En sixième, ma fille avait le choix entre plusieurs livres à lire, et elle avait choisi Orphée. Je lui avais cependant pris les autres livres de la liste, car si elle en lisait plusieurs, elle avait des points en plus. “Les douze travaux d’Hercule” faisait parti de cette liste, vu que mes résumés sont beaucoup lu, je me suis dit que j’allais le lire et me cultiver un peu plus, tout en vous aidant pour vos travaux de lectures.
Celui que j’ai, c’est celui de Christian Grenier, pocket jeunesse.
Présentation des différents dieux présent dans l’histoire:
(Leurs noms proviennent de la mythologie romaine, entre parenthèse je mettrais leur nom grec).
Jupiter (Zeus): Père des Dieux et des hommes, souvent représenté avec une foudre, Dieux du ciel, il est le Dieux tout puissant marié à Junon. Ses enfants sont:
Apollon (Dieu de la lumière) et Diane (Artémis) déesse de la lune, des jumeaux.
Hercule (Héraclès): fils d’Alcmène et Jupiter.
Mercure (Hermès): Dieux des marchands et des voleurs, des voyageurs, il amène les âmes des morts. On le retrouve aussi dans l’histoire d’Orphée, car il est le messager des Dieux
Minerve (Athéna): Déesse de la guerre, de l’intelligence et la sagesse. Elle ne s’entend pas avec Mars (Arès) Dieu de la guerre.
Persée: Fils de Zeus et Danaé.
Junon (Héra): Epouse de Jupiter, elle est la mère de Mars (Ares) dieu de la guerre et de plusieurs autres Dieux.
Echidna: Monstre moitié femme, moitié serpent, descendant de Tartare (Enfer) et Gaïa (la terre). Avec Typhon (le Géant), elle enfantera Cerbère (le gardien des enfer, chien à trois tête), la Chimère (dont on ne parle pas dans le livre), l’Hydre de Lerne (qu’Hercule affrontera), Le lion de Némée (qu’Hercule affrontera) et d’autres monstres dont on ne parle pas dans le livre.
Gaïa: C’est la Terre, c’est l’ancêtre maternel des Dieux et des monstres, mère d’Ouranos (le ciel), les montagnes, les eaux (fleuves, mers, rivières,..). Unie à son fils, elle engendrera les Titans et les Cyclopes.
Hélios: Dieu du soleil, il voyage sur un bouclier (ou un char) de feu.
Neptune (Poséidon): Dieux des mers et des eaux, il est avec ses frères Jupiter et Pluton l’un des trois maîtres de l’univers.
Nérée: Le plus anciens dieux de la mers, père de cinquante Néréides. Il guide les navigateurs, il a le pouvoir de se métamorphoser et de dire l’avenir.
Pluton (Hadès):Dieux du monde souterrain et des morts.
Prométhée: Frère du géant Atlas (qui soutient le ciel), ce Titan vola le feu aux Dieux pour le donner aux hommes, il fut condamné par Jupiter à être enchainé à une montagne et à avoir son foie sans cesse dévoré par un vautour.
Thésée: Héros qui accomplit six exploits, dont celui, en Crète, ou il entra dans le labyrinthe, tua le Minotaure et en sortie grâce au fil d’Ariane.
Vulcain (Héphaïstos): Dieu du feu.
Les différents Lieux:
Arcadie: Ancienne région de Grèce au centre du Péloponnèse.
Argolide: Ancienne région de Grèce au Nord Est du Péloponnèse.
Mycènes: Capitale de L’Argolide.
Olympe: Chaîne de montagne se trouvant en Grèce, qui abrite le royaume des Dieux sur sa plus haute cime.
Thrace: vaste région au Nord Est de la Grèce.
L’HISTOIRE
UNE OU DEUX RUSES DE JUPITER…
Les Thélébéens ont déclaré la guerre à la ville de Thèbes, Amphitryon, le roi de cette dernière avait dû partir combattre laissant sa femme Alcmène au main de son plus vaillant soldat Philos. Une nuit, Un soldat se présenta devant Philos, c’était Amphitryon avec une armure en argent, il le mena à Alcmène et durant cette nuit, des gouttelettes d’or apparurent dans le ciel, lorsque le cavalier repartit, les gouttelettes disparurent.
Lorsque la guerre cessa, Amphitryon revint près de sa bien aimée, il lui avoua son manque de ne pas l’avoir vu tous ces longs mois, Alcmène lui rappela toutefois cette fameuse nuit, ou seul, il était revenu la voir et qu’elle attendait un enfant depuis. Amphitryon n’était jamais revenu, il rentra dans une colère noire, appela Philos qui ne put que confirmer les dire de sa femme. A ce moment arriva Jupiter qui expliqua que c’était lui qui était venu ce soir là sous ses traits, et qu’Alcmène portait en elle un garçon qui deviendra un héro, accomplira des exploits et libéra les hommes de leur maux. Le roi et sa femme devait élevé l’enfant pour qu’il accomplisse sont destin et cet enfant devait s’appeler Hercule.
Sur le mont Olympe, Junon attendait Jupiter, elle avait tout entendu de son récit, elle entra dans une colère noire, lasse des infidélités de son mari. Il promit que ce serait la dernière fois qu’il l’a trompé avec une humaine, et lui expliqua qu’Hercule signifiait gloire d’Héra, qu’elle partagera sa future gloire, qu’il délivrera les hommes, qu’il règnera sur Mycènes le royaume de sa mère et Thirynthe le royaume d’Amphitryon. Peu importait Junon s’était mis en tête de détester l’enfant, elle lui rappela que si Sthénélus et Nicippe avait un enfant, l’enfant pourrait aussi régner sur le royaume, Sthénélus était descendant de Persée aussi. Zeus déclara donc que le premier enfant qui naitra sera au pouvoir du royaume, et l’autre devra lui obéir, sachant que le couple n’attendait pas d’enfant.
C’était sans compter la ruse de Junon, elle demanda à sa fille Illithye, déesse de l’accouchement de faire concevoir un enfant à Sthénélus et Nicippe et que ce bébé naisse avant termes, et qu’Hercule naisse plus tard.
Au bout de quelques mois, Junon savoura sa victoire en montrant à Jupiter, l’enfant né Eurysthée, c’est lui qui règnerait sur Thirynthe et Mycènes et Hercule lui obéira.
Alcmène quand à elle donna naissance à deux enfants, Iphiclès fils d’Amphitryon, premier né, jolie bébé, et Hercule fils de Jupiter qui était d’une beauté exceptionnelle , blond, bouclé, fort. Hercule était tellement costaud qu’Amphitryon lui offra son bouclier comme berceau.
Junon, jalouse, ne pouvait supporter l’enfant, elle déposa alors dans sa chambre un panier où se trouvaient deux serpents, Iphiclès hurla, et Hercule les serra tellement fort qu’il les tua.
Jupiter comprit que tant qu’Hercule Vivra, Junon ne cesserait de lui faire du mal, il n’y avait qu’une solution pour rendre Hercule immortel, il convoqua Mercure pour qu’il aille chercher son fils, et il le mit au sein de Junon, plus le bébé buvait, plus il devenait fort. Il téta si fort, que du lait en jaillit jusque dans le ciel, impossible de l’arrêté, c’est cette nuit là qu’est née “la voie lactée”. Mercure ramena l’enfant chez lui et revint auprès de Jupiter.
II UNE ENFANCE DE HEROS
Quelques mois après, Jupiter ordonna à Amphitryon d’élever Hercule comme son propre fils, de lui donner les meilleurs maître, et de se méfier de Junon qui ne reculerait devant rien pour lui faire du mal. Le roi n’eut d’autre solution que d’accepter.
Hercule avait bien grandit, il était fort, beau, gourmand, il passait son temps à se battre et manger, il pouvait manger un animal entier à un repas. Les cours ne l’intéressait pas, sauf s’il s’agissait de se battre. Justement, Eurystos son professeur d’arc et Castor qui lui apprenait le maniement des armes ne pouvaient plus rien lui apprendre, il avait dépassait ses maîtres. Ce jour là Linos (Fils d’Apollon, il enseigna la musique à Orphée), devait lui faire cour de grammaire et calcul, L’enfant essaya d’éviter le cour en demandant à Chiron (un centaure, un mi humain, mi cheval), de lui enseigner l’astronomie ou la médecine, mais il avait d’autres cours à faire à d’autres enfants.
Hercule se rendit à son cour et Linos lui proposa de choisir le livre qu’il souhaitait lire, pour le motiver. Goinfre, il choisit un livre de cuisine ce qui énerva Linos qui ne supportait pas le comportement de son jeune élève, il était moqueur et ne cessait de lui manquer de respect. Le professeur voulu s’enfuir, mais Hercule le retint, son maitre le gifla et provoqua sa colère, il prit son tabouret et le cogna sur la tête de Linos qui tomba raide mort. Hercule regretta aussitôt sa colère mais il était trop tard. Tous savait qu’il n’était pas responsable de cet accident, c’est un demi Dieu avec une force incroyable qu’il ne connait pas, personne ne voulu lui parler de ses origines, mais il ne pouvait rester impuni. Le roi décida qu’il n’avait plus rien à apprendre au royaume, et l’envoya dans le massif du Cithéron au milieu des bergers pour y vivre jusqu’à ses 18 ans, et apprendre à se servir de cette force pour aider ceux qui vivront avec lui, après ces années il pourrait revenir au palais. Junon était ravie de ce dénouement, Hercule était impétueux et courrait à sa perte.
L’année de ses 18 ans, Hercule était devenu un jeune homme grand, beau et fort, il avait cependant appris à maîtriser sa force, il faisait attention. Les bergers qui vivaient avec lui, se plaignait d’un lion qui attaquait les brebis, ils se demandaient qui pourraient leur venir en aide. Le soir même Hercule alla à la recherche du lion qui courut à sa vue, la course poursuite dura huit jours, il finit par tuer l’animal et par le dépecer.
Il voulu amener la dépouille au roi son père, pour se faire pardonner mais en route il tomba sur les ambassadeurs d’Erginos, le roi de la ville d’Orchomène. Le groupe expliqua à Hercule que chaque année, ils venaient réclamer leur tribut de 100 boeufs à Amphitryon. Le jeune homme voulu en connaître la raison mais personne ne la savait car cela remontait à bien trop longtemps. Hercule refusa donc de les laisser passer. Les hommes sortirent leur glaive ce qui l’énerva, il les attaqua, mais comme il ne souhaitait tuer personne. Il ne coupa que des oreilles et des nez, il les attachas les mains dans le dos et fit un collier des oreilles et nez sectionnés. Il leur exclama de prévenir leur maître que tant qu’il vivrait, le royaume d’Amphitryon ne leur devait plus rien.
Hercule arriva au palais et offrit la peau du lion à Amphitryon. Il raconta son aventure au roi qui l’accueillit à bras ouvert et célébra une fête.
Un mois après, le roi d’Orchomène, Erginos déclara la guerre au roi de Thèbes. Hercule voulu défendre le royaume, et sa demi soeur Minerve (fille de jupiter) lui offrit une armure en lui promettant qu’elle veillerait sur lui. Le roi Amphitryon, rassuré, parti en guerre à ses côtés, il était sur de remporter la victoire. Avant de partir, il s’adressa à Créon pour lui dire qu’il aurait le royaume s’il devait lui arriver quelque chose.
A la sorti de la ville, Hercule et son armée se retrouva face à l’armée d’Erginos qui tira de toute part, tuant Amphitryon, Hercule s’en voulu de sa mort et du peu de temps qu’il avait eut avec lui, mais il surmonta sa peine rapidement, il se devait d’être sage et intelligent. Il vit un fleuve, mit plusieurs jours à contourner son cours pour inonder la plaine et tuer les soldats d’Erginos. Le roi d’Orchomène qui réussit à s’échapper et qui s’exclamait qu’il se vengerait, fut tué par Hercule qui tira de très loin une flèche qui arriva à sa gorge, les rescapées ennemi se mirent à genou devant le héro qui leur ordonna d’apporter chaque année au royaume, une tribut de deux cent boeufs.
Hercule fut accueillis à la ville en héros, Créon lui proposa de rester et de lui donner tout ce qu’il désirait. Mais Hercule était malheureux, il se sentait responsable de la mort de son père.
Créon avait une fille Mégara, qui était fort jolie, Hercule et elle tombèrent amoureux et se marièrent au grand plaisir de Créon, ils eurent trois beaux enfants intelligents.
Cette jolie histoire ne plut pas à Junon, qui convoqua les Erinyes (divinités qui tourmentent leurs victimes et les font tomber dans la folie) et leur ordonna d’aller à Thèbes rendre fou Hercule.
Alors que Mégara et ses trois fils allaient à l’autel faire un sacrifice aux dieux, Hercule arriva, les yeux fous, comme hypnotisé, il fracassa le crâne de ses enfants sur l’autel, et celui de Mégara qui lui suppliait d’arrêter. Alcmène, les serviteurs, tous arrivèrent mais fut impuissant devant ce colosse qui était devenu fou. Alcmène appela Jupiter qui ne répondit pas, mais Minerve entendit l’appel à l’aide et découvrit les meurtres d’Hercule, du Mont Olympe elle ordonna à Hercule de dormir.
A son réveil, Hercule découvrit les corps de sa femme et ses enfants, il fut si triste qu’il leva les bras au ciel et les vit remplis de sang, il comprit qu’il était l’auteur de ses crimes, il hurla sa peine, se cogna la tête si fort qu’aucun humain n’aurait pu survivre à cela, il ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait s’ôter la vie, pourquoi les Dieux voulaient qu’il vive alors qu’il était le meurtrier de sa famille. Alcmène arriva et Hercule lui demanda comment se punir d’un tel crime, puisque même la mort ne voulait pas de lui. Elle lui répondit qu’aucun humain ne pouvait le juger, que seul les Dieux pouvaient faire quelque chose pour lui. Il médita quelques jours, et compris qu’il devait s’adresser à eux. Il existait à Delphes un sanctuaire dans lequel les divinités répondaient aux questions par l’intermédiaire d’une femme appelée la Pythie.
Il se rendit à Delphes et une chose étrange se passa, l’oracle de Jupiter fut prononcer par la bouche de la Pythie. Il lui révéla toute la vérité qu’il était un demi Dieu, qu’il était son père, que Junon par jalousie l’a rendu fou, car il n’avait pas tenu sa promesse. Il lui révéla qu’il devait servir son cousin Eurysthée le roi de Mycènes, et ce pendant huit ans. Il devra accomplir douze travaux pour expier ses fautes et obéir à la volonté des Dieux. Après cela, la femme revint à elle comme si elle se réveiller d’un rêve.
Le soir même, il prit le chemin de Tirynthe, plus que jamais motivé à faire ces douze travaux et montrer qu’il était un Héros.
III LA PEAU DU LION DE NEMEE.
Hercule se présenta devant son cousin Eurysthée, c’était un jeune homme chétif et fourbe, qui avait entendu parlé d’Hercule et qui ne souhaitait pas avoir à faire à lui, il en avait peur.
Hercule lui dit qu’il était là à son service, qu’il devait lui obéir, rassurée, mais voulant l’éloigner de son palais, Junon du Mont Olympe, lui souffla l’idée de l l’envoyer dans la forêt de Némée tuer le Lion qui s’en prend aux troupeaux de ses bergers, il devait ramener comme preuve de sa mort, la peau du Lion.
Le héros partit en direction de la forêt, il était confiant, il avait déjà tué un lion, donc ce travail ne lui demanderait pas beaucoup de temps. Hors, le Lion était indestructible, il lui lança une flèche, puis deux et d’autres, les flèches glissaient sur sa peau dure. Il l’attaqua au glaive qui se plia. Ahuri, il ne comprenait pourquoi il ne pouvait tuer cet animal, il alla à la rencontre des bergers pour avoir de plus amples informations sur lui. Les bergers lui avouèrent que le lion était le fils de Typhon, lui même fils de Gaïa (Terre) et Tartare (Enfer), et de Echidna (femme serpent). Que ce fauve aurait été nourrit et élevé par Junon avant d’être lâché en Argolide. et depuis des générations il s’attaque à leurs troupeaux.
Le demi dieux repartit à sa recherche, arriva à sa grotte, et l’assomma avec une grosse branche d’olivier, le coup aurait tué n’importe quel humain, mais il ne fit que l’étourdir, Hercule sauta sur le lion et lui serra le cou si fort qu’il arriva enfin à le tuer. Pour récupérer sa peau, il dut se servir des griffes de l’animal, car même dans la mort, rien ne pouvait entraver sa peau.
Il ramena ce trophée à son cousin, qui par peur de Junon qui avait nourrit ce lion, refusa de garder la peau, et lui demanda de partir, il lui donnerait un autre travail à faire plus tard, après son départ, Eurysthée supplia Junon de lui trouver une autre mission impossible à accomplir, qui le débarrasserait définitivement de son cousin.
Ce soir là, Jupiter sur l’Olympe, créa plusieurs étoiles pour féliciter Hercule de son premier travail, c’est ainsi qu’apparut la constellation du Lion.
IV UN MONSTRUEUX TETE À TETE
OU L’HYDRE DE LERNE
Junon souffla l’idée à Eurysthée, d’envoyer le demi Dieu tuer l’Hydre de Lerne, cet animal était un dragon à neuf tête, c’était comme le Lion de Némée, le fil des géants Typhon et Echidna. Sa tête centrale était immortelle, son haleine empoisonnée, son sang aussi. Hercule protesta, qui pourrait tuer ce monstre? mais Eurysthée ne l’écoutait pas, il voulait plus que tout se débarrasser de lui.
Hercule partit avec la peau du lion sur le dos, et rencontra sur le chemin dans un char Iolas, son neveu, le fils d’Iphiclès (son frère), qui lui proposa son aide. Il l’amena au marécage où se trouvait la bête, mais elle était cachée et refusée de sortir. Le héros et son neveu lança des cailloux, cria, rien n’y faisait, il pria alors Minerve de lui trouver une idée, et c’est ce qu’elle fit, il demanda à son neveu de faire un feu, il alluma ses flèches et les lança au milieu du marais, apparut alors le Dragon qui mordit sa tunique, mais il ne fut pas blessé car la peau du Lion était impénétrable. Hercule lui coupa une tête, mais à l’endroit de la tête coupée, apparu deux autres têtes, et le même scénario se passait à chaque fois qu’il en tranchait une. Il demanda à son neveu comment faire pour cesser le sang de couler, le neveu lui dit qu’il fallait cautériser avec un tison (un morceau de bois brûlé). Tous deux montèrent sur le char, Iolas aux commandes d’une main et de l’autre avec un tison, Hercule coupait les têtes, et Iolas cautérisait, et les têtes ne repoussait plus après le passage du tison. Quand il eut coupé les têtes, il ne lui restait plus que la tête centrale et immortelle, alors qu’il avait perdu son glaive dans le marécage, en le cherchant il trouva une serpe d’or, un cadeau des dieux, et au même moment un crabe lui pinça au talon ce qui faillit lui couter la vie. Il arriva tout de même à lui trancher la tête avec la serpe. Elle restait encore en vie, puisqu’immortelle, mais privée de son corps, elle était inoffensive, il balança la tête dans un trou profond et jeta dessus un rocher. Il trempa toutes ses flèches dans le sang qui coulait du cou de la bête, il expliqua à son neveu que dorénavant ses coup seraient mortel grâce à ce sang.
A la fin du combat, L’oncle et le neveu chercha partout la serpe, mais elle était introuvable, de même que le crabe. Sur le Mont Olympe, Junon s’énerva contre Jupiter pour avoir aidé son fils avec la serpe, quand au Dieux il lui reprocha l’apparition du crabe et l’avertit que tout les coups étaient permis.
Ce soir là, Jupiter heureux, fit apparaître de nouveaux astres, c’est comme ça qu’apparut la constellation du crabe.
V UN SANGLIER POUR EURYSTHEE
OU LE SANGLIER D’ÉRYMANTHE
Eurysthée au palais, recevait des paysans qui se plaignaient de leurs récoltes massacrée par un sanglier, le roi ne savait comment résoudre leur problème, mais tous lui proposèrent d’y envoyer Hercule. Les victoires du Héros devenaient célèbres, tous le monde parlait de lui, Eurysthée en était jaloux, il savait que cette mission lui serait facile, il avait tuer le lion de Némée, décapité l’Hydre de Lerne, il avait peur que sa gloire le fit monter au trône et prendre sa place. Junon lui donna l’idée de lui ramener le sanglier Vivant à ses pieds.
Hercule parti à Érymanthe, où il rencontra des paysans qui lui demandèrent de l’aide pour se débarrasser de l’animal. Lorsqu’il trouva le sanglier, il ne se laissa pas attraper aussi facilement, il narguait le demi Dieux, il le faisait marcher jusqu’à épuisement, dans des chemins difficiles.
Le héros observa les habitudes du sanglier, pris connaissance du territoire et élabora un plan. Il déplaça des rocs de pierres, creusa des profond fossé et élargir des sentiers, créa des impasses pendant des mois.
Un jour de décembre, il se remit à chasser le sanglier, il était plus gros car il avait fait ses réserves pour l’hiver, il était fatigué, il empruntait des chemins plus faciles, ces mêmes chemins qu’Hercule avait changé, Le soir même, il coinça le sanglier dans un sentier qui devenait de plus en plus étroit et qui l’empêchait de faire demi tour. Hercule se jeta sur lui, le sanglier dans un sursaut fit un écart qui le fit tomber dans le vide, il avait tout prévu, la chute ne fut pas mortelle, elle permit d’étourdir l’animal le temps que le jeune homme le ficelle.
Sur le chemin du retour, il fut acclamer par la foule. En rentrant dans le palais, il n’attendit pas les gardes et arriva directement dans la salle du trône avec la bête, Eurysthée peureux se cacha dans une jarre vide. Hercule lui remis le Sanglier dans la jarre, tout le monde exclama leur joie, mais lui seul entendit les cris de peurs de son cousin.
VI A LA POURSUITE DE LA BICHE SACREE
OU LA BICHE DU MONT MENALE
Un soir un voyageur affirma à Eurysthée et à sa fille Admète qu’il avait vu la biche du Mont Ménale. Il raconte l’histoire de cet animal merveilleux, Gaïa (La Terre) et Ouranos (Le ciel) eut Léto comme fille, Jupiter en tomba amoureux et lui donna des jumeaux Diane (Artémis) et Apollon. Artémis déesse de la chasse, parcoure souvent la forêt avec arc et flèche d’argent que son père lui a offert. Un jour elle traqua cinq biches avec des sabots d’étain et des bois d’or, elle n’en attrapa seulement quatre, la cinquième courrait toujours et c’était cette fameuse biche que le voyageur avait vu.
Il était connu que cet être était intouchable, et protégé des Dieux, la déesse elle même n’avait jamais pu l’attrapé. Eurysthée qui souhaitait plus que quiconque se débarrasser d’Hercule, l’envoya la chercher et la ramener comme il avait ramené le sanglier.
Hercule partit non sans se morfondre de cette mission impossible à accomplir et pensant être damné à jamais pour ne pas avoir expié ses pêchers. Après quelques jours de campement il aperçut enfin l’animal, en face de lui, elle n’avait pas peur, elle partit et il l’a suivit, quand Hercule était fatigué, l’animal l’attendait et il se remettait à courir à son réveil. Cela dura plusieurs mois, ils traversèrent la Macédoine, allèrent même jusqu’au bord du monde le “Mont Olympe”, ce qui poussa Hercule à courir plus vite, un an qu’il était parti, l’animal effrayé se mit aussi à courir plus rapidement. Arrivée à l’Hyperborée une île où apparait tous les dix neuf ans Apollon, Hercule qui admiré la grande ourse et la cohorte de cygnes qui volait dans le ciel, ne s’aperçut pas que l’animal avait fait demi tour et l’avait frôlé . Sur le chemin du retour, un orage s’abattit qui dura plusieurs jours, le fleuve qu’ils avaient déjà traversé plusieurs mois auparavant, était déchaîné et noir, Cela n’arrêta pas l’animal épuisé qui courait vers une mort certaine, Hercule affolé, pris une de ses flèches (pas celle qui avait trempé dans le sang de l’hydre), et lui tira dans la patte, l’animal tomba et il lui retira la flèche. A ce moment arriva Apollon et Diane mécontent “qui osait défier les dieux et toucher à la biche au pied d’airain?”, Hercule s’agenouilla, et leur expliqua qu’il n’avait d’autre choix que d’obéir à Eurysthée, c’était d’ailleurs l’idée d’Apollon pour qu’il expie ses crimes.
Diane lui mit la biche sur les épaules et lui dit qu’elle le protégerait pour son chemin retour.
Hercule apporta la biche à son cousin, qui l’enferma dans une cage, le lendemain l’être avait disparu, la cage toujours fermée, ne voulant offensé les Dieux, il ne se mit pas à sa recherche.
VII LE CHASSEUR AU CYMBALE
OU LES OISEAUX DU LAC DE STYMPHALE
Son cousin, lui ordonna cette fois ci de tuer tous les oiseaux du lac Stymphale. Ce lac n’avait pas vu de lumière du soleil, ni d’étoile car il était survolé par une nué d’oiseau cruels fils de Mars Dieu de la guerre, qui tuaient et massacraient tout sur leur passage.
Hercule en chemin rencontra un paysans qui l’avertit de ne pas aller au lac, que les oiseaux avaient détruit ses récoltes, qu’ils se reproduisaient sans cesse. Au même moment, il vit des monstres au bec crochu, aux ailes brillantes et aussi coupante qu’un glaive, c’était les oiseaux, qui tua le pauvre paysans et le dévorèrent.
Les plumes que perdaient les oiseaux, étaient comme des couteaux qui se plantaient dans la terre. Hercule s’empara de son arc et pris des flèches trempés dans le sang de l’hydre, il tira et tua quelques monstres, avant d’arrivée au lac, où il se mit à tirer et n’en manquait aucun. Les autres voyant le massacre, se cachèrent par peur.
Hercule était bien embêté, il n’y avait plus un seul oiseau, il pria alors Minerve, l’ennemi jurée de Mars de lui venir en aide. Apparurent alors deux cymbales de bronze, il les frappa l’une contre l’autre. Le bruit fit peur aux oiseaux qui sortirent de leur cachette, laissant au demi dieux le loisir de les tuer. Il continua se stratagème jusqu’à leur disparition. Il avait peur de manquait de flèches, mais à chaque fois qu’il puisait dans son carquois, il n’était jamais vide, Minerve veillait sur lui. Lorsqu’il eut tué tous les oiseaux, il continua de faire tinter les cymbales ensemble pour remercier la déesse de l’avoir aidé.
Sur le chemin du retour, il croisa un pâtre qui le connaissait de réputation, l’homme le remercia car grâce à lui, les villages se repeupleront, les moissons refleuriront.
Hercule comprit alors qu’en croyant le décourager, Eurysthée l’aidait à accomplir ce pourquoi il était né, débarrasser le monde de ses fléaux.
La réussite de sa mission, parvint aux oreilles de son cousin, avant son arrivée.
VIII FACE AU TAUREAU DU ROI DES MERS
OU LE TAUREAU DU ROI DE CRÈTE
La Crète, au sud de la Grèce, avait comme roi Minos. Il souhaitait plus que tout protéger son île des tempêtes, il demanda alors à Neptune le dieu des mers, quel animal il souhaitait en sacrifice . Sortit de l’eau un magnifique Taureau colossale.
Devant une si belle bête, le roi ne pouvait le sacrifier. Il utilisa alors l’animal pour la reproduction pour agrandir ses troupeaux et retarder l’inéluctable. Il eut des vaches et des boeufs qui donnèrent du lait et de la viande aux Crétois.
Il ne souhaita plus sacrifié ce taureau, il dupa alors le Dieux avec un autre taureau, maigre et malade qu’il fallut porter à l’autel, et l’égorgea pour protéger son île.
Neptune impatient et mécontent de cette imposture, punit le roi en rendant furieux le taureau. La bête démoli son enclos et s’échappa. La magnifique bête dévasta tout sur son passage, elle semait la panique sur l’île. Minos demanda la capture de l’animal, en vain.
A Tirynthe, Eurysthée eut vent de l’affaire et ordonna à Hercule de dompter le taureau et de le ramener sur ses épaules comme pour le sanglier et la biche.
Il embarqua dans un navire direction la Crète, sur le chemin, une tempête s’abattit sur le navire, Hercule y vit le signe du dieux des mers et lui demanda s’il refusais qu’il embarque en Crète. Aussitôt la tempête cessa.
Arrivée sur l’île, les habitants de Cnossos fuyaient le taureau se trouvant sur la vallée la plus proche, le héros se mis à sa poursuite. Devant le colosse, le jeune homme mis un filet par terre, la bête se mit à gronder tête baissé et grattant de la patte, comme pour le charger, et tel un toréro, Hercule se servit de sa peau de lion, pour l’énervé. Après un corps à corps, le taureau s’empêtra dans les maille du filet et c’est ainsi que le demi Dieu attrapa l’animal et le ramena sur son dos à Tirynthe, où il libéra l’animal qui était devenu docile. Eurysthée refusa de lui ouvrir et du haut des rempart, lui ordonna de se débarrasser de lui. Hercule lâcha la corne du taureau qui partit.
Des marins d’Argolide raconte qu’un soir d’ouragan, ils virent l’animal s’engouffrait dans l’eau qui l’engloutit dans un grand bruit, cette nuit là, la tempête se calma d’un coup.
IX LA SANGLANTE HISTOIRE DU ROI QUI FAISAIT DEVORER LES ETRANGERS PAR SES CHEVAUX
OU LES CAVALES DE DIOMÈDE
Diomède était le fils de Mars (Dieu de la guère) et de Libyenne (ancienne amoureuse d’Apollon), c’était un roi sanguinaire dont son empire se trouvait au bord de la mer Égée. Tout naufragés qui s’échouait sur ses îlots rocheux étaient donnés en pâture à ses chevaux, les cavales. Sortaient de leur naseaux et de leurs gueules des flammes. Le roi ne les nourrissait que de chair humaine, elles étaient enfermées, et indomptables.
Le cousin d’Hercule trouva là un autre moyen de l’éloigner, il lui ordonna de ramener les cavales domptées et inoffensives.
Au port de Tirynthe, il vit une galère qui l’attendait avec Philos à bord, l’ancien chef des gardes, lui et son équipage souhaitaient l’aider dans ce périple.
Après plusieurs jours, ils arrivèrent dans la mer de Propontide, où un brouillard persistant, leur permit d’embarquer sans être vue. Ils allèrent en direction de la capitale Thrace et attendit la nuit pour rentrer à l’intérieur des remparts.
Philos qui avait l’habitude des guerres et des gardes, aida Hercule à rentrer dans la cité. Ils trouvèrent les écuries avec des chevaux en rages, les palefreniers donnèrent l’alertes et furent vite ligotés par l’équipage. Diomède, géant à la barbe noire, fit éruption avec sa garnison, il lança l’ordre de les arrêter, et de lui laisser Hercule, s’ensuivit un duel entre eux, où le demi Dieu arriva à l’immobiliser, la garnison cessa le combat. Mais Diomède saisit un poignard sous la tunique du jeune homme et le dirigea vers sa poitrine, ce geste fut arrêter par la peau du lion de Némée qui le protégea de ce coup, Hercule fou de rage de cette traitrise le balança dans la mangeoire des Cavales qui se délecta de ce repas de roi. Après ce festin, les chevaux se calmèrent, les serviteurs du roi Diomèdes lui donnèrent les cavales pour les avoir libéré de l’emprise de ce monstre. Hercule et ses compagnons purent monter sur les chevaux et revenir au palais d’Eurysthée.
Son cousin qui avait entendu parler de sa victoire, trouva qu’il avait fait vite, et l’envoya cette fois ci nettoyer les écuries d’Augias.
X UN SALE BOULOT
OU LES ECURIES D’AUGIAS
Augias était roi d’Elide, il avait un troupeau de 3000 boeufs dans d’immenses écuries.
Dans le passé, grâce au fumier, les récoltes étaient bonnes, c’était la richesse de la région, mais depuis l’accession au trône par ce roi, soit trente ans, les écuries n’étaient plus du tout nettoyer.
Les écuries étaient sales, remplis d’immondices, et d’une puanteur nauséabonde. Plus aucun esclave ne voulait y pénétrer. Personne n’amenait les bêtes travaillaient aux champs, Sans fumier, sans travail des terres, les récoltes s’appauvrissaient, les habitants partaient. Ce n’est pas tout, à la frontière Grecques, les gens se plaignaient de l’odeur pestilentielle.
Hercule avant de se présenter devant le roi, se rendit sur le sommet d’une colline où il observa les écuries, il y avait non loin de là deux cours d’eau: une rivière la Pénée et un fleuve l’Alphée. Une idée germait en lui, comme au temps de l’attaque d’Erginos le roi d’Ochomène. Après avoir fait des repérage, il se présenta au roi et lui promis de nettoyer ses écuries dans la journée. Le roi n’en crut pas un mot, et lui proposa en échange de son travail, le dixième de ses terres et de ses animaux. Malgré l’avertissement de son fils unique Philaé qui connaissait Hercule de réputation, le roi resta campé sur ses positions.
Hercule, demandèrent aux valets d’envoyer les boeufs paître sur les collines, protégé par la peau du Lion qu’il mit sur son visage, créa des brèches dans les murs pour aérer, il vida les écuries des immondices accumulées. Ensuite en détournant les cours d’eaux et en bloquant avec l’aide de rocher, il déversa l’eau dans les écuries qui les nettoya. Le soleil sécha le tout.
Augias qui avait inspecté les lieux, lui demanda pourquoi il était toujours présent, le jeune homme lui rappela qu’il lui devait un dixième de ses bêtes et de ses terres. Le roi en colère lui dit qu’il ne l’avait jamais vu, qu’il avait failli noyer ses bête et qu’il ne lui devait rien.
Le demi Dieu pris à Témoin son fils Philaé, qui confirma ses dire. Le roi furieux leva son glaive pour tuer son fils, Hercule tira son épée et le transperça avant qu’il le tue.
Philaé accouru près du corps et s’exclama qu’il avait perdu un père et Elide un roi, Hercule s’excusa et le réconforta en lui disant qu’Elide avait un roi plus digne désormais.
Le héros refusa les terres promises, et Philaé insista pour qu’il prenne 300 boeufs qu’il donna à son cousin.
Sur le chemin du retour, il pensa que certain salissaient la terre et que c’était à ceux qui les succèdent de la nettoyer.
XI POUR LES BEAUX YEUX D’UNE AMAZONE
OU LA CEINTURE D’HIPPOLYTE
Admète la fille d’Eurysthée, souhaitait plus que tout la ceinture d’Hippolyte la reine des Amazone, car elle possédait des pouvoirs. Cette ceinture avait été donné par le dieu Mars, dieu de la guerre, aux Amazones car elles étaient ses filles.
Son père qui ne pouvait rien lui refuser, demanda à Hercule d’aller voler la ceinture, il accepta mais lui fit remarquer que s’il le faisait, une guerre arriverait avec les amazones, qui viendrait récupérer la ceinture.
Le rois proposa alors d’apporter des cadeaux et d’échanger la ceinture. Hercule partit en bateau, toujours accompagné de l’équipage de Philos qui refusa de le laisser seul dans ce périple. Ils mirent plusieurs semaines avant d’arriver à l’embouchure d’un fleuve le Thermodon.
Un matin, Hercule entendit un cris et des galops, il descendit du bateau s’enfonça dans un sous bois et vit près d’une clairière dix cavalières, dont l’une tenait un bébé, elle lui tordit la jambe, à cette vue Hercule sortit de sa cachette et pris le bébé. Les Amazones l’encerclèrent et lui expliquèrent leur coutume. Une fois par an elles acceptent les hommes dans leur tribu, si elles accouchent d’un garçon, soit elles le tue, soit elle lui casse la jambe ou le bras pour qu’ils servent au camp. Le bébé pleurait, Hercule le rendit à sa mère et lui ordonna de le nourrir, il s’aperçu qu’elles avaient toute le sein droit découvert, maigre et plait, de chair noirci. Petites, elles brûlent, ou compriment leur sein droit pour pouvoir mieux tirer, à ce moment, elles allaient pour tirer sur lui, mais l’équipage de Philos les entouraient.
Hercule fit le médiateur et demanda à chacun de baisser les armes, qu’ils étaient venus en paix pour voir la reine. Les femmes leur montrèrent le chemin et partirent.
Arrivée à la capitale Thémiscyra, ils furent reçu au port par des femmes armées hurlant des quolibets, se moquant d’eux, les hommes étaient mal à l’aise. Une délégation les amenèrent devant la reine qui ordonna à ce qu’on la laisse seule avec Hercule.
Hippolyte le connaissait de réputation, elle avait entendu ses exploits. Le demi dieu gêné lui expliqua sa venu, il souhaitait lui échanger sa ceinture contre des présents. La reine, ravi qu’il ait fait le déplacement pour venir jusqu’à elle, accepta et en se tournant, lui proposa de venir la chercher lui même.
Au même moment, sur le Mont Olympe, Junon à la vue de cette mission encore réussis, en rage, elle se fit passer pour une Amazone et les rejoignit. Elles attendaient derrière la porte de la salle du trône, avec l’équipage du bateau. La déesse lança la rumeur qu’Hercule était venu pour séduire et voler la ceinture de leur reine. Philos avait beau défendre son ami, les Amazones commencèrent à douter, Junon ouvrit alors la porte de la salle, Hercule avait dans une main la ceinture et de son autre bras il enlaçait Hippolyte qui avait succombé à son charme.
Les guerrières se lancèrent sur le demi Dieu en criant Trahison, le demi Dieu regarda Hippolyte en lui criant “en effet trahison”. Hippolyte se mit devant lui, pour le sauver, dos aux amazones qui lui tirait dessus, et dans un dernier regard, elle lui dit “prend la ceinture et souviens toi de moi quand tu la regarderas”. Emu, il cria “notre reine est morte”, la nouvelle fit le tour, l’équipage et lui durent se frayer un chemin grâce à leur glaive. Junon repartit sur le Mont Olympe quand l’excitation fut à son comble.
Après plusieurs semaine de voyage en bateau, il arriva à destination et apporta la ceinture à Admète, qui était déçu, car la ceinture avait perdu ses pouvoirs, mais lorsqu’elle voyait le héro, elle la mettait et lui demandait “comment tu me trouves?”, il lui répondait toujours “fort belle”, mais il ne voyait que la ceinture et les yeux verts de la reine qui lui avait offert ce présent.
XII MILLE BOEUFS POUR UNE DEESSE
OU LES BOEUFS DE GÉRYON
Un soir en rêve, Junon ordonna à Eurysthée de sacrifier les boeufs roux de Géryon, le roi demanda alors à Hercule d’aller lui chercher les boeufs roux.
Géryon était un géant monstrueux avec trois corps, il vivait seul avec 1000 boeufs roux, surveillé par deux gardiens:
- Orthros un chien à deux tête, fils d’Echidna et du géant Typhon.
- Eurythion, un dragon qui possédait sept têtes.
Le Héro pris une petite barque et parti seul. Le chemin était long, mais le pire était l’éclat du soleil qui l’aveuglait, un soir de rage il envoya des flèches en direction du disque d’or. Hélios, dieux du soleil s’énerva et étincela de plus belle, il demanda qui avait osé lui envoyé des flèches. Le demi Dieu se présenta, et expliqua la dure mission qui lui était confiée, il se plaignit de la dureté de la tâche et du fait que le soleil l’empêchait d’avancer. Hélios lui donna une coupe scintillante qui flottait sur les eaux, cette coupe était rapide, chaque soir, il descendait de la coupe pour se reposer et chaque matin il remontait à bord pour poursuivre son voyage.
Il approchait du domaine d’Atlas, le géant qui soutient le ciel, il n’était plus habitué à utiliser sa force, il ne se sentait pas prêt à se confronter à Géryon. Le soir, il débarqua de la coupe d’Hélios sur une plage où l’eau s’engageait dans un couloir étroit (le détroit de Gibraltar) avant de rejoindre un vaste océan (l’Atlantique). Il décida de construire deux monuments de part et d’autre, qui porteront sa marque. Avec d’énormes blocs de pierre, il façonna et érigea une tour immense, il se rendit de l’autre côté et en fit de même, ces édifices représenteraient les balises du monde méditerranéen, et on les nommeraient Colonnes d’Hercule.
Il continua son chemin à pied sur la péninsule Ibérique (pointe sud ouest de l’Europe, chemin Espagne Portugal). Il croisa un berger qui l’avertit qu’il se dirigeait vers l’île d’Érythie qu’il devait faire demi tour car le chien de Gérion, Orthros avait massacré son troupeau de mouton. Le jeune homme continua tout de même son chemin.
Il arriva devant deux massifs qui le séparaient de l’océan, trop serré pour passer, il les écarta et arriva devant un chien à deux têtes qui se jeta sur lui. Il donna un coup de massue à l’une, et comme la deuxième plantait ses crocs dans la peau du lion, il lui transperça le cou avec son glaive, le chien tomba raide mort.
Le Géant en rage, se tenait sur une île proche (l’île de Léon en face de ce qui deviendra la ville de Cadix). Le demi Dieu lui expliqua sa venue, et négocia le nombre de boeuf qu’il prendrait, Eurysthée ne savait combien Géryon en possédait, il ne pouvait en prendre que quelques un. Mais le monstre à trois corps refusa et appela Eurythion, son dragon à sept têtes de lui venir en aide. Le jeune héros lui lança six flèches et donna un cou de Massue à la dernière tête, tua une bonne fois pour toute cette bête qui n’était pas sans rappeler l’Hydre de Lerne
Géryon fou de rage, sauta sur Hercule qui n’eut pas le temps de dégainer arc et flèche, ils se battirent à main nu de longues heures durant, la journée déclinée, le héros eut l’idée de l’aveuglé, il roula vers son arc et le laissa seul, le monstre aveuglé par la lumière du soleil couchant ne le voyait plus. Le guerrier pris son arc et tira trois flèches d’un coup qui arrivèrent droit dans les trois coeurs.
Le lendemain, il amena les boeufs à la coupe d’Hélios, qui n’avait pas bougé, le Dieu lui dit de faire monter les boeufs sur la coupe, qu’il voyagerait plus vite, mais qu’il devait chaque soir descendre pour qu’il puisse accomplir son périple.
Un matin de halte, le demi dieu se trouvait en Ligurie (La Provence), au bord d’un large fleuve (le Rhône), il vie une bande d’aborigène dispersait son troupeau, il arriva à tirer sur certain étranger qu’il toucha, mais ils étaient bien trop nombreux, les voleurs se moquait de lui. Il implora alors Jupiter de lui venir en aide, une pluie de cailloux tomba sur les voleurs et les recouvrirent (C’est l’origine légendaire de la plaine de Crau, près de Marseille).
Le héros récupéra les boeufs et continua son chemin, il franchit les Alpes et s’arrêta près d’un fleuve, l’endroit qui deviendra plus tard Rome. il compta son troupeau, il manquait huit boeuf, les plus belles bêtes, quatre taureaux et quatre génisse. Il voyait des empreintes par terre, qui venaient d’une grotte bouchée, hors les traces montraient que les bêtes en étaient sortie.
Une fille apparue, lui posa un doigt sur la bouche pour qu’il se taise, et lui mima quelqu’un qui tire les bêtes par l’arrière. Il comprit alors que les bêtes avaient été tirés par la queue pour rentrer dans la grotte. La petite fille disparue comme elle était apparue.
Il tenta d’enlever le rocher qui bloquait l’entrée, mais n’y arrivant pas, il monta sur la montagne au dessus ou se trouvait un bloc incandescent et le fit rouler jusqu’au dessus de la grotte, ce qui pulvérisa le dessus et fit un énorme trou. A l’intérieur, se trouvait un monstre hideux à trois têtes, qui crachait du feu, entouré de feu, le jeune héros le reconnu immédiatement, c’était Cacus le fils du dieux Vulcain. L’ouverture du dessus de la grotte fit apparaître la lumière du jour, ce qui fit tituber le monstre, Hercule n’eut qu’à l’assommer avec sa massue pour se débarrasser de lui.
Junon qui voyait qu’Hélios et Jupiter lui était venu en aide voulu lui mettre des bâtons dans les roues. Le demi dieu qui apercevait au loin Tirynthe, débarqua les boeuf de la coupe d’Hélios, mais les bêtes se mirent à s’exciter, semant un désordre, la plupart partirent vers les forêts avoisinante, Hercule compris très vite l’objet de leur énervement, en se faisant piquer par un Taon. Il eut beau essayer de courir après les bêtes, il perdit la moitié du troupeau de Géryon, Ces bêtes revenues à l’état sauvage, créèrent une race de boeuf roux, qui existent encore aujourd’hui.
Eurysthée fut si étonné de l’accomplissement de cette mission par Hercule seul, qu’il ne compta pas les boeufs, qui de toute façon devait être sacrifié à Junon.
XIII HERCULE TRAVAILLE POUR DES POMMES D’OR
OU LES POMMES D’OR DU JARDIN DES HESPÉRIDES
Le roi de Tirynthe n’avait plus que deux travaux à faire accomplir à son cousin, il lui en trouva un très difficile, celui de voler les pommes d’or du jardin des Hespérides, c’étaient trois nymphes du couchant. La tâche était d’autant plus difficile que ces pommes avaient été offerte à Junon par Gaïa pour son mariage avec Jupiter et que nul ne savait où se trouvait ce jardin extraordinaire.
Il se dirigea à l’ouest par déduction, les Hespérides sont les filles de l’Étoile du soir qui se trouve vers l’ouest. Après une nuit et une journée de marche, il se reposa près du fleuve Éridan (le fleuve Pô au nord de l’Italie) et y découvrit des Nymphes à qui il expliqua la mission qu’il devait faire. Les Nymphes, les Néréides l’envoyèrent voir leur père Nérée, qui dérangea pendant sa sieste, se changea en lion, en serpent et en flammes ardentes qu’Hercule n’eut pas de peine à battre. Il finit par lui révéler où se trouvait le jardin des Hespérides, près des îles Fortunées (de nos jours les îles Canaries), non loin du Mont Atlas. Atlas était le père des Hespérides qu’il eut avec Hespéris sa nièce.
Lorsqu’il eut atteint le plus haut sommet du Caucase, il découvrit Prométhée, nu attaché par des chaînes à un rocher, un vautour lui dévorait le foie qui ne cessait de repousser, il avait été condamné par Jupiter car il avait volé le feu des dieux pour le donner aux hommes. Hercule sensible aux cris de douleurs de cet homme, le libéra.
Junon qui n’avait rien loupé de cette affaire en fit part à Jupiter en lui disant “ton fils te défie et tu laisses faire? tu avais juré que Prométhée resterait attaché à ce rocher.”
Jupiter touché par la gentillesse d’Hercule, demanda à Vulcain le dieux du feu, de forger une bague avec un des maillons de la chaînes, dans laquelle il devra incruster un morceau de la montagne et la donner ensuite à Prométhée, sa promesse ne serait donc pas trahit.
Prométhée remercia Hercule et lui donna comme conseil de ne pas ramasser lui même les pommes car un dragon à cent têtes Ladon en est le gardien et qu’il est dans son intérêt de demander à son frère Atlas d’aller cueillir les pommes à sa place.
Hercule repris le chemin de l’Ibérie et arriva devant les deux colonnes qu’il avait construites à son nom. Hélios lui apparu avec son disque et lui dit qu’il l’amènerait jusqu’aux côtes de Lybie (Actuelle Afrique du Nord).
Sur ce nouveau continent il se trouva face à un tas d’ossements et un colosse du nom d’Antée, fils de Gaïa et de Neptune, un pirate qui tue les naufragés, s’en suivi une bagarre entre les deux. A chaque fois qu’Hercule voyait s’effondré au sol Antée, il se remettait debout avec plus d’énergie. Il comprit très vite, qu’il prenait son énergie de sa mère la terre, il le souleva et l’étouffa, tuant ainsi le géant. Il s’écroula de fatigue.
Lorsqu’il se réveilla, des petits humains armés et habillés comme des guerriers se trouvait partout sur et autour de lui pour le faire prisonnier. C’était des pygmées (nom données car c’était l’ancienne mesure grecques 0,347m, rien à voir avec les Pygmées d’Afrique). Hercule se leva et en pris quelques un pour rapporter à son cousin, et repris son chemin.
Il arriva vers les sommets enneigés et rencontra Atlas qui soutenait le ciel de ses bras écartés et ses jambes écartés. Hercule lui raconta son aventure et sa mission. Atlas ne savait comment le remercier d’avoir libéré son frère, Hercule lui proposa de le laisser prendre les pommes des Hespérides, ce qu’il accepta, il lui expliqua où se trouvait le jardin, il lui dit de demander à Ladon de lui ouvrir le jardin et de l’amener jusqu’à l’arbre. Le jeune héros n’était pas confiant, il proposa à Atlas d’aller lui même cueillir les pommes et qu’il soutiendrait pendant ce temps le ciel. Le géant ne se fit pas prier et parti ce qui semblait durer de longues heures. Lorsqu’il revint son panier chargé, il ne souhaitait plus soutenir le ciel et proposa d’amener le panier remplis à son cousin. Hercule comprit qu’il avait été dupé, il fit mine d’avoir une crampe, Atlas inquiet de recevoir le ciel sur sa tête, revint vers lui, il lui dit qu’il aimerait une position plus confortable pour soutenir le ciel, qu’il avait besoin de quelque chose pour son dos, le géant lui apporta un coussin qu’il plaçait mal, sur les épaules du héros, ce dernier lui proposa de reprendre sa place un instant pour qu’il puisse mieux placer le coussin, ce que le géant fit. Hercule jeta au loin le coussin, remercia Atlas et s’excusa de ne pas tenir le ciel plus longtemps, mais qu’il était l’homme de la situation.
Le demi dieu revint avec le panier de pommes près de son cousin, qui ne pensait pas qu’il réussirait cette mission, effrayé par les fruits volés à Junon, lui ordonna de les garder.
Minerve apparut en rêve à Hercule, elle lui promit de ramener les pommes d’or, mais lui en fit gouter le nectar. Le lendemain, il se réveilla, le panier était remplis de fruit étonnant, il gouta le nectar qui était acide et délicieux. Minerve avait remplacé les pommes par des fruits qui porteront plus tard le nom de leur couleur “Orange”.
XIV UNE MISSION EN ENFER
OU LE CHIEN CERBÈRE
Huit années c’étaient écoulés, Hercule avait accompli onze travaux, il n’en restait plus qu’un seul. Eurysthée voulait plus que tout se débarrasser de lui, il lui demanda alors de lui rapporter Cerbère, le gardien des enfers. Cerbère était un chien à trois tête, celui de Pluton, un dieu qui s’apparentait au diable.
Le demi dieu n’eut pas d’autre choix que d’accepter son ordre, cependant personne n’avait jamais su, mis à part les morts, où se trouvait les Enfers. Il tomba a genou et implora son père de lui venir en aide.
Aussitôt apparu Mercure envoyé par Jupiter pour le conduire jusqu’à Charon, le passeur d’âme qui se trouve à l’entrée du Tartare (nom de la région souterraine où règne Pluton).
Ils arrivèrent au fleuves des douleurs “L’Archéron”, un fleuve de poix bouillante, qui se finit en eau trouble et sombre. Une ambiance morose, des appels à l’aide, des plaintes, un vent violent, Hercule n’en menait pas large. Mercure lui montra le Cocyte, un torrent fait des larmes des méchants. Ils avancèrent jusqu’au Styx, une rivière noire rapide et nauséabonde, où les âmes attendaient Charon. Le passeur était un homme revêche et barbu sur une barque noire, Mercure fit les présentation et parti.
Charon pris Hercule dans sa barque et lui raconta qu’il avait été punit car il avait fait rentrer Thésée et Pirithoos qui voulurent kidnapper la reine Perséphone la femme de Pluton. Il lui parla aussi d’Achille que sa mère, Thétis, avait immergé dans le Styx quand il était enfant, elle le tenait par le talon, qui est devenu le seul endroit à être vulnérable et où il fut touché par une flèche et en mourut.
La barque arriva à un croisement, le point d’embarquement des âmes, avec une route qui montait aux Champs Elysées, chemin que seules les bonnes âmes pouvaient prendre pour arriver aux îles bienheureuses, et une route qui descendait, qu’Hercule devait emprunter pour se rendre dans les profondeurs du Tartare.
Il passa deux énormes portes ouvertes derrière laquelle se trouvait le dieu Pluton sur son trône, avec à ses côtés Cerbère le chien à trois têtes, ils se trouvaient à l’entrée des labyrinthes.
Hercule lui expliqua la raison de sa venue, et Pluton accepta de lui donner son chien à condition qu’il l’affronte à main nue. L’animal terrifié parti se réfugié derrière le trône, les exploits du jeune héros étaient arrivés jusqu’aux enfers. Il s’avança vers l’animal qui le mordit sur la peau du Lion qu’Hercule portait toujours. le demi dieu le pris par le coup, mais Pluton l’empêcha de le tuer et lui donna un collier de fer, qui le ferait suffoquer si l’animal s’agitait trop. Il avait réussit une fois de plus sa mission, cependant les enfers n’étaient plus gardés et les âmes pouvaient s’échapper. Sur le chemin du retour, il rencontra Thésée, qu’il convainc de le suivre. Lorsqu’il sortirent du monde souterrain, Thésée repris sa forme humaine et le remercia. Cerbère à la lumière du jour gémit.
A le vue du chien, Eurysthée fut terrifié, il avait ordonné à son cousin d’aller chercher l’animal de Pluton, pensant qu’il ne réussirait pas, le roi ne le voulait pas, et souhaitais qu’il le ramène par peur des ombres, libres de s’échapper. La foule acclamait ce demi dieu, ses travaux avaient tous étaient réalisés, il était à présent libre. Il ramena le chien à son maître pour le bonheur de l’humanité, pour que les ombres ne reviennent pas hantés les vivants.
Hercule repartit vers l’Etolie, ne se doutant pas que ses travaux l’avait rendu célèbre au point de créer les Jeux Olympiques pour immortaliser sa mémoire et que de nombreux cultes lui seraient consacrés.
MON AVIS
- Ce que j’aime:
C’est un livre qui se lit facilement, il est rapide et bien écrit. Chaque chapitre est une aventure. Avant de le lire, je connaissais Hercule et les 12 travaux, mais je ne savais pas exactement quels étaient les travaux accomplis, ni pourquoi, j’ignorais qu’il avait été un meurtrier à cause de sa folie.
Walt Disney a fait un film sur Hercule, mais qui n’a rien à voir avec l’histoire d’Herule. Ce livre mêle infidélité, amour, passion, haine, jalousie, ruse, perfidie, … Des Dieux qui se disputes par le biais d’être humain qui ne sont que des pions, comme le dit si bien Hercule dans le livre à la fin. Je regrette pas de l’avoir lu et je le conseille, il est très bien.
J’aime beaucoup aussi les légendes des constellations et de la voie lactée, ou de l’apparition des oranges.
- Ce que j’aime moins:
On ne garde de l’histoire d’Hercule, que ce qu’il a accomplit et réussit, et non la perfidie de Junon/Héra, une femme jalouse, et qui ne recule devant rien pour le tuer, même dans son berceau. Junon ne s’attaque pas à l’infidélité de Jupiter qui est monnaie courante, mais à sa descendance, plus vulnérable que Dieu lui même.