa fonction de Pharmacien et donc de chimiste. 
Quand il vit Madame Bovary au bras de Rodolphe, il s’empressa d’aller la rejoindre, mais Monsieur Boulanger se mit à marcher plus vite tout en disant à Emma qu’il faisait cela pour éviter Mr Homais.  
Ils discutaient avec M. Lheureux, tout en marchant, puis Rodolphe pris un autre sentier et le congédia pour se retrouver seul avec Emma. Ils promenaient à travers les comices, critiquant les villageois, leur tenu et leur manque de cultures. Rodolphe se plaignait de vivre seul, de n’avoir aucun ami et séduisait Emma . Les villageois étaient venu en nombre pour accueillir le préfet, mais ce fut le maire, Tuvaches qui apparut, le préfet n’ayant pu se déplacer. Rodolphe et Emma se mirent dans la salle de délibération dans la mairie pour être tranquille, tout en suivant le discours du conseiller M. Lieuvain. M Boulanger devenait entreprenant, il pris la main d’Emma et avoua ses sentiments. La soirée se passa, elle se blotti contre son mari Charles pour voir le feu d’artifice avec les villageois, tandis que Rodolphe admirait sa beauté. Deux jours après il y eut un article dans le journal.

IX

Il ne revint la voir que 6 semaines plus tard, pour qu’Emma l’aime encore plus. Lorsqu’il vint l’avoir après tout ce temps, il lui déclara son amour, elle était toute timide et parlait à peine. Charles rentra et expliqua que sa femme avait toujours ses problèmes d’angoisse, M Boulanger lui proposa de faire une promenade à cheval, et voulu lui donner un cheval, mais Emma refusa. Lorsque Charles se retrouva seul avec elle, il insista pour qu’elle écoute M. Boulanger et fasse des promenades à Cheval avec lui, ils commandèrent une amazone (tenue de femme pour monter à cheval). Lorsque la tenue arriva, Charles en informa Rodolphe qui vint chercher Emma, l’apothicaire et Justin étaient venu pour leur départ, M Homais lui faisait des recommandations . Ils partirent au trot avec les chevaux, puis s’arrêtèrent pour se reposer et Rodolphe en profita pour se rapprocher d’Emma, qui au début le repousser, puis sur l’insistance de l’homme, s’abandonna dans ses bras. 

Lorsqu’elle rentra chez elle, son mari l’avertit qu’il avait acheté une pouliche à M. Alexandre, pour lui faire plaisir, Emma dans ses pensées ne l’écoutait pas, elle rêvait, elle avait un amant et était la plus heureuse, sa vrai nature revenait enfin. Le lendemain il refirent la promenade à cheval et au même endroit que la veille, s’abandonna l’un l’autre. Ils s’écrivaient des lettres qu’ils laissaient au bout du jardin dans la fissure de la terrasse. Emma un matin alla jusqu’à chez lui et le surpris à son réveil, par la suite elle allait chez lui tous les matins et elle lui avouait son amour. Les séparations étaient difficile, Emma pleurait. Un jour elle vint à l’improviste, et cela ne plut pas à Rodolphe qui lui dit qu’elle était imprudente et qu’elle se compromettait. 

X

Emma ayant peur de perdre son bonheur, faisait plus attention en sortant de chez elle, que personne ne l’aperçoive. Un matin où elle revenait de la Huchette, elle vit M. Binet, qui chassait le canard sauvage, malgré l’interdiction. En rentrant chez elle, elle se tortura jusqu’au soir de l’excuse qu’elle lui avait donné de se trouver là, c’était le seul chemin pour aller à la Huchette, et elle lui avait dit qu’elle revenait de chez la nourrice de sa fille, alors que cela faisait un an que la petite était revenu chez elle. 

Rodolphe par la suite, venait chez elle, les soirs de froid ou de pluie, ils se voyaient dans le cabinet de Charles, les soir où il faisait beau, ils se retrouvaient au fond du jardin, sous la tonnelle. Emma quittait le lit conjugal lorsque Charles s’endormait et elle retrouvait son amant. Emma lui parlait de sa mère, lui posait des questions sur la sienne qui était décédée, ils discutaient de tout, elle en était amoureuse. Un jour où elle crut entendre du bruit, elle lui demanda s’il avait une arme pour se protéger de son mari, Rodolphe trouva malvenu cette demande, il ne ferait aucun mal à ce bon Charles, cependant il l’a trouvé très jolie, il n’avait jamais eut maîtresse aussi gai. Il finit par devenir plus distant, au bout de six mois ils étaient comme un vieux couple qui entretient la flamme. 

Le père Théodore Rouault, envoyait chaque année à la même date, une dinde en souvenir de sa jambe remise accompagnée d’une lettre. Il lui dit qu’il allait bien, qu’il ne pourrait plus trop se déplacer car il vieillissait et qu’il était triste de ne pas connaître sa petite fille Berthe, mais qu’il avait planté un prunier sous la fenêtre de la chambre d’Emma pour quand la petite viendrait le voir, il lui ferait des compotes. Il avait appris qu’ils avaient deux bêtes, ce qui prouvait que les affaires marchaient bien et il s’en réjouissait pour eux. La lettre la rendu nostalgique, elle se sentait malheureuse mais ne savait pourquoi, elle vit sa fille et l’embrassa en lui disant “je t’aime”. 

XI

L’apothicaire vint parler d’une nouvelle méthode pour la cure des pieds-bots à Emma et Charles. Il souhaitait que Yonville ait des opérations de stréphopodie. Charles se laissa convaincre et fit venir de Rouen le volume du docteur Duval, qu’il lit attentivement tous les soirs. M. Homais essayait de convaincre le garçon d’auberge Hippolyte qui claudiquait, de se faire opérer. Au début le garçon ne souhaitait pas, mais Charles lui proposa l’opération gratuite et de lui fournir la machine pour l’opération, c’était une idée d’Emma, de ce fait, il finit par céder. 

Sous les conseils du pharmacien, il fit construire une boite par le menuisier et le serrurier. Il ne manquait plus à Charles que de savoir quel tendon couper et quel espèce de pied-bot il avait. Il finit par opéré Hippolythe, et tout se passa bien, il y eut même un article sur l’opération ce qui en émut le médecin. Il se voyait riche, et sa femme s’intéressait de nouveau à lui. Après quelque jours, le pied d’Hippolythe enfermé dans la boite, devint noir, on lui supprima la boite quelques heures, et lorsque la couleur revint à la normale, on lui remit la boite car Charles et l’apothicaire pensaient que c’était mieux. La blessure monta de plus en plus, jusqu’à la jambe, on fit venir un expert M. Canivet, qui voyant la jambe, s’énerva, il fallait amputer, il disputa l’apothicaire pour avoir eut l’idée d’opéré un pied-bot et lui demanda assistance pour l’opération.

Pendant l’opération, Charles et Emma attendaient dans le salon, Charles se demandant ce qu’il avait mal fait, et ayant peur de cette réputation qui pourrait dépasser les frontières, Emma elle, se demandait comment elle avait pu penser que Charles réussirait, elle le regardait avec haine. Elle se disait que la mauvaise réputation de cet homme, allait rejaillir jusque sur elle, comment elle avait pu s’en vouloir de l’avoir tromper, alors que cet homme n’avait jamais rien réussit. Elle l’imaginait mourir. Lorsque Charles voulut la serré dans ses bras, elle parti énervé, et lui se retrouva à pleurer, se demandant si les angoisses de sa femme ne revenait pas. Le soir Emma rejoignit son amant. 

XII

Ils recommencèrent à s’aimer souvent, même en pleine journée, elle ne ne se cachait même plus. Félicité la femme de chambre, repoussait Justin l’apprenti de l’apothicaire, qui venait tous les jours la voir, car il était plus jeune de six ans qu’elle et qu’elle était courtisé par Théodore le domestique de M. Guillaumin le notaire.

Emma elle dépensait sans compter pour offrir des cadeaux à son amant, qui avait beau les refuser, elle insistait. Ses dépenses mettait à mal le ménage. M. Lheureux, le marchand de soie, l’avertit qu’un jour si elle ne pait pas, il récupérerait tout, Emma s’inquiétait car elle avait offert une cravache à son amant et que le marchand souhaitait la redemander à son mari. 

Elle faisait des scènes de jalousie à son amant, pleurant et lui demandant s’il avait déjà aimé une femme autant qu’elle, elle lui disait de penser à elle à minuit et s’il ne le faisait pas, elle faisait des crises. Elle lui demandait d’agir, qu’elle était malheureuse depuis 4 ans et ne supportait plus son mari, elle voulait s’enfuir avec lui et sa fille. Il finit par céder et lui promettre de partir, elle prépara donc ses affaires et fit encore quelques achat, un long manteaux et une caissette, M. Lheureux s’étonna et lui demanda si elle comptait partir.  
Ils devaient partir dans un mois, mais Rodolphe ne faisait que repousser l’échéance, une date s’arrêta enfin le 4 septembre. Emma partirait d’Yonville comme pour faire des courses à Rouen, Rodolphe aurait réservé des places, pris des passeports et écrit à Paris pour que la malle la suive jusqu’à Marseille, où ils achèteraient une calèche et irait jusqu’à Gênes. Ce qui dérangeait Rodolphe était l’enfant et les dépenses pour subvenir à leur besoin, elle était sa meilleure maîtresse, mais il ne se sentait pas de faire ce voyage. La veille du départ, Ils restèrent ensemble jusqu’à minuit, Emma lui demanda si tout était prêt, qu’elle l’aimait, qu’elle se languissait, ils se quittèrent et Rodolphe fut peiné de cette séparation, mais il ne souhaitait pas d’enfant. 

XIII

Le soir Rodolphe fit une lettre de rupture pour expliquer qu’il partirait seul, il ne sait pas où, mais qu’elle devait l’oublier car l’amour qu’ils avaient connu ensemble était une histoire qui ne mènerait nulle part. Plus tard, ils auraient fini par se lasser l’un de l’autre, il valait donc mieux en finir. Il fit porter cette lettre dans un panier d’abricot à Emma, qui affolée, la lut et faillit sauter du grenier, mais fut retenu par Félicité qui lui dit que le repas était prêt. Emma était perdu, ne savait quoi faire, ce qu’elle faisait, avait perdu la lettre et était sure que Charles était au courant. Au moment du repas, elle entendit des sabot, c’était Rodolphe qui était passé par la place pour partir sur Rouen, Emma en l’entendant , cria et tomba raide en convulsant. On la fit se coucher, pâle, les yeux fermés, des torrent de larmes coulaient sur ses joues. Pendant 43 jours, Charles ne quitta plus Emma, laissant ses tournées de malades, elle ne parlait plus, ne bougeait plus, elle eut une fièvre cérébrale. Elle demanda où était la lettre, mais on pensa qu’elle délirait. 

En octobre, elle put se tenir assise avec des oreillers, et quand elle put manger sa première tartine toute seule, Charles en fut émut, il l’a sorti marcher au fond du jardin, puis près de la tonnelle où elle ne voulu pas aller et elle s’effondra. Le soir même sa maladie revint de plus belle, Charles crut voir des symptômes d’un cancer et le pauvre en plus avait des problèmes d’argent. 

XIV

Charles devait de l’argent à M. Homais pour les médicaments pour Emma, et à M.Lheureux pour les commandes qu’elle avait faites pour son départ. Charles avait beau dire à M. Lheureux qu’il n’en voulait point, les commandes avaient été faites et elles devaient être payées, il ne les reprendrait pas, donc Charles lui emprunta 1000 francs à 6% d’intérêt. 
Emma se remettait, mais au plus fort de sa maladie, elle crut mourir, le prêtre vint lui faire ses sacrements et elle eut une sensation de bien être, elle vit des saints et Dieux. À son réveil, elle voulait ressentir cette sensation et devint pieuse, achetant des chapelets et des amulettes, priant. Le curant écrivit même à M.Boulard le libraire de Montseigneur pour des lectures religieuses. Elle se livra a des charités excessive, cousant des habits pour les pauvres, apportant du bois aux femmes qui accouchent, ou donner à manger à des pauvres. La relation avec Madame Bovary mère était mieux, elle n’avait rien à lui redire sauf le fait de coudre pour d’autre au lieu de pour elle. Elle recevait ses amies, madame Dubreuil, madame Caron, madame Tuvache, madame Langlois et Mme Homais qui ne croyait pas ce qu’on racontait sur elle, puis ne voulait plus les voir par la suite. Sur les conseils de l’apothicaire et dont le prêtre M. Bournisien ne voyait pas d’inconvénient, Charles parvint à convaincre sa femme d’aller au théâtre pour lui changer les idées.  

XV

Au théâtre, Emma apprécia le spectacle, mais Charles demandait toujours des explications. Emma comparait le spectacle avec sa vie, l’héroïne, l’amant, … c’était Lucie de Lamermoor … Lagardy un opéra. Lors de l’entracte, Charles rencontra Léon qui voulu voir Emma, lorsque la scène repris, ils ne pouvaient faire de bruit, donc ils sortirent pour être plus à l’aise. Léon leur proposa de revenir, Charles ne pouvait pas, mais insista pour qu’Emma revienne. 

TROISIÈME PARTIES

I

Léon apprenait le droit à Rouen, il était un étudiant modèle, ne dépensait pas d’argent, et après être parti de Yonville, l’image d’Emma s’éloigna. Lorsqu’il la revu au théâtre, trois ans plus tard, ce n’était plus le même homme, il était plus à l’aise, moins timide, et voulait la posséder, aussi lorsqu’ils se séparèrent, il suivit le couple pour savoir dans quel hôtel ils étaient. Le lendemain matin, il vint à l’hôtel et fut ravi de voir que Charles était parti. Ils parlèrent de ce qu’ils étaient devenus, puis Léon lui avoua l’avoir aimé et qu’elle lui avait manqué toute ses années. Elle le repoussa, Léon lui donna rendez vous dans une église le lendemain et là encore elle essaya de le repousser, visitant le lieu avec le suisse, mais en sortant, Léon l’embarqua dans une voiture et demanda au fiacre d’aller tout droit, quand le conducteur ralentissait pour s’arrêter, ils leur criaient de continuer, cela dura jusqu’au soir, où Emma sorti tête baissé et le voilée. 

II

Emma rata l’Hirondelle (leur voiture) qui l’avait attendu 53 minutes pour rentrer chez elle, elle avait promis à Charles qu’elle rentrerait le soir même. Elle l’a rattrapa un peu plus loin et elle put arriver à Yonville. Lorsqu’elle arriva en ville, M.Hivert vint la chercher, elle devait aller d’urgence chez M.Homais, qui était bien occupée avec sa famille à faire des confitures, il mit du temps à lui dire que son beau père était décédé d’apoplexie après un repas. Elle rentra chez elle et Charles pleurait, il recherchait auprès d’elle du réconfort, mais elle ne réagissait pas, lui demandant juste quel âge il avait, 58 ans. Ils reçurent la visite de Madame Bovary mère. Emma aurait voulut être seule plutôt que de supporter leur pleurs et leurs peines. 

M. Lheureux revint parler de procuration à Emma, la conseiller, par la suite elle parlait de cela avec Charles, d’hypothèque, prévoyance, succession. Il fallait parler de cela avec un notaire, mais Emma ne se fiait pas à M.Guillaumin, Charles lui proposa de voir avec Léon, elle partit donc trois jours sur Rouen pour le voir. 

III

Léon et elle passèrent trois jours merveilleux, une vrai lune de miel, ne se quittant pas. Au moment du départ, elle lui demanda si la procuration était bien, il lui dit oui et il se demanda pourquoi c’était si important pour elle. Pour correspondre, il devait écrire chez Mme Rolet. 

IV

Léon ne voulut plus trainer avec ces camarades, et un samedi il sécha sont étude pour rendre visite à Emma, à Yonville, tous le trouvèrent changer. Il fit comme Rodolphe dans le passé, voir Emma le soir, sous la tonnelle. Elle se plaigna de ne pas jouer du piano aussi bien, mais les cours étaient cher, elle s’en plaignit tellement à beaucoup de monde, que les gens incita Charles à lui payer des cours, c’est comme ça que chaque semaine elle allait à Rouen pour voir son amant au lieu de prendre des cours. 

V

Tous les jeudis elle montait jusqu’à Rouen, et Léon l’attendait, ils passaient la journée ensemble, heureux. Elle appelait Enfant. Puis elle repartait le soir, les séparations étaient difficiles. Le soir l’Hirondelle, arrivait souvent en retard, Charles s’inquiétait, il la voyait revenir pâle, et lui demandait si elle n’était pas malade. Les autres jours étaient pour elle douloureux, son impatience de le retrouver la rendait morose. Justin, amoureux d’elle, faisait tout pour la servir. cette liaison la rendait plus gentille et plus douce avec tout le monde et surtout auprès de son mari, ce qui le rendait heureux

Un jour, Charles lui demanda si elle prenait bien des cours de piano avec Mme Lempereur à Rouen, elle lui répondit par l’affirmative, il lui dit qu’il lui avait parlé d’elle mais elle ne l’a connaissait pas. Ce fut une douche froide pour Emma qui lui dit qu’elle ne se souvenait peut être pas d’elle, Charles lui répondit qu’il y avait peut être plusieurs Madame Lempereur. Pour prouver ses dire, Emma chercha ses factures, mais ne les trouva point, puis le vendredi d’après Charles les retrouvas dans ses bottes. 

Après ça, ce ne fut qu’une succession de mensonge. Un jour où il faisait froid, Emma était partit, et Charles donna à M.Bournisien le prêtre, un châle pour qu’il le laisse à l’auberge Croix Rouge pour Emma qui devait y faire une halte chaque jeudi. M.Bournisien y alla, mais l’aubergiste lui dit qu’elle n’était pas cliente ici. Lorsque le prêtre croisa Emma, il lui dit parla de sa gêne de ne pas l’avoir trouvé, et après ce jour, Emma allait à Croix Rouge pour faire taire les rumeurs. 

Un jour M.Lheureux la vit sortir de l’Hôtel de Boulogne avec Léon, et quelque jours après lui demanda de l’argent, elle avait des dettes chez lui à rembourser, il lui fit part d’un bien immobilier qu’avait Charles et de la procuration qu’avait Emma. Il lui trouva un acheteur M.Langlois, qui lui proposa 4000 francs, M.Lheureux pris la somme entière et fit appel à un ami banquier pour lui donner le reste, mais l’ami banquier se pris 200francs de commission. Il restait un dernier billet à payé à M.Lheureux. 

Charles vit un jour le billet et demanda des explications à sa femme, qui le séduisit, se fit plus douce pour l’attendrir et lui dit que c’était pour le ménage, les dépenses étaient nécessaires. Il en parla à sa mère qui vint, et fit la morale à Emma sur ses dépenses dispendieuses. Emma s’énerva, lorsque sa belle mère lui dit que Charles allait retirer sa procuration, elle fit une crise de nerfs, et Charles vint prendre sa défense auprès de sa mère, qui partit le lendemain. Il lui redonna procuration. 

Emma devint de plus en plus dépensière, n’en faisant qu’à sa tête, un soir elle ne rentra pas, et Justin la chercha sur le chemin , Charles monta jusqu’à Rouen, alla chez Léon, mais personne ne répondait, puis fini par aller à l’adresse de Felicie Lempereur sa professeur de piano, mais sur la route il croisa Emma qui lui demanda de ne plus s’inquiéter pour elle qu’elle rentre tard car cela l’empêcher d’être libre. Aussi par la suite, il ne s’inquiéta plus et Emma partit voir Léon quand elle le souhaitait. Léon lui expliqua que son patron commencer à râler de ses absences, cela ne la dérangeait aucunement. Elle voulait qu’il change de rideau, qu’il se fasse pousser un bouc comme louis XIII, qu’il lui dise tout ce qu’il avait fait depuis sa dernière visite, qu’il lui écrive des poèmes, … Léon faisait tout par amour pour elle . 

VI

Un jour Léon vint à Yonville et mangea chez l’apothicaire qui lui promit de venir sur Rouen et c’est ce qu’il fit un jeudi sans que personne ne le sache. Il monopolisa Léon toute la journée, buvant, parlant de femmes,. Ce jour là Emma attendit toute la journée à l’hôtel de Boulogne, et finit par partir le soir, elle ne voulut à Léon qui implora son pardon. Léon lui en voulait de se faire absorber par elle, essayant de s’en éloigner, mais à chaque fois qu’il l’a voyait, il craquait, il l’aimait,mais elle savait le séduire. Elle lui interdisait de voir ses camarades, de sortir et pensa même à le faire suivre. 

Un jour un homme envoyé par M. Vinçart de Rouen, vint lui demander 700 francs qu’elle devait à M.Lheureux, elle alla le voir , au début il refusa de l’écouter, elle lui devait beaucoup d’argent, mais il finit par se laisser convaincre car M.Langlois devait de l’argent à Emma. M.Lheureux comme à son habitude quand il savait qu’Emma avait de l’argent, il lui vendit d’autre étoffe et lui fit un crédit de 4 fois 250 francs payable chaque mois. Emma demanda à Charles le soir, d’écrire à sa mère pour avoir les arriérés de l’héritage de son père, sa belle mère leur répondit qu’elle n’avait plus rien. Emma continua de faire des dépenses un peu partout à Yonville, faisant promettre aux villageois de ne rien dire à Charles, elle intercepta les réclamations. 
Elle finit par mettre en ventes de vieux gants, des vieux chapeaux. Elle empruntait à sa femme de chambre, à l’aubergiste de la Croix rouge, à tout le monde. Lorsque Charles lui parlait, elle s’emportait et disait que ce n’était pas sa faute, et Charles qui l’aimait lui pardonné ses humeurs, dû à sa maladies des nerfs. La petite Berthe avait des collants trouaient pendant ce temp, et ne voyait jamais sa mère qui ne souhaitait pas être dérangé. Même Charles fut reléguer au second étage, Emma ne souhaitait plus dormir avec lui. 

La mère de Léon apprit que son fils avait une liaison avec une femme mariée et dépensière, elle lui écrivit et écrivit à son patron qui lui fit la morale pendant 3/4d’heure. Le jeune promit de ne plus la revoir, mais il continua sa relation, incapable d’arrêter. Il allait finir premier Clerc, il ne souhaitait plus être avec Emma, et elle non plus ne souhaitait plus de cette relation qui finit par s’enliser. 

Le jour de la mi carême, elle partit à une soirée masqué et passa toute la soirée et une parti de la nuit avec Léon et ses camarades, ils allèrent manger, il y avait des filles jeunes, elle se sentit mal à l’aise et s’évanouit. À l’hôtel elle fit partir Léon. 

Lorsqu’elle rentra chez elle, Félicité sa bonne lui apporta un papier de jugement du roi qui lui demandait à elle expressément le remboursement de la somme de 8000 euro. Emma paniqua et alla négocier chez M.Lheureux qui ne voulut plus rien entendre. Elle n’avait pas cette somme. 

VII

Les huissiers vinrent voir ce qu’ils pourraient saisir, Charles n’était toujours au courant de rien. 
Elle monta chez Léon lui demander 8000 francs, elle le séduisit, mais il ne pouvait rien faire. 
Félicité, lui conseilla d’aller voir M.Guillaumin le notaire du village qu’elle avait toujours refusé d’aller voir, et elle y alla. Guillaumin était au courant de toute l’histoire car il était proche de M.Lheureux. Il la courtisa, lui pris le bras, mais elle lui dit qu’elle n’était pas à vendre et partit. Elle alla chez la nounou M.Rollet et s’étendit sur le lit, elle ne souhaitait pas revenir chez elle, plus rien dans la maison ne leur appartenait et elle devait tout avouer à Charles. Chez elle, son mari pleurait et la cherchait partout. 
Elle décida d’aller à la Huchette, et de demander à Rodolphe qu’elle avait cru voir revenir, de l’aider dans cette mésaventure. 

VIII

Chez Rodolphe, ils se rappelèrent nostalgique leur liaison qui dura 2 ans, il lui avoua qu’il n’avait jamais aimé une autre personne qu’elle et qu’ils pourraient recommencer. Emma lui dit qu’elle était ruiné et avait besoin de 3000 francs pour éviter la saisie de ses biens, et lui demandait de l’aide, mais Rodolphe lui avoua qu’il n’avait rien, qu’il ne pouvait l’aider, elle s’énerva, lui dit qu’il ne l’aimait pas et elle partit. 

Elle alla chez l’apothicaire, pris une poudre blanche avec l’aide de Justin qui l’a fit rentrer, mais lui fit promettre de ne rien dire. Elle rentra chez elle, Charles avait appris la saisie, il pleurait et voulait des explications, elle écrivit une lettre et lui fit promettre de ne la lire que le lendemain. Elle attendait que le poison qu’elle avait pris fasse effet, et dans la nuit elle eut la nausée, Charles restait près d’elle et la vit malade, lui demanda ce qu’elle avait, elle lui montra la lettre, il l’a lit, et vu qu’elle s’empoisonnait. Il fit appel à l’apothicaire pour un antidote . Charles ne comprenait pas, et Emma lui montrait plus d’amour qu’elle n’en avait jamais eut pour lui. Emma lui dit qu’il serait mieux sans elle. Elle voulut voir la petite, qui n’avait l’habitude d’aller dans la chambre de sa mère que pour les étrennes s’attendait à en recevoir. Elle vit sa mère qui était pâle et suait, elle eut peur, sa mère la tirait par le bras, Charles la fit sortir. Il fit venir le docteur Canivet et Larivière qui ne put plus rien pour elle. L’apothicaire en profita pour inviter ces deux médecins célèbres. Quand ils revinrent près d’Emma, elle recevait les derniers sacrement de M.Bournisien et semblait apaisé. Au moment de sa mort, l’aveugle à l’extérieur lui cria quelque vert, elle les entendit, puis partit. 

IX

Charles hurla Adieu à sa mort, et ne voulait plus la quitter. Il était perdu et M.Homais et M.Bournisien le prêtre s’occupèrent des préparations pour la cérémonie, et d’avertir les gens et de veiller le corps avec lui. Le pharmacien expliqua aux villageois qu’elle avait confondu le sucre et l’arsenic en faisant une recette de crème à la vanille. Charles voulait qu’elle soit habillée dans sa robe de mariage, soulier blanc et une couronne, qu’on l’enterre dans trois cercueil, un de chêne, un d’acajou et un de plomb sur lesquels on mettra un pièce de velours vert. Tous lui dirent que la dépense était futile, mais il ne voulut rien entendre et personne ne le comprenait. Sa mère et M.Lefrançois habillère Emma, qui en bougeant sa tête, un flot de sang en sortit. L’apothicaire lui coupa une mèche de cheveux à la demande de son mari. M.Rouault père arriva. 

X

M.Rouault reçu la lettre de M.Homais le prévenant de la mort de sa fille, il ne pouvait le croire, il partit sur le champs. Arrivé à Yonville, il se jeta dans les bras de Charles et ensemble ils pleurèrent, ne comprenant pas ce qui c’était passé. La cérémonie fut longue pour ce dernier qui trouvait que la quête trainait. M.Rouault partit peu après la cérémonie, ne sachant que dire pour remonter le moral de Charles, quand lui avait perdu sa femme, son fils et maintenant sa fille, il ne voulut pas voir la petite Berthe. Rodolphe après avoir coupé du bois toute la journée, dormait, comme Léon. Justin, l’apprenti du pharmacien, le témoin du suicide d’Emma pleurait sur la fosse. 

XI

L’enterrement passé, Berthe demanda souvent après sa mère, mais on lui répondit qu’elle était parti en voyage et qu’elle reviendrait avec des joujoux, elle l’attendit encore puis fini par ne plus poser de questions.
Charles donna quelques habits à Félicité, qui finit par voler le reste et parti vivre avec Théodore qui travaillait avec M.Guillaumin. Les factures commencèrent à arriver, M.Lheureux, Mme Rolet pour les lettres qu’elle envoyait, même Mademoiselle Lempereur qui ne lui avait jamais donné aucun cours, demanda de l’argent. Mme Veuve Dupuis lui annonça le mariage de Léon, notaire avec mademoiselle Léocadie Leboeuf, Charles lui écrivit une lettre et avec cette phrase “comme ma pauvre femme aurait été heureuse”. 

Charles finit par devenir comme Emma, dépensier et prendre soin de sa toilette, il voyait la pauvre Berthe habillait avec des habits déchiré, il était peiné, il racommodait ses poupées, lui faisait des jouets en cartons. Plus personne ne venait leur rendre visite, l’apothicaire évoluer en classe, et ne voulait plus trainait avec Charles. Il l’aida cependant pour la pierre tombale et l’inscription à mettre dessus “amabilem conjugem calcas”. Il écrivait des articles, il était devenu un journaliste à sensation. Il fit des articles pour faire enfermer l’aveugle qui mendiait pour vivre, le pharmacien écrivait que le vagabond avait causé des accidents, qu’il gênait les gens à demander de l’argent, l’aveugle fit de la prison puis fini en hospice. 

Charles se disputa avec sa mère au sujet d’Emma et de sa frivolité, et du changement de son fils, il ne voulait rien entendre.  Petit à petit, l’image d’Emma s’effaçait de sa mémoire, mais il rêvait chaque soir d’elle, il allait vers elle et elle se changeait en pourriture. Il découvrit un jour la lettre de rupture de Rodolphe, pensant d’abord à une histoire platonique, lorsqu’il découvrit ses autres lettres ainsi que celle de Léon, le doute ne fut plus permis et il fut anéanti. Il rencontra Rodolphe un peu plus tard, et burent un verre ensemble, puis il finit par lui dire qu’il ne lui en voulait plus que c’était la faute à la fatalité. 
Charles s’assit sur le banc où Emma avait vécu ses infidélités, Berthe vint le chercher, il était mort. 
Quant tout fut vendu, il resta 12 francs pour le voyage de Berthe chez sa grand mère qui mourut dans l’année, le père Rouault était paralysé, une tante se chargea d’elle en l’envoyant dans une filature de coton car elle était pauvre. 
A Yonville, 3 médecins se succédèrent, mais les patients allait chez M.Homais qui était protégé et avait une bonne réputation et reçu la croix d’honneur. 

RÉSUMÉ

Madame Bovary est l’histoire tragique, d’une jeune fille, Emma, élevée dans un couvent strict qui lisait des romans en cachette, sortant du couvent vint vivre chez son père. Un jour ce dernier se casse la jambe et fait appel à Charles Bovary, médecin. Au début Charles est marié avec Héloise, jalouse, elle ne le laisse rien faire et lui ment, elle lui a fait croire qu’elle avait de l’argent pour l’épouser. Lorsque le mensonge est révélée, elle décède. Charles qui s’était rapproché d’Emma en tomba amoureux. Emma qui ne connaissait rien de la vie, accepta de l’épouser, mais se rendit vite compte que le mariage n’était pas comme dans les romans qu’elle lisait, et que Charles n’avait rien d’un héros, elle lui donna une fille Berthe, dont elle s’occupa peu. Elle s’ennuyait dans son mariage, et dans sa vie, Charles fou amoureux déménagea pour qu’Emma qui faisait des crises de nerfs, se sente mieux. Emma le critiquait, le rabaissait et dépensait beaucoup, son mari ne lui disait rien, la mère de ce dernier eut beau le prévenir, il ne voulait pas l’entendre et faisait confiance en sa femme. Elle finit par le tromper, d’abord avec Rodolphe, puis avec Léon. Avec Rodolphe elle eut une passion, ils s’aimaient pendant deux ans. Avec Léon il la faisait revivre, mais elle était dominante et lui dominé. Ses infidélités et ses dépenses superficielle, l’ont entrainé à sa perte. Lorsque les huissiers arrivent et qu’elle perd tout, elle refuse de faire face à ces problèmes, en parler à son mari qu’elle a tant de fois trahis à plusieurs niveaux, elle recherche de l’aide auprès de ses amants, de ses voisins, de tout le monde, mais personne n’est là pour l’aider. M.Guillaumin, le notaire de la ville est le seul qui sous entend qu’il peut lui apporter de l’aide, mais en échange de temps avec elle, elle refuse la prostitution. Elle ne voit comme issus de secours, sa mort, et décide de s’empoisonner. Elle écrit une lettre à son mari pour tout lui expliquer et lui demande de la lire le lendemain, car elle sait qu’elle mourra le soir. Son mari tentera de la sauver, faisant appel aux meilleurs médecins et c’est dans ses derniers instant qu’Emma montrera enfin de l’amour à l’homme qu’elle a tant détesté. Après sa mort, il dû payer ses dettes, vécut un peu comme elle en prenant soin de lui, puis fini par trouver les lettres de ses amants et en fut anéanti, il ne travailla plus, ne voulu voir personne, sortait avec Berthe pour l’amener sur la tombe d’Emma. Il pardonna à Rodolphe, puis fini par mourir de chagrin, sur le banc où Emma avait aimé d’autres hommes. Berthe fut envoyé chez sa grand mère qui mourut dans l’année, puis chez une tante qui l’envoya filer du coton dans une usine. 
A Yonville, aucun médecin ne resta bien longtemps, M.Homais continuait de soigner des gens dans son arrière boutique et jouissait d’une très bonne réputation, il reçu la croix d’honneur. 

Vous trouverez aussi plus d’information pour le bac ici: https://www.bacdefrancais.net/madame-bovary-flaubert.php

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LE GRAND MEAULNES de Alain Fournier

Ma fille est en troisième, et a dû lire le grand Meaulnes d’Alain fournier, car ils apprennent les oeuvres autobiographiques.

LE GRAND MEAULNES

Personnages

Augustin Meaulnes: nouvel élève dans la classe de M.Seurel. Surnommé le Grand Meaulnes par ses camarades. Aventurier, fidèle en amitié, il découvre l’amour. L’histoire raconte son passage d’adolescent à l’âge adulte.

François Seurel: fils et élève de l’instituteur. C’est le narrateur et confident d’Augustin Meaulnes, c’est son histoire qu’il raconte.

Yvonne de Galais: Jeune Châtelaine, fiancée, épouse et mère dévouée, elle suscite un amour absolu à l’homme qu’elle aime.

Valentine Blondeau: Apparaît peu dans le roman, jeune couturière. Brune vêtue de noir. Elle est le symbole de la femme charnelle et réaliste.

Frantz de Galais: Frère D’Yvonne. Jeune homme dont les réactions sont puérils.

Personnages secondaires

Monsieur et madame Seurel: Parents de François Seurel le narrateur, ils sont instituteurs à l’école Sainte-Agathe.

Monsieur de Galais: Père de Frantz et Yvonne.

Madame Meaulnes : Au début du roman, elle admire son fils, elle est sure d’elle, mais à la fin elle apparait vieillie, triste, et lasse.

Jasmin Delouche: Élève de Mr Seurel, grossier et jaloux d’Augustin Meaulnes.

L’oncle Florentin et la tante Moinel: L’oncle est commerçant dans une sorte de bazard. La tante considère son neveu françois Seurel comme un enfant.

PREMIÈRE PARTIE

I.Le pensionnaire

François Seurel arrive avec ces parents dans une le bâtiment du Cours Supérieur de Sainte-Agathe, un dimanche de 189..
M.Seurel était instituteur et était nommé comme cela par les élèves, mais aussi son fils. Il enseignait le Cours Supérieur et le Cours Moyen (qui prépare au certificat d’études primaire). Sa mère faisait la petite classe.
Sa mère qu’ils appelaient Millie, organisé l’emménagement des meubles dans la grande bâtisse, et s’inquiétait, de la place du mobilier. Il y a des grands champs de pêcher, le champ du père Martin avec ces trois noyers. C’est un paysage paisible.

Dix ans plus tard, Meaulnes arrive dans ce pays. Les dimanches d’hiver, Mr Seurel partait pêcher le brochet dans une barque, sa femme s’enfermait dans leur chambre pour rafistoler des toilettes. Le matin c’était la messe, en fin d’après midi François Seurel assistait aux vêpres (office religieux). En rentrant chez lui, il vit une dame au cheveux gris qui regardait par la fenêtre. C’était la mère d’Augustin Meaulnes, qui venait l’inscrire au cours supérieur en pensionnat. À l’époque, ceux qui suivaient les cours supérieur étaient souvent mis en pension. François Seurel et sa mère accueillirent la dame, qui ne tarit pas d’éloge sur son fils, bien élevé et intelligent, il avait perdu son frère noyé dans un lac.

Augustin demanda à François de l’accompagner dehors, il avait trouvé dans son grenier, une petite roue en bois et un cordon de fusée qui devait resté du 14 juillet. Augustin les alluma au moment où leurs mères sortaient.
Le soir, Augustin mangea avec la famille Seurel, dans le silence.

II. Après quatre Heures

Avant l’arrivé de Meaulnes, après 4h l’école était désertée. François avait une coxalgie, une maladie de la hanche qui l’empêchait de courir, il lisait dans le cabinet des Archives, il rentrait lorsqu’il faisait noir et regardait sa mère allumer le feu de la cuisine.

Meaulnes arriva début décembre, et après son arrivée, l’école ne fut plus désertée après 4h. Meaulnes silencieux écoutait ses camarades qui racontaient des maraudes (vol de légumes), François se joignait à eux. L’arrivée de ce nouvel ami coïncida avec la guérison de sa coxalgie et se fut le commencement d’une nouvelle vie. À la nuit tombante, Meaulnes entrainait le groupe dans le haut du bourg et François les suivait.

III. “Je fréquentais la boutique d’un vannier” (fabriquant d’objet en osier).

Il avait plut toute la journée et les élèves n’étaient pas sortie, Mr Seurel ne cessait de crier “Ne sabotez pas” (taper avec les sabots). La récréation se faisait en classe, et l’instituteur demanda à la classe qui souhaitait aller chercher avec son fils à la gare, M. et Mme Charpentier, les grand parents de l’auteur. Chaque année, ils venaient passer les fêtes de Noël avec eux, ils apportaient des victuailles, des châtaignes, par le train de 4h2
François aurait voulu que se soit Meaulnes, comme certain de la classe, mais son père désigna Moucheboeuf pour l’accompagner.

Après l’école, coffin, Meaulnes et François s’étaient réfugié chez le maréchal Ferrand qui leur demanda quelle voiture ils prendraient pour chercher ses grands parents, François répondit celle du père Martin, ce qui le fit rire lui et son employé, la jument du père Martin n’était pas rapide, alors que celle de Fromentin l’était.

Au moment de partir, François aperçu Meaulnes réfléchissant à ce qui s’était dit et cela lui rappela l’image de Robinson Crusoe où l’on voit l’adolescent anglais avant son grand départ “fréquentant la boutique d’un vannier”.

IV L’évasion

Pendant que M.Seurel fait classe, François s’aperçoit de l’absence d’Augustin qu’il soupçonne d’être allé attelé les chevaux.
Peu de temps après, il voit à la fenêtre, la voiture attelée conduit par Augustin Meaulnes.
Un homme en blouse bleu fait son entrée dans la classe pour demander si l’élève avait une autorisation. La classe est dans un désarroi effroyable; M. Seurel dit à son fils qu’il ira quand même avec Moucheboeuf chercher ses grands parents, car Augustin ne sait pas où se trouve la gare et qu’il risque de se perdre.

V La voiture qui revient

Moucheboeuf et François avaient ramené les grands parents à la maison, mais il n’y avait pas de trace d’Augustin. Le soir après le repas, les grands parents racontèrent ce qui leur étaient arrivée depuis les dernières vacances. François cependant attendait impatiemment l’arrivée de son ami, au moindre bruit extérieur il espérait le voir rentrer.

Lorsque le bruit de deux voitures arriva devant la maison, le père de François alla ouvrir, et un homme expliqua qu’il avait trouvé la voiture de Fromentin, seule sans conducteur. Il leur laissa la voiture car il avait perdu trop de temps à la ramener.
Le père de François la ramena à son propriétaire.

Les Seurel donnèrent comme explications aux grands parents et gens du village qu’Augustin était rentré chez lui, et décidèrent d’attendre encore un peu avant d’écrire à sa mère. Cela dura trois grands jours.

VI  On frappe au carreau

Le quatrième jour, pendant que Mr Seurel faisait la dictée, un coup brusque au carreau  détourna leur attention, c’était le grand Meaulnes, frigorifié, fatigué et affamé. Il ne dit juste “Je suis rentré, Monsieur” et il alla s’assoir. Fatigué de son voyage il demanda à aller dormir et il y alla.

L’après midi, lorsqu’il revint en classe avant les cours, il pris l’atlas et l’observa. Jasmin Delouche, jaloux d’Augustin qui avait pris sa place auprès de ses camarades depuis son arrivée, entra avec ces acolytes et fit du bruit. Augustin qui souhaitait du calme, énervé se battit avec lui et sa bande mais M.Seurel arriva à temps, tous allèrent s’assoir. Jasmin s’exclamant qu’il faisait le malin.
Augustin lui ne savait pas où il avait été allé pendant ces trois jours, dans le froid et la neige.

 

VII Le gilet de soie

Depuis son retour, Augustin est préoccupé, la nuit il fait les 100 pas dans la chambre, et la journée il observe un Atlas. Il cherche un chemin, une route et n’arrive pas à la trouver. Il ne reste plus avec ces camarades qui se sont ligués contre lui, il reste assis sur devant son atlas pendant des heures.

Un soir il fait la promesse à François qu’il l’amènera lorsqu’il partira sur ce chemin. François a compris qu’il avait rencontré une fille. Il le défend face aux autres enfants qui le hue.

Un soir, à minuit, Augustin réveille François, pour partir, François lui propose de partir en journée, et si le chemin est loin d’y aller en été.

 

VIII L’aventure

Cette nuit là, Augustin lui raconta un peu ce qu’il lui était arrivé. À 13h30, il était parti, bien décider à chercher les grands parents Charpentier à la gare, et faire la surprise à tout le monde. Il faisait très froid, heureusement les hommes de la Belle Étoile avaient laissé une couverture. Sur la route de Vierzon à un moment il y eut une intersection et il choisit le mauvais chemin, il s’endormit et le froid le réveilla. Le cheval boitait, un caillou était entré dans le sabot du cheval, Il s’arrêta pour lui enlever mais lorsqu’il eut terminé la nuit tombait. Au lieu de rebrousser chemin, car il ne savait quel chemin le cheval avait pris pendant son sommeil, il continua se disant que ce chemin arriverait bien à un village. Il pensait au salon où se trouvait surement toute la famille au coin du feu.

IX Une Halte

Sur le chemin, il arriva près d’une maison où le feu crépitait, une vieille dame lui ouvrit et il raconta qu’il était chasseur et que sa voiture c’était éloigné des autres chasseurs. Le couple de personnes âgées insistât pour qu’il reste dormir. Ils lui apprirent qu’ils étaient à 5km des Landes et le Vieux Nançay à trois lieu et demi.

X La Bergerie

Il quitta ses hôtes et parti là où il avait laissé la voiture et le cheval, mais il ne les trouva pas, il courra à travers champs, mais il n’y avait rien. Il se résolut à continuer le chemin en courant, les herbes l’égratignaient, il se protégeait le visage. Après plusieurs heures, il tomba sur une bergerie, alla s’y coucher avec pour seule protection contre le froid, sa blouse. Il crut rêver à un moment où il vit une fille coudre, près d’une fenêtre, il se rendormit.

XI Le domaine mystérieux 

Au jour suivant, il se mit à marcher, le genoux enflé lui faisait mal, il vit une bergère, l’appela, mais elle ne l’entendit pas et continua son chemin. Il se demander s’il devait rebrousser chemin, mais il vit sur le chemin des traces de plusieurs pas, comme lors des fêtes de son village, il se cacha sur le côté près de jeunes sapin. 
Il vit passer une troupe d’enfants, n’osant pas les aborder pour ne pas les effrayer. Il prit le même chemin qu’ils avaient emprunté et arriva à un domaine, où passant de voiture en voiture et de char en char, arriva à une fenêtre qui donnait sur une chambre à couché où était entreposé plein d’objet de prix (livres d’or,..), de costumes, chaussures, … , c’est dans cette pièce qu’il s’endormit fatigué, après avoir fermé la fenêtre, et dans le froid. 

XII La chambre de Wellington

Le lendemain, il se réveilla transi de froid, la fenêtre avait été ouverte. Deux hommes arrivèrent dans la chambre, et parlèrent ensemble, d’un certains Wellington, de voyage en roulotte, .. l’un semblait être le patron, l’autre comédien et ce dernier se demandait comment “ils” avaient put les embaucher. Le patron était gros, nus tête, habillé d’un paletot, et le comédien était grand, maigre yeux glauques et louches, moustachu et édenté . Lorsque leur conversation fut fini, ils allèrent pour sortir et le comédiens demanda à l’Endormi (Meaulne) de s’habiller en marquis et de descendre à la fête pour faire plaisir à ces messieurs et ces petites demoiselles. Leur camarade Maloyau en cuisine présentera le personnage d’Arlequin et lui du grand Pierrot. 

XIII La fête étrange

Meaulne s’habilla avec un manteau qu’il trouva et de chaussure vernis puis descendit. Il observait le bâtiment dans lequel il était et regardait à l’extérieur au loin des enfants (15 ans) qui jouaient. Un enfant de son âge sorti du bâtiment , il le suivit . Les personnes étaient bien habillées, il vit deux jeunes enfants et lui demanda où il pouvait manger, les enfants parlaient de la fiancé de Frantz tout en le guidant vers la salle où se trouvait des tables sur tréteaux et où toutes sortes de personnes mangeaient.

XIV La fête étrange (suite)

Il s’installa à une table, près de deux vieilles, et il mangea, tout en les écoutant parler. Elles parlaient du mariage de Frantz et de sa venue, il était parti chercher sa fiancé que personne n’avait encore vu, et devait revenir demain dans la journée. Le jeune marié pour faire honneur à sa fiancé voulait que l’endroit ait l’air de faire la fête, donc il avait invité les familles de paysans du coin.
Le grand Meaulnes après avoir mangé, suivit Pierrot et arriva à une salle à manger où jouait au piano, une fille. Il prit un livre et s’assit, et deux trois enfants arrivèrent sur lui, il imagina qu’il était propriétaire des lieux, et que la personne qui jouait était sa femme.

XV LA RENCONTRE

Le lendemain, il faisait beau, il était l’un des premiers à se réveiller, il s’habilla d’un costume noir et d’un chapeau haut de forme. Il sortit et fit le tour du domaine, pris son petit déjeuné, il était seul. Il était prévu une promenade en bateau et il alla à l’embarcadère où il vit deux femmes, une jeune et une plus âgées. La jeune il s’en souviendrait encore longtemps. Ils furent ensemble sur le même bateaux et ne se quittaient pas du regard, à un moment son visage près du sien laissa même un peu de poudre sur sa joue. Par la suite, sortant du bateau, machinalement, il s’avança à sa hauteur et lui dit qu’elle était belle, la fille hâta le pas et partit. Lorsqu’elle réapparut à côté de lui, il s’excusa, elle accepta ses excuses, ils parlèrent longtemps et timidement, elle s’appelait Yvonne de Galais, mais elle finit la conversation en lui demandant d’en rester là, un peu inquiète, de la tournure que prenait cette relation. Augustin lui, la chercha tout le reste de la journée. Une course de poney eut lieu, puis la fin de journée arriva et les fiancés n’étaient toujours pas arrivé ce qui inquiéta tous les invités.

XVI Frantz de Galais

Alors qu’il était dans sa chambre en train de penser à Yvonne, il entendit du bruit dans la pièce d’à côté, c’était Frantz, qui semblait mal à l’aise, sa fiancé ne voulait pas de lui, elle était couturière, il était revenu sans elle, et faisait dire à Augustin de mettre un terme à cette fête. Cependant, les invités avaient pris la décision de s’en aller, ils avaient tous plié bagage, fini leur repas, et proposa à Meaulne de partir avec eux. Frantz, honteux, prit quelques affaires, laissa une lettre à Yvonnes et partit.

XVII La fête étrange (fin)

La nuit tombée et Meaulne fini par trouver quelqu’un pour le rapprocher de St Agathe. La nuit était glaciale. Il faillit s’endormir, là dehors, mais le chauffeur lui intima l’ordre de marcher, il n’avait que 6 km à parcourir.

DEUXIÈME PARTIE

Chapitre I Le grand jeu

Des mois passèrent, c’était fin février, les journées se finissaient à 17h et il faisait trop froid pour tenter l’aventure de retourner au domaine mystérieux retrouver la jeune fille. 
La classe était divisé en deux, plus aucun enfants ne parlaient à Meaulne.  Un soir, le boucher vint avertir Monsieur Seurel que deux grands guettaient et qu’il les a fait fuir vers l’école et les avaient suivit. Augustin proposa déterminé d’aller vérifier qu’ils étaient bien partit, François et son père le suivirent. 

Chapitre II

Les deux grands les attendaient et se mit à courir à leur vue, Mr Seurel et le Boucher ne purent les suivre, laissant les jeunes continuer leur courses poursuites. Ils coururent à travers le village, entrant dans des ruelles qu’ils connaissaient mal, pour finir dans une impasse où les attendaient un guet-apens. Delouche, Denis, Giraudat et tous les autres étaient là et les attendaient, Meaulne avait beau se défendre, les garçons revenaient à la charge, encouragé par un chef de bande, un bandage sur le côté du visage, qui leur avait sans doute appris à se battre, mais dont ni Meaulne, ni François ne semblaient connaître. Ils s’emparèrent du plan qu’Augustin avait fait pour retourner au domaine et s’en allèrent. 

Chapitre III Le bohémien à l’école

Le lendemain, les garçons arrivèrent à l’école et aperçurent un nouveau, un bohémien, le fameux chef de bande de la veille, il souriait d’un air narquois. En classe, il sortit des objets de curiosité (portes plumes, livres rares, petits monuments,…) sans doute volé pensait François, mais qui attira l’attention de toute la classe y compris l‘instituteur . Il raconta ses voyages, et l’instituteur lui demanda comment ils se nourrissaient, il répondit étonné de cette question “de ce que nous avons gagné l’automne précédent, Ganache règle les comptes”. Pour François, Ganache était le jeune qui avait attaqué par derrière Meaulne la veille. 

Chapitre IV Où il est question du Domaine mystérieux.

L’après midi, se passa comme le matin, le bohémien continuait de sortir des objets précieux, coquillages, chansons, jusqu’à un petit singe. Il attirait l’attention de toute la classe. 
Comme il était nouveau, il devait rester nettoyer avec Meaulne la salle de classe en fin de journée. Augustin et François avaient l’intention de lui faire un guet-apens pour récupérer le plan, cependant Meaulne changea d’avis, il voyait le bohémien tâchait de sang sur son bandage, et ses habits abîmés, il lui fit remarquer, et ému, le bohémien lui expliqua que la bande des garçons commandé par Jasmin Delouche, voyant qu’il allait leur rendre le plan, voulurent l’en empêcher en le cognant, d’où le sang qui coule sur son bandage au visage. Il avoua que sa blessure était une tentative de suicide, et leur demanda d’être ami et de promettre qu’ils seront toujours présent si un jour il lui reprend l’envie de se tirer une balle dans la tête. Il leur expliqua qu’il était aussi dans ce mystérieux domaine et qu’il avait complété le plan, mais qu’il ne se souvenait pas de comment y retourner. Que la jeune fille se trouvait à Paris. 

Chapitre V L’homme aux espadrilles 

La veuve Delouche, l’aubergiste, se fit attaquer ce soir là par un homme en espadrille, son fils et son beau frère Dumas, ne put l’attraper. Le lendemain à l’école, le bohémien qui avait perdu du sang dû à sa plaie ouverte par la bagarre de la veille, resta chez lui quelque jours, Augustin et François, attendaient devant chez lui, sans oser s’approcher, pour voir s’il allait mieux. 
Jasmin Delouche, avertit son père que Ganache, l’ami du bohémien, portait des espadrilles, ils allèrent avertir la police. 

Chapitre VI Une dispute dans la coulisse 

Trois jours plus tard, mars arriva et avec lui, les beaux jours de printemps. Meaulne souhaitait essayer l’itinéraire du bohémien, François lui préférait l’attendre. Entre midi et deux, Ganache annonça au village que le soir même ils établiront une une tente sur la place de l’église, pour faire leur représentation. Le soir, les institutrices, Mr Seurel et les enfants allèrent sous la tente, et se placèrent en bas des gradins. 
Au moment de l’entracte, le bohémien vint discuter avec Mr Seurel, puis au moment de partir, il entendit Jasmin Delouche parler avec Mme Pignot, il rejoignit alors son compagnon avec lequel il se disputa. Les spectateurs prêtaient l’oreille, mais n’entendaient que quelques bribes. 

Chapitre VII Le bohémien enlève son bandeau

Après l’entracte, le spectacle repris, le bohémien faisait un clown, il ôta pendant le spectacle son bandage, et Augustin le reconnut, c’était Frantz, le frère d’Yvonne. Il fit exprès de retirer son masque pour être reconnu de ses amis. 

Chapitre VIII Les gendarmes

Lorsque Meaulne et François revinrent sur la place de l’église le lendemain, la roulotte et ses occupants avaient disparu, Frantz avant de partir, avait montré son visage à ses amis. Jasmin avait dénoncé Ganache aux gendarmes, mais ils avaient eut le temps de partir. Augustin en était triste. 

Chapitre IX À la recherche du sentier perdu

Le même jour, ils arrivèrent à l’école et ne virent personne, mis à part Moucheboeuf qui arrivé triomphant annonça que les autres élèves étaient aux bois des communaux avec en tête Jasmin Delouche, narguant les deux garçons et Mr Seurel, qui décidèrent de partir à la recherche des écoliers buissonniers. 
Augustin qui avait bien étudié le plan et pensait n’être pas loin du domaine mystérieux, profita de cette excursion pour rechercher le sentier qui mènerait à ce lieu. 
Mr Seurel et Moucheboeuf cherchèrent dans la forêt et François chercha à la lisière. Il arriva jusqu’à la maison des Baladier, puis attendit l’appeau de son père et son élève. Les enfants avaient été retrouvé, certains s’étaient échappé à l’arrivé de l’instituteur, d’autre dénichaient des nids de pic-vert, d’autre encore grimpaient les arbres. 
Lorsqu’ils revinrent à midi à l’école, le grand Meaulnes les attendaient, il expliqua à tous qu’il avait cherché les écoliers, mais à François il confia qu’il n’avait pas trouver le chemin. 

Chapitre X La Lessive

Il se mit à pleuvoir toute la semaine, Milie fit la lessive qu’elle étendit dans la salle de classe et c’est là que la famille et Augustin passèrent la journée du jeudi. Le grand Meaulnes avertit Mr Seurel qu’il partait dimanche et continuerait ses études sur Paris, sa mère viendrait le récupérer. François était triste, il lui demanda de lui écrire, il savait qu’il partait sur Paris pour être plus près de la fille qu’il avait rencontré et qu’il ne le reverrait peut être jamais.

Chapitre XI Je trahis…

Meaulnes Partit, François se sent libéré de cette aventure. Ses camarades de classe, Jasmin Delouche et les autres, viennent le chercher pour aller chez la veuve Delouche, où ils burent et mangèrent des biscuits. Il se sent à l’aise, assez à l’aise pour raconter l’histoire de Meaulnes, les autres ne semblent pas étonnés, c’est une noce comme il s’en fait ailleurs. La veuve revient, et les enfants partent à toute vitesse, ils étaient là en voleur de gâteaux et liqueur , François est déçu et se sent malheureux d’avoir trahi Meaulnes. 

Le soir, il rentra chez lui , le poêle dans l’école toujours allumé et la lessive toujours étendu, la table ne fut pas mise et sa famille et lui mangèrent sur leur genoux. 

Chapitre XII Les trois lettres de Meaulnes

François ne reçut de doute sa vie, seulement trois lettres de Meaulnes, la première était deux jours après son départ, pour raconter à son ami qu’il restait chaque soir devant l’hôtel particulier d’Yvonnes et qu’il attendait qu’elle arrive et qu’une femme attendait aussi assise sur un banc. La deuxième en juin, lui expliquait qu’elle ne reviendrait pas, voyant la dame attendre chaque soir avec lui, ils parlèrent et elle lui dit qu’avant une jeune fille et son frère venaient ici, mais que son frère s’était enfuit et la fille c’était alors mariée. Meaulnes est malheureux, l’aventure est fini. François voit cette lettre comme une rupture avec lui, et avec le passer, il ne fait aucune confidence. L’aventure fini, le lien avec François n’existe plus.
François lui écrivit, mais il eut juste une félicitation pour son brevet. 
La troisième arriva fin novembre, Augustin raconte qu’il continue d’attendre devant cette maison et qu’il se met à imaginer qu’Yvonne viendrait le chercher et qu’ils iraient ensemble au chaud. Mais il sait que cela est impossible, donc il demande à François de l’oublier, et tout oublier de cette aventure. 

TROISIÈME PARTIE

Chapitre I La baignade

François a maintenant 20 ans et ses amis sont Jasmin Delouche , Boujardon, et Denis le fils de l’adjoint. Leurs passe temps sont comme tous les passes temps de jeunes de leur âge, se mettre de l’eau sucré sur les cheveux pour les frisés, embrasser les filles dans les chemins, et crier à la cornette. Les garçons sont attiré par Gilberte Poquelin. Tous continus les cours supérieurs et ont toujours Mr Seurel comme professeur. 
En été, ils se baignaient dans le Cher, ils y allaient à pied, ou en charette avec l’âne de Dumas qu’il prêtait à Jasmin, sa mère donnait une bouteille de limonade pour cette occasion. 
Un jour en rentrant d’une baignade, Jasmin raconta qu’il avait visité un domaine “La sablonnière” vers le Vieux Nançay, un domaine où il ne restait plus qu’un retraité ruiné et sa fille, et dont il ne restait de cet endroit qu’une maison de plaisance et la ferme. Il se tourna vers François et lui dit que c’était l’endroit mystérieux du grand Meaulnes

Chapitre II Chez Florentin

Pendant les vacances, fin septembre, François, son père et sa mère, partirent au Vieux Nançay la commune où se trouvait la Sablonnière, visiter la famille de Mr Seurel, Florentin un commerçant. François aimait y passer les vacances avec ces cousins et cousines, mais il était plus pressé d’y aller cette année, car il savait que la fin de cette aventure se trouvait entre ses mains. 

Un jour il raconta à son oncle, sa tante et ses cousines, qu’il avait un ami qui pourrait être le prétendant de Melle Galais, qui elle même venait souvent faire ses courses dans leur commerce. Un jour il l’a vit venir au commerce, la plus belle femme qu’il n’ait jamais vu, elle le savait futur instituteur et lui parla de son désir d’être institutrice, du fait qu’elle apprendrait aux enfants à trouver leur bonheur ici et non en partant à travers le monde… Avec l’aide de sa famille, François avertit Melle Galais qu’il connaissait Meaulnes, dont elle se souvenait très bien, et son oncle lui proposa de se retrouver la semaine prochaine tous ensemble avec les cousins, cousines, Mr Galais, Mlle Galais,  au bord du Cher, et François viendrait avec Meaulne.
Il partit à  vélo à la Ferté D’Angilon où vivait Meaulnes pour le prévenir. 

Chapitre III Une apparition

Il arriva à la Ferté d’Angilon et dormi chez sa grande tante Moinel, qui lui raconta avant qu’il ne s’endorme, qu’un jour elle alla aux Noces de la Sablonnière, et qu’en partant un soir, elle et son mari tomba sur un jeune qu’ils prirent d’abord pour un jeune homme, mais ce n’en était rien, c’était une jeune fille, qui s’évanouit en entrant dans la voiture. C’était la fiancé de Frantz, qui n’avait pas voulu l’épouser car elle pensait que tant de bonheur était impossible, que Frantz était trop jeune pour elle et tout ce qu’il lui décrivait devait être imaginaire. Frantz se promenait avec elle et sa soeur à Bourge, et elle prétexta aller chercher un fichu, puis s’échappa en s’habillant en homme et pris la route de Paris. Elle envoya une lettre à son fiancé pour lui dire qu’elle rejoignait un jeune homme qu’elle aimait. Le jeune homme se serait tiré une balle, ils ont vu le sang dans les bois mais n’ont jamais retrouvé le corps. 
La fille resta chez les moinel une parti de l’hiver et leur servirent de bonne à tout faire , couture, ménage, arrangeait des chapeaux, taillait et tous les soirs après sont travail, elle allait dehors, même s’il faisait froid et elle pleurait. 
En mars, elle continua son chemin vers Paris, Moinel la déposa à la gare, et lui donna un peu d’argent. Elle est devenu couturière sur Paris. Elle leur écrit encore pour leur demander des nouvelles des Sablonnières, la Grand Tante de François, pour lui sortir cette idée en tête, lui raconta que le jeune homme c’était enfuit, et la fille c’était marié, le domaine avait été vendu. 

Chapitre IV La grande nouvelle

Lorsque François arriva chez Meaulne le lendemain, sa mère préparait ses bagages. François alla le rejoindre à la mairie où il signait un papier et son ami fut étonné de le voir ici. François lui raconta toute l’aventure et l’envie de Mlle Galais de le revoir, mais Augustin n’était pas enthousiasmé, il accepta cependant de venir à cette rencontre, mais dit à sa mère le soir à part que le voyage n’était que retardé. 

Chapitre V La partie de plaisir

Au retour, sur la route du Vieux Nançay, François avait bien du mal à suivre Augustin qui roulait vite, il était impatient, et arrivé chez la famille de François, il était tout aussi impatient. Le lendemain vers 10h , ils partirent à la ferme des Aubiers, où devait avoir lieu la rencontre. L’oncle de François avait pris soin d’inviter des riche et des pauvres, c’est ainsi qu’ils virent arriver Jasmin Delouche, dont Augustin lui en voulait toujours de ne pas les avoir prévenus qu’Yvonne n’avait jamais quitté le coin, et qui l’avait fait partir sur Paris. Arrivé à la ferme, les invités s’installèrent sur l’herbe, l’oncle installa des tables et des provisions. 
François et Augustin allèrent à l’entrée du chemin, près du pont pour guetter les derniers arrivants, mais Meaulne impatient et par peur qu’en restant là elle ne vienne pas, rejoignit les autres. 
Peu de temps après elle arriva sur son vieux cheval Belisaire, avec son père à ses côtés, elle avoua à François qu’elle préférait que se soit lui qui l’accueille car le cheval était vieux et laid et qu’elle en avait honte. 
Ils rejoignirent les invités et tous la regardèrent, on lui présenta les jeunes filles et jeune gens puis arriva le groupe où se trouvait Augustin, et elle s’avança directement vers lui en lui disant qu’elle l’avait reconnu et lui tendit la main.

Chapitre VI La partie de plaisir (fin)

Augustin et Yvonne ne se parlèrent presque pas de la journée. En fin de soirée, elle s’approcha du groupe où Meaulne, François et Delouche se trouvaient, et leur demandèrent pourquoi ils ne canotaient pas sur le lac. Ils lui dirent qu’il était fatiguant de canoté, et Augustin lui dit qu’il vaudrait mieux un bateau à vapeur comme elle avait autrefois, mais avec gêne elle lui dit qu’ils l’avaient vendu. Delouche partit rejoindre Mr Galais avec qui il avait sympathisé, Mr Galais l’appréciait. François n’osa pas quitter le couple qui était gêné et anxieux l’un face à l’autre. Meaulnes têtu en revenait toujours aux beautés et objets précieux qu’il avait vu à cette époque, et Yvonne lui répétait sans cesse que tout avait été vendu ou détruit, qu’il ne restait aujourd’hui que ruine, il en était désolé. Yvonne lui expliqua que tout a disparu le soir où Frantz était parti, ce dernier avait contracté des dettes, et quand il est parti, ses camarades ont réclamé les dettes auprès de sa famille. Le père de Frantz a tout fait pour le rendre heureux, dépensant énormément et il a tout perdu. Yvonne lui expliqua que s’il revenait et se mariait avec sa fiancé, peut être que tout redeviendrait comme avant. 

Approchant de là où se trouvait Bélisaire, ils l’entendirent excité par l’avoine qu’on lui donné, c’était entortillé avec le son lien. Delouche et Mr Galais essayaient de le libéré mais empiraient la situation. Meaulne arriva à ce moment là et s’énerva de voir les deux maladroits, et les poussa violemment et libéra le cheval, mais le mal été fait, le cheval avait un nerf foulé ou un os cassé, la tête basse. Il examina le cheval et hurla qui avait bien pu monter ce vieux cheval et lui laisser sa selle toute la journée. Mr Galais voulu expliquer, mais Meaulnes ne le laissa pas terminer, loin de se calmer, il conseilla de ramener le cheval immédiatement aux écuries et de ne plus jamais l’en sortir. Yvonne pris le cheval prête à fondre en larme, et parti avec son père. 
C’est ainsi que se termina cette journée, avec une énorme déception de la part de tous les invités qui rangèrent l’endroit et partirent. Meaulnes,  qui devait rentrer avec l’oncle Florentin, les yeux plein de larmes l’avertit qu’il rentrerait à pied, il courut au domaine “Les sablonnières” et en larme, demanda Mlle Galais en mariage. 

Chapitre XII Le jour des noces

Ils se marièrent cinq mois plus tard, un jeudi de début février, à midi, dans la chapelle de la Sablonnière. Mr Seurel, Milie, Florentin, Delouche, et les autres, tous étaient présent pour ce mariage silencieux. Au cours de ces cinq dernier mois, Delouche est devenue entrepreneur, il travaille avec son oncle comme maçon au Vieux Nançay et reprendra bientôt l’entreprise. Meaulnes est très gentil avec lui, comme lui a demandé Yvonne. François est devenu instituteur à Saint Benoist des Champs, ce n’est pas un village, c’est un ensemble de ferme disséminées un peu partout, il est très isolé. 
Ce soir du mariage, Delouche et François observe la maison au volet clos puis entendent un son… 

Chapitre 8 L’appel de Frantz

Le son était le signal de l’appel de Frantz, lui et ganache était revenu, habillés de guenille, et remplis de boue. Frantz souhaitait que Meaulnes viennent l’aider à retrouver son amour, il lui en voulait d’avoir trouvé le sien et de l’avoir oublié. Il souhaitait qu’il le suive pour partir le chercher.
François arriva à le convaincre de partir et revenir dans un an pour lui demander de le suivre dans son aventure pour laisser Meaulnes et sa soeur être heureux. 

Le rendez vous fut pris, et au moment de partir, il vit Augustin fermer les volets avec une étrange allure… 

Chapitre 9 Les gens heureux

Au même moment, à l’intérieur, le père d’Yvonne partit en ville et laissa les deux jeunes gens seuls. Meaulnes mis une bûche au feu, Yvonne joua au piano et lui montra quelques photos de son frère et elle petits. 
Meaulnes partit fermer les volets et commença à s’enfuir, mais François l’appela en lui disant que Frantz était venu et qu’il lui avait donné rendez vous pour dans un an. Meaulnes déçu lui dit qu’il pouvait le rendre heureux, qu’il avait le bonheur de Frantz entre ses mains, mais Yvonne qui eut peur de sa disparition, couru vers lui, tomba, les yeux en larmes et il la ramena à la maison. 

Chapitre 10 la maison de Frantz

François revint tous les soirs après l’école, voir s’il croisait son ami Meaulnes, il avait un mauvais pressentiment, qui lui donna raison, un dimanche Mr Galais lui dit que le jeune marié était parti le vendredi matin pour un long voyage, et qu’il ne savait pas quand il rentrerait. Yvonne était malade depuis.
Il revint souvent après l’école et Yvonne après quelque jours, triste, fatiguée, mais se levait et ils partaient promener. 
Un jour, elle l’amena, dans la maison de Frantz, que son père lui avait fait pour qu’il se retrouve seul, et lui et ses amis entretenaient le jardin et la maison lorsqu’ils étaient jeunes. Maintenant le jeudi et dimanche, d’autre jeunes des environs venaient à la grande joie d’Yvonne qui imaginaient être des amis de son frère, François l’écoutait, la conseillait, et la soutenait. Des mois se passèrent sans nouvelles de son mari. 

Chapitre XI Conversation sous la pluie

François passa ses deux mois de vacances à Ste Agathe chez ses parents, son père à la pêche sa mère en train de coudre, sa mère lui demandait des nouvelles de la jeune mariée, elle allait accoucher en octobre. Il écourta son séjour et rentra 4 jours avant la rentrée à St Benoit. Dès qu’il fut arrivé , il partit promener vers les Sablonnière, et discuta avec Yvonne, qui lui confia que le lendemain de ses noces, elle dit à Augustin qui n’était pas heureux, que s’il devait partir  car elle ne le rend pas heureux et qu’il revienne quand il sera apaisé, elle lui demandait de partir. François pensait que Meaulnes aimait plus les aventures que la vie de couple, Yvonne n’avait toujours aucune nouvelle de lui. 

Chapitre XII Le fardeau

C’était samedi soir, l’école devait reprendre le lundi, une dame vint prévenir François qu’Yvonne avait accouché d’une petite fille, l’accouchement c’était très mal passé, il avait fallu faire venir le médecin qui tira la petite avec les fers, la tête était déformée la petite avait été blessée. Mr Galais était ravi. 
François revint le dimanche midi, l’ambiance avait changé, la petite était blanche, elle avait failli mourir dans la nuit et la mère était mal en point, le médecin lui parla de congestion pulmonaire d’embolie, Mr Galais avait vieilli en deux jours, tremblant. Yvonne était rouge sang, ses yeux révulsées, elle se battait contre la mort. Elle voulu parler à François regardant la fenêtre, mais ses yeux révulsèrent. 
Il ne savait pas quoi faire, il finit par rentrer chez lui, et le lendemain, un enfant lui apporta que la dame des Sablonnière était décédée dans la nuit, il annula le cours de la matinée, et parti au domaine, il n’était pas en état de faire cours.
Le cercueil ne pouvait passer de sa chambre à en bas, Mr Galais refusait de la faire sortir par la fenêtre alors il proposa de la porter jusqu’en bas, dans ses bras, mais François, prit pitié et la pris, et alors qu’il la portait, ce poids lourd à son coeur, était tout ce qui restait de l’aventure du grand Meaulnes, une femme tant désirée. 

Chapitre XIII Le cahier de devoir mensuels

Le père d’Yvonne mourut l’hiver d’après, il s’était vite affaibli après la mort de sa fille. Il avait fait de François le légataire universel en attendant le retour de Meaulnes s’il devait revenir un jour. 
François s’installa donc au Sablonnière pour être là pour la petite dont les nounous s’occupaient et au cas où son ami reviendrait. Il allait à St Benoit pour donner cours seulement. Il cherchait toujours des indices, des traces d’où il pourrait trouver Meaulnes. Il trouva un jour dans le grenier, une malle qu’il ouvra où se trouvait des affaires de son ami, il prit un cahier de devoir qu’il lit. 

Chapitre XIV Le secret

Dans ce cahier était écrit son aventure à Paris pour rechercher Yvonne. En allant chaque soir devant l’immeuble où Yvonne faisait un séjour, il y rencontra une fille qui faisait comme lui, attendre devant sur un banc. Cette fille du nom de Valentine, lui proposa un jour de sortir et de se revoir, Il était attiré par elle, elle lui raconta à son tour l’amant qu’elle avait refusé, et qu’elle aimait encore. 
Il demanda en mariage Valentine, ils préparèrent le mariage, et Meaulnes partit pour suivre son aventure . 

Chapitre XV Le secret

Ils avaient fait un séjour à la campagne, où Meaulnes faisait passer Valentine pour sa femme. Elle parlait souvent de son ancien amant, rêveur, qui lui avait promis maison toute prête isolées, de la folie de ce qu’il racontait, Meaulnes l’écoutait, semblant connaître l’histoire, et un jour, elle lui donna les lettres de son ancien amant, Il reconnut immédiatement l’écriture de Frantz, et la disputa, c’était à cause d’elle toute cette triste aventure. A cause de Valentine qui n’avait pas voulu donner une chance à Frantz, Meaulnes avait perdu Yvonne et pire avait pris la fiancé de Frantz sont meilleure amis son frère. Il ne voulut plus jamais la revoir, et elle partit, il lui écrivit pour lui expliquer pourquoi il ne valait mieux pas qu’ils se voient. 

Chapitre XVI Le secret (fin)

Meaulnes s’en voulut d’avoir jeter Valentine et l’avoir peut être même mené à sa perte. Il tenta de la retrouver en allant à Bourges où sa mère lui dit qu’elle était repartit depuis dix jours sur Paris avec sa soeur, mais dont elle ne donnerait pas l’adresse de ses filles. 
Il était rentré chez lui pour préparer ses affaires, et c’est là que François était arrivé pour lui faire rencontrer Yvonne, et qu’il avait tout lâché pour la revoir. Mais le soir du mariage, au signal de Frantz, la culpabilité de son malheur, il se promit de revenir vers Yvonne que le jour où Frantz et Valentine serait marié. 

Chapitre XVII Épilogue 

Un matin François se leva tôt pour partir à la pêche avec ces amis dont Delouche. Il vit un homme barbu arriver, il était tôt pas encore tout à fait jour, il ne le reconnu pas de suite, c’était Meaulnes. Il devina la mort D’Yvonne, en fut peiné et François lui montra sa fille. Meaulnes heureux la pris, et François parti, il savait que son ami était venu reprendre sa fille pour l’amener vers d’autres aventures, il était peiné, car il l’avait imaginé s’en occuper. Meaulnes avait ramener le couple Frantz Valentine, qui vivait dans la maison où jadis Yvonne avait amener François

RÉSUMÉ

François est fils d’instituteur, il vit à Ste Agathe. Un jour arrive un jeune homme qui sera son compagnon de jeu et d’aventure tout au long du livre, Le grand Meaulnes, appelé comme cela à cause de sa taille. Il vivra quelques mois chez François, un soir en voulant récupérer les grand parents de ce dernier, il se perd sur la route enneigé et froide. Il arrive à un domaine mystérieux où se passe une fête pour le moins étranges, des noces. C’est là qu’il rencontre Yvonne, dont il tombe amoureux, et est témoins de a fugue de Frantz son frère.  Les noces étaient celles de Frantz, dont la fiancé refusa de l’épouser car elle en aimait un autre. Meaulnes repartit chez François et commença l’aventure pour retrouver Yvonne. Il revut Frantz, devenus bohémien, vivant sur les routes, pauvre , n’ayant plus rien et ayant essayé de se suicider par tristesse, qui lui avoua que sa soeur vivait à Paris. Meaulne partit sur Paris, de long mois il attendit devant l’immeuble sa bien aimée, il n’était pas seule, une fille aussi attendait du nom de Valentine, et lui expliqua que la fille s’était mariée, une histoire entre eux commença. En parallèle, Yvonne n’avait pas été mariée, c’était la grande tante de François, Moinel qui lui avait menti. La jeune fille était toujours amoureuse de Meaulnes, François la revit et partit avertir Meaulnes qui l’épousa. Frantz voyant Meaulnes Heureux, lui demanda de chercher son amour. Meaulnes le lendemain du mariage, partit et se promit de ne revenir que lorsque les deux seraient mariés. Il laisse Yvonne seule pendant des années sans nouvelle, elle se confia à François, elle accoucha d’une fille et mourut, son père dont le départ de Frantz l’avait ruiné, mourut aussi. François s’occupa de la petite tout en continuant ses recherches de Meaulnes. 
Lorsque la petite avait un an, il revint enfant, avec le couple Frantz Valentine, et appris la mort de sa bien aimé, mais fut heureux de voir sa fille, qu’il amènerait surement dans d’autres aventures. 

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