UNE VIE DE GUY DE MAUPASSANT

En quatrième ma fille a travaillé Guy de Maupassant en classe, ils ont lu “La Parure“, et la professeur leur avait conseillé pour aller plus loin de lire “Le Horla” et “Une Vie”.

Vu que j’ai le livre ‘”Une vie” et que je ne l’ai jamais lu, j’ai décidé de le lire, ça pourra peut être aidé certains jeune collégien. Le livre est à la troisième personne.

UNE VIE

A Madame Brainne
Hommaged’un ami dévoué et en souvenir d’un ami mort.
Guy de Maupassant

 

PERSONNAGES

Jeanne: fille du baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds et de Madame Adélaïde.
Le baron Simon Jacques surnommé petit père. Insouciant, généreux, bon.
Mme Adélaïde surnommée petite mère, qui a une hypertrophie du coeur.
Rosalie soeur de lait de Jeanne (elles ont tétée le même sein bébé).
Vicomte Lamare, Julien, mari de Jeanne. Colérique, Lunatique, et manipulateur.

1

Jeanne est une jeune fille de 17 ans, dont le père, le Baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds l’envoya dans un couvent à l’âge de 12 ans. L’homme était un homme maniaque et généreux, un peu trop. Disciple de Jean Jacques Rousseau, il adorait la nature, les champs, les bois. Souhaitant une bonne éducation pour sa fille, il voulait en faire une femme heureuse, droit, généreuse et tendre, c’est pour cette raison qu’il l’envoya au Sacré-Coeur à Rouen. C’est dans cet endroit qu’il l’a garda enfermée pour qu’elle soit chaste à 17 ans et à partir de cet âge, il prendrait le relais de son éducation, ouvrir son âme, lui ouvrir les yeux sur l’aspect de l’amour des animaux et de la vie.

Jeanne ressemble à un portrait de Véronèse (Peintre vénitien) blonde, peau rose, yeux bleus, elle avait quelques grains de beauté par ci, par là: sur les deux côtés de ses narines, sur le menton avec quelques poils de couleur peau qu’on ne voyait à peine.  Elle était grande, mûre, sa voix aigüe.

C’est le jour du grand départ, il pleut beaucoup pour prendre la voiture, mais Jeanne n’attend qu’une chose depuis ses années, c’est partir su Sacré-Coeur, elle n’était sortie seulement deux fois 15 jours pour allé à Paris, elle qui préfère la campagne. Sa mère, une femme devenue obèse à cause de son hypertrophie du coeur (un coeur qui a doublé de volume). Son père a vendu une propriété et donne un porte monnaie remplis d’argent à sa Femme, Madame Abigail. Ils sont généreux, un peu trop, l’argent part vite.

Elle passerait l’été près d’Yport (ville de pêcheur situé entre Fécamp et Étretat) dans leur propriété des Peuples (à cause des Peupliers qui se trouvent dans le parc de leur domaine). Il  est prévu que ce manoir soit sa demeure plus tard lorsqu’elle sera mariée.

Ses parents l’ont retapés et arrivés à leur maison, sa mère va se coucher fatiguée du voyage, quand à Jeanne et son père, ils font le tour de la propriété.  Jeanne se sent enfin libre et attend qu’une chose, l’amour, un beau jeune homme dont elle tomberait amoureuse et construirait une famille.

 

2

La vie commençait enfin pour Jeanne, elle lisait, promenait, se baignait, courrait, tout en laissant vagabonder son esprit dans ses rêves. Elle rentrait au château affamée, mais heureuse et libre.

Le baron était occupé avec de grandes entreprises agricoles. Il faisait des essais, expérimenter les matériels agricoles nouveaux, acclimater des races étrangères. Il passait ses journées avec les paysans.
Souvent aussi, il partait en mer avec les marins d’Yport. Les jours de brises, il partait en bateau au clair de lune pour pêcher en canne ou en filet poser la veille.
A chaque repas, il racontait ses ballades.

La mère, Madame Adélaïde, marchait aussi, on le lui avait recommandé. Dès que les température de la nuit avait disparu, elle marchait avec l’aide de Rosalie, couverte d’une mante (cape) et de deux châles, d’une capeline noire sur la tête et d’un tricot  (veste en laine) rouge qui recouvrait le tout. Elle faisait un aller retour entre l’encoignure du château et le premier arbuste, et avait fait placer au chaque extrémité du parcours, un banc sur lequel elle s’asseyait épuisée toute les cinq minutes, ôtant à chaque arrêt un habit (tricot, capeline, mante, …) qu’elle laissait sur un banc et que Rosalie prenait au moment de rentrer déjeuner. Elle recommençait “son exercice” comme elle disait, l’après midi, et s’endormait parfois sur une chaise longue qu’on lui roulait dehors.
Depuis qu’elle avait appris son hypertrophie (qu’elle ne comprenait pas trop) , elle faisait tâter à son marie, sa fille et Rosalie, son coeur, mais personne ne le sentait derrière ses bouffissures (amas de graisse). Elle avait été jolie par le passée, elle avait été mince, mais l’épaississement de son corps l’avait rendu plus poétique, rêveuse, elle s’imaginait des aventures tendre dont elle était l’héroïne. Les jours de pluies, elle restait enfermé dans sa chambre, à revoir ce qu’elle appelé “ses reliques”: anciennes lettres de son père, sa mère, ou le baron quand ils étaient fiancés.

Jeanne parfois remplaçait Rosalie et baladait avec petite mère qui lui parlait de son passé. Jeanne s’étonné des points communs qu’elle partageait avec sa mère.

Un jour elles aperçurent le prêtre qui s’avançait vers elles. Petite mère n’était pas croyante, élevé par un père non croyant aussi. Le prêtre suait à grosse goutte, passant son temps à essuyer les perles qui suait de sa peau. Il était joyeux, honnête, tolérant, bavard et brave homme. Le baron panthéiste (Dieu est un tout, nature), l’invita à dîner.

Pendant le repas, le curé leur parla leur faire rencontrer un nouveau paroissien qui venait d’aménager après la mort de son père, le Vicomte Jean de Lamare, mort l’année passée. Mme Adélaïde le questionna, Le jeune homme avait réglé les dettes de son père, avait vendu son château de famille et s’était pris un pied-à-terre dans une des trois fermes qu’il avait sur la commune d’Étouvent. Ces biens représentaient 5000 à 6000 livres de rente, l’homme était économe et sage et souhaitait vivre simplement 2 ou 3 ans le temps d’avoir assez d’économie pour entrer dans le monde et se marier avec avantage sans contracter de dettes ou d’hypothéquer ses fermes. Le baron lui proposa de l’amener de temps en temps pour le distraire.

 

3

Le dimanche suivant, Jeanne et sa mère allèrent à la messe, pour voir le prêtre, après l’office, et l’inviter à déjeuner le jeudi. Le prêtre était ravi de les voir et leur présenta leur jeune voisin le M.Le Vicomte de Lamare.  Jeune homme, cheveux noir frisé, yeux sombres. Deux jours après, le Vicomte leur rendit visite, petite mère lui parla généalogie, voyant les gens qu’ils connaissaient en commun et se donnant des nouvelles.  Le prêtre proposa au baron une sortie en mer à Étretat, ce dernier invita le jeune Vicomte. Lors de la sortie, Jeanne et le jeune Lamare firent plus ample connaissance, ils parlèrent de leur goûts, leurs habitudes, ils étaient dégoutés du monde, las de la vie futile où il n’y avait rien de vrai. Lorsqu’ils revinrent sur le bateau le soir pour le retour, Jeanne disait qu’elle voulait voyager, et le Vicomte répondait qu’il fallait être au moins deux pour voyager pour se donner ses impressions, Jeanne lui donnait raison mais aimait promener seule pour rêver, Le jeune homme insistait en disant qu’on pouvait rêver à deux. Elle souhaitait visiter la Grêce, l’Italie ou la Corse, lui préférait la Suisse l’Angleterre. Le soir chez elle, elle se demandait si c’était lui l’homme de sa vie.

Les visites du Vicomte furent de plus en plus régulière, leur regards se croisant, son amour pour lui grandit et un soir son père lui demanda de bien s’habiller le lendemain et de se faire jolie, qu’une surprise l’attendait le lendemain. Le lendemain tout le monde était sur son trente et un, Jeanne, le baron, le Vicomte qui offrit un bouquet de fleur à la jeune fille, Mme Adelaïde et Rosalie. Ils allèrent à Yport où une soixantaines de personnes étaient présentent pour baptiser un nouveau bateau du nom de Jeanne dont le prêtre Lastique était le patron construit avec l’argent du baron. Pendant la cérémonie, Lamare demanda à Jeanne si elle acceptait que cela soit leurs fiançailles. A la fin de la cérémonie, ils allèrent tous déjeuner aux Peuples, Jeanne demanda au jeune homme quel était son nom, il lui répondit “Julien, vous ne le saviez pas?” . A la fin du repas, ils partirent promener seul et Julien fit sa demande, Jeanne ne répondit pas, mais il vit à son regard la réponse à sa question.

 

4

Le baron un matin , se rendit dans la chambre de Jeanne pour lui dire que le Vicomte avait demandé sa main et si elle l’acceptait, ils ne lui avaient donné aucune réponse avant d’avoir la sienne. Petite mère et Petit Père le trouvait bien et était d’accord. Elle accepta.

Il fut prévu que le mariage se fasse en petit comité, la seule invitée était la soeur de la baronne Lise appelé Lison. La pauvre dame de 42 ans, vivait dans un couvent où elle avait préférée aller pour ne gêner personne. Elle était invisible aux yeux de tous, personne ne faisait attention à elle, personne ne la remarqué. Elle avait tenté de se suicider en se noyant, et depuis ce “coup de tête” de Lison, tout le monde la prenait pour folle. Comme elle n’était pas jolie, elle ne se maria jamais. Elle venait toute fois passer un mois ou deux chez sa soeur, où elle restait enfermé dans la chambre toute la journée pour ne pas déranger, et n’apparaissait qu’au moment du repas.

Lison arriva mi juillet chargé de cadeaux qui passèrent comme elle inaperçus. Elle s’occupa du trousseau, seule enfermée dans sa chambre et cousant toute la journée, sortant parfois pour montrer à sa soeur ses travaux qui lui répondait de ne pas se donner tant de mal.

Un soir à la fin du mois, Jeanne et Julien voulurent marché dehors après le repas, le baron jouait aux cartes, et Mme Adélaïde les regardait par la fenêtre et Lison cousait. Le temps passa, petite mère décida d’aller se coucher, le baron aussi et demandèrent à Louison de les surveiller, ce qu’elle fit. Lorsque le jeune couple rentra, Louison avait les yeux rouges, ils ne le virent pas, mais le jeune homme découvrit ses pieds trempé et lui demanda si elle n’avait pas froid aux pieds, la femme se mit à pleurer et répondit qu’on ne lui avait jamais demandé ce genre de chose, puis elle parti. Jeanne eut pitié et le vicomte trouva qu’elle était folle.

Le mariage arriva, des coups de fusils furent tirés par les paysans. Une collation fut servit à la famille , aux curés des châtelains et celui d’Yport, le marié et les témoins choisis parmi les gros cultivateurs, le maire et l’abbé Picot. Lors de cette journée, Julien lui disait “ce soir vous serez ma femme” mais elle ne comprenait pas, elle était déjà sa femme. Son père eut une conversation avec elle le soir avant qu’elle aille se coucher, lui disant qu’elle appartenait tout entière à son mari, qu’elle devait même si elle était blessé dans son corps accepter à l’époux ce que la loi naturelle, la loi humaine accorde comme un droit absolue. Il ne lui en dit pas plus, elle ne comprenait pas. Le soir arriva, Rosalie l’aida a se déshabiller, et la coucha, son mari arriva et au début elle le repoussa, puis se rappelant les paroles de son père, le laissa faire, Julien devenait à chaque fois qu’elle le repoussé, plus ferme “ne veux tu pas être ma femme?” lui disait t’elle. Il l’a pris puis s’endormir et elle le regarda se demandant comment il pouvait dormir par une nuit pareille. Le lendemain il se réveilla comme si de rien n’était, lui parla de projet d’avenir et d’économie, le mot revenait souvent. Il l’aida a s’habiller et on ne la vie qu’à l’heure du déjeuner. Ils préparèrent leur départ pour dans quelques jours pour leur voyage de noce, la Corse

 

5

Quelques jours plus tard, il prirent un bateau sur Marseille pour aller en Corse. Avant de partir, Mme Adelaïde donna 2000 franc en bourse d’or à sa fille pour ses dépenses personnelle, Julien voulut savoir combien elle avait.  Sur le navire, le jeune homme demandait toujours à Jeanne s’i 20 sous était assez comme pourboire. Arrivé sur l’île Julien avait envie d’elle car deux jours sur le bateau où ils ne purent dormir dans leur chambre à cause de l’odeur de pâquebot. Il demanda une chambre à l’hôtel, et Jeanne eut honte de ce que pouvait dire les gens de leur intimité en pleine journée. Elle n’aimait toujours pas leur intimité mais c’était habitué.

Trois jours après ils louèrent des chevaux pour accéder plus facilement à leur prochaine étape. un guide les accompagnaient et leur faisait visiter, ils traversèrent un long maquis. Ils traversèrent Cargèse, village grec, et arrivèrent à Piana, Jeanne était heureuse. Un jeune ménage les reçus dans une vieille maison vermoulu, ils dormirent sur une paillasse de maïs. Ils partirent au soleil levant, visiter les alentours, dans une forêt, et devant un golfe, la mer, le paysage, Jeanne s’extasia devant tant de beauté, et pleura, son homme ne la comprit pas et lui dit de surveiller son cheval. Ils laissèrent les chevaux pour gravir le sombre Val d’Ota, le guide parti seul avec les chevaux, et le jeune couple marcha, longtemps. Arrivés à une petite source d’eau qui coulait en filet, Jeanne but et son mari pris sa place, elle le repoussa, puis s’ensuit un jeu de lèvre et des sensations se réveilla en elle, elle lui dit “je t’aime” et ils s’excitèrent et passèrent un moment intime ici. Le soir ils arrivèrent à Évisa, chez un parent de leur guide Paoli Palabretti. Depuis ce moment à Val d’Ota, Jeanne pris plaisir à se retrouver seule avec Julien et pour remercier son hôte, elle lui demanda ce qui lui ferait plaisir, son hôte demanda un Pistolet. En effet, le pistolet serait pour tuer son beau frère, frère de son mari, qui était un célèbre bandit Philippi Palabretti.

A Bastia, Julien  n’ayant plus assez pour payer le guide, demanda la bourse à Jeanne que sa mère lui avait laissée, lui disant qu’elle serait plus en sureté avec lui.

Ils se retrouvèrent à Marseille, deux mois après être partit, c’était le 15 octobre le froid arrivait. Ils allèrent à Paris pour faire leur achat pour leur installation et Jeanne demanda la bourse à Julien qui refusa de lui rendre et lui donna que 100franc. Elle ne put acheter que le pistolet promis à son hôte, 8 jours plus tard, ils reprirent le chemin pour rentrer aux Peuples, sans qu’elle n’ose demander d’autres argents pour ses dépenses.

6

Jeanne et Julien reviennent aux Peuples, le baron et Mme Adelaïde ravi les accueillent. Mais la vie pour Jeanne est devenue morne, il n’y a plus autant de rêve et de passion qu’avant. Elle s’ennuie, Julien et son père sont occupées à leurs affaires. Désormais Julien et elle font chambre à part, il ne fait d’ailleurs plus attention à elle et ne vient quasiment plus la voir.

Elle allait voir les fermiers pour passer le temps, les Martin et les Couillard. Julien n’avait pas tardé à prendre la fortune et gérer la maison, harcelant les paysans, diminuant les dépenses, lui même ne s’habillait plus aussi bien qu’avant revêtant un habit de chasse en velours, garni de bouton de cuivre, il ne se rasait plus et buvait 4 à 5 verres de cognac après chaque repas. Jeanne lui avait fait remarqué mais il lui avait répondu sèchement.

Le baron avait céder une vieille voiture de famille à Julien, mais Julien refusait de la sortir sans qu’il y ait les armoiries familiales des Lamare. Il fit venir Bataille qui élaborait les écussons, et le baron, la baronne, Jeanne et Julien sous les conseils de Bataille  créèrent l’écusson des Lamare qui fut mis sur la voiture au dos et sur les portes. La Calèche prête, ils purent rendre visites à des voisins à qui Julien voulait présenter sa femme les Briseville.

Par soucis d’économie, le vieux cocher étaient devenu jardinier, le vicomte conduisait et avait vendu les carrossier pour ne plus payer leur nourriture, pour tenir les bêtes lorsque les maîtres descendaient de voiture, il avait fait d’un jeune domestique, un vacher du nom de Marius. Un jour par mois, les Martin et les Couillard devaient lui fournir des chevaux, ils étaient de ce fait dispenser des redevances de volaille. Marius les amener devant le perron du château justement le jour où ils partirent rencontrer les Briseville.

Marius portait un chapeau à cocarde qui lui descendait jusqu’au nez, portait des habits bien trop grand pour lui ainsi que d’immense soulier. Son accoutrement fit rire le baron, la baronne, Jeanne et Marius se mit à rire en les voyant rire, mais Julien fâché de cette gaieté donna une gifle à Marius qui en perdit son chapeau, il se retourna vers son beau père et lui cria que c’était sa faute s’il avait pas gaspillé sa fortune et tout son avoir il ne serait pas ruiné, ce qui mit un froid dans la calèche.

Le château des Briseville était austère, le couple était petit, propre, correct et noble,  l’atmosphère était glaciale ce qui fit tousser la baronne, le baron donna le signe du départ, Jeanne se leva, seul Julien trouvait la visite trop courte et aurait voulu rester. Au moment du départ, l’attente fut longue, et Jeanne demanda à quoi le couple occupait ses journées, ils répondirent étonnés qu’ils écrivaient beaucoup à leur famille éparpillées dans toute la France.  Au moment de partir, Marius avait disparu, Julien furieux demanda à ce qu’on le renvoie à pied. Dans la voiture, Jeanne et son père se moquaient du couple Briseville et la baronne leur disait que ce n’était pas bien.
Marius arriva à ce moment là, courant derrière la voiture et Julien lui cria dessus, l’attrapa et le frappa à coup de poing, Jeanne et sa mère demandèrent au père d’intervenir, ce qu’il fit, il cria si fort sur le vicomte et le bouscula qu’il stoppa net sa fureur .

Au diner, Julien fut tellement mielleux que tous oublièrent rapidement cette crise de colère. Plus de visites ne fut faites, par peur de raviver cette colère sur Marius.

A Noël et le jour de l’an, furent invité le curé le maire et sa femme.

Le 9 janvier, le baron et la baronne partirent des peuples pour laisser le couple un peu seul, Jeanne insista pour qu’ils restent encore un peu, mais devant la froideur de Julien, le baron préféra partir. La veille du départ, le baron promena avec sa fille à Yport, elle passa un agréable moment, chose qu’elle n’avait pas eut lorsqu’elle était seule avec Julien. Elle lui dit alors “ça n’est pas toujours gai, la vie”, il lui répondit “Que veux tu fillettes? nous n’y pouvons rien”.

Le lendemain, Jeanne et Julien restèrent seuls.

 

7

Chaque jour après le repas Julien et Jeanne jouaient aux cartes, tout en fumant sa cigarette et en buvant cinq à huit verres de cognac. Ensuite elle cousait dans sa chambre et lui dirigeait la maison, avare et autoritaire. Jeanne avait pris pour habitude de se faire faire chaque matin par le boulanger, une galette normande, il lui supprima. Pour éviter les disputes elle ne disait rien. Venant d’une famille qui pensait que l’argent était fait pour être dépenser, elle se retrouvait avec un homme qui lui reprochait de jeter son argent par les fenêtres.

Le comportement de Rosalie aussi avait changé, autrefois si gaie, elle devenait taciturne, lorsque Jeanne lui demandait si elle était malade, elle rougissait et disait “non madame”

Janvier arriva et un jour alors que Rosalie faisait le lit, elle fut pris d’une grosse douleur, Jeanne se trouvant là, paniqua et appela Julien qui monta rapidement, il la vit accoucher, paniqué il fit sortir Jeanne de la chambre en lui disant que c’était pas ses affaires, le docteur arriva .

Le soir Julien alla voir Jeanne et lui demanda de virer Rosalie, qu’il ne pouvait accepter un bâtard dans sa maison, elle refusa, c’était sa soeur de lait et elle l’aiderait, s’il refusait, elle l’enverrait chez sa mère. Elle voulu savoir qui était le père, mais Julien évitait la question. Après cela elle alla souvent la voir, mais Rosalie pleurait chaque fois qu’elle venait, Jeanne la questionnait, mais elle ne répondait pas.

Un soir, se trouvant mal, Jeanne sonna Rosalie, qui ne vint pas, elle monta la chercher, elle n’était pas dans sa chambre, se croyant à l’article de la mort, elle alla dans la chambre de son mari et le surpris avec Rosalie dans son lit. En pleur, perdu, elle parti de la maison avec un froid d’hiver, et voulu se jeter de la falaise, mais elle repensa à sa mère, et son père et ne voulut pas leur faire de peine. A ce moment là, Julien, le père Simon et Marius la ramenèrent. Après ce soir là, elle délira, fut tellement malade que le baron et la baronne vinrent à son chevet.

Lorsqu’elle fut guérit, elle raconta ce qui s’était passé à sa mère, qui ne la crut pas, puis à son père, qui la crut, mais lorsqu’il alla voir Julien, Il mentit si bien que le père s’excusa. Jeanne voyant que tout le monde pensait qu’elle délirait, trouva un subterfuge pour confondre Julien. Elle demanda à son père de chercher le curé, et ensuite Rosalie qu’on avait fait partir du château. Dans sa chambre, Rosalie fut mener de force, elle ne souhaitait pas venir, face au prêtre Jeanne lui demanda de se confesser et lui dire la vérité si elle était vraiment avec Julien ce soir là, Rosalie confirma. Elle raconta que Julien était venu la voir le premier soir où il était arrivé, il s’était caché le soir dans le grenier et était venu la voir, au même moment où il courtisait Jeanne. et depuis leur histoire n’avait pas cessé, le soir quand il ne dormait pas avec Jeanne, il dormait avec elle, et le bébé était de lui.
Jeanne justement attendait elle aussi un bébé de Julien.

La baronne en pleur ne disait rien, le baron énervé promit d’amener avec lui sa fille, et jeta Rosalie dehors, le curé la sermona pour avoir été tenté, et pour le mal qu’elle avait fait. Il proposa au baron de lui donner la ferme de Barville, le curé la marierait et l’histoire serait régler.

Concernant Jeanne, le curé lui dit que c’était normal que l’homme Julien soit infidèle, que ça arrivait à beaucoup de couple, et dit même au baron que cela avait du lui arriver plus jeune, le baron qui était énervé se calma, effectivement cela lui était arrivé, la baronne aussi se rappela les incartades de son mari. Le curé proposa donc que Jeanne reste avec son mari.

Julien qui avait croisé Rosalie, monta excédé à la chambre, mais lorsqu’il vue le prêtre il resta abasourdi, on lui expliqua que l’on savait tout. Le curé pris sa main et la main de Jeanne et lui dit que l’histoire était réglée et qu’elle renforcerait leur amour.

8

Le printemps arriva, les parents de Jeanne étaient toujours présent pour l’aider dans sa grossesse. Julien s’était mis au cheval et visitait les différents voisins.

Un jour les Fourvilles vinrent à l’improviste pour s’enquérir de la santé de Jeanne qu’ils n’avaient encore jamais vu, mais dont ils connaissaient Julien. La femme, pâle mais jolie et blonde, le mari géant, croquemitaine à grandes moustaches rousses. Julien partit se préparer et revint habillé comme il l’était autrefois, rasé, beau, élégant. Lorsqu’il baisa la main de la comtesse, elle se mit à rougir. Il fut aimable, souriant et doux. La comtesse proposa une promenade à cheval au vicomte et promit à Jeanne qu’ils en feront une tous les trois dès qu’elle sera guérit (aura accouché).

Lorsqu’ils furent parti, Jeanne demanda où il les avaient rencontré, et il répondit chez les Briseville.

Un mardi soir, alors qu’ils étaient assis, Jeanne fut pris de violente douleurs, son père et son mari la ramenèrent à la maison, le travail avait commencé. Il fut long, et pendant cette période Jeanne repensait à Rosalie qui avait accouché rapidement, sans trop de souffrance, et à Julien, et à cet enfant qu’elle ne voulait pas, elle voulait qu’il sorte, et elle se mit à le pousser hors de son corps. L’enfant vint au monde, un peu trop tôt donc sans cheveux et sans ongle.

Lorsque l’enfant fut là, elle devint mère et l’aima, elle était heureuse remplie de joie. Son seul bonheur était son enfant, elle ne le quittait plus des yeux, sans cesse avec lui, à le regarder, jalouse de la nourrice qui lui donnait le sein. Plus rien ne lui importait que lui. Le baron et la baronne souriaient de cet amour, Julien lui était jaloux de l’attention qu’elle lui portait. Mais cet amour pour son fils, l’affaiblissait, elle ne se reposait plus, maigrissait, toussait, le médecin ordonna la séparation de son fils, malgré ses contestations, ses pleurs, il fut placé le soir chez sa nourrice. Et pour être sure qu’elle ne s’échappe pas le retrouver, ils enfermèrent Jeanne dans sa chambre.

Fin août eut lieu le baptême, le parrain fut le baron et la marraine fut tante Lison. L’enfant fut nommé Pierre-Simon-Paul.

Un soir, le curé vint parler de l’affaire Rosalie au comte et sa femme, il était prévu de lui donner dès son mariage la ferme Barville qui valait 20 000 francs, mais Julien apprenant cela s’énerva et refusa. Il proposa d’aller voir l’homme qui se mariait avec Rosalie et de négocier avec lui 1500 franc. Son comportement fit rire Jeanne, le baron et la baronne, comme ils n’avaient plus ri depuis bien longtemps. Jeanne n’aimait plus Julien et ne se souciait plus de son comportement, ni de l’affaire de Rosalie, elle était plus préoccupé par son fils qui avait pris toute sa place dans son coeur.

Deux jours plus tard, après le déjeuner, Désiré Lecoq, l’homme qui devait épouser Rosalie, vint voir le baron et la baronne pour être sur d’avoir l’argent promis par le curé les 20 000 francs, car Julien lui avait dit qu’il ne toucherait que 1500 et pour ce prix là, il refusait de se marier à Rosalie. Le baron lui promit de faire un contrat de mariage et ils se marièrent à l’église. Lorsque Julien appris la nouvelle du contrat de mariage qui avait été élaboré en secret, piqua une crise ce qui fit écouter le séjour des parents de Jeanne. Mais cette fois, elle n’était pas malheureuse, Paul prenait toute ses pensées.

9

Julien acheta une voiture nécessitant qu’un seul cheval, pour pouvoir faire deux sorties par mois. Ils allèrent rendre leur visite au couple Fourville. Il fallait deux heures pour se rendre chez eux, Julien connaissait bien le château et le chemin. La comtesse Fourville était souriante et gentille avec Jeanne qui l’appréciait et la voyait comme une amie. Son mari le comte était rustre, mais sympathique. Lorsqu’ils promenaient à cheval, la comtesse se retrouvait devant avec Julien, à discuter ensemble et le comte et Jeanne suivaient derrière, les duos s’entendaient à merveille. Julien se faisait beau, redevenait l’élégant garçon qui avait courtisé Jeanne, il était complice avec la comtesse Gilberte et allaient souvent promener ensemble à cheval. La comtesse le surnommait le “Chevalier Trébuche” et lui l’appelait “la reine Amazone”.

Ils rendirent visite aux Coutelier, mais la femme étant condescendante et le mari aussi, ils décidèrent conjointement de ne rendre visite qu’aux Fourville, avec qui ils créèrent des liens. Le comte adorait Paul, alors que Julien le regardait à peine et ne l’embrassait que si Jeanne lui tendait le bébé, en l’effleurant du bout des lèvres.

Un matin elle partit promener à cheval, Julien était parti tôt comme à son habitude, elle ne savait où il passait ses journées, mais cela ne la dérangeait pas. Alors qu’elle promenait, elle vu les chevaux de Gilberte et Julien, elle les appela, mais personne ne répondit et cela lui fait tilt. Cela faisait des mois que Julien se faisait élégant, Gilberte et lui s’entendait à merveille, elle comprit leur liaison. Elle n’était pas fâchée envers Julien dont le comportement ne l’étonnait guère, mais Gilberte qu’elle pensait être son amie l’avait trahi. Elle rentra chez elle, mais n’en parla pas aux intéressés.

Elle écrivit à ses parents pour hâter leur retour, elle en avait mare de ce monde faux, menteur, elle avait besoin de gens purs, sains dont les pensées avaient toujours était droit.

Chaque jour, elle apprenait la grossesse de fille de la région, la fille couillard venait d’accoucher et le mariage devait avoir lieu, une fille de 15 ans était grosse, la servante des Martins était grosse, bref que des femmes seules étaient enceinte. Toutes ces relations la répugnait, l’accouplement l’indignait comme quelque chose de contre nature. Gilberte, une femme noble, elle ne lui en voulait pas de lui avoir pris son mari, mais de tomber dans cette bestialité, qui ne domine que les bas instinct, les gens rustres.
Julien lui raconta que le boulanger avait surpris sa femme avec le forgeron et qu’il avait bouché l’ouverture, c’est leur garçon qui avait vu sa mère rentrer qui prévint les voisins qui sauvèrent le couple. À cette histoire, Jeanne n’osait plus toucher son pain.

Ses parents arrivèrent, son père n’avait pas changé mais sa mère avait vieillit de dix ans en quelques mois, sa respiration était sifflante. Elle en fut choquée, elle voulut en parler avec son père qui vivant avec elle, n’avait pas vu l’évolution de la maladie et ne la trouvait pas changé. Julien la trouvait mal en point aussi, ce qui rendit Jeanne malheureuse. Petite mère ne riait plus, elle marchait 30 minutes car elle s’épuisait vite, et elle passait son temps à relire ses lettres qu’elle appelait ses reliques et se mettait à pleurer du temps passé.

Le baron parti quelque jours, Jeanne ne repensait plus à la perfidie de Gilberte et l’infidélité de Julien, elle était heureuse. Un après midi elle partit promener Paul, mais alors qu’elle rêvait, Marius vint la chercher, petite mère allait mal. Elle arriva, elle l’a trouva inanimée et du monde autour, personne ne put la ranimer, c’était fini.

Le soir, profondément attristée, elle insista pour la veiller seule. Elle lu ses reliques, des lettres que ses grands parents lui écrivaient, puis elle tomba sur des lettres d’amour enflammées, une seule était signée Paul D’Ennemare. Elle comprit que sa mère aussi avait succombé et avait trompé son père. Entendant un bruit et pensant que c’était son père, elle jeta les lettres au feu. Elle s’occupa de l’enterrement, le baron arriva le soir triste. L’enterrement eut lieu le lendemain, Gilberte fut la première arrivée, et elle resta près d’elle à la soutenir toute la journée, Tante Lison aussi restait près d’elle.
Le comte de Fourville pleura comme si c’était sa mère qu’il avait perdu. Julien lui dit que toute la noblesse était présente et que c’était bien.

10

Après la mort de petite mère, tout objet de la maison lui appartenant fut trouvé un peu partout, un gant, un accessoire, c’était dur pour Jeanne et son père, qui voulut changer d’air et partit.

Paul tomba malade, Jeanne le veilla sans dormir 12 jours, il guérit mais la peur de le perdre entraina chez elle une envie subite d’être de nouveau mère. Depuis l’histoire de Rosalie, elle ne s’était pas rapprochée de Julien. Elle essaya, mais elle n’y parvint pas, par honte de lui montrer ses sentiments. Même si faire l’amour avec lui l’écoeurait, son désir d’être mère était plus grand. Elle parla de cela à l’abbé Picot qui en parla à Julien. Julien ravit revint dans la chambre de Jeanne et leur relation recommença, mais elles avaient changé, il ne se donnait pas complètement à elle (il n’éjaculait pas), elle lui demanda la raison, il lui dit qu’il ne voulait pas d’autre enfant. Jeanne voulut en savoir plus mais il s’énerva. De nouveau elle rendit visite à l’abbé et lui expliqua le problème. L’abbé habitué à ce genre de situation, lui dit qu’elle n’avait qu’à lui faire croire qu’elle était enceinte, et s’il ne la croyait pas, d’en parler à tout le monde, pour qu’il finisse par le croire, ensuite il ne se retiendrait plus et elle finirait par réellement tombée enceinte. Et c’est ce qu’elle fit et il se passa ce qu’avait prévu l’abbé.

Fin septembre, l’abbé Picot lui rendit visite pour lui présenter le nouvel abbé Tolbiac. Le vieux curé était le doyen de Goderville. Jeanne fut attristée de son départ, il l’avait mariée, avait baptisé Paul, et enterré la baronne, c’était un homme joyeux, naturel et discret. Le nouvel abbé était impatient, rageur. Le vieil abbé essayé de calmer les tempérament du jeune, en lui disant qu’il devait juste marié les femmes qui venaient enceinte, soit en parlant avec celui qui les avait mis enceinte, soit en trouvant un autre homme qui accepterait cette charge. Le jeune refusait de faire cela, il voulait les empêcher d’avoir des relations.

Huit jour plus tard l’abbé Tolbiac revint chez Jeanne la persuadant de venir à l’office de dimanche, elle qui n’aimait pas trop le jeune, mais qui ne voulait pas rompre avec le presbytère se promit d’y aller les premières semaines. Peu à peu, à force de fréquenter l’office, elle subit l’influence du prêtre qui lui plaisait pas ses exaltations et ses ardeurs, son austérité intraitable, son mépris du monde et des sensualités, son dégoût des préoccupations humaines,… naïve elle se laissait séduire.

Bientôt toute la campagne le détesta. Il était sévère, il refusait l’absolution (le pardon) des filles qui n’étaient plus chastes, il épiait les amoureux pour les séparer, et lorsque les jeunes ne voulaient pas se désunir, il donnait leur nom pendant l’office à tous ceux présent. Jeanne et Julien étaient devenu des proches de l’abbé et montraient l’exemple, Julien appréciait cet homme.

Le baron revint, et devint plus proche de sa fille. La présence de l’abbé l’inquiéta, il ne l’aimait pas, le trouvait intolérant et dangereux, c’était un inquisiteur à ses yeux.

L’abbé apprit par hasard les infidélités de Julien et Gilberte, il vint trouvé Jeanne pour qu’elle les sépare, mais Jeanne avait peur de Julien, elle ne savait que faire, elle lui demanda et il lui dit de quitter cette maison, de faire n’importe quoi plutôt que de laisser faire. Elle refusa, par peur, mais aussi en quittant la maison elle n’avait pas d’argent, alors l’abbé partit en colère, elle le suivit en l’implorant. Tolbiac aperçut des enfants qui observait la chienne Mirza mettre bas, il fit partir les enfants avec son parapluie et frappa sur la chienne, comme le parapluie se cassa, il l’a termina avec le pied et fit expulsé le dernier chiot, il y en avait 7, la chienne était morte. Le baron qui avait vu cela arriva l’empoigna et le jeta sur la route, Jeanne qui s’était enfuit de peur, revint sanglotant près des chiots, les voisins étaient choqué d’une telle sauvagerie.

Jeanne pris les chiots sous son aile et 6 moururent, le père trouva une chatte pour donner du lait, au dernier et tenter de la sauver, il téta 15 jours et Jeanne fini de le nourrir elle même au biberon, elle le nomma Toto, le baron changea son nom d’autorité et l’appela Massacre. Le prêtre ne revint plus mais lança des malédictions et des menaces contre le château le dimanche suivant.

Julien par peur d’une révélation de l’abbé écrivit à l’archevêque et Tolbiac faillit être renvoyé, il se tut alors concernant ses infidélités. On le vit faire de longue promenade en solitaire.

Julien et Gilberte continuaient leur relation, se cachant toujours du prêtre. Ils avaient pris l’habitude d’aller dans un refuge de berger abandonné au sommet de la côte Vaucotte . Un jour l’abbé Tolbiac les surprirent.

Un soir, en rentrant, ils virent l’abbé sortir du château, ils eurent peur de la révélation, mais leur inquiétude se dissipa.

Un après midi, Jeanne vit venir Mr de Fourville, il voulait savoir si sa femme se trouvait chez elle, elle lui dit non, il était perdu, il voulut lui parler, mais n’y arriva pas. Il repartit, Jeanne comprit qu’il savait tout, elle souhaita qu’il ne les retrouve pas, elle savait qu’il finirait par les tuer.

Le comte trouva le refuge où étaient les amants, et le poussa du sommet dans le ravin et rentra chez lui, les amants furent retrouvés mort dans le refuge. On ramena les corps chez eux. Les chevaux qui étaient rentré, le comte dit qu’il s’était surement passé quelque chose et demanda à ce qu’on parte à leur recherche, mais lorsque le corps de sa femme arriva et qu’on lui annonça sa mort, il fut soulager.

Lorsque Jeanne appris la mort de son mari elle s’évanouit. A son réveil son père était présent. Elle accoucha le soir même d’une fille mort née. Elle ne participa pas à l’enterrement de Julien, ne sut rien. Elle vit dans ses périodes fiévreuse, Louison et se demandait depuis quand elle était repartie des Peuples, après la mort de sa mère.

 

11

Après la mort de Julien, Jeanne demeura trois mois dans sa chambre, petit père et Louison veillaient sur elle. Elle se souvenait des bons moment passé avec lui, elle oubliait peu à peu les infidélités, la maltraitance qu’il lui faisait. Elle regrettait son mari. Elle ne demanda pas de détail sur la mort de Julien, c’était un accident pour tout le monde, mais elle connaissait la vérité, pour avoir vu le compte ce jour là.

Julien disparut, petit père, tante Louison et Jeanne focalisait leur vie sur Paul, leur vie tournait autour de lui, devenant ses esclaves, s’extasiant sur chacun de ses gestes. Chacun devenait jaloux de l’autre, Jeanne jalousait les bisous que Paul faisait à son grand père, Louison jalousait les tendresse que Paul faisait à d’autre.

Deux années passèrent aux Peuples, ils voulurent passer l’hiver à Rouen, mais arrivé là bas, Paul eut une grave bronchite, et ils revinrent aux Peuples, pensant que l’air y était mieux pour lui.

Toujours ensemble tous les 4, Paul grandissait, on le surnommait Poulet, car sa mère l’appelait Paulet et comme il ne pouvait articuler ce mot, il disait Poulet et cela les faisaient rire. Ils mesuraient sa taille sur le mur au canif tous les mois, en faisant un petit trait.

Le chiot que Jeanne avait sauvé et dont elle ne s’occupait plus trop, était nourri par Ludivine et dormait dans un vieux baril, Paul voulu un jour s’en approcher, fit un caprice et les trois adultes l’accompagnèrent non sans craintes. L’enfant s’entendit tellement avec “Massacre” qu’il ne le quitta plus, le faisant dormir sur son lit. Louison était jalouse de l’amour que Paul donnait à ce chien, cet amour qu’il aurait pu lui donner à elle.

Rarement, ils allaient voir les Coutelier ou les Briseville. Le maire et le médecin étaient les seuls à leur rendre visite. Jeanne n’allait plus du tout à l’église depuis le meurtre de la chienne et la mort de Julien et la comtesse dont l’abbé y était pour quelque chose.

L’abbé Tolbiac n’avait plus de fidèle à l’église (chrétien), les gens ne faisaient plus attention à lui. À cause de sa nature strict et ses malédictions qu’il portait pendant l’office, et le fait qu’il avait enlevé le démon d’une femme possédée, on le voyait comme un sorcier. Il retrouvait les objets perdu, imposait les mains sur les vaches pour les soigner. Il disait souvent ” sicut leo rugiens circuit quaerens quem devoret” ” Votre adversaire le Diable, comme un lion rugissant, rôde cherchant qui dévorer“, beaucoup le craignait.

Paul grandissait et n’était pas un enfant très intelligent, petit père voulait le faire étudier, mais Jeanne venait sans cesse lui dire “ne le fatigue pas, il est si jeune” ou “n’as tu pas froid mon petit poulet?”. le baron lui interdit de venir les déranger.

À 12 ans, tante Louison expliqua à Jeanne que le jeune devait avoir une instruction religieuse et passer sa première communion. Jeanne hésita mais la vicomtesse de Briseville la convainc de l’inscrire au cathéchisme. Paul y alla un mois, mais à cause de son comportement une fois, le curé le fit attendre la fin du cour à la porte de l’église, dans le courant d’air, il revint la voix enroué et toussant. Jeanne décida de lui faire cathéchisme à la maison, mais l’abbé Tolbiac refusa cette année là et l’année d’après, de lui faire sa communion, le pensant insuffisamment instruit. Le baron décida de l’élever en chrétien et non en catholique pratiquant, jurant que l’enfant n’avait pas besoin de cela pour être un honnête homme.

Les Briseville ne rendaient plus visite à Jeanne, Jeanne appris que la raison était le fait que son fils n’avait pas fait de première communion. Elle alla lui rendre visite, et la vicomtesse lui dit qu’il n’y avait que deux classes, les gens qui croient en Dieux et ceux qui n’y croient pas, les premiers sont leur égaux peu importe la classe sociale, les autres ne sont rien. Jeanne blessé, expliquait que Dieu était partout, qu’elle croyait en Dieux mais pas au prêtre qui se trouvait entre lui et elle. La marquise refusa d’entendre , pour elle, le prêtre était le porte parole de l’Église et quiconque ne le suit pas est contre eux. Les paysans aussi les blâmaient de ne pas lui avoir fait faire sa première communion.

Lorsque Paul était libre après ses leçons, il jardinait des heures entières avec sa mère et sa grande tante. À 15 ans il était immature, niais avec son mètre cinquante huit. Le baron convainc Jeanne sanglotante de l’envoyer en collège au Havre. L’été d’avant, il fut gâté, puis à l’automne on l’amena là bas, Jeanne ayant prévu trop d’affaire demanda un meuble de plus mais il lui fut refusé, elle loua donc une chambre non loin pour y déposer le restes de ses affaires, il en avait assez pour au moins dix ans. Au début, elle vint le voir tous les deux jours, mais le directeur du collège lui demanda de cesser car Paul n’avait pas le temps de jouer avec ces amis, elle refusa, il écrivit à son père qui la fit surveiller aux Peuples. Paul rentra de moins en moins souvent aux Peuples à mesure qu’il grandissait, faisant la fête à droite à gauche. Il redoubla sa quatrième.

A ses 20 ans, Jeanne eut la visite d’un homme Allemand qui lui demandait 1500 franc car son fils avait une dette de jeu envers lui, le baron le paya et lui dit de ne plus jamais revenir. Ils montèrent au Havre et apprit par le directeur que Paule ne venait plus en cours depuis un mois et qu’il avait reçu des fausses lettres de Jeanne expliquant que son fils avait des malaises, avec de faux certificats de médecin. Ils allèrent à la police et retrouvèrent Paul chez une femme entretenue (prostituée) et ils le ramenèrent à la maison. Ils le choyèrent, l’empêchant de partir, mais il finit par s’enfuir au Havre rejoindre la fille qui l’avait caché, il ne donna plus de nouvelle.

L’abbé Tolbiac lui rendit visite pour lui dire que Dieu lui avait pris son enfant pour la mettre aux mains d’une prostituée et qu’il accepterait de lui pardonner si elle s’agenouillait devant lui. Elle revint alors vers lui et il lui pardonna à moitié, à cause de son père qui n’était pas pour lui un bon chrétien, il lui promit qu’elle aurait vite de bonne nouvelles. Et c’est ce qui se passa, elle vit cela comme le pardon de Dieu. Une lettre de Paul arriva, il lui disait qu’il était à Londre avec la femme qu’il aimait et qu’il lui fallait 15 000 francs car ils n’avaient plus d’argent, et qu’il reviendrait leur rendre visite bientôt. On lui envoya l’argent tout content d’avoir de ses nouvelles et n’eurent plus de nouvelles pendant 5 mois.

Un homme d’affaire vint régler les détails de la succession de Julien, Jeanne et le baron firent tout le nécessaire abandonnant même l’usufruit de la mère, Paul toucha de cet héritgage 120 000 francs et écrivit quatre lettres en six mois, promettant chaque fois qu’il viendrait les voir et qu’il avait trouvé du travail.

Au fur et à mesure, Jeanne développait une haine envers la femme de Paul, qui pensait t’elle le manipulait pour l’argent. Le baron, Lison et Jeanne ne savait que faire pour le séparer d’elle.

Plusieurs mois passèrent sans nouvelles, puis un matin, Paul écrivit qu’il se suiciderais s’ils ne leur venaient pas en aide, car il devait 80 000 francs et avait donc besoin de cet argent pour rembourser ses dettes. Le baron partit sur le champs pour hypothéquer ses terres. Paul écrivit alors trois lettres pour les remercier, leur promettant sa venue prochaine.

Une année se passa, le baron et Jeanne envisageaient d’aller sur Paris pour le retrouver, mais un mot leur arriva, il était à Londre pour monter une société de paquebots à vapeur “Paul delamare et compagnie”, leur promettant encore qu’il viendrait les voir, cette fois ci riche. Trois mois plus tard, l’entreprise fit faillite, il devait 235 000 francs, le baron fit hypothèqué le château des Peuples et deux fermes, le soir même il mourrait dans le bureau d’un homme d’affaire, d’une attaque d’apoplexie.

Jeanne était anéantie, malgré les supplications de Lison et d’elle, l’abbé Tolbiac refusa au corps l’entrée de l’église, il fut enterré à la tombé de la nuit sans cérémonie.

Paul écrivit pour s’excuser de ne pas avoir été là, et le prévint qu’il rentrait en France et qu’il viendrait la voir.

A la fin de l’hiver, Lison âgée de 68 ans mourut d’une bronchite qui dégénéra en fluxion de poitrine, avant de mourir elle dit à Jeanne qu’elle demanderait pitié au bon Dieu pour elle. A l’enterrement, elle voulut mourir aussi et s’affaissa, une paysanne forte la pris par le bras et l’emmena au château pour la mettre au lit. Jeanne s’endormit d’épuisement. Lorsqu’elle se réveilla à minuit, cette femme était encore présente sur un fauteuil près d’elle. Cette paysanne la connaissait bien, c’était Rosalie, sa soeur de lait, elles se tombèrent dans les bras, oubliant le passé, trop heureuse de se revoir.

Rosalie raconta qu’elle s’était marié avec un homme bon qui avait beaucoup travaillé s’était bien occupé d’elle, et qu’elle n’avait pas eut d’autre fils. Son fils avait bien fini aussi, il était marié et s’occupait maintenant de la ferme que le baron lui avait donné. Elle souhaitait maintenant rester avec sa maîtresse et s’occuper d’elle, Jeanne était ravi d’entendre cela. Elle refusa d’être payée par Jeanne, et lui avoua qu’elle avait autant d’argent qu’elle car Jeanne avait tout perdu, il ne lui restait presque plus rien. Rosalie lui dit qu’elle avait été mal marié et qu’il ne fallait pas se marié avec un prétendant qu’on ne connait pas.

 

12

Rosalie en une semaine pris les affaires de Jeanne en main, Jeanne devenait comme petite mère, faible et trainant des jambes, elle marchait au bras de sa servante comme autrefois sa mère. Rosalie faisait des allers retours à Fécamp pour se renseigner auprès d’un notaire qu’elle connaissait. Un soir, elle dit à sa maîtresse qu’elle devait cesser de donner de l’argent à son fils, que s’il n’avait plus d’argent, il serait toujours le bienvenu pour manger à sa table, mais qu’elle devait aussi vendre les Peuples. Jeanne ne voulut pas, mais elle n’avait pas d’autre choix, elle était ruinée, il lui fallait vendre, et garder quatre fermes à Saint-Léonard qui enlevée de toute hypothèque ferais un revenu par an de 8300 francs. Elle mettrait 1300 francs par an pour les réparations et l’entretiens des biens, 5000 francs pour les dépenses de l’année et 2000 pour une caisse de prévoyance, le tout sera gardé par Rosalie pour empêcher Jeanne d’aider Paul financièrement.

Jeanne ne voulait pas partir, le facteur apporta encore une lettre de Paul demandant 10 000 francs, elle répondit sous l’autorité de Rosalie qu’elle ne lui enverrait plus rien car elle était ruinée par sa faute, mais qu’il pouvait venir habiter chez elle.

L’acheteur des peuples s’appelait Mr Jeoffrin, c’était un ancien raffineur de sucre, la vente du château lui permis d’acheter une petite maison bourgeoise dans le hameau de Batteville. Le déménagement fut dur pour Jeanne, elle retrouva des objets dans le grenier qu’elle voulut amener, elle dut faire un tri dans toute la maison, le fils de Rosalie, Denis Lecoq (également fils de Julien) fit le déménagement avec sa carriole.

Jeanne avant de partir revit Massacre dont elle ne s’occupait plus depuis des mois, toujours nourrit par Ludivine, il était assez âgé, aveugle, et paralytique. Ludivine et le père Simon partiront vivre chez des parents, Jeanne leur ayant constitué une petite rente, il avaient des économies et devenaient trop vieux pour servir et bavards. Marius était partir depuis longtemps, il s’était marié. Depuis qu’elle avait vendu, les fermiers l’appelaient entre eux la folle, à cause de sa sensibilité maladive.

Le jour du départ, Jeanne fit des crises sanglots, convulsions, perte de connaissances, auxquelles s’attendaient Rosalie, qui la porta avec l’aide de son fils jusqu’à la voiture. En chemin, ils virent l’abbé Tolbiac, Jeanne avait honte, mais Rosalie lui cria “manant”, et son fils roula sur une flaque de boue sans le faire exprès et le salit de la tête au pied. Denis dut cependant retourner au château récupérer le chien qu’ils avaient oublié.

 

13

 

La voilà dans sa nouvelle maison, mais elle était malheureuse. La maison était sur le bord d’une route, le premier voisin était à un km, il y avait un champs qui les séparaient.

Arrivée dans la maison, Jeanne voulait se reposer, mais Rosalie avait peur qu’elle sombre dans une crise profonde comme elle en faisait souvent, à rêvasser, la fit travailler. Ranger les affaires, les meubles, le soir elle était fatiguée, mais elle était heureuse de ranger la maison, elle pensait que Paul viendrait lui rendre visite. Au deuxième étage se trouvait deux pièces, l’une était pour elle, l’autre était pour Paul, Rosalie dormirait à l’étage à côté du grenier.

Un matin le clerc de notaire de Fécamp lui apporta 3600 francs, de la vente des meubles laissés au Peuples. Elle se mit en route pour Goderville afin de faire parvenir cette somme à Paul, mais elle rencontra Rosalie qui se douta de quelque chose, Jeanne lui raconta et Rosalie s’énerva. Elle lui donna alors 3000 francs, gardant 600 francs pour son fils, mais Rosalie se méfia et elle lui rendit les 600 francs. Rosalie accepta que Jeanne envoie ces 600 francs à son fils, qui la remercia par une lettre.

Tous les jours elle partait promener, mais lorsqu’elle rentrait elle ressortait comme si elle avait oublié de voir quelque chose, elle comprit plus tard que c’était la mer qui lui manquait, sa voisine depuis 25 ans, elle ne la voyait plus du tout.

Massacre aussi avait du mal à se faire à la nouvelle maison, la journée il restait dans la bas du buffet de la cuisine, et le soir il hurlait toute la nuit d’une voix plaintive et lamentable, s’arrêtant une heure et reprenant de plus belle. Il était impossible de dormir pour Jeanne qui l’entendait gémir et gratter sans cesse. Un matin, il fut retrouvé mort, au grand soulagement de tous.

L’hiver arrivait et Jeanne s’ennuyait profondément, la route qui passait devant la maison devenait sa seule distraction, mais peu de monde passait. Le soir, elle rêvait cependant qu’elle habitait encore les Peuples avec petit père, petite mère et tante Lison, le matin elle se réveillait en larmes.

Elle pensait encore souvent à Paul, se demandant ce qu’il faisait et développant une haine viscérale contre la femme qu’il aimait plus qu’elle. Elle lui en voulait de lui avoir pris son fils. Printemps, été passèrent, et à l’automne, pensant que la passion du Jeune serait usé, elle lui écrivit, le suppliant de revenir la voir, car elle était vieille et malade, qu’elle n’avait jamais vécu que pour lui et qu’il l’a rendait malheureuse en ne venant pas.

Quelque jour plus tard, il lui répondit, que pour aller la voir il lui fallait de l’argent. De plus, il souhaitait se marié avec sa compagne et lui demandait son autorisation, c’était une femme instruite, qui aimait lire, bien élevée et qui s’entendrait bien avec elle. Jeanne et Rosalie en fut atterrées, il fut décider que Jeanne monterait sur Paris pour le chercher, Rosalie resterait pour ne pas augmenter les frais de voyages et lui enverrait de l’argent si besoin au coup par coup pour que Paul, ne prenne pas tout.

Jeanne n’était plus aller sur Paris depuis 25 ans, son voyage de noce avec Julien, Paris avait bien changé, elle demanda conseil à M.Roussel le notaire de Goderville qui lui expliqua où aller dormir l’hôtel de Normandie qui se trouvait près de la Gare. Depuis six ans étaient arrivés les chemins de fers et ses trains à vapeurs, Jeanne trop préoccupée par son chemin, n’avait pas encore vu ce grand changement. Elle irait en train sur Paris.

Arrivée sur Paris, elle trouva rue du sauvage dans la cité, où avait vécu Paul et sa compagne, mais ils étaient parti depuis quinze jours, peu après sa lettre. Elle paya le concierge 10 francs pour qu’il lui donne toute lettre qu’il aurait de Paul s’il en recevait. Elle traina dans Paris, seule désoeuvré, essayant de reconnaître son fils. Mais suite à sa rencontre avec le concierge rue du sauvage, des créanciers de Paul apprenant que sa mère était à l’hôtel, vinrent la voir pour lui demander l’argent de son fils, elle donna tout l’argent qu’elle avait aux premiers créanciers qui vinrent, puis écrivit à Rosalie qui lui envoya 200 francs et lui dit de revenir rapidement car elle n’enverrait plus d’argent, qu’elle ferait elle même le voyage pour le chercher lorsqu’elles auront des nouvelles. Jeanne rentra un jour de neige.

14

Jeanne ne fit plus rien, laissant son esprit vagabonder, elle n’avait plus d’envie. Elle revivait son passé son voyage de Noce avec Julien, l’enfance de Paul. Rosalie la forçait à marcher, mais au bout de 20 minutes elle demander à s’arrêter. Elle restait le matin dans son lit, jusqu’à ce que Rosalie viennent lui apporter son petit déjeuner, mais parfois elle se recouchait et Rosalie la forçait à sortir.

Elle disait ne pas avoir de chance dans la vie, mais Rosalie lui disait que certains se lève tôt le matin pour aller travailler, ils travaillent toute leur vie et quand ils vieillissent ils meurent dans la vieillesse, eux étaient plus à plaindre. Jeanne insistait, elle était seule et son fils l’avait abandonnée, Rosalie répondait que certain partait en Amérique, ou au service militaire (pire vu qu’ils ne reviendraient pas des Amériques et pouvaient mourir au service militaire), que les vieux et les jeunes ne pouvaient pas rester ensemble donc il fallait à un moment se séparer, et que dirait t’elle s’il était mort?

Un jour dans le grenier elle retrouva des calendriers ancien, gardé selon la coutume des gens de la campagne. Elle les accrocha sur sa tapisserie et essaya de se souvenir de ce qu’elle avait fait cette année là, ce mois ci. Elle put remplir, ces deux premières année entière aux Peuples, mais le reste était ensuite flou.

Au printemps, elle eut de nouveau envie de sortir, elle rentrait et sortait vingt fois par jours, revivant les sensations qu’elle éprouvait plus jeune aux Peuples, face à une fleur, un paysage,.. et comme si elle était redevenue jeune, elle bâtissait des projets, puis son âge revenait et elle se traitait de vieille folle, les courbatures, les douleurs de la vieillesse revenait alors, Rosalie lui demandait ce qui n’allait pas et elle répondait qu’elle était comme Massacre à la fin de sa vie.

Un matin Rosalie vint la chercher, son fils et elle avaient à faire aux Peuples. Jeanne était ravi de revoir son château. Arrivée là bas, Denis et sa mère firent leur affaires, les fermiers proposèrent à Jeanne de visiter le château car les propriétaires étaient absents.

Jeanne vit que l’extérieur n’avait quasiment pas changé, mais l’intérieur, tout était différent, mais la vue de sa chambre était toujours la même, il y avait toujours l’échelle de Paul sur le mur avec les différentes écriture du Baron, de Lison ou d’elle même. Dans la chambre de petite mère, elle retrouva coincé derrière la porte une fine épingle à tête d’or, qu’elle reprit. Puis elle partit lorsque Rosalie vint la chercher, elle était sur un nuage et n’écoutait plus vraiment les discussions avec les fermiers, embrassa et se faisant embrasser pour dire au revoir. Le départ lui déchira le coeur, elle sentait que c’était la dernière fois qu’elle voyait le château.

Lorsqu’elle rentra, une lettre de Paul l’attendait, il lui demandait de l’aide, sa compagne était mourante suite à l’accouchement de leur fille, il ne savait quoi faire avec la petite et n’avait pas d’argent pour l’éduquer, il lui demander donc de s’en occuper.

Rosalie monta chercher la petite et les marier pour la petite plus tard. Jeanne n’eut pas de nouvelle pendant deux jours et le troisième jour, Rosalie revint par le train de nuit avec la petite, et promettant que Paul reviendrait le lendemain après l’enterrement.

Mais Paul ne faisait plus parti de ses pensées, la petite dans les bras, Jeanne ne cessa de l’embrasser, Rosalie l’a calma et la grand mère lui répondit “la vie ce n’est jamais si bon, ni si mauvais qu’on croit”.

 

 

RÉSUMÉ DU LIVRE

Une vie est la vie de Jeanne, qui sort d’une école et se marie peu de temps après avec le premier prétendant qu’elle rencontre et qui a conquis le coeur de sa famille. Ses parents sont d’une bonté et une générosité, ne lui ayant appris que la beauté de la vie. Après le mariage, son mari a un comportement violent, avare, égoiste et infidèle, la trompant avec sa bonne Rosalie, qu’elle considère comme sa soeur, qu’il mettra enceinte et qu’elle accouchera d’un garçon, Denis. Le baron et la mère pour rattraper cette bêtise, donneront à Rosalie une ferme et lui arrangeront un mariage pour qu’elle ne soit pas une mère seule. Jeanne choquée de cela retournera son amour vers son fils qui naitra quelque mois plus tard. Julien sera de nouveau infidèle avec une amie de Jeanne, mais sera tué par le mari de celle ci et avec elle. Jeanne seule, son père et sa tante Lison resteront avec elle pour l’aider à élever Paul, sa mère étant morte quelque mois avant Julien. Paul grandit choyé et gâté par les trois adultes, lorsqu’on l’envoie au pensionnat, il rencontre une prostitué et va vivre avec elle. Il dépense tant d’argent qu’ils n’ont de nouvelle de lui que lorsqu’il n’a plus rien, à tel point que le baron doit tout hypothéquer, et il meurt d’une crise d’apoplexie, sa tante décèdera quelque mois après. Jeanne seule, sera rejoint pour la soutenir et la forcer à vivre par Rosalie. Rosalie reprendra les gestions financières et vendra les Peuples, interdira à Jeanne d’envoyer de l’argent à Paul et lui proposera de venir vivre à la maison. Plusieurs années se passeront, plus de 7 ans sans le voir, puis sa compagne mourra après l’accouchement, Avant, il écrira à sa mère de s’en occuper, Rosalie ira la chercher et marier le couple avant que sa compagne décède. Paul promet une fois encore, qu’il descendra après l’enterrement. Mais Jeanne revit avec l’arrivée de la petite dont elle prendra soin avec Rosalie.

 

MON AVIS

On retrouve dans tout le livre l’influence de Flaubert qui était son parrain. C’est un livre remplis de description, de détail, c’est du Flaubert.

L’histoire est d’une tristesse, une femme qui ne connait que des malheurs car elle se laisse vivre, on ne l’a élevé que pour rêver, et donc elle passe son temps à rêver d’une vie meilleure, mais ne vie pas sa vie, sauf quand arrive son enfant, du coup elle projette tout l’amour qu’elle a, à son enfant, qui d’ailleurs trop gâté, et isolé du monde, dès qu’il sera envoyé au pensionnat il s’échappera pour se raccrocher à une femme, qu’on ne connait pas, on la croit prostitué, mais elle lit et est bien distingué, son personnage n’est pas détaillé ni présenté, on ne sait pas son nom, elle est cependant la pire ennemie de Jeanne qui pour elle, lui a volé son fils, son amour.

C’est pas une histoire assez intéressante pour être lu par les collégiens, c’est un livre à décourager les enfants de lire, tellement l’histoire n’apporte rien et a une vision de la vie bien pessimiste. Maupassant était déjà une personne bien pessimiste et n’avait pas une bonne vision du mariage. On dirait qu’il a raconté un peu de sa vie, Jeanne étant sa mère, lui étant Paul. Le baron étant son grand père. Il ne s’est jamais marié cependant pour ressembler à Paul, mais sa mère l’a élevé seule comme Jeanne.

 

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LE HORLA DEUXIÈME VERSION

P1740041

La première version du Horla est suivi dans mon livre par la deuxième version du Horla. Cette deuxième version est présentée comme un journal de bord, le narrateur s’exprime avec le pronom personnel “Je” et comme dans un journal intime, il écrit sa vie, ses ressenti,…. date par date.

 

P1740041

 

LE HORLA

Deuxième version, publié en recueil chez Ollendorf, 17 mai 1887

8 MAI

Le narrateur vit une maison qui se trouve au bord de la Seine qui va de Rouen au Havre et où des bateaux passent dessus. Il aime cette région, ce pays comme il l’appelle, il a grandit dans cette maison, il aime l’accent et langage des gens du coins, A gauche se trouve Rouen, où il a une vue sur les toits bleus des maison et les clochers gothiques.

Ce matin, il est étendu sur l’herbe, devant sa maison, sous le gros platane. Vers 11h, un gros convois de navires défilent devant sa grille, deux goélettes (navires à deux mats) anglaises avec un drapeau rouge et un trois mats brésilien, tout blanc, propre et luisant. Il le salua, il était heureux de voir ce magnifique navire.

12 MAI

Il est fiévreux depuis quelques jours, et surtout il se sent triste. Le matin il se lève heureux, envie de chanter, pourquoi? , il promène pas longtemps le long de l’eau et rentre chez lui morose comme si un malheur l’attendait chez lui, pourquoi?
Le narrateur ne sait pas pourquoi il a ce sentiment, est ce une Puissance qu’il subit?

Tout ce qui nous entoure, on le voit sans le voir, on touche sans palper, toutes ses choses invisibles ont des effets surprenants et inexplicables.

Il se plains de nos sens. Nos yeux ne peuvent voir ni trop petit, ni trop grand, ni trop loin, ni trop près, ni les habitants d’une goutte d’eau. Nos oreilles nous trompent, changent les bruits de la nature en musique. Notre odorat est plus faible que celui du chien. Notre goût peut à peine donner l’âge d’un vin.

Il aimerait avoir d’autres organes qui lui permettrait de voir ce qu’il ne peut voir et accomplir d’autres miracles.

16 MAI

Le narrateur est malade, il a de la fièvre et n’a plus de force morale ou physique. Son âme aussi va mal, il a l’impression qu’un danger va arriver, ou que la mort approche.

18 MAI

Il a vu le médecin, son pouls est rapide, l’oeil dilaté, les nerfs vibrants, rien d’alarmant. Il lui a prescrit des douches et boire du bromure de potassium. (le bromure de potassium est un sédatif du système nerveux, un calmant. Les douches sont conseillées à l’époque pour les personnes souffrant de maladie du système nerveux ou aliénation mentale).

25 MAI

Aucun changement, plus la nuit approche, plus il a peur, il dine vite, lit mais ne comprends pas les mots, voit à peine les lettres. Il marche de longues heures dans le salon pour éviter d’aller au lit et de s’endormir.

Vers 22h, lorsqu’il va se coucher, il s’enferme à double tour dans sa chambre, il regarde ensuite dans les armoires, sous le lit, par peur. Il ne sait de quoi il a peur, avant il n’avait peur de rien. Ensuite il se couche et attend le sommeil comme il attendrait le bourreau, Il fini par s’endormir de fatigue.

Il fait un cauchemars tous les soirs, le même, quelqu’un s’approche de lui, le regarde, le touche, s’agenouille sur sa poitrine et l’étrangle.  Il veut se défendre, bouger, crier mais il ne peut pas, il est paralysé.

Il finit par se réveiller paniqué et en sueur, il se rend compte qu’il est seul. Après ce mauvais rêve, il dort mieux, jusqu’au matin.

2 JUIN

Son état s’aggrave. Il ne sait toujours pas ce qu’il a, le bromure et les douches ne le calme pas.

Pour se fatiguer, il part promener dans la forêt de Roumare (Maupassant s’inspire de la maison de Flaubert à Croisset, où il passa son enfance). Il marcha vers la Bouille (village au sud ouest de Rouen), puis soudain la peur l’envahit, seul, il marcha plus vite, il eut l’impression d’être suivi de très près, au point qu’on le touchait, il était seul.

Il ferma les yeux, il ne sait pourquoi, et se mit à tourner sur un talon comme un toupie. Il avait le vertige, tout tournait autour de lui, il ne savait plus où il se trouvait. Il partis sur sa droite et revins sur ses pas.

3 JUIN

La nuit fut horrible, il décide de partir quelque temps (c’est ce que les médecins préconisent aux personnes mélancolique, partir quelques temps).

2 JUILLET

Le narrateur revient de son voyage, guérit. Il est allé visité le Mont Saint-Michel, il a été à Avranches (ville qui domine le Mont Saint-Michel sur la côte ouest du Cotentin). Il raconte sa visite dans ce lieu magnifique, il se levait au aurore pour y aller à pied lorsque la mer était basse. L’auteur dit au moine qui l’accompagnait au sommeil du Mont, qu’il devait être bien ici, le moine lui répondit qu’il y avait beaucoup de vent. Le moine lui raconta les légendes du lieu, l’une d’elle concerne des voix que des pêcheurs attardés entendent le soir, et qu’ils entendent ensuite bêler deux chèvres, l’une avec une voix forte, l’autre avec une voix faible. Des gens sceptiques (qui ne croient pas) disent avoir rencontrer un berger dont on ne voit jamais la tête couverte de son manteau et qui conduit en marchant devant eux, un bouc à figure d’homme et une chèvre à figure de femme tout deux avec de long cheveux blanc et se disputant sans cesse dans une langue inconnue.

Il demanda à son compagnon s’il y croyait, le moine ne savait pas. Ce à quoi l’auteur demanda pourquoi, eux, ne les avait jamais vu, s’ils existaient vraiment, ils devraient les avoir déjà vu. L’homme répondit qu’on ne voyait pas la cent millième partie de ce qui existe. Le vent, qui est une force de la nature, renverse des hommes, abat les édifices, déracine les arbres, détruit des falaises, on ne le voit pas, pourtant il existe.
Le narrateur était d’accord avec cet argument.

3 JUILLET

L’auteur dors de nouveau mal, il n’est pas le seul, son cocher, Jean, souffre du même mal que lui, il a remarqué sa pâleur. Il serait malade depuis son départ, comme si on lui avait jeté un sort. Les autres domestique vont bien.

4 JUILLET

Les cauchemars recommence, quelqu’un accroupi sur le relateur et sa bouche sur la sienne boit sa vie entre ses lèvres, puis il s’est levé, repu, et l’auteur s’est réveillé meurtri, anéanti, il ne pouvait plus bouger. Si ça continue, il partira.

5 JUILLET

Le conteur va dans sa chambre, s’enferme à clé comme il le fait chaque soir, et boit un demi verre d’eau avant d’aller dormir, il remarque d’ailleurs que sa carafe d’eau est rempli jusqu’au bouchon de cristal. Il s’endort et se réveille deux heures après, en panique suite à un de ses cauchemars habituel. Ayant soif, il va pour se servir à boire, la carafe était vide, il eut peur, trembla, il ne savait s’il était somnambule, si une autre âme avait pris possession de son corps ou s’il y avait un être invisible. Qui pourrait  comprendre sa peur? Il n’osa pas se recoucher.

6 JUILLET

Il devient fou, l’eau de sa carafe disparait encore, Il se doute que c’est lui mais se demande si c’est vraiment lui qui l’a bu et qui pourrait l’aider.

10 JUILLET

L’auteur fait des expériences.
Le 6 juillet avant de se coucher il place sur sa table du vin, du lait, de l’eau, du pain et des fraises. Le lendemain toute l’eau et un peu de lait a disparu, personne n’a touché au vin, au pain ou aux fraises.
Le 7 juillet, il fait la même expérience qui donne le même résultat.
Le 8 juillet, il supprime l’eau et le lait, on a touché à rien.
Le 9 juillet, il remet l’eau et le lait et entoure les carafes de linge blanc et ficèle les bouchons, il frotte ses lèvres, sa barbe et ses mains avec de la mine de plomb (substance faite de carbone et d’ocre, qui sert pour les crayons). Il se réveille après un cauchemars habituel, il n’a pas tâché ses draps, les linges blanc enfermant les bouteilles sont resté blanc, mais il ne reste plus d’eau, ni de lait. L’auteur panique,il part pour Paris tout à l’heure.

12 JUILLET

Le narrateur pense qu’il avait perdu la tête, il s’était imaginé des choses, les 24h passées sur Paris, l’on aidé à aller mieux. Il a été au théâtre voir une pièce d’Alexandre Dumas Fils (le fils de l’auteur des trois Mousquetaires, c’est un ami proche de Maupassant) et cela a fini de le guérir. Il pense que la solitude le pesé, qu’il n’est pas bon d’être seul trop longtemps car on comble la solitude de fantôme. Il repense à ses terreurs et avoue avoir cru qu’un être invisible habitait sous son toit, ce qu’il trouve absurde.
Au lieu de penser qu’il ne comprenait pas parce que la cause lui échappait, il a imaginé des mystères effrayant et des puissances surnaturelles.

14 JUILLET

Fête de la République!

Il s’est amusé comme un enfant à cette fête, c’est pourtant pour lui “fort bête d’être joyeux à date fixe par décret du gouvernement. Le peuple est un troupeau imbécile (…) on lui dit “Amuse-toi”, il s’amuse. On lui dit :”Va te battre avec le voisin”, il va se battre. On lui dit :” Vote pour l’Empereur”, il vote pour l’Empereur. On lui dit “vote pour la République” et il vote pour la république.
Ceux qui dirigent ne sont pas plus intelligent, mais au lieu d’obéir à des hommes, ils obéissent à des principes.

16 JUILLET

Le conteur a été mangé, hier, chez sa cousine, Mme Sablé dont le mari commande le 76e chasseur (corps d’infanterie) à Limoges. Deux jeunes femmes se trouvaient aussi chez elle, dont l’un avait épousé un médecin, le docteur Parent, qui s’occupe de maladie nerveuse et manifestation étranges dont les expériences sur l’hypnotisme et la suggestion.

Le médecin expliqua les bon résultats obtenus par des savants anglais et par les médecin de l’école de Nancy et raconta les essais dont il avait été témoin. L’auteur trouva cela tellement étrange, qu’il n’y crut pas. Le docteur affirma qu’ils étaient sur le point de découvrir un des plus importants secret de la nature. Sa cousine, tout aussi incrédule que lui, souriait.

Face à ces sceptiques, le docteur proposa à Mme Sablé de l’endormir, elle accepta. Il l’a fit assoir dans un fauteuil, la regarda avec intensité, au bout de dix minutes elle dormait. Il fit assoir l’auteur derrière elle et donna une carte de visite à sa cousine en lui disant que c’était un miroir, il lui demanda alors ce qu’elle voyait à l’intérieur. Elle répondit qu’elle voyait son cousin qui se tordait la moustache, et qui avait tirait de sa poche une photographie de lui. Tout était vrai, la photographie lui avait été donné le soir même à l’hôtel. Elle détailla même la photo, il se tenait debout avec son chapeau à la main. Elle voyait dans ce carton comme si c’était un miroir. Le femmes prirent peur et demandèrent à arrêter la séance. Le docteur ordonna à la victime que le lendemain à 8h elle irait retrouver son cousin à son hôtel pour le supplier de lui prêter 5000 francs au nom de son mari.

Le narrateur rentra à son hôtel, il connaissait sa cousine depuis l’enfance, elle était comme sa soeur, il ne doutait pas d’elle, mais du docteur,il pensait qu’il tenait un miroir dans lequel sa cousine endormie aurait pu regarder.

Ce matin, il fut réveillé par son valet qui lui annonça que sa cousine voulait lui parler d’urgence. Sa cousine était mal à l’aise, honteuse, elle avait le voile de son chapeau qui cachait son visage. Elle lui demanda de manière gênée de lui prêter 5000 francs pour son mari. L’auteur cru que c’était un coup monté entre elle et le docteur Parent, mais elle angoissait tellement, elle se retenait de pleurer.
Sa cousine était riche, elle n’avait pas besoin d’argent, alors il lui demanda si elle était sure, qu’elle devait réfléchir, c’est ce qu’elle fit, elle hésitait, puis elle affirma qu’elle en était sure. Il lui réclama alors un écrit de son mari, elle confirma qu’elle avait bien un écrit mais qu’elle ne souhaite lui montrer car elle était intime et qu’elle l’avait brûlée.
Il expliqua alors qu’il n’avait pas cet argent en ce moment, elle émit un crie de souffrance et le supplia de plus belle de trouver cet argent, elle pleura, bégaya dominée par l’ordre qu’elle avait reçu. Devant cette détresse, il lui promit qu’il lui donnerait plus tard, ce qui la rassura.

Il lui parla alors de la veille, elle se rappelait du docteur Parent qui l’avait endormie mais pas du reste, donc il lui raconta que c’était le docteur qui l’avait poussé à lui faire cette demande. Elle affirma que c’était son mari qui lui avait demandé, ne voulant rien entendre.

Après sa visite, il parti chez le docteur pour lui raconter la demande de sa cousine. Le médecin sourit, le narrateur était bien obligé de croire maintenant.

Ils allèrent chez sa cousine, Le docteur Parent l’endormi de nouveau et lui dit que son mari n’avait plus besoin de cet argent, qu’elle devait l’oublier et que si on lui en reparlait, elle ne comprendrait pas. À son réveil, son cousin sorti son portefeuille et lui dit “voici ce que vous m’avez demandé ce matin”. Sa cousine ne comprit pas, il essaya de lui raviver sa mémoire, mais elle refusa de le croire et crut qu’il se moquait d’elle, elle finit par se fâcher.

19 JUILLET

Il raconta à d’autre personne son expérience, mais les gens se moquèrent de lui. Le sage dit : “Peut-être?”.

21 JUILLET

Il a dinait à Bougival (un village situé sur la rive gauche de la Seine à 9km de Paris, lieu de promenade pour les parisiens et les peintres impressionnistes). Il a passé la soirée au bal des canotiers . La croyance au surnaturel, dépend d’où l’on se trouve. On subit l’influence de ce qui nous entoure. Il compte rentrer chez lui la semaine prochaine.

30 JUILLET

Il est rentré chez lui.

2 AOÛT

Il fait beau, il passe sont temps à regarder la Seine.

4 AOÛT

Un verre a été cassé, les domestiques s’accusent tous entre eux.

6 AOÛT

L’auteur a peur, alors qu’il se promenait dans son jardin, il admirait un rosier, un géant des batailles, où se trouvait trois fleurs. L’un d’elle fut cueillis par un être invisible, il voulut sauter sur la rose, mais elle disparut, il la retrouva fraîchement coupée à côté des deux autres roses. Il est certain qu’un être invisible vit avec lui dans la maison et se nourrit d’eau et de lait.

7 AOÛT

Il dort bien, cet être a but son eau, mais l’a laissé dormir. Lors de sa promenade au bord de l’eau, il réfléchit sur son état mental, s’il est vraiment fou, tout en étant conscient. Des hommes à la suite d’accident perdent la mémoire partiellement ou totalement, peut être qu’un côté de son cerveau est paralysé.

Plus il s’éloignait de la maison, plus une force le poussait à revenir, comme si quelque chose de mauvais l’y attendait, il rentrait frustré de ne pas avoir pu aller plus loin et inquiet de découvrir si une mauvaise nouvelle était arrivée en son absence.

8 AOÛT

La nuit fut mauvaise, plus rien d’étrange ne se produit et pourtant l’auteur le sent l’épier, le regarder, le dominer, il arrive cependant à dormir.

9 AOÛT

Rien, mais il a peur.

11 AOÛT

Toujours rien, mais il ne peut rester là avec cette crainte et cet être qui entre dans son âme, il souhaite partir.

12 AOÛT

22h, il a essayé de partir toute la journée, impossible, pourquoi?

13 AOÛT

Quand on est atteint d’une maladie, on a plus aucune énergie, plus de motivation, on est mou, sans réaction, sans force, sans courage. C’est ce qui lui arrive, quelqu’un semble le dominer et lui obéis.

14 AOÛT

L’auteur est possédé, il est collé sur son siège toute la journée, il lui est impossible de sortir, de sorte qu’aucune force ne pourrait le soulevait. Il est spectateur de sa vie, pas acteur. D’un coup, il va avoir envie d’aller cueillir des fraises au fond de son jardin, il va y aller et va les manger.

Il supplie Dieu de lui venir en aide, il s’exclame :”Quelle horreur! quelle torture”.

15 AOÛT

Le narrateur est possédé et dominé comme le fut sa pauvre cousine, elle agissait sous l’influence de quelqu’un qui était rentré en elle, comme une autre âme parasite et dominatrice. Il est possédé par un être invisible qu’il ne connait pas.
Il croit désormais aux Invisibles, mais se demande pourquoi ils ne se manifestent pas aux autres comme ils le font avec lui. Il n’a jamais lu un témoignage comme ce qui se passe chez lui. Il souhaiterait partir pour être sauvé, partir pour ne plus revenir mais il n’y arrive pas.

16 AOÛT

Il a pu se sauver, comme s’il s’échappait d’une prison, deux heures, où il alla à la bibliothèque de Rouen, il emprunta le grand traité du docteur Hermann Herestauss sur les habitants inconnus du monde antique et moderne.

Lorsqu’il voulu rentrer chez lui, il voulu crier “Â la gare”, mais cria d’une force “À la maison”, il pris peur, dans son coupé (ancienne voiture fermée à 4 roues et à deux places). l’être invisible l’avait retrouvé.

17 AOÛT

Hermann Herestauss docteur en philosophie et en théogonie a écrit un livre sur les êtres invisibles qui vivent autour des hommes ou rêvés par lui, le narrateur lit le livre jusqu’à tard, mais aucun être ne ressemble à celui qui le hante. Il laisse son livre et va vers la fenêtre et fini par s’endormir. Au bout de 40 minutes, il se réveille et voit une page de son livre qui tourne, 4 minutes plus tard une autre page se tourne, la pièce est fermé il n’y a pas de vent qui aurait pu la pousser. Furieux, il voulu sauter sur cet être invisible sur son fauteuil, mais avant qu’il l’atteint, le fauteuil s’était renversé tout seul comme si un personne avait fuit. Il avait fuit, l’auteur pensa alors qu’il avait eut peur de lui et il eut l’idée qu’un jour il pourrait le tuer.

18 AOÛT

Il se soumet, lui obéit, mais un jour… (l’auteur ne fini pas la phrase, mais on suppose qu’il va se venger).

19 AOÛT

L’auteur tombe sur un article dans “La revue du monde scientifique”, relatant qu’à Rio de Janeiro, on assiste à une folie ressemblant aux folies contagieuses qui touchèrent l’Europe au Moyen âge. En effet à San Paulo, les personnes s’enfuient de leur maisons, leurs cultures, leur villages car ils disent être possédés par des êtres invisibles et tangibles (accessibles au toucher) qui les commandent. Ces êtres se nourrissent de leurs vies la nuit et boivent de l’eau et du lait. Le professeur Don Pedro Henriquez et d’autres savants vont étudier cette affaire et voir avec l’Empereur (Monarchie constitutionnelle depuis 1824). Il en est sur, cet être qui le hante est venu du Brésil, par le trois mats brésilien, blanc, propre et luisant qui était apparu le 8 mai. Il pense que c’est sa maison blanche qui l’a attiré. Franz Anton Mesmer, médecin Allemand qui découvrit le magnétisme, et d’autres savants depuis dix ans avaient découvert le pouvoir du mental , le narrateur pense qu’ils savaient et avaient appelé cela l’hypnotisme, le magnétisme ou la suggestion, mais que ces hommes se servaient de cela pour manipuler les gens et qu’à force, en jouant à jouer avec le mental, ils ont fait naître cet être invisible.

L’auteur sait enfin ce qu’il traverse et souhaite connaître son nom, il l’entend, il se prénome le HORLA. Le horla va faire de l’homme son serviteur, comme les animaux pour les humains… mais parfois l’animal se retourne contre son maître…

Le Horla, cet être si complet, son corps parfait, l’homme doit se nourrir, souffrir ,… pour vivre, le Horla n’a pas ces besoin, il ne pourrit pas.
Ce Horla est en lui, il devient son âme, c’est décidait il le tuera.

19 AOÛT

Il l’a vu, l’auteur l’a vu, cet être. Alors qu’il faisait semblant d’écrire sur sa table de nuit, pour le faire venir, il le sentit regardant sur son épaule, il se retourna rapidement pour l’attraper. Il était en face de la glace mais ne voyait pas son reflet, le Horla était donc entre lui et le miroir. Il prit peur, puis finalement, petit à petit, il finit par voir petit à petit son reflet à travers une brume qui disparaissait.

20 AOÛT

Comment tuer le Horla? poison? non il le verrait.

21 AOÛT

Un serrurier de Rouen va lui installer des Persiennes en fer (volet avec des lames qui s’incline) et une porte en fer aussi.

10 SEPTEMBRE

Rouen Hôtel continental.

Il l’a fait.. Hier le serrurier lui a installé les persienne et une porte en métal. La journée il laissa la chambre grande ouverte partout jusqu’à minuit. D’un coup, il sentit qu’il était là, alors il fit des aller retour pour qu’il ne se doute de rien, une fois pour enlever ses chaussures et mettre des pantoufles, une fois pour ranger, puis refermer la porte, puis encore jusqu’à fermer la fenêtre avec un cadenas. Il sentait que l’être avait peur et lui demandait d’ouvrir, il failli céder, mais ne le fit pas, il avança a reculons vers la porte, puis s’échappa, l’enfermant dans sa chambre. Il versa l’huile de ses lampes partout par terre et mis le feu. Il sortit de la maison en fermant à double tour la porte d’entrée et admira le spectacle. sauf qu’il avait oublié les domestiques et qu’ils entendit leur cris affreux, il les vit par la fenêtre s’agitaient. Il partit vers le village et revint avec des personnes mais c’était trop tard, ils ne purent que voir cet horrible et magnifique feu où brûler des hommes mais aussi le Horla.

L’auteur se demande justement s’il est mort, s’il peut bruler, vu qu’il n’a pas de corps, il finit par en conclure que non et qu’il va devoir se tuer lui.

 

MON AVIS

 

Guy de Maupassant, dans cette oeuvre, nous montre ce qu’il ressent, on en conclu que c’est ce qu’il ressent car c’est un auteur réaliste, qui comme le personnage principal écrit ce qu’il ressent, ce dont il est témoins. Il a fini dans un hôpital psychiatrique car il perdait la tête à cause de sa maladie la Syphilis qu’il avait attrapé au cour de ses nombreuses relations. Il inventa la fin bien évidemment, il ne mit le feu à aucune maison fort heureusement, mais il finit par écrire “il va falloir que je me tue ” car il se rend compte qu’il sera toujours hanté, et Guy fit plusieurs tentative de suicide.

On pourrait penser que la maison dans laquelle il habitait (qui est la maison de Gustave Flaubert) était hantée ou avait de mauvaises énergies, qui fait que les gens du coins étaient malades, ou que les objets se cassaient ce qui entrainaient une mauvaises ambiances parmi les domestiques…

Mais seul Guy de Maupassant pourrait dire où s’arrête la vérité et où s’arrête la fiction… C’est ce qui fait de cette oeuvre une oeuvre unique.

 

LE HORLA PREMIÈRE VERSION

Toujours 4ème, la professeur de français de ma fille, avait conseillé de lire le Horla, car ils étudiaient Guy de Maupassant. Ma fille ne le lut pas, mais moi si car je me souvenais que l’histoire à l’époque m’avait choqué à l’époque et je n’avais lu que la deuxième version. Vous pouvez le trouver gratuitement sur kindle . C’est un petit livre qui se lit rapidement. C’est la première version, j’ai les trois versions sur mon livre. La première est une nouvelle, la deuxième un journal intime et la troisième c’est une lettre.

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LE HORLA

Première Version publiée dans le GIL BLAS, 26 octobre 1886.

Le docteur Marrande, un aliéniste (un médecin qui s’occupe des traitements des maladies mentales) très connu, avait invité 3 de ses confrères et 4 savants chez lui, pour leur montrer un de ses malades. Il leur annonça que ce malade était le plus bizarre et le plus inquiétant qu’il ait vu, un domestique le fit entrer et l’homme raconta son histoire.

L’homme explique qu’il a 42 ans, n’est pas marié et a une petite fortune. Il habitait une propriété à Biessard, près de Rouen (Maupassant s’inspire de la maison de Flaubert à Croisset, où il séjourna souvent). Sa maison se situe au bord de la Seine où il peut admirer les bateaux qui passent puis pêcher et il chasse aussi dans la forêt de Roumare qui surplombe sa maison. Sa demeure est grande, son extérieur est vaste et le tout est jolie.
Il a du personnel qui se compose d’un cocher, un jardinier, un valet de chambre, une cuisinière et une intendante qui tient la maison propre. Tous le connaissent depuis 10 ou 16 ans, connaissent ses habitudes, son entourage, le pays (la région), la demeure, ce sont de bonnes personnes. 

A l’automne dernier, il y a un an, il devint colérique, se réveiller en pleine nuit, surexcité, , il vit un médecin qui le prescrit du bromure de potassium et des douches (traitement de l’époque pour soigner les maladies mentales, les personnes en colères). Douches matins et soirs, et boire du bromure, le calma et il put s’endormir, mais son sommeil n’était pas réparateur, il avait une sensation de poids sur la poitrine et d’une bouche qui mangeait sa vie sur sa bouche. Il avait un autre soucis, il maigrissait à vue d’oeil et son cocher aussi. Son cocher avait le même soucis que lui, il dormait mal le soir. Pensant que cela venait de la maison, il voulu partir, mais finalement resta.

Un soir, il se coucha avec sa carafe d’eau remplis jusqu’au bouchon de cristal, il se réveilla en pleine nuit après avoir cauchemardé, la carafe était vide. Le lendemain soir, il tenta une expérience, il remplis la carafe, ferma la porte de sa chambre à clé et s’endormis, deux heures après il se réveilla, la carafe était vide. Il était sur de ne pas avoir bu cette eau, alors il fit une autre expérience, pour voir si effectivement il n’était pas somnambule. Un soir il plaça à côté de la carafe, une bouteille de vieux bordeaux, une tasse de lait (qu’il n’aime pas) et des gâteaux au chocolat qu’il adore. Le vins et les gâteaux étaient toujours présents, mais l’eau et le lait avaient disparu. Il renouvela plusieurs fois cette expériences, changeant les aliments, les choses solides n’étaient jamais touché, seul l’eau et le lait disparaissaient. Le narrateur pensa que peut être que ses goûts changeaient quand il était somnambule et que les choses qu’il n’aimaient pas, il les buvaient tout de même la nuit.
Il utilisa alors d’autre subterfuge contre lui même, il enveloppa tous les objets contenant les liquides avec des bandelettes de mousseline blanche et les recouvris encore avec une toile de lin très fine et un tissus très serré (appelé batiste). Au moment d’aller au lit, il se barbouilla de mine de plomb les mains, les lèvres et la moustache. Le lendemain, tous les tissus étaient intact, la batiste avait été déplacé, l’eau et le lait avait été bu, la porte était fermé, les volets cadenassés, personne ne pouvait rentrer. Qui était présent avec lui toutes les nuits?

Les confrères du docteur Marrande, souriaient à cette évocation, et le narrateur compris qu’on le prenait pour un fou, mais il continua son histoire.

Ces phénomènes cessèrent du jour au lendemain, lui même allait beaucoup mieux, il revivait. Son cocher l’avait quitté il y a plus d’un mois, fort malade, et il appris que son voisin M.Legite se trouvait dans le même état que lui. Il pensa que c’était surement un virus qui trainait dans l’air. L’hiver passa.

Au printemps, il promena dans son jardin, et vie distinctement la tige d’une rose se couper, comme si quelqu’un la ramasser, et suspendue dans les airs suivait un chemin imaginaire comme si la rose cueillis allait jusqu’à la bouche et resta là sans bouger, toute seule. L’homme couru vers elle pour l’attraper, mais elle disparut, il s’énerva contre lui même, comment un homme intelligent pouvait avoir des hallucinations?
Il retrouva la rose sur l’arbuste, fraichement cassée avec deux autres roses. A ce moment là il était sur d’une chose, il ne croit pas au surnaturel, mais il y avait bien un être invisible qui l’avait hanté, quitté puis était revenu.

Le personnel ne cessait de se disputer, pour des chose sans importance, un verre de venise se brisa en plein jour, la femme de chambre accusa la cuisinière qui accusa la lingère. Chaque jour le lait était volé, des portes fermées, se trouvaient ouvertes le matin. Puis cela se calma un temps.

Le 20 juillet à 9h du soir, le narrateur s’endormit, laissant son livre de Musset ouvert à “Nuit de Mai”. À son réveil, il vit la page du livre tourner, puis une autre comme si quelqu’un tourner les page, il se leva vers le fauteuil qui se renversa comme si quelqu’un avait fuit, la fenêtre bougea aussi comme si quelqu’un l’avait poussé. Il baptisa cet être le Horla, sans aucune raison. Il était toujours présent avec lui et ne le quittait jamais.

Il le vit un jour, il lisait et sentait sa présence derrière lui, il se tourna et ne vit pas son reflet dans le miroir présent, car le Horla se trouvait entre lui et le miroir, il vit un grand verre limpide de haut en bas, puis il finit par distinguer à travers la brume, son reflet.

Le témoignage arrivait à sa fin, et il expliqua aux confrères que le docteur Marrande doutait aussi, il l’invita et il pu voir que trois voisins souffraient des même phénomènes. Il leur conseilla de laisser de l’eau et du lait et chez eux aussi ils disparurent. Le médecin confirmait cela.

Les confrères souriaient, l’homme reprit, disant que ce n’est pas parce que c’est invisible à l’oeil que cela n’existe pas, ce qui est petit échappe à l’oeil, ce qui est trop loin aussi, ce qui est trop grand idem. Il ne peut voir les milliards de petites bêtes qui vivent dans une goutte d’eau. L’électricité existe et pourtant on ne la voit pas.

Un être nouveau, qui bientôt se multipliera comme les humains se sont multiplié. Le Horla existe.

Il conclu en montrant un morceau de Journal, venant de Rio de Janeiro qui explique qu’une épidémie semble s’être abattu sur San Paulo, des gens ont quitté leur terre, abandonnant leur maison car ils sont poursuivit par des vampires invisible qui se nourrissent de leur souffle pendant leur sommeil, qui ne boirait que de l’eau et parfois du lait.

L’homme rappelle qu’il vit près de la seine et que trois jours avant un grand trois mât brésiliens était arrivé près de chez lui. Il pense que le Horla est arrivé par ce bateau.

Le docteur Marrande ajouta qu’il ne savait pas si cet homme était fou, ou s’ils l’étaient tous les deux, ou si cet être était arrivé parmi eux.

MON AVIS

Pour comprendre l’histoire du Horla, il faut connaître la vie de Guy de Maupassant. C’était un auteur du genre réaliste comme je le mentionne dans cet article sur la Parure.
Il se promenait toujours avec un cahier et un crayon pour prendre des notes, il est mort de la syphilis attrapée lors d’une de ses nombreuses relations. La syphilis avait comme symptôme la modification de personnalité et la démence, vous l’aurez compris, il raconte ce qu’il vit. La maison où se passe les phénomènes est la maison de Gustave Flaubert qui était son parrain et où il passait son enfance.

Cette première version du Horla (il y en a eut trois) n’est pas la plus intéressante, Guy de Maupassant l’écrit comme une nouvelle, mais la deuxième version est écrit comme un journal intime, où chaque date il explique ce qu’il ressent. La deuxième version est d’ailleurs celle que les professeurs font le plus souvent lire, car on rentre dans la vie de Maupassant.
La dernière version c’est Lettre à un fou, c’est lui qui écrit une lettre pour expliquer ses soucis.

Pourquoi cette histoire est intéressante? parce qu’on ne sait pas si ce qu’il vit est réel ou si c’est dû à sa maladie.
Pour l’époque c’est aussi un des rares auteurs à parler ouvertement de la folie qui l’habite. D’ailleurs Horla c’est “Hors de là” ce qui pourrait être Hors de ce corps.

LA PARURE DE MAUPASSANT

Ma fille a lut ce livre en quatrième. Elle n’a plus ce besoin de lire le livre et de me le raconter, donc j’ai lu de mon côté pour faire mon article. Il est composé de plusieurs petites nouvelles, dont le premier est la parure.

 

 

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LA PARURE (Nouvelle parue dans Le Gaulois en 1884)

Mathilde était une charmante fille né d’une famille d’employée. Sans dot, sans argent, elle se laissa marié à un petit commis du ministère de l’instruction publique. Mais elle était malheureuse, elle souhaitait vivre une vie plus luxueuse, avoir des repas plus raffiné, avoir des toilettes, des bijoux.

Un soir, son mari revint du travail avec une enveloppe, c’était une invitation de l’Instruction publique et Mme Georges Ramponneau pour venir à une soirée à l’hôtel du ministère, le lundi 18 janvier. Son mari avait eut un mal fou à l’avoir, c’était une invitation très recherchées; mais sa femme était triste et ne souhaitait pas s’y rendre, arguant comme excuse qu’elle n’avait pas de toilette.

Son mari peiné de la voir malheureuse, lui donna 400 francs pour s’en acheter une, mais cela ne suffisait pas, elle souhaitait des bijoux pour aller avec sa robe. Son mari lui proposa d’aller voir son amie Mme Forestier pour qu’elle lui prête ce dont elle avait envie. C’est ce qu’elle fie, elle tomba sous le charme d’une parure en diamant.

La soirée arriva enfin, Mathilde Loisel était la plus charmante des dames, tout les hommes la regardaient, elle dansa et s’amusa jusqu’à 4h du matin, son mari lui s’était endormi sur un fauteuil avec d’autres mari dont les femmes s’amusaient.

Lorsqu’ils partirent, son mari voulu lui mettre sa veste, mais elle ne la trouva pas assez chic par rapport aux autres dames ayant des vestes en fourrures et sorti sans, grelottant de froid dehors. Ils ne trouvèrent aucun fiacre devant le ministère, ils partirent donc un peu plus loin sur le quai un vieux coupé noctambule qu’on ne voit que la nuit pour caché leur misère. Il les déposa chez eux.

Avant de se coucher, Mme Loisel se rendit compte qu’elle n’avait plus la parure en diamant, elle était sure de l’avoir perdu après la fête, son mari refit donc le chemin inverse, mais ne trouva rien, ils n’avaient pas le numéro du fiacre qui les avaient ramené. Il alla à la Préfecture de police, aux journaux, pour faire promettre une récompense aux compagnies de petites voitures. Un jour passa et toujours rien, il fit écrire à son épouse un mot pour avertir son amie qu’elle avait cassé la fermeture de sa rivière et qu’elle le faisait réparer, pour gagner du temps et le retrouver.

Une semaine après, toujours aucune nouvelle des diamants, son mari avait pris 5 ans d’un coup. Ils firent plusieurs bijoutiers pour retrouver le même. Il finirent par en trouver un, à la boutique du Palais Royal, au prix de 40 000 francs, mais on leur laissait à 36000. Il avait 18 000 francs qu’il avait eut de son père le reste, il emprunta par ci par là, fit affaire avec des usuriers, il signa sans même savoir s’il pourrait rembourser, les prochaines seront des années de misère. La parure fut rendu dans un écrin,Mme Forestier ne l’ouvrit même pas et lui fit remarquer qu’elle aurait pu la rendre plus tôt.

Mathilde connu la misère, ils renvoyèrent la bonne, changea de logement, loua une mansarde (chambre sous toit). Elle fit le ménage, la cuisine, la vaisselle, monta l’eau chaque jour jusqu’à sa chambre, alla chez le fruitier, l’épicier, le boucher panier au bras pour faire les courses. Son mari bossait en plus le soir en faisant les comptes pour un commerçant. Cette vie de misère dura dix ans.

Dix ans après ils avaient fini de payer le taux de l’usure et les intérêts. Elle avait vieillit prématurément, elle était devenue forte, rude et dure, mal habillée, mal coiffée, mais elle se souvenait de cette fameuse soirée où elle avait été belle et adulée.

Un dimanche, alors qu’elle promenait aux champs Elysée, elle rencontra Mme Forestier, toujours jeune et belle, promenant un enfant. Mme Forestier ne la reconnut pas, et s’étonna qu’une bourgeoise viennent lui parler, Mathilde lui raconta toute l’histoire, pourquoi elle était devenu ce qu’elle est, la perte du collier et le remplacement de celui ci qu’ils venaient juste de finir de payer. Mme Forestier lui répondit avec joie et orgueil, que le bijou qu’elle lui avait prêté était un faux et ne coutait pas plus de 500 francs.

 

AUX CHAMPS

A Octave Mirbeau

En bas d’une colline, se trouvait deux chaumières dans laquelle vivait deux familles, les Tuvache et les Vallin. Chaque famille avait quatre enfants, les Tuvache avait trois fille et un garçon, et les Vallin trois garçons et une fille. Les deux pères travaillaient leur terre du matin au soir, et les femmes s’occupaient des enfants, les enfants étaient du mêmes âges et les parents les confondaient souvent entre eux. Ils vivaient pauvrement, de pomme de terre, de soupe qu’ils mangeaient tous ensemble, les enfants d’abord.

Un après midi d’août, un couple en voiture, s’arrêta devant les deux chaumières. La femme, Mme Henri d’Hubières qui conduisait fut ravi de voir des enfants plein de poussière jouaient ensemble, elle sorti de la voiture et s’approcha du plus petit des Tuvache qu’elle embrassa, elle voulait en avoir un. Ils revinrent souvent, l’homme dans sa voiture, elle venant les bras chargés de cadeaux, de bonbon ou d’argent, elle jouait avec les enfants, parlait avec les parents. Un jour, le couple arriva et rentra directement dans la chaumière et proposa aux parents de prendre le plus petit des garçons “Charlot”, de l’adopter. Ils proposèrent de donner 100 euro par mois de rentre à vie au parent, et le petit garçon pourrait revenir voir ses parents, mais serait l’héritier du couple, cependant s’il ne correspondait pas aux besoins du couple, à sa majorité il aurait 20 000 francs déposé en son nom chez un notaire. Les parents outrés par la proposition refusèrent.

Le couple n’en avait pas fini, il y avait un autre enfant du même âge, celui des Vallin, il fit donc la même proposition à la famille. La famille hésita, mais négocia des 100 francs par mois demandèrent 120 francs, la femme accepta immédiatement et devant le maire et un voisin comme témoins, ils signèrent les papiers pour l’adoption. La dame pris l’enfant hurlant et partit, les Tuvache les regardèrent partir, regrettant peut être leur refus…

Les mois passèrent, les années, les Vallin touchaient leur rente, mais les relations avec les voisins se détériorait. Dans le village, la mère Tuvache racontait comment elle avait refusé de vendre son enfants, les gens médisaient sur les Tuvache qui avaient osé vendre le leur. Les Vallin vivaient bien, les Tuvache vivaient dans la misère, Charlot qui avait grandi se sentait supérieur du fait que ses parents ne l’aient pas vendu, Il resta avec ses parents pour s’occuper d’eux et des deux autres petites soeurs qu’il avait, le fils ainé était parti au service, le second était mort.

Lors de ses 21 ans, Charlot vit au matin, une voiture étincelante s’arrêter devant la chaumière, Un jeune homme avec une montre en or en sorti accompagné d’une vieille dame et se dirigèrent vers la chaumière des Vallins. L’homme rentra à l’intérieur comme chez lui et salua ses parents “bonjour papa, bonjour maman”. Les parents étaient ravi de revoir leur enfants, Jean, ils firent leur tour du village pour le montrer à tous les habitants, le maire, l’adjoint au maire, le curé, l’instituteur, …

Charlot qui avait assisté à la scène, s’énerva, le soir, contre ses parents, leur reprochant de ne pas l’avoir vendu. Les parents se défendaient, disant qu’ils ne voulaient pas le vendre. Le jeune homme préféra partir affirmant qu’ils avaient fait son malheur. Les parents malheureux, pleura, la mère s’exclama “Tuez-vous donc pour élever d’s éfants” (tuez vous donc pour élever des enfants).
Il parti dans la nuit, pour ne pas avoir à rester avec des parents à qui il aurait reprocher chaque jour, de l’avoir fait passer à côté d’une vie plus aisée.

 

A CHEVAL

Hector de Gribelin était un homme ni riche, ni pauvre, élevé par un vieil abbé précepteur, à 20 ans, on le fit entrer comme commis au ministère de la marine, à 1500 francs . Il habitait les tristes rues noble du faubourg Saint-Germain. A cette époque, on se mariait par rang social, il trouva donc une jeune fille noble et pauvre comme lui et se maria. En quatre ans, ils eurent deux enfants. Leur seule distraction était la promenade aux Champs Elysée le dimanche et quelques soirées aux théâtres, billet offert par un collègue.

Le printemps arriva, et en récompense de son travail supplémentaire, son chef lui offrit 300 francs. Il voulu faire plaisir à toute la famille, et loua donc un break pour sa femme, la bonne et les enfants et lui pris un cheval de manège pour aller au bois et au retour ils passeraient par les champs Elysées. Toute la famille avait attendu ce jour avec impatience, ils n’avaient cessés d’en parler depuis des semaines. Lorsque le cheval arriva, Hector vérifia l’examina, dents, bouche, jarret, côtes,… déclara son âge et fit un cours sur le cheval, puis ils partirent tous vers le bois. Hector n’était pas à l’aise sur le cheval, même s’il montrait le contraire. Ils déjeunèrent au bois du Vésinet et revinrent par les Champs-Élysées qui étaient remplis de monde, calèche, piétons, chevaux. A peine passé l’Arc de Triomphe, le cheval se mit à trotter à travers les rues, tant et si bien qu’il renversa une vieille dame qui traversait la chaussée, Hector ne put rien faire pour l’arrêter.

Les docteurs examina la vieille dame, qui souffrait, et proposèrent de l’envoyer dans une maison de santé. Hector qui s’était engager à payer ses soins pour sa guérison, accepta de payer six francs par jours pour ce centre de soin. Tous les jours il lui rendit visite pour voir si elle allait bien, mais elle ne pouvait plus bouger elle avait mal, songeant qu’elle faisait peut être semblant, il demanda l’avis d’autre médecin, mais le résultat était le même. Les soins coutaient trop cher, il dut renvoyer la bonne, ne sachant combien de temps cela pouvait durer, peut être à vie, à payer 6 francs par jour ce centre, sa femme proposa donc de la prendre chez eux. Hector en fut étonné, et elle lui répondit “que veux tu mon amis, ce n’est pas ma faute…”

 

LE PAPA DE SIMON

Dans une école, arriva un nouvel élève, Simon, qui était déjà connu dans le village car il n’avait pas de papa, les gens parlaient sur sa mère la Blanchotte. Les enfants se moquèrent donc de lui et Simon malheureux voulu se noyer dans la rivière, comme il avait vu un homme le faire, il avait l’air heureux quand on l’avait repêché. Alors qu’il se pleurait au bord de la rivière, un homme vint lui parler, Simon lui raconta ses mésaventure, et l’homme qui avait entendu les rumeurs sur la maman, le ramena chez lui. La maman qui ne souhaitait pas faire parler d’elle, ne parla que peu à l’homme et réconforta l’enfant qui demanda à l’homme d’être son papa, l’homme accepta, son nom était Philippe.

C’est comme ça que le lendemain, il arriva tout fier à l’école, racontant que son père s’appelait Philippe. Cela ne calma pas les élèves, qui se demandaient qui était ce Philippe, d’où il venait. Mais Simon lui était fier, tous les soirs après l’école, il promenait avec cet homme. Sa mère commençait à parler avec lui, un peu, mais sans jamais sourire et ne l’invita jamais à rentrer dans la maison, elle savait que les gens parleraient si elle l’invitait.

Un jour, un garçon lui dit que son père n’était pas son père car il n’était pas marié avec sa mère. Simon malheureux alla à la forge du père Loizon, là où travaillait Philippe, pour lui tout lui raconter. Les ouvriers s’arrêtèrent de travailler pour l’écoutaient, puis l’un répondit que ce n’était pas une si mauvaise idée que Philippe se mari avec la Blanchotte et tous approuvèrent.

Le soir même, Philippe était devant chez Simon, bien rasé, bien habillé, la mère de Simon ne voulu pas le recevoir, qu’allait dire les gens sur cette venue d’un homme chez elle le soir, et Philippe lui répondit “qu’est ce que ça fait, si vous voulez être ma femme”.

Il monta ensuite dans la chambre et dit à Simon, qu’il dirait demain à l’école qu’il avait un père, c’était Philippe Rémy, le forgeron, et qu’il viendrait tirer les oreilles de tous ceux qui l’embêtent. C’est ce qu’il fit le lendemain à l’école, et personne n’eut à redire, Philippe était connu, c’était un bon père et Simon en était fier.

 

UNE FAMILLE

I

L’auteur s’inquiète de rendre visite à son meilleur ami à l’adolescence, Simon Radevin qu’il n’avait pas revu depuis 15 ans. Lorsqu’ils étaient jeunes, ils avaient des discussions pendant des heures sur différents sujets. Son ami avait des idées ingénieuses, ils avaient voyagé, rêvé, songé, lu, vécu ensemble, en harmonie parfaite, s’entendant sur tout. Puis un jour il s’est marié avec une fille, sans saveur, yeux clair et vide, ressemblant à n’importe quelle femme blonde. Il avait peur de le revoir après tant d’années, peur qu’il ait changé.

II.

A la gare, son ami était présent, il ne le reconnu pas, il était très gros, les joues rouges, il lui fit remarqué la prise de poids, et son ami lui répondit qu’il vivait bien, bonne bouffe, bonne nuit, qu’il était donc normal qu’il avait grossi. Son ami était joyeux, mais, même dans son regard, il ne reconnu plus l’adolescent intelligent qu’il avait connu, il le trouvait bête. Il était venu avec ces deux ainés, une fille de 14 ans et un fils de 13 ans dont il était très fier. L’auteur en apprenant qu’il avait cinq enfants au total, eut pitié et mépris pour ce reproducteur qu’il trouvait orgueilleux et naïf, faisant des enfants comme un lapin en cage.

La maison avait des allures de château et le jardins ressemblait à un parc, ce qui plut à l’auteur qu’il trouva délicieux. Sa femme aussi avait changé, elle était grosse, sans âge, sans caractère, sans esprit, une grosse mère banale, la pondeuse, ne s’occupant que des enfants et la cuisine. Dans la maison se trouvait un vieil homme tremblottant, il avait 87 ans c’était le grand père de l’épouse.

Au moment du repas le soir, toute la famille se moquait du grand père car on le forçait à manger de la soupe qu’il n’aimait pas et qu’il rejetait sur la table et les voisins. On lui mettait près de lui des mets, tous aussi bon les un que les autres, le vieux monsieur essayait de les attraper,mais n’y arrivait pas, on finissait par lui en donner une petite part, idem pour le dessert. Tout le repas la famille se moquait de ce vieil homme qui enviait les plats et dessert, dont il ne pouvait se servir comme il souhaitait, poussant la farce jusqu’à lui faire croire qu’il n’en aurait pas. Lorsqu’il mangea sa toute petite part de riz sucré, il trépigna pour en avoir encore, la famille se moqua de lui mais ne lui en donna pas. L’invité dont la situation le rendait mal à l’aise, demanda à ce qu’on lui en donne encore un peu, mais son ami lui expliqua que s’il mangeait trop, à son âge, cela pourrait lui faire mal. L’auteur avait du mal à comprendre, vu le grand âge de ce monsieur, dont son seul plaisir était la nourriture, pourquoi on ne lui donnait pas ce qu’il avait envie, il ne faisait plus rien dans cette vie, que restait assis toute la journée, lui donner à manger pouvait le rendre heureux. Pourquoi le garder encore plus longtemps, si ce n’était pour ce moquer de lui à chaque repas? et lui interdire de bien manger.

Après une partie de carte, il monta dans sa chambre et se mis à sa fenêtre, malheureux de la journée qu’il avait passé.

 

MON ONCLE JULES

A M. Achille Bénouville

Un vieux monsieur faisait la manche, l’auteur qui était avec son amie Joseph Davranche, voit son ami lui donner 100 sous, étonné par ce geste, son ami lui raconta cette histoire:

Sa famille était originaire du Havre, il avait deux soeurs et son père travaillait tard le soir, ils n’étaient pas riches. Sa mère qui était gêné de leur façon de vivre, rabaisser son père qui ne répondait pas et s’essuyait le front comme s’il avait de la sueur. Ils n’acceptaient jamais aucune invitation car ils n’avaient pas les moyens de la rendre. Ils achetaient les aliments les moins cher du marché, repas soupe grasse et boeuf, les filles faisaient leurs robes elle même. Lorsque Joseph rentrait pantalon déchirait ou boutons perdues, il était disputé.

Cependant chaque dimanche, ils sortaient promener sur la jetée avec leurs beaux vêtements, ses parents bras dessus bras dessous, les filles en âges de se mariait marché devant pour les montrer et Joseph était à gauche de sa mère.

Le père de Joseph avait un frère, Jules, qui avait volé de l’argent à la famille, donc ils l’avaient envoyé dans un navire marchand en Amérique. Chez les riches un homme qui fait des bêtises est un noceur, chez les pauvres c’est un gueux, un drôle.  Arrivé là bas, son oncle devint marchand. Un jour il écrivit qu’il travaillait et gagnait un peu d’argent et qu’il espérait rembourser l’argent qu’il devait à la famille. Le bon à rien de Jules, devenait par cette lettre un honnête homme, un Davranche intègre.

Deux ans après Jules écrivit qu’il ne donnerait plus de nouvelle car ils partaient pour un long voyage en Amérique du Sud, car les affaires marchaient bien. Il reviendrait au Havre une fois riche, il espérait que cela ne soit pas trop long et qu’ils vivraient heureux ensemble. Cette lettre était montrée à tout le monde, à chaque occasion. De ce fait, chaque dimanche, lorsqu’il voyait un navire rentrer de l’étranger, ils se disaient “ah si Jules était dans ce bateau, quelle surprise”.

Dix ans qu’ils n’avaient plus de nouvelle d’oncle Jules, mais plus le temps avançaient et plus le couple pensaient à leur future belle vie avec l’argent qu’ils auraient grâce à lui, ils avaient même penser à acheter une maison.

Les filles eurent du mal à trouver un prétendant, cependant un prétendant se présenta pour la seconde, surement grâce à la lettre de l’oncle qu’on lui montra  un soir.

Après le mariage, toute la famille fit ensemble un petit voyage à Jersey, destination idéale des gens pauvres. C’était un ilot appartenant aux Anglais, on y accède par bateau.

Sur le bateau un vieux matelot vêtements en lambeaux, ouvrait des huitres, le père décida d’en offrir aux filles, la mère ne voulait pas en donner à Joseph pour ne pas trop le gâter, et elle n’en voulait pas pour ne pas avoir mal à l’estomac. En face de l’écailleur, le père et la mère reconnurent, l’oncle Jules, mais pour en être sur, demandèrent au capitaine qui était la personne qui ouvre les huitres .

Le capitaine expliqua qu’il l’avait rapatrié, qu’il avait de la famille au Havre, mais qu’il ne pouvait aller les voir car il leur devait de l’argent, qu’il avait été riche quelque temps mais avait tout perdu.
Honteux et confus, le couple décida de cacher cela aux  filles, et de s’éloigner de cet homme, comme ils devaient le payer, ils envoyèrent Joseph avec une pièce de 100 sous, les huitres coutaient 2 francs 50, il donna les 100 sous et lui laissa dix sous de pourboire. Cet homme, son oncle qu’il voulait connaître, avait un visage vieux triste et misérable, des mains plissées, Joseph se disait que c’était son oncle.

Quand il revint vers ses parents avec deux francs, ses soeurs et son père furent étonné de sa générosité et sa mère le disputa d’avoir donné un pourboire à ce gueux.
Pour être sur de ne pas le revoir, la famille fit le retour par le bateau de St Malo.

Voilà pourquoi, quelquefois, Joseph Davranche donnait cent sous aux vagabonds.

 

LE DONNEUR D’EAU BÉNITE

A l’entrée d’un village, vivait un couple, lui charron (personne qui répare les véhicule à traction animale, ex: calèche,…), elle fille de fermier. Ils travaillèrent beaucoup et s’amassèrent une petite fortune, mais ils étaient triste de ne pas avoir d’enfant. Un jour pourtant, l’enfant vint, ils l’appelèrent Jean. Cet enfant fit leur bonheur.

Le fils grandit, il avait cinq ans lorsque des saltimbanques (personnes qui fait des tours, des acrobaties) vinrent au village. Jean ne échappait à la surveillance de ses parents pour aller voir les chèvres savantes et les chiens faiseurs de tours. Le père le retrouvait, mais trois jours après à l’heure du diner, Jean avait disparu, il n’était pas dans le jardin, ni dans la maison. Son père chercha toute la nuit dans la forêt, il entendait des pleurs au loin, mais ne savait d’où cela pouvait venir. Le fils n’était plus là, et les parents vieillirent à vue d’oeil à cause du chagrin que cela leur causait.

Ils vendirent leur maison, pour chercher eux même. Ils questionnèrent les gens des villages. Les années passèrent, ils avaient de moins en moins d’espoir, pensant, que Jean avait surement oublié son nom et celui de son pays.

Le couple avait utilisé tout leur argent, ils durent travailler dans les fermes et les hôtels, se nourrissant avec les restes des autres, dormant par terre sur un sol dur et dans le froid. Lorsqu’ils vieillirent, ils ne furent plus en état de travailler, alors ils se mirent à mendier un bout de pain sur les routes.

Un hôtelier qui écouta leur histoire, leur apprit qu’il avait lui même connu un couple comme eux qui avait perdu leur fille, et l’avait retrouvé sur Paris. Le couple alla donc sur Paris, mais arrivé là bas, la ville était grande, et il y avait du monde, il ne savait pas par où commencer, de plus quinze ans était passé, comment allait t’il le reconnaître?

Le père et la mère cherchèrent partout, dans les rues, les places et tout les dimanches, ils passaient leur journée à la porte des Églises. Ils étaient si misérables, si pauvres, que les gens leur donnaient des pièces sans qu’ils aient à mendier. Au seuil d’une des Églises, se trouvait un vieux donneur d’eau bénite, avec qui ils lièrent d’amitié et décidèrent de vivre ensemble dans un vieux taudis. Lors d’un hiver rude, leur ami mourut, et le curé pris le charron pour le remplacer car il connaissait leur histoire.

Tous les jours, assis devant l’Église, il observait les gens qui allaient et venaient. Il attendait le dimanche avec impatience car c’était le jour de l’office. Ils connaissaient tout les gens qui venaient à la messe, leurs habitudes, heures, leurs bruits de pas sur les dalles.

Un dimanche pourtant, arriva une vieille dame avec une jeune fille et un jeune homme. Le vieil homme avait beau chercher dans ses souvenirs à qui ce garçon lui faisait penser, il n’y arrivait pas. Il l’avait déjà vu, c’est sur, mais impossible de se rappeler.

Cet homme et les deux femmes, revinrent souvent, mais la mémoire du vieil homme restait bloquée. Il demanda alors à sa femme de venir voir cet homme. Sa femme se rappela,  il ressemblait à son mari lorsqu’il était jeune et de son frère mort et son père aussi.

Au moment où le jeune homme allait partir, le père l’appela “Jean”, une fois, le jeune homme s’arrêta, deux fois, les femmes observaient, et la troisième fois, en pleur, l’homme s’approcha de lui et lui dit “papa Pierre, maman Jeanne!”.

Il tomba sa tête sur les genoux du vieux et l’embrassa lui et sa mère, il avait oublié son nom, son pays, mais pas le prénom de ses parents. Ils pleurèrent de joie et de bonheur, de même que les femmes qui accompagnaient Jean, qui comprirent qu’un grand bonheur se produisait.

Ils allèrent tous chez le jeune homme, qui raconta qu’il avait été kidnappé par les saltimbanques et qu’il parcourut bien des pays pendant trois ans. Après la troupe se séparèrent et une vieille dame dans un château avait proposé de racheter l’enfant car elle le trouvait gentil. La vieille dame le mis à l’école, au collège et comme elle n’avait pas d’enfant, en fit son héritier.

Jean aussi avait cherché ses parents toutes ses années, mais il ne se rappelait que de “papa Pierre, maman Jeanne”. Aujourd’hui, il était fiancé et allait se marié avec une fille très gentille et très jolie.

Ce soir là, ils se couchèrent très tard, de peur de perdre ce bonheur qu’ils avaient tant cherché, mais ils furent heureux jusqu’à leur mort.

ADIEU

Deux amis, Henri Simon et Pierre Carnier, déjeunent dans un café à Paris. Ils discutent  de leur jeunesse passait, ils se trouvent vieux. Henri Simon est un homme un peu gros, chauve et a environ 45 ans. Pierre Carnier à peine plus âgé, plus maigre et plus vivant. Eux si vaillant, si gai dans le passé, se sentait vieux et plein de regret.

Mais plus encore Pierre Carnier plaignait les femmes comme tout bonheur, toute puissance une beauté éphémère, une beauté qui ne durait que dix ans. Il raconta à son ami, comment sa vieillesse lui est apparu et comment cela l’avait choqué pendant près de six mois.

Plus jeune, après la guerre (guerre de Prusse on suppose, car Maupassant a fait la guerre contre les prussiens alors qu’il n’avait que 20 ans), à Étretat (station balnéaire en Normandie), il rencontra une jolie jeune fille au bord de la mer, dont il tomba éperdument amoureux. Cette jeune fille était mariée avec un homme qui arrivait le samedi et repartait le lundi, dans la semaine, Pierre Carnier restait avec elle, il n’était point jaloux et le mari était pour lui insignifiant. Elle était magnifique, ensorceleuse, tout en elle lui plaisait, il n’avait jamais ressenti cela pour personne, encore aujourd’hui.

Cette idylle dura trois mois, puis il parti en Amérique, le coeur brisé, mais le souvenir de cette femme, la plus séduisante qu’il n’ait jamais connu, lui revint en pensée, très souvent, persistante et triomphante.

Douze ans était passé et c’était comme si c’était hier, les années c’était écoulé sans qu’il s’en rendent compte, avec toujours ce souvenir de cette beauté qu’il n’avait jamais oublié. Au printemps, il parti dîner à Maisons-Laffitte, chez des amis, il prit le train et en gare il vit une grosse femme, accompagnée de ses 4 petites filles qu’il regarda à peine.

Dans le train, alors qu’il lisait son journal, le train avait passé Asnière, sa voisine l’accosta lui demandant s’il était Monsieur Carnier, il répondit par l’affirmatif, elle avait bien vu qu’il ne la reconnaissait pas, elle lui dit qu’elle était Julie Lefèvre. Pierre Carnier en fut choqué, comme si le monde s’écroulait devant ses yeux, cela lui étreignait le coeur, il était en colère contre la nature et cette oeuvre brutale. Il lui prit les mains et pleura pour sa jeunesse et sa mort car il connaissait la fille qu’elle avait été, mais non cette femme grosse.

La dame ému, avait bien compris à son regard qu’elle avait changé et que cela ne lui plaisait pas, elle lui dit qu’elle était devenu une mère, rien qu’une mère, que le reste était fini, qu’elle avait bien vu qu’il ne l’avait pas reconnu, elle même d’ailleurs eut du mal à le reconnaître, il était devenu tout blanc. Elle lui dit que sa fille ainée avait 10 ans déjà. L’homme regarda la fille et lui trouva quelque chose du charme ancien de sa mère, il s’aperçut que la vie passait à toute vitesse.

Il ne dit rien d’autre que des banalités, il ne pouvait lui parler, trop bouleversé. Lorsqu’il rentra chez lui le soir, seul face à son miroir, il se souvint du jeune homme qu’il avait été, de sa moustache brune, ces cheveux noir , aujourd’hui il était vieux, Adieu.

LA REMPAILLEUSE

A Léon Hennique

C’est l’ouverture de la chasse, le marquis de Bertrans à inviter à diner, pour l’occasion, 11 chasseurs, 8 jeunes femme et le médecin du pays. La discussion s’oriente vers l’amour, et un débat s’ensuit sur la possibilité d’aimé d’aimer une fois, ou plusieurs fois. On cite des gens ayant aimé eut un seul amour, et d’autre ayant aimé avec violence. Les hommes en général pensaient que l’on pouvait aimé plusieurs fois et on pouvait tuer pour lui si un obstacle se mettait sur leur chemin. Les femmes, quant à elles se basaient sur la poésie et affirmait qu’il existe un seul vrai et grand amour, qu’il ne tombait qu’une seul fois sur un mortel. Cet amour prenait tellement de place qu’il était impossible d’avoir un autre sentiment.

Le marquis avait beaucoup aimé dans sa vie, et ne pensait pas que le grand amour existe, les femmes donnaient comme exemple des personnes s’ayant donné la mort par amour. Le marquis répondait que s’ils ne s’étaient pas donné la mort, ils auraient vécu un autre amour, que l’amour était comme l’ivrogne, qui a bu boira, et qui a aimé, aimera. Que tout cela dépendait du caractère de chacun.

N’arrivant pas à se départager, prirent le vieux médecin parisien pour arbitre, il s’était retiré aux champs (en campagne), et on souhaitait son avis.

Le médecin approuva le marquis, cela dépendait du tempérament de chacun. Cependant, il raconta qu’il avait connu une passion qui avait duré 55 ans, sans un jour de répit et qui s’arrêta par la mort.

La marquise était toute contente, et s’exclama que l’homme qui avait été aimé à ce point, avait du être heureux et bénir la vie.

Le médecin, lui expliqua que c’était le pharmacien du Bourg, Monsieur Chouquet, qui avait été aimé à ce point. La dame amoureuse était la rempailleuse de chaises qui venait tous les ans au château, les femmes firent une exclamation de dégoût en apprenant cela, comme si l’amour, ne pouvait touché que des êtres riches, fins et distingués.

Le médecin exposa les faits que la femme lui avait conté, il y a trois mois, sur son lit de mort. Elle était arrivée la veille avec sa voiture qui lui servait aussi de maison, accompagnée de ses deux grands chiens noir, ses amis, ses gardiens et le curé. Elle fit du curé et du médecin ses exécuteurs testamentaires et pour leur faire comprendre le leg qu’elle laissait, elle leur raconta sa vie.

Ses parents étaient rempailleurs, ils passaient leur temps sur les routes, vivant dans leur voitures. Aussi toute petite, elle errait, en haillon (habits miséreux), vermineuse. Lorsqu’ils s’arrêtaient, le cheval broutait, le chien dormait et les parents rafistolaient les chaises. Il n’y avait aucune communication entre eux, mis à part, à savoir qui allait faire le tour du village en criant “Rempailleur de chaises!”. Lorsque la fille s’éloignait, ou tenter de rentrer en contact avec un enfant du village, son père s’écriait: “veux-tu bien revenir ici, crapule!”. Voilà comment cette jeune fille était appelé et les seuls mots quo’n lui adressaient. Lorsqu’elle fut plus grande, elle allait au village récolté les fonds de chaises, elle fit donc quelques connaissances avec les enfants, mais les parents les rappelaient à l’ordre: “Veux-tu bien venir ici, polisson! Que je te voie causer avec les va-nu-pieds”. Les garçons lui jetaient des pierres, et certaines dames lui donnaient des sous, qu’elle gardait.

A 11 ans, elle rencontra derrière le cimetière, le petit Chouquet qui pleurait, car un camarade lui avait volé 2 liards (l’équivalent de pièces de centimes de notre époque). Ces larmes, d’un enfant riche qu’elle pensait toujours heureux, l’émurent, et elle lui donna toutes ses économies 7 sous, qu’il prit. Elle fut tellement heureuse qu’elle l’embrassa, il l’a laissa faire car il avait reçu de l’argent. Pour une fois, elle n’était pas repoussait, elle continua donc de plus belle, puis se sauva.

Le médecin ne savait pourquoi, elle tomba amoureuse de ce garçon, soit parce qu’elle avait sacrifié tout son argent, soit parce qu’elle lui avait donné son premier baiser. Elle se mit à voler ses parents, un sous par ci, un sous par là, dans l’espoir de le revoir et lui donner. Mais elle ne le vit qu’à travers les carreaux de la pharmacie paternelle.

Elle le revit l’année suivante, derrière l’école, jouant aux billes avec ces camarades, elle lui sauta dessus, il prit peur et cria, et pour le calmer elle lui donna 3 francs 20 (une vrai fortune pour l’époque). Il prit l’argent et se laissa embrasser par la fille. Ce rituel dura 4 ans, le jeune empochait l’argent et la laissait l’embrasser, une fois 30 sous, une fois 2 francs, une fois 12 sous (elle en fut honteuse, l’année avait été mauvaise) et la dernière fois 5 francs, ce qui le rendit joyeux. Chaque année elle l’attendait avec impatience, elle ne pensait qu’à lui.

A l’adolescence, il parti au collège, elle fit changer l’itinéraire de ses parents, pour aller le voir, 2 ans sans le voir, elle le reconnut à peine. Il s’était embelli, fier dans sa tunique à boutons d’or, il passa à côté d’elle, feignant de ne pas la voir. Elle pleura deux jours durant. Cependant, chaque année elle revint le voir, sans jamais oser l’aborder, sans qu’il daigne ne serait que poser les yeux sur elle. Elle l’aimait d’un amour fou, l’amour qui rend aveugle au point de ne pas voir les autres hommes.

Ses parents moururent, elle continua leur métier, pris deux gros chiens pour la protéger. Un jour elle revint au village, où elle avait connu l’amour, elle l’aperçut au bras de sa femme, il était marié, elle se jeta le soir même dans la mare qui était sur la place de la Mairie. Un ivrogne la repêcha et l’amena à la pharmacie, où Chouquet en robe de chambre, s’occupa d’elle, la déshabilla, la frictionna et lui dit d’une voix dure :”Vous êtes folle! Il ne faut pas être bête comme ça!”.  Il avait daigné lui parlé, elle en était heureuse, et cela lui suffit pour se remettre en forme. Il refusa qu’elle le paye pour ses soins.

Tous les ans, elle vint acheter des médicaments dans sa pharmacie, elle le voyait, lui parlait et lui donnait son argent.

Le printemps dernier elle mourut et pria le médecin de remettre à l’homme qu’elle avait aimé toute sa vie, toutes ses économies, car elle n’avait travaillé que pour lui, parfois même jeûnant pour mettre de côté et être sur qu’au moins à sa mort, il penserait à elle. Elle avait économisé 2327 francs, il donna 27 francs au curé pour l’enterrement.

Le lendemain, le médecin alla chez Chouquet, lui et sa femme terminaient de déjeuner, gros et rouges, sentant les produits pharmaceutiques, hautain. Il leur raconta l’histoire de la rempailleuse, amoureuse de lui. Chouquet en fut indigné, arguant que s’il l’avait su, de son vivant, il l’aurait fait arrêter et mis en prison, sa femme tout aussi indigné ne cessait répété “cette gueuse! cette gueuse!…”

Le médecin reprit, il était là pour accomplir sa mission, il leur dit qu’elle leur avait laissé 2300 francs, mais qu’au vu de leur réaction, il valait mieux donner cet argents aux pauvres. Il sortit l’argent et leur demanda ce qu’ils voulaient faire.

Mme chouquet affirma qu’elle ne pouvait refuser, vu que c’était sa dernière volonté. L’homme aussi confus que sa femme, expliqua qu’il pourrait toujours utiliser cet argent pour leurs enfants ou autres bonnes oeuvres, qu’ils sauront trouver quoi en faire.

Le lendemain Chouquet, alla voir le médecin en lui disant que cette bonne femme, avait laissé sa voiture ici, et demanda ce qu’il comptait en faire. Le médecin lui dit qu’il pouvait la prendre, et Chouquet en fut ravi, il souhaitait en faire une cabane pour son potager. Le médecin lui dit qu’elle avait aussi laissé son vieux cheval et ses deux chiens, s’il les voulaient, Chouquet lui répondit :” qu’est ce que vous voulez que j’en fasse?”.

Le médecin garda les chiens chez lui, le curé pris le cheval, la voiture servit de cabane au pharmacien et l’argent fut investi dans cinq obligations de chemin de fers.

La marquise, les larmes aux yeux affirma qu’il n’y avait que les femmes pour savoir aimer.

MON AVIS

Guy de Maupassant est un écrivain journaliste, dont sa spécialité sont les nouvelles (récits courts d’inspiration réaliste). Le livre est très facile à lire, et très intéressant, on y apprend la vie à l’époque, les différences sociales.

Il a un regard des femmes de l’époque, très restreinte, tant qu’elles sont jeunes, elles sont belles, mais dès qu’elles pondent (il utilise carrément ce mot, des pondeuses pour lui) des enfants, elles perdent leur beauté. Il eut lui même 4 enfants qu’il ne reconnu pas, ne se maria jamais et mourut à 43 ans de la syphilis, attrapait lors d’une de ses nombreuses relations.

Adieu et Une famille, montre bien ce que Maupassant pensait des femmes, des familles, des enfants. Il aimait sa vie de célibataire et de liberté.

Avec la rempailleuse, il veut montrer que l’amour le vrai, n’existe que pour les femmes, mais que les hommes ont plusieurs amours. Il souhaite aussi montrer que les hommes riches ne sont intéressé que par ce que les femmes peuvent leur apporter, qu’il n’ont pas d’amour.

Vous l’aurez compris, il s’inspire de la vie réelle, il fait parti du genre réalisme . Pour anecdote, il se promène toujours avec un cahier et un crayon pour noter.